C'est bien ça ...MariLynn a écrit :[...] c'est ici que je dois continuer la conversation? C'est ici que ça a fusionné?
La dépression
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Re: La dépression
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Re: La dépression
youppie! tu as pu faire quelque chose toi-même pour te soulager! j'en suis heureuse pour toi, vraiment.MariLynn a écrit :Bonjour,
Je dois être un peu neuneu du coup c'est ici que je dois continuer la conversation? C'est ici que ça a fusionné? je me fais rire ce matin, peut-être un mini bon signe...
J'ai pris une benzo dès le réveil histoire de moins souffrir et j'ai pu en en effet être plus cohérente... je vais devoir me droguer à vie je crois pour y "arriver"......
tu as trouvé un bout du fil de la pelote à démêler, et tu as essayé.
tu as visualisé ton objectif: "histoire de moins souffrir"
et tu as évalué ton action: "j'ai pu en effet être plus cohérente", "je me fais rire ce matin"
la discussion ayant été déplacée, le titre attirera l'attention de ceux qui se sentent concernés par la dépression, ça augmente les chances que parmi toutes les réactions, il y en ait qui t'aident à mieux comprendre ce que tu vis, et à diminuer la souffrance...
"je vais devoir me droguer à vie je crois pour y "arriver " ,,," écris-tu: là encore, je crois que tu trouveras sur ce forum d'autres mamans qui sont passées par la case "analgésie médicamenteuse" pendant un certain temps, et qui en sont sorties.
L'accompagnement spécifique d'une maman aspie en dépression est encore à inventer.
sur un autre fil, nous sommes plusieurs à nous interroger sur la pertinence des gold standart de traitement dépression pour les TSA: est-ce que les signes d'appel sont identiques à ceux de la population standart?
qu'en est-il de son étiogenèse? question essentielle, car , logiquement, si l'étiogenèse de la dépression chez les TSA présente des particularités induites par des particularités neurologiques, cela oriente les réponses thérapeutiques...y compris dans les réponses pharmacologiques.
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
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Re: La dépression
D'accord, merci djinpa.
As tu vu du coup les questions que je t'avais posées?
Oui ça c'est pas nouveau pour les médocs...
Cette difficulté à voir mon corps et me laver pfff je bloque encore depuis ce matin sur des boutons les cheveux gras les poils (....!!!!!) et cette mocheté naturelle. Est ce vraiment le plus important... comme je chercher à moins souffrir et copier les autres j'en fais de vraies fixations c'est horrible. Je me vois complètement déformée et monstrueuse et je stresse car en vieillissant ça va passer aussi par dautres choses sauf que jai pas le courage de faire du sport etc...
Bref.. je me sens vraiment extrêmement bizarre.
As tu vu du coup les questions que je t'avais posées?
Oui ça c'est pas nouveau pour les médocs...
Cette difficulté à voir mon corps et me laver pfff je bloque encore depuis ce matin sur des boutons les cheveux gras les poils (....!!!!!) et cette mocheté naturelle. Est ce vraiment le plus important... comme je chercher à moins souffrir et copier les autres j'en fais de vraies fixations c'est horrible. Je me vois complètement déformée et monstrueuse et je stresse car en vieillissant ça va passer aussi par dautres choses sauf que jai pas le courage de faire du sport etc...
Bref.. je me sens vraiment extrêmement bizarre.
Suspectée asperger par une professionnelle. Attente du diagnostic.
Test de QI effectué par une autre professionnelle résultat de 124, autour de 130 si on enlève les facteurs de stress et la lenteur d'exécution--> pas de conclusions spéciales reçues.
Test de QI effectué par une autre professionnelle résultat de 124, autour de 130 si on enlève les facteurs de stress et la lenteur d'exécution--> pas de conclusions spéciales reçues.
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Re: La dépression
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: La dépression
D'accord merci pupuce.
Ça doit dépendre aussi du niveau d'atteinte non? Parce que pour déléguer, j'aime autant dire que je délègue et pas qu'un peu... baby sitter ça revient au même, il faut pouvoir, c'est une bonne idée mais je ne sais pas quoi faire de mon temps libre tellement je suis en retard dans tout.. ça fait 2 ans que je touche pas aux papiers il me faut des heures pour faire des bricoles et je ne sais même plus ce qui m'intéresse.
Ma fille me rejette pas mal et est très compliquée et jamais contente (ça me rappelle quelqu'un..) mon mari n'a plus de patience et moi j'essaye quasi même plus tellement elle me blase. Je me dis que si l'on galère pour en plus pas passer de bons moments et avoir que des problèmes c'est nul.. mais bon au moins si je bosse on aura assez d'argent pour fuir autrement la réalité..
