Et pour moi l'étape entre mon appartement et ma voiture est vraiment une zone de danger maximale quand je sors dans la journée.
Quand je pars travailler à 6h50 pile, les risques d'interactions sociales sont quasi nuls mais là

Ecouter derrière la porte, bon ça va mon voisin de palier n'est pas là, vite ouvrir la chaîne et le verrou, respirer à fond, sortir, il n'y a personne ouf !
Fermer ma porte, les 2 verrous.
Descendre en vitesse les 3 étages (je n'ai pas résolu le dilemme est-ce moins risqué de descendre vite les 3 étages à pied ou d'attendre l'ascenseur pour croiser le moins de monde possible sachant que j'habite un petit bâtiment de 13 appartements ?)
Traverser le hall en courant.
Croiser ma boite à lettres que je n'ai pas vérifié depuis x jours. (donc culpabilisation au passage)
Traverser l'espace vert qui réunit les 2 bâtiments (12 appartements en plus donc augmentations des risques) en courant la main tendue avec la clef pour ouvrir la voiture à l'avance.
M'engouffrer dans ma voiture, verrouiller les portières, respirer, essayer de visualiser les éventuels voisins croisés auxquels on a jeté un bonsoir alors qu'il est midi, à qui on n'a pas tenu la porte, sur le pied duquel on a marché, ou au contraire se dire qu'on a eu de la chance

Etre enfin à l'abri

Certes j'adore être chez moi et m'occuper de mes passions mais je pense que cette anticipation me fait aussi renoncer à des choses
