J'avoue que je tique un peu là. J'ai l'impression d'être un peu la seule, mais il y a des limites...Bubu a écrit : Jamais dis qu'il ne fallait pas en parler ou le cacher. Soyez convaincus qu'il y a ici plus d'HPI que ceux qui en font un matraquage publicitaire.
Ici on parle, il me semble, d'autisme.
On ne devrait même pas associer les 2 mots "diagnostic" et Hpi à mon avis.
C'est un détail. Une différence qui peut faire souffrir au maximum.
Mais ce n'est pas un handicap, ni une maladie. Exigeant une quelconque prise en charge.
Au mieux, on s'en rend compte par hasard, lors d'un diagnostic.
Au pire, on emmerde les professionnels de la Santé rien que pour ça pdt qu'ils pourraient se pencher sur des cas plus problématiques, et importants.
Beaucoup d'HPI n'ont pas encore de diagnostic posé par rapport à l'autisme. C'est pas spécialement facile à vivre, quand on vous rabâche sans cesse que "HPI et SA c'est les mêmes symptômes mais surdoué c'est pas être autiste" = en étant HPI vous pouvez aussi avoir la fatigue, les difficultés sociales, les problèmes de perception sensorielle, de cécité contextuelle, insomnie, troubles anxieux, hypersensibilité à la douleur, etc...
Je ne suis pas là pour jouer les rabats-joie, mais c'est super blessant, vraiment.
Je ne sais pas si je suis SA mais tu vois, si je ne le suis pas, je le ressens comme tout aussi "handicapant" tout en étant consciente qu'il y a des cas plus grave. Tout comme il y a divers degrés d'autisme. Je ne vois même pas ce qui change tellement les médecins ont du mal à dissocier les deux, et galèrent à poser les diagnostics SA, et j'ai malgré tout besoin d'une prise en charge sur certains points. Si ça entraîne les mêmes difficultés, pourquoi l'un serait plus important que l'autre ? Pourquoi être HPI serait-il insignifiant ? Je sais déjà que je suis potentiellement incapable de travailler dans de nombreux domaines, dont celui qui me passionne et pour lequel j'ai les capacités théoriques.
C'est l'histoire d'une vie, pas un truc "dont on se rend compte par hasard" et qui ne change rien.
Après, peut être que je suis, comme je le pense, autiste. Mais moi ça fait 6 mois qu'on me dit, ici, comme ailleurs, que j'aurais plus un profil HPI, que ça regroupe les mêmes symptômes, voire "que ça ne change rien que tu saches ce que c'est".
Pourtant, l'autisme comme la surdouance relèvent de la neuroatypie, non ?
Bref. Je sens que ce que j'écris ne va avoir qu’un écho stérile.
PS : je ne parle pas de la surmédiatisation autour du HP (j'ai ouvert "Trop intelligent pour être heureux ?" une fois, par curiosité, j'ai vu le mot "génie" au bout de la deuxième ligne, j'ai refermé)