Je sais bien pour l'image sociétale mais que veux tu.. je peux pas m'empêcher de me comparer et me trouver encore plus nulle que nulle... en plus je me trouve aussi complètement jugée à plein de niveaux.
J'en peux plus. Niveau boulot je peux pas trop lever si j'y retourne j'ai une place de cadre.. enfin voilà. Désolée c'est assez pessimiste mais je me subis chaque jour.
Ça doit dépendre aussi du niveau d'atteinte non? Parce que pour déléguer, j'aime autant dire que je délègue et pas qu'un peu... baby sitter ça revient au même, il faut pouvoir, c'est une bonne idée mais je ne sais pas quoi faire de mon temps libre tellement je suis en retard dans tout.. ça fait 2 ans que je touche pas aux papiers il me faut des heures pour faire des bricoles et je ne sais même plus ce qui m'intéresse.
Ma fille me rejette pas mal et est très compliquée et jamais contente (ça me rappelle quelqu'un..) mon mari n'a plus de patience et moi j'essaye quasi même plus tellement elle me blase. Je me dis que si l'on galère pour en plus pas passer de bons moments et avoir que des problèmes c'est nul.. mais bon au moins si je bosse on aura assez d'argent pour fuir autrement la réalité..
Je sais bien pour l'image sociétale mais que veux tu.. je peux pas m'empêcher de me comparer et me trouver encore plus nulle que nulle... en plus je me trouve aussi complètement jugée à plein de niveaux.
J'en peux plus. Niveau boulot je peux pas trop lever si j'y retourne j'ai une place de cadre.. enfin voilà. Désolée c'est assez pessimiste mais je me subis chaque jour.
Suspectée asperger par une professionnelle. Attente du diagnostic.
Test de QI effectué par une autre professionnelle résultat de 124, autour de 130 si on enlève les facteurs de stress et la lenteur d'exécution--> pas de conclusions spéciales reçues.
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Re: La dépression
Sans blague, il n'existe aucune structure pour les aspies et autres atypiques... ce ne serait as une bonne idée de faire une "communauté" ou un village asperger pour faire avancer la recherche et mettre nos talents en commun pour pouvoir en vivre sereinement, avancer et faire de belles choses?
Je sais... je suis une idéaliste mais dans le fond, c'est pas si déconnant si??
Je sais... je suis une idéaliste mais dans le fond, c'est pas si déconnant si??
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Re: Aspie et dépression
MariLynn a écrit :Merci Nae pour ta réponse.
[...]
Que fais tu comme travail? Comment ça se passe avec ton mari? Pour le quotidien et s'occuper de ta fille, tu fais comment?
C'est horrible mais depuis 1 an et demi je passais beaucoup de temps justement à l'extérieur car être seule avec elle me met mal à l'aise.. elle me met face à mes difficultés m'épuise et je sais pas comment être. Je perds complètement les notions d'organisation et de temps et tout devient contrainte. J'arrive jamais à m'occuper d'elle h24 même dans les périodes où ça "allait" quand je réfléchis. Et ça m'angoisse. Je veux lui offrir un entourage mais par définition j'y arrive pas! Elle paye à cause de mon atteinte ok je ne le savais pas avant qu'elle naisse. Je suis terrorisée que quelqu'un dépende de moi moi qui sais déjà pas m'occuper de moi correctement.. d'un point de vue neurotypique hein.
J'arrive quasi plus à respirer et envisager l'avenir à nouveau depuis bientôt 2 mois. Et c'est le troisième épisode en 4 ans.... j'ai l'impression que la vie ne passe pas quand on me dit que ça passe vite sérieux je trouve pas tellement je morfle sûrement à tenter de survivre en milieu "hostile".
Je comprends tes notions de tenir à moyen et long terme... c'est tout à fait ça que je ressens.
Je vois vraiment pas ce que je peux apporter de bien à cette petite fille dans ces conditions de vie qui sont les miennes.
Il n'y a vraiment aucun moyen d'avoir de l'aide en attendant les confirmations? C'est affreux.
Les week end c'est encore pire parfois car on est obligé de rester tout le temps les uns sur les autres... je sais que c'est normalement le but mais ça me pèse horriblement. Je ne sais plus quoi faire.
