Pour parler de sa scolarité

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Bubu
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Pour parler de sa scolarité

Message par Bubu »

Comment s'est passée votre scolarité ? Pour échanger sur les difficultés, les facilités, les différences et la façon dont elles sont vécues, et surpassées.
A vos claviers ! :kiss:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Daredevil
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Daredevil »

Petit un peu isolé mais tres protégé. Deux épisodes maitresse et azem "est-il sourd ?" "Est-ce qu'il parle à la maison ?" Lorsqu'un adulte demande qu'il joue il s'exécute, docile mais manque de spontanéité."
Parents "c'est une pipelette quand il nous parle de super-héros ou des insectes qui marchent sur l'eau"

Je me suis fait taper, bousculer de 7 à 8 ans et j'ai grandi d'un coup à 9. Donc simplement isolé après mais avec quelques bagarres sanglantes 1 fois par an. Des filles surprotectrices, que je remercie en passant m'ont parfois sauvé la mise (conflit élève ou même professeur) Sinon je chante juste, ça plaît dans l'entre court. ;)
Scolairement (notes) tout va bien jusqu'en 5°, colères en cycle et difficultés sociales avec beaucoup de souffrance, j'ai baissé les bras. Pas d'intérêt ni de satisfaction en retour à l'école. Malgré une participation mutique toute ma scolarité je suis passé à travers le radar => très timide. Le système scolaire français est très écrit.
Jeux de rôle (donjons et dragons)au lycée pour préparer les oraux... :)
Ensuite très moyen jusqu'au bac. :P
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Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
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Rem 82
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Rem 82 »

Copié/Coller de ve que j'ai posté en Septembre 2015 sur le forum AAF sur un sujet sur la rentrée scolaire.


Il n'y a pas de sujet sur la rentrée scolaire chez les aspi(e)s , voilà qui est chose faite ! :wink:

Pour ceux/celles membres de ce forum ou parents d'enfants ou ados aspi(e)s , comment s'est passé cette rentrée 2015/2016 ?

Vous pouvez parler des angoisses les jours qui précédent le jour de la rentrée , surtout si c'est un nouvel établissement et encore pire pour l'entrée au collège ou au lycée qui est un cap important dans la scolarité.

De mon côté j'ai toujours angoissé comme si c'était la fin du monde au fur et à mesure que Septembre approchait. Au primaire ça passait encore mais les rentrées en CM1 et CM2 respctivement en 1996/97 et 1997/98 m'angoissait de peur de retrouver un des ennemi terrifiants qui heureusement comme par miracle n'y étais plus et à fait réussir ma dernière rentrée scolaire dans la cour des grands de l'école primaire que j'adorais car il y eut très bonne ambiance et se situait dans un hameau de la campagne moissagaise donc la réputation y était plus qu'excellente !!! :)

Le pire c'était l'entrée au collège qui à commencé au début de ma cure climatique dans une maison d'enfants à Font-Romeu en 1998 , et ça ne rigolait plus !!! Le fait de partir dans l'inconnu à 300km de ses proches et ne revenir que 3 fois par an (Noël , Pâques , grandes vacances) avec visites tous les 2 à 4 WE et le reste du temps c'est comme l'internat donc vie en collectivité et à seulement 11 ans me paraît juste incroyable au point de me dire comment j'ai tenu 3 années scolaires. :roll:

La rentrée 2001/02 en 3ème dans un collège privé de Moissac n'était pas sans angoisse malgré ma cure climatique finie (Ouf le soir au moins je rentre à la maison !!!! :D) , mais l'idée que j'allais subir des moqueries , harcèlement , racket et etc ... me terrorisait. Le 1er jour ça se passait bien mais le lendemain les hostilités commencent !!! :roll: Et je ne parle pas de ma solitude dans la cour de récré et le pire c'est entre midi et 14h , je m'ennuyais comme jamais avec cette hâte que la cloche sonne et reprendre les cours. :!:

En 2002 j'arrivais au lycée , un lycée professionnel agricole et horticole. Même appréhension mais l'année scolaire se passait mieux que la précédente avec beaucoup moins de moqueries et parfois j'arrivais à m'approcher des autres. Mais l'échec survenu à la fin du 1er trimestre 2003/2004 (La rentrée s'était pourtant passé de manière excellente et normal dans le même lycée) ne m'a fait connaître la suite de ce qu'aurait été les relations avec mes camarades mais je crois qu'au fur et à mesure les aspi(e)s sont plus sociables au lycée et c'est encore mieux à l’université qu'au collège qui est le pire passage. :roll: J'ai raison ?

Je ne pensais pas faire un roman à raconter mon parcours scolaire. Mais j'ai projet de reprendre mes études en Septembre 2016 par correspondance si tout va bien et j'aimerais bien reprendre un statut d'étudiant :) , après 12 ans à chômer dans une souffrance sans fin en psychiatrie. :(

Bon voilà , je vous laisse la parole ! :wink:
Aspi.

