Daredevil a écrit :Ce que préconisait Pdt Hollande ? [...]
Ce n'est qu'un des aspects du problème.
Daredevil a écrit :Mais ce qui me choque, c'est l'endettement des États riches qui ne sont plus maîtres de leur argent et qui scrutent la reprise d'activité pour régler les problèmes d'argent.
Cette présentation de la situation n'est pas juste.
D'abord, l'endettement des états est la conséquence
logique de leurs budgets déséquilibrés (de mémoire,
la France n'a pas connu un budget équilibré depuis 1972).
Ensuite, les états contrôlent leur monnaie, au travers
des législations qu'ils imposent pour autoriser ce qu'il
est possible d'en faire, via les banques centrales
(fixation des taux d'intérêt, création de monnaie par
le rachat des dettes souveraines), ou encore en
intervenant pour sauver des banques de la faillite ...
Les états sont bel et bien maîtres de leur monnaie.
Le problème est de se demander si l'état sert réellement
l'intérêt général ? À creuser :
capitalisme de connivence ...
smilyaspi a écrit :[...] celui sur la réserve fractionnaire montre donc que les banques créent de l'argent et le prêtent alors qu'elles ne le possède pas (
) [...]
Je crois qu'il faut juste arrêter de raisonner en terme
de "prêt". Un crédit n'est pas un prêt, mais une création
monétaire temporaire, qui sera compensée par une
destruction équivalente au remboursement du crédit.
L'intérêt de ce principe est que c'est une des manières
d'augmenter la masse monétaire en circulation, pour
répondre à la demande des particuliers et entreprises.
Influer sur la masse monétaire ne pose pas de soucis tant
que ce n'est pas trop rapide et que cela reste cohérent
avec les richesses (en place ou en cours de création).
Comme une grande partie de la masse monétaire est
actuellement sous forme de crédit, ça veut dire qu'il faut
que cette masse de crédits reste à peu près constante ...
Globalement : à richesse constante, l'augmentation de
cette masse monétaire va aller dans le sens d'une inflation
(hausse des prix) tandis que sa diminution va au contraire
aller dans le sens d'une déflation (baisse des prix).
Ce qu'on observe aujourd'hui : entreprises et particuliers
remboursent plus leurs dettes qu'ils ne contractent de
nouveaux crédits. Conséquence mathématique de ce
déséquilibre : la masse monétaire diminue, d'où déflation.
Nos politiciens veulent absolument lutter contre cette
déflation, en baissant les taux d'intérêt (pour inciter à
contracter des crédits), et en décidant les banques centrales
à créer de la monnaie (via le rachat des dettes souveraines).
Pour autant, certains ne craignent la déflation :
smilyaspi a écrit :[...] dans le cas d'états endettés cela crée une spirale négative:
Cela ne créé de spirale négative que pour une entité refusant
de gérer correctement son budget en épurant ses dettes, et
avant tout en évitant d'en créer si elle n'a pas les ressources
nécessaires pour les rembourser par la suite. Ce n'est pas
pour un état une situation inéluctable, mais le résultat d'une
mauvaise gestion des instances dirigeantes de cet état ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).