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
désolée avec la fusion des sujets cela sort un peu de nulle part mais je vais tenter de répondre à ce post ^^ en commençant par:
J'ai la chance d'avoir un travail de fonctionnaire (catégorie A), avec un bureau pour moi toute seule (et ça, ça n'a pas de prix) et des horaires généralement très classiques de bureau. Donc, même si je dois dire que le contenu ne me passionne plus autant que j'aimerai et que j'ai très peu de perspectives pro (et qu'il y a trop de contact sociaux qui m'épuisent), ce sont de plutôt bonnes conditions (je me le répète mille fois par jour... parce qu'au final, cela ne me convient plus mais ailleurs serait fort probablement pire). Mais je suis à 80% depuis la naissance de ma fille (alors qu'en toute honnêteté, le mercredi je ne la garde pas : après 6 mois d'essai, mon conjoint était d'accord pour la mettre à la crèche le mercredi aussi et aujourd'hui c'est école et périscolaire...), et je n'ai pas la force de repasser à 100% actuellement. Le mercredi, quand j'étais sous médocs antidépresseur, je dormais au moins 2 heures et c'était vital.
Très franchement, comme toi, je suis incapable de m'occuper de ma fille H24. Aujourd'hui, elle a trois ans et demi, et j'arrive presque à la garder un WE sans mon conjoint sans faire de grosse crise de nerf (-presque-) et c'est un énorme progrès (mais ce n'est toujours pas une partie de plaisir pour moi). M'occuper de ma fille est un effort volontaire et je n'en retire pas de plaisir (même si je l'aime). Depuis que je suis sortie de dépression, j'arrive un peu à rire ou jouer avec elle sans que ce soit faux - un peu- par contre, j'avoue, bon point pour moi (le seul?), je suis très câlin et elle aussi et je crois que cela est ce qui sauve notre relation (je soupçonne qu'une partie de moi, très animale, considère encore que c'est une extension de moi et j'adore la serrer contre moi). Sinon, ma principale réaction face à ma fille c'est qu'elle m'épuise et je me retiens de l'envoyer paitre à chaque fois qu'elle me sollicite alors que je suis déjà en train de faire quelque chose (99% du temps donc).
Je n'arrive plus à trouver suffisamment de temps pour décompresser et être moi, c'en est devenue uen sorte de torture je trouve. Le seul moment ou je me retrouve c'est lorsqu'elle est en vacances chez ses grands parents.
Je ne considère pas avoir grand chose à lui apporter : je n'ai pas assez de valeur à mes propres yeux pour ça. je pars du principe que c'est mon conjoint qui lui apportera.
Voilà, c'était pour te déculpabiliser ^^ niveau mère indigne (par rapport à la norme), j'en tiens une couche (et je pourrais continuer pendant un bon moment... grâce à la culpabilité ^^)
La période la plus dure fut entre ses neufs mois et deux ans. Depuis, avec l'évolution de son comportement, (elle grandit), je trouve que cela devient progressivement un peu plus facile (mais toujours insurmontable à mes yeux). J'ai bien conscience que la crèche me regardait avec des yeux bizarres (je m'en suis pris plein la tête au début), que l'école ça a l'air de se profiler pareil à cause de mon comportement... De fait ma bouée dans ce monde hostile est mon conjoint, qui est sociable et Papa poule. C'est lui qui voulait vraiment cet enfant, et je me décharge au maximum sur lui pour tout ce qui est de l'occuper (pas assez à mon gout encore ^^), même si je fais pas mal de truc pour elle par ailleurs (c'est moi qui gère les meubles pour sa chambres, l'achat de vêtements, les fournitures, tout l'administratif même si je déteste cela etc.). Je pense que du coup, ma fille trouve son équilibre comme ça, grâce à l'implication supplémentaire de son père. Je le vis mal, mais je sais que je ne peux pas fonctionner comme la maman moyenne. C'est comme un deuil à faire (encore que je ne me suis jamais imaginée maman).
Par contre, je suis aussi consciente que cela ternit ma relation avec mon conjoint. Au fond, il n'accepte pas vraiment que je ne sois pas "une maman" capable de se dévouer autant que de besoin (je crois qu'il me considère comme trop égoïste / égocentrique alors que si je suis devenue aussi auto-centrée, c'est pour pouvoir me gérer et tenir le coup, donc vital).
Sinon, je n'avais aucun espoir tant que j'étais dans le fond de la dépression. Aujourd'hui, j'arrive à tenir le présent, même si j'ai du mal à affronter le moyen et long terme... J'ai souvent encore l'impression que le monde s'ingénue à nous mettre à terre, à nous compliquer la vie et qu'il ne sert à rien de se battre.... Le diagnostic, en cours, est devenu pour moi un filet auquel me raccrocher : ce n'est sans doute pas très sain, mais on fait avec ce qu'on a ^^.. Je précise que ce que j'attends du diag n'est pas oui / non (j'ai peur d'une réponse de ce type en fait)... mais mieux me comprendre et d'obtenir des outils ou pistes pour l'après. Je dois trouver aujourd'hui d'autres filets auxquels me raccrocher car le diag pourrait se terminer rapidement... je partage donc ta démarche....
