Alors dans ce cas je suis clairement autiste ?
Non parce que là on ne se comprend plus.
Tu veux dire : parce qu'ils sont autistes, au sens ou littéral ou par leur condition d'autiste (réactions diverses) ? Parce que c'est bien à cause de mes crises etc que ça m'a posé souci.
Et je suis tombée sur une soi disant spécialiste qui m'a dit : "c'est une question d'intensité"
Alors on en est où là, qu'est ce qu'on fait à débattre là dessus ? Les médecins n'ont pas encore les outils nécessaires pour faire la distinction à une sûreté qui approche les 100%.
Voilà ce qu'on colle à quelqu'un qui "semble autiste" mais "ne l'est pas" : HPI + dépressif + troubles anxieux. Il y a parfois pathologisation là où il n'y a pas lieu d'être (et c'est ce que rappelle, à titre d'exemple, Schovanec, lorsqu'il a subit des traitements non-adéquats avant d'être diagnostiqué, voire même après).
(Oui, je pense qu'il y a malentendu et différences d'interprétations. Je prends en compte ce que tu expliques.)
Par contre Alone3545 je ne pense pas que l'autisme soit "un handicap léger". Il y a des degrés, et pour certains les troubles sont moins intenses. C'est tout. Il s'agit d'un handicap invisible et, même si on peut débattre sur la notion de handicap (est ce que ce n'est pas plutôt l'environnement qui entraîne le handicap et le renforce etc) cela reste quelque chose de fondamental, qui peut s'avérer très lourd en cas d'autisme sévère. Je ne vois pas en quoi on pourrait comparer à une maladie. Ça n'a rien à voir. D'ailleurs ça ne se guérit pas (certains articles tentent encore de prouver que si...ça c'est quand je me perds sur le net)
J'étais notamment ici heurtée par la hiérarchisation des souffrances (Castiel, ta réflexion est très pertinente mais le fil conducteur s'élaborait depuis le début du post) et non pas une distinction médicale, puisque Bubu s'exprimait sur une sorte de pyramide des cas.
Comme le dit Rudy, la prise en charge HPI est psychologique, et SA psychiatrique (principalement). Par ailleurs chaque professionnel étant spécialisé, ou tout simplement le monde de la psychiatrie n'étant pas réservé aux autistes (chose un peu paradoxale, puisqu'il ne l'est pas assez), personne ne fait chier personne. Merci.
Et ça me fait beaucoup rire quand tu me dis que les surdoués sont rares. Je ne sais pas si c'est parce que j'en suis entourée (dans ma famille comme à l'université) mais j'ai pas l'impression que c'est si rare que ça
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.