Bilan démarré (CRA des Pays de la Loire) en mars 2016.
Restitution le 27/01/17 : TSA écarté, HP hétérogène + hypersensibilité et autres casseroles
En attente du rapport+détails du WAIS IV.
Je suis dans une case ! (mais pas celle que je croyais)
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Re: La dépression
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: La dépression
Bonjour les filles.
Vous m'épatez quand même.
Je ne sais pas comment vous faites. Perso seule j'ai des angoisses et envie de rien tout est difficile je ne vois de sens à rien. J'ai l'impression de devoir galérer pour juste survivre dans un monde qui me rend malheureuse.
Ce matin ma fille ne voulait même pas me regarder et me dire bonjour. Sa grand mère l'a emmenée à l'école moi je suis encore en pyjama je fais rien. J'ai tellement honte. Mon mari en a marre. Tu m'étonnes...
Si j'arrête de bosser car ça me demande trop, je sais que j'arriverais quand même pas à gérer le quotidien la petite la relation de couple et moi sans angoisser, sans me sentir dépasser et inutile et sans profiter. M'ennuyer même, me forcer dès qu'il faut affronter. A quoi bon?
Vous m'épatez quand même.
Je ne sais pas comment vous faites. Perso seule j'ai des angoisses et envie de rien tout est difficile je ne vois de sens à rien. J'ai l'impression de devoir galérer pour juste survivre dans un monde qui me rend malheureuse.
Ce matin ma fille ne voulait même pas me regarder et me dire bonjour. Sa grand mère l'a emmenée à l'école moi je suis encore en pyjama je fais rien. J'ai tellement honte. Mon mari en a marre. Tu m'étonnes...
Si j'arrête de bosser car ça me demande trop, je sais que j'arriverais quand même pas à gérer le quotidien la petite la relation de couple et moi sans angoisser, sans me sentir dépasser et inutile et sans profiter. M'ennuyer même, me forcer dès qu'il faut affronter. A quoi bon?
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Re: La dépression
Es-tu traitée ou mieux, accompagnée, pour ta dépression en ce moment ? Parce que là, je pense que tu as besoin d'un break surtout, d'un "vrai" : tu penses comme moi quand j'étais au fond du trou. Attention, je ne dis pas que ce que tu ressens ou penses est faux ou pas valable, bien au contraire, mais je sais que tant que tu es "au fond", faire bouger les choses est ... insurmontable. Ne reste que a culpabilisation, qui n'aide en rien mais qu'on ne peut pas éviter.
Je comprends bien que tu veuilles travailler (moi je préfères aller au boulot que de m'occuper de garder ma fille ^^, ça me change les idées, me fatigue moins etc.), mais là c'est de temps pour te retrouver (en paix?) avec toi-même dont tu as besoin, et je ne crois pas vu tes précédents posts que ton boulot te le permette. Aucun médecin ne t'a proposé un arrêt ? Cela te donnerait le temps, quand ta fille et ton conjoint ne sont pas là en journée, pour te reposer / te remettre etc. Et si tu n'as pas un soutien (un vrai, une personne avec qui ça se passe bien, psy ou médecin traitant ou autre), tu en as probablement besoin (use du forum, on est là pour ça ^^).
je comprends bien que le comportement de ta fille te fait mal (La mienne m'évitait aussi quand j'étais au bout du bout). Mais ce n'est pas de ta faute, ce n'est qu'une conséquence de ton état... Tu dois utiliser cela pour te dire "quand j'irai mieux, nous (notre relation) ira mieux !" et donc concentrer ton énergie (celle dont tu dispose, je sais, pas grand chose) à toi-même et avoir de l'aide. Le reste en découlera naturellement.
Bon tu l'aura compris, je fais partie de ces personnes qui intellectualisent énormément (trop me dit tout le monde, mais si je n'intellectualise pas, je ne comprends rien, c'est mon seul outil pour comprendre le monde qui m'entoure et y agir), qui voient très bien le problème et savent analyser les causes et conséquences... mais n'ont pas le début de la piste de solution (ce serait trop simple... tout le monde semble croire que parce qu'on a compris le problème, sous tous les angles, la solution est évidentes et plus "qu'à la mettre en œuvre" mais en en fait, je ne trouve jamais de solution réaliste et réalisable "à mettre en œuvre").
Je comprends bien que tu veuilles travailler (moi je préfères aller au boulot que de m'occuper de garder ma fille ^^, ça me change les idées, me fatigue moins etc.), mais là c'est de temps pour te retrouver (en paix?) avec toi-même dont tu as besoin, et je ne crois pas vu tes précédents posts que ton boulot te le permette. Aucun médecin ne t'a proposé un arrêt ? Cela te donnerait le temps, quand ta fille et ton conjoint ne sont pas là en journée, pour te reposer / te remettre etc. Et si tu n'as pas un soutien (un vrai, une personne avec qui ça se passe bien, psy ou médecin traitant ou autre), tu en as probablement besoin (use du forum, on est là pour ça ^^).
je comprends bien que le comportement de ta fille te fait mal (La mienne m'évitait aussi quand j'étais au bout du bout). Mais ce n'est pas de ta faute, ce n'est qu'une conséquence de ton état... Tu dois utiliser cela pour te dire "quand j'irai mieux, nous (notre relation) ira mieux !" et donc concentrer ton énergie (celle dont tu dispose, je sais, pas grand chose) à toi-même et avoir de l'aide. Le reste en découlera naturellement.
Bon tu l'aura compris, je fais partie de ces personnes qui intellectualisent énormément (trop me dit tout le monde, mais si je n'intellectualise pas, je ne comprends rien, c'est mon seul outil pour comprendre le monde qui m'entoure et y agir), qui voient très bien le problème et savent analyser les causes et conséquences... mais n'ont pas le début de la piste de solution (ce serait trop simple... tout le monde semble croire que parce qu'on a compris le problème, sous tous les angles, la solution est évidentes et plus "qu'à la mettre en œuvre" mais en en fait, je ne trouve jamais de solution réaliste et réalisable "à mettre en œuvre").
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Je suis dans une case ! (mais pas celle que je croyais)
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Re: La dépression
D'accord merci
Je suis en arrêt... depuis bientôt 3 mois. A angoisser car je sais que je peux pas repartir dans le même schéma de vie. A angoisser de voir les autres. A angoisser de me sentir si différente. A angoisser pour l'avenir. A ne rien supporter du tout (bruits gens moi...)
À angoisser car mon mari ne veut pas cette vie et personne d'ailleurs puisque je m'éloigne de tout le monde. Je suis suivie oui. Psychiâtre psychologue... depuis longtemps.
Je suis en arrêt... depuis bientôt 3 mois. A angoisser car je sais que je peux pas repartir dans le même schéma de vie. A angoisser de voir les autres. A angoisser de me sentir si différente. A angoisser pour l'avenir. A ne rien supporter du tout (bruits gens moi...)
À angoisser car mon mari ne veut pas cette vie et personne d'ailleurs puisque je m'éloigne de tout le monde. Je suis suivie oui. Psychiâtre psychologue... depuis longtemps.
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depression
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Bonsoir, je voudrais poser une question sur la depression. Mon ami asperger traverse de plus ou moins grandes periodes de depression. Cette fois-ci, après un demenagement qui l'a fortement decu, ajoute a des transports jusqu 'a son travail chaque jour tres longs et penibles, il s'est retrouve encore plus isole qu'avant. La depression s'est installee de plus en plus , au debut il y avait une sorte d'impression de grandeur et de presque arrogance couplee a un egocentrisme de plus en plus fort. Moi en tant que sa copine, j'en ai eu marre parcequ'il essayait de me faire devenir concordante avec son monde de plus en plus neutre et intellectuel. Il a voulu partir en vacances, j'ai propose par 3 fois de partir ensemble. Il a fait semblant de ne pas entendre puis m' a ecrit: demain je pars en vacances. Donc en ignorant mon desir. Je le lui ai dit. Sa reponse: au lieu de te rejouir de ce que j'arrives a partir malgre ma depression, tu ne penses une fois de plus qu'a toi.
Bon
Venant de qqun qui dit: je ne m interesse qu'a moi et je m'attends a ce que les autres ne s'interessent qu'a moi.
Donc il part, m'envoyant tous les jours des photos de ses vacances. Pendant 2 ou 3 jours je reponds vaguement mais son egocentrisme accumule et ces sms qui ne parlaient que de lui.. J'ai arrete de repondre, je voulais reflechir si c'était bien ca que je voulais. Il a continue a ecrire sans reponse 6 jours.
Après avoir reflechi 2 semaines je lui ai reecrit parcequ'il me manquait. Il a d'abord repondu: tu m'as ignore trop longtemps, je ne sais pas si on peut se voir. On s'est vus, la soiree a ete merveilleuse, nous avons discute de ses sujets, pas d'emotions(je vois qu'il a l'air absent des qu'il est sujet d'emotions) ni de notre "dispute" (il n'a pas compris ce que je voulais). Donc j'ai profite de la soiree, nous avons regarde un film sur l'alpinisme, son dernier intérêt. A part etre un peu passif et encore plus meticuleux (proprete de la maison) que d'habitude tout était bien. Il m'a dit s'etre habitue a ne voir personne durant ses vacances. D'ailleurs personne sauf moi n'est jamais venu dans son apartement. Puis ilm'a parle de ses livres sur l'ascetisme et qu'il comptait faire ca.
Je lui ai laisse quelques jours puis lui ai demande de le revoir.Il m'a dit etre fatigue et envie de rien. Semaine d'après idem sauf que quand j'ai demande ce qu' il y a par sms a 3h du matin il me repond qu'il veut desormais se priver de tout contact humain. Et que je devrais chercher quelqu un d'autre et me marier.
Il m ecrit tous les jours ,disant qu'il fait le vide, jette tout (c'est déjà cliniquement neutre chez lui)(je me demande ce qu'il jette). Il dit qu'il va mal, quand je lui demande si sa lecons de piano était bien il me repond: non je joue mal je fais plein d'erreurs. Ou: je suis a mon bureau, je vais mal je jette tout.
Il s'était habitue a moi (le petit prince et le renard) (je l'ai apprivoise peu a peu)
Mon silence de deux semaines lui a fait mal? Et c'est sa reaction?
Ou bien: mal etre de base et je dois attendre qu'il aille mieux?
J'ai beaucoup d'affection pour lui et il est tres gentil avec moi quand nous sommes ensemble.
Avec un NT je saurais que faire: m eloigner et le laisser reflechir.
Mais avec mon ami j'ai l'impression d'un grand desarroi, et donc je continue a etre presente par sms, d'une facon neutre ou un peu interessee, sans rien proposer, sans pression, juste une presence.
Ma question est: comment reagir de la meilleure maniere, rassurer ou laisser faire?
Merci pour toute suggestion
Bonsoir, je voudrais poser une question sur la depression. Mon ami asperger traverse de plus ou moins grandes periodes de depression. Cette fois-ci, après un demenagement qui l'a fortement decu, ajoute a des transports jusqu 'a son travail chaque jour tres longs et penibles, il s'est retrouve encore plus isole qu'avant. La depression s'est installee de plus en plus , au debut il y avait une sorte d'impression de grandeur et de presque arrogance couplee a un egocentrisme de plus en plus fort. Moi en tant que sa copine, j'en ai eu marre parcequ'il essayait de me faire devenir concordante avec son monde de plus en plus neutre et intellectuel. Il a voulu partir en vacances, j'ai propose par 3 fois de partir ensemble. Il a fait semblant de ne pas entendre puis m' a ecrit: demain je pars en vacances. Donc en ignorant mon desir. Je le lui ai dit. Sa reponse: au lieu de te rejouir de ce que j'arrives a partir malgre ma depression, tu ne penses une fois de plus qu'a toi.
Bon
Venant de qqun qui dit: je ne m interesse qu'a moi et je m'attends a ce que les autres ne s'interessent qu'a moi.
Donc il part, m'envoyant tous les jours des photos de ses vacances. Pendant 2 ou 3 jours je reponds vaguement mais son egocentrisme accumule et ces sms qui ne parlaient que de lui.. J'ai arrete de repondre, je voulais reflechir si c'était bien ca que je voulais. Il a continue a ecrire sans reponse 6 jours.
Après avoir reflechi 2 semaines je lui ai reecrit parcequ'il me manquait. Il a d'abord repondu: tu m'as ignore trop longtemps, je ne sais pas si on peut se voir. On s'est vus, la soiree a ete merveilleuse, nous avons discute de ses sujets, pas d'emotions(je vois qu'il a l'air absent des qu'il est sujet d'emotions) ni de notre "dispute" (il n'a pas compris ce que je voulais). Donc j'ai profite de la soiree, nous avons regarde un film sur l'alpinisme, son dernier intérêt. A part etre un peu passif et encore plus meticuleux (proprete de la maison) que d'habitude tout était bien. Il m'a dit s'etre habitue a ne voir personne durant ses vacances. D'ailleurs personne sauf moi n'est jamais venu dans son apartement. Puis ilm'a parle de ses livres sur l'ascetisme et qu'il comptait faire ca.
Je lui ai laisse quelques jours puis lui ai demande de le revoir.Il m'a dit etre fatigue et envie de rien. Semaine d'après idem sauf que quand j'ai demande ce qu' il y a par sms a 3h du matin il me repond qu'il veut desormais se priver de tout contact humain. Et que je devrais chercher quelqu un d'autre et me marier.
Il m ecrit tous les jours ,disant qu'il fait le vide, jette tout (c'est déjà cliniquement neutre chez lui)(je me demande ce qu'il jette). Il dit qu'il va mal, quand je lui demande si sa lecons de piano était bien il me repond: non je joue mal je fais plein d'erreurs. Ou: je suis a mon bureau, je vais mal je jette tout.
Il s'était habitue a moi (le petit prince et le renard) (je l'ai apprivoise peu a peu)
Mon silence de deux semaines lui a fait mal? Et c'est sa reaction?
Ou bien: mal etre de base et je dois attendre qu'il aille mieux?
J'ai beaucoup d'affection pour lui et il est tres gentil avec moi quand nous sommes ensemble.
Avec un NT je saurais que faire: m eloigner et le laisser reflechir.
Mais avec mon ami j'ai l'impression d'un grand desarroi, et donc je continue a etre presente par sms, d'une facon neutre ou un peu interessee, sans rien proposer, sans pression, juste une presence.
Ma question est: comment reagir de la meilleure maniere, rassurer ou laisser faire?
Merci pour toute suggestion
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Re: depression
Si tu veux être présente sans que vous soyez dans une relation de couple c'est sans doute possible, c'est certainement le mieux pour vous. Une relation de couple est difficile pour un aspie de manière générale, et ça peut ajouter à la dépression au lieu de faire aller mieux.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: depression
Donc ixy cela te semble limpide sa raison de rejeter une relation avec moi alors que d'après lui il ne s'entend bien qu'avec moi, ne se sent bien qu'avec moi? Tu comprends son raisonnement?
"Je ne veux pas de relation, j' ai trop a regler avec moi-meme"
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Re: depression
Il dit qu'il va mal, alors il jette tout. Est-ce bien cela l'ascétisme ? Est-ce que cela va le faire aller mieux ? Ce n'est pas évident. Il s'agit de ne pas confondre vide et manque. Que signifient les idéaux ascétiques ? Brandir un idéal, quel qu'il soit, c'est marquer au fer rouge tous les êtres qui ne correspondent pas à cet idéal et tous les êtres à qui cet idéal ne correspond pas. C'est une manière de créer des boucs émissaires. Pour éviter cet effet, je préfère m'inspirer d'un certain humanisme qui se met au-dessus de la mêlée entre matérialisme et anti-matérialisme, entre ascétisme et consumérisme. Tout être a des droits, quel que soit son vécu, quelles que soient ses caractéristiques.
Voilà pour la parenthèse philosophique.
"Je ne veux pas de relation ; j'ai trop à régler avec moi-même." Ben, je crois que pas mal de personnes autistes comprendront ce raisonnement. Les interactions sociales, le langage non verbal, deviner les intentions d'autrui, tout cela n'est pas évident, automatique, chez les personnes autistes. C'est un effort continu, peu importe dans quelle mesure on a modélisé la communication, peu importe le nombre de paramètres qu'on a décidé de prendre en considération, peu importe l'expérience vécue.
Il est vrai qu'il faut d'abord commencer à s'occuper de soi-même (donc apprendre à se connaître soi-même ; nosce te ipsum) avant de vouloir s'occuper d'autres personnes (voire de porter le poids du monde sur son dos). Il s'agit de d'abord apprendre à devenir autonome soi-même avant de vouloir aider les autres personnes à devenir autonomes. Vouloir faire l'inverse, c'est mettre la charrue devant les bœufs.
Autrement, le besoin d'interactions sociales est variable d'une personne à l'autre. Je ne sais pas pour lui. Pour moi, il est relativement faible. Et j'en suis fort aise.
Pas facile, la relation entre une personne qui a besoin de peu d'interactions sociales [ou d'affection] (entre a et b) et une personne qui a besoin de plus d'interactions sociales [ou d'affection] (entre c et d). [0 < a < b < c < d Donc les intervalles [a;b] et [c;d] sont disjoints. Donc il y aura toujours un surplus d'un côté ou un manque de l'autre.] Il y a des personnes qui peuvent se contenter d'échange juste une fois par mois par quelques sms pendant que d'autres ont besoin de téléphoner plusieurs fois par semaine. Il y a des personnes qui arrivent à s'auto-motiver pendant que d'autres ont besoin qu'on les pousse, qu'on les accompagne, qu'on les motive. Il y a des personnes qui ont des difficultés à prendre des décisions rapidement, qui ont besoin d'un (long) temps de réflexion (considérer les différents paramètres, peser le pour et le contre selon chaque axe) pendant que d'autres sont plutôt à l'aise pour décider rapidement (voire ne peuvent pas envisager de perdre trop de temps à réfléchir).
S'il est vraiment décidé à vivre seul (et avec peu d'interactions sociales), je pense qu'il faudra respecter sa décision (peu importent les raisons).
Ne diabolisons pas le célibat. Tu peux le laisser tranquille quelques temps et te changer les idées (lire des livres de mathématique, de langues, de philosophie, de cuisine, d'histoire, de musique, etc. ).
L'important, c'est qu'il s'entende avec lui-même. S'il veut se concentrer pour s'écouter lui-même, faudrait pas qu'il ait une deuxième personne à écouter en même temps. En général, les personnes autistes que je connais n'aiment pas être interrompues dans leurs activités à n'importe quelle heure. Quitte à être interrompues, ce serait, par exemple, "chaque samedi entre 09h00 et 10h00". Même moi ai mis sur ma porte "Je ne veux pas être dérangé." Un peu comme "Fermé" des magasins et des bistrots. C'est comme dans le train : tapoter sur le clavier ou lire sur l'ordinateur portable tout en ayant les écouteurs sur les oreilles, c'est montrer mon indisponibilité - le droit à l'indisponibilité ! (À trop être disponible, sollicité, on risque le syndrome d'épuisement. Et on sait que les interactions sociales vident vite les cuillères d'énergie des personnes autistes.)
Voilà pour la parenthèse philosophique.
"Je ne veux pas de relation ; j'ai trop à régler avec moi-même." Ben, je crois que pas mal de personnes autistes comprendront ce raisonnement. Les interactions sociales, le langage non verbal, deviner les intentions d'autrui, tout cela n'est pas évident, automatique, chez les personnes autistes. C'est un effort continu, peu importe dans quelle mesure on a modélisé la communication, peu importe le nombre de paramètres qu'on a décidé de prendre en considération, peu importe l'expérience vécue.
Il est vrai qu'il faut d'abord commencer à s'occuper de soi-même (donc apprendre à se connaître soi-même ; nosce te ipsum) avant de vouloir s'occuper d'autres personnes (voire de porter le poids du monde sur son dos). Il s'agit de d'abord apprendre à devenir autonome soi-même avant de vouloir aider les autres personnes à devenir autonomes. Vouloir faire l'inverse, c'est mettre la charrue devant les bœufs.
Autrement, le besoin d'interactions sociales est variable d'une personne à l'autre. Je ne sais pas pour lui. Pour moi, il est relativement faible. Et j'en suis fort aise.
Pas facile, la relation entre une personne qui a besoin de peu d'interactions sociales [ou d'affection] (entre a et b) et une personne qui a besoin de plus d'interactions sociales [ou d'affection] (entre c et d). [0 < a < b < c < d Donc les intervalles [a;b] et [c;d] sont disjoints. Donc il y aura toujours un surplus d'un côté ou un manque de l'autre.] Il y a des personnes qui peuvent se contenter d'échange juste une fois par mois par quelques sms pendant que d'autres ont besoin de téléphoner plusieurs fois par semaine. Il y a des personnes qui arrivent à s'auto-motiver pendant que d'autres ont besoin qu'on les pousse, qu'on les accompagne, qu'on les motive. Il y a des personnes qui ont des difficultés à prendre des décisions rapidement, qui ont besoin d'un (long) temps de réflexion (considérer les différents paramètres, peser le pour et le contre selon chaque axe) pendant que d'autres sont plutôt à l'aise pour décider rapidement (voire ne peuvent pas envisager de perdre trop de temps à réfléchir).
S'il est vraiment décidé à vivre seul (et avec peu d'interactions sociales), je pense qu'il faudra respecter sa décision (peu importent les raisons).
Ne diabolisons pas le célibat. Tu peux le laisser tranquille quelques temps et te changer les idées (lire des livres de mathématique, de langues, de philosophie, de cuisine, d'histoire, de musique, etc. ).
L'important, c'est qu'il s'entende avec lui-même. S'il veut se concentrer pour s'écouter lui-même, faudrait pas qu'il ait une deuxième personne à écouter en même temps. En général, les personnes autistes que je connais n'aiment pas être interrompues dans leurs activités à n'importe quelle heure. Quitte à être interrompues, ce serait, par exemple, "chaque samedi entre 09h00 et 10h00". Même moi ai mis sur ma porte "Je ne veux pas être dérangé." Un peu comme "Fermé" des magasins et des bistrots. C'est comme dans le train : tapoter sur le clavier ou lire sur l'ordinateur portable tout en ayant les écouteurs sur les oreilles, c'est montrer mon indisponibilité - le droit à l'indisponibilité ! (À trop être disponible, sollicité, on risque le syndrome d'épuisement. Et on sait que les interactions sociales vident vite les cuillères d'énergie des personnes autistes.)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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