Je pars d'ici :arrow:
bézèdach44
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par bézèdach44 »

Moi sur le plan strictement scolaire ça a été nickel jusqu'au bac, des super notes sans travailler du tout (vu que j'ai une très bonne mémoire, c'était facile vu qu'on nous demandait uniquement d'apprendre le cours et de répondre aux questions sur le cours). Après là à la fac c'est un peu plus compliqué vu qu'on nous demande surtout d'analyser, de faire des recherches par nous même, des dossier... et vu que j'ai des problème pour me concentrer et que je dors beaucoup, ben c'est pas facile.
Sinon au point de vue relationnel, a la maternelle j'étais vraiment toute seule, assise sur les escalier de la cours à regarder les insectes :lol: Au primaire je jouais un peu au foot quand les garçons m'acceptaient mais sinon tout seule. Au collège ben là comme beaucoup je suppose, la différence s'est creusé et ils ont commencé à se moquer de moi, m'insulter, me frapper, et au lycée ça a été, les moqueries se sont calmes, et j'avais 1 ou 2 amies avec qui je passais les récrés. Et puis là à la fac ben y'en a de nouveau qui se foutent de ma gueule, et j'ai pas vraiment d'amis, tout le monde (quasiment) me deteste.
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Mars
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Mars »

Hélas, ce sujet est rarement l'occasion de lire des choses positives :(
La scolarité de ma fille de la maternelle à la fac, bien que correcte au point de vue scolaire, n'a été qu'une longue suite de maltraitance en tous genres.
Le harcèlement dont l'Education Nationale prend conscience bien tardivement est une plaie.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
Rem 82
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Rem 82 »

Il y a un reportage intéressant à ce sujet !! ;)

https://www.youtube.com/watch?v=mxTwRNJ59wg
Aspi.

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TiZ
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par TiZ »

Pas de difficultés d'un point de vue purement scolaire pour ma part.
Mes parents n'ont jamais eu besoin d'être derrière moi pour les devoirs, apparemment dès mon entrée au CP j'ai dit à ma mère que je ne voulais pas qu'elle s'occupe de mes devoirs :D Je faisais le travail seule, et si j'avais des questions où des leçons à réciter je leur demandais, c'est tout.
Ma mère m'a raconté il y a peu que les maitresses en maternelle lui avaient dit que je n'avais pas de soucis pour faire des choses qualifiées de "très compliquées", par contre ce qui était simple me posait problème.
Je n'ai jamais eu vraiment d'amis à l'école, personne ne venait à la maison pour jouer, et on ne m'invitait qu'en dernier recours.
Les premières formes de "maltraitances" dont je me souviens datent du CM2, des garçons de ma classe, sans raison aucune, m'ont mise à terre et donné des coups de pieds dans le ventre et le dos. Heureusement, ce jour-là ma mère était venue me chercher, elle a vu ce qu'il se passait et a grondé les autres enfants.
6ème très compliquée, harcèlement de la part d'un garçon de ma classe, je me levais le matin en me demandant ce qu'il allait me faire ce jour-là... Ça a été très loin, jusqu'à devoir déposer une main courante au commissariat, j'avais du mal à dormir, je vomissais tout ce que je mangeais, etc. L'année suivante il a été renvoyé, et ça a mieux été. En parallèle, j'avais toujours de très bonnes notes, avec des profs supers, et c'est ce qui me permettait de tenir. Le collège s'est fini plus calmement, bien qu'il y avait toujours des insultes et remarques.
La seconde se passe très bien. Arrivée en première S, c'est "le choc" : Je vois que mes camarades ont déjà abordé le commentaire, la dissertation en français l'année précédente, alors que nous n'avions rien vu. Je me dis que je ne vais jamais y arriver, que je ne réussirais pas le bac de français à la fin de l'année. Je fais 3 tentatives de suicide en 3 semaines.
Je m'en remets petit à petit, grâce notamment à une prof de maths génialissime qui a toujours eu des mots justes pour moi, et qui est encore là pour moi aujourd'hui.
J'ai le BAC avec mention TB, alors que je ne m'y attendais pas du tout.
Je pars étudier la lumière du spectacle vivant, dès le début l'environnement de travail ne me convient pas mais je suis plus ou moins forcée à continuer, jusqu'à craquer un an et demi après avoir commencé la formation, et je l'arrête.
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016

On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Bubu
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Bubu »

Bon les difficultés ne sont donc pas liées au cursus en soi, mais plus à son contexte social.

Je n'ai pas eu trop de pb non plus à ce niveau, à part quand je suis entré dans mon lycée sponsorisé par les jeunesses hitlériennes.
Jusqu'au collège, on ne m'embêtait pas trop, peut-être parce que j'étais assez bon élève. (?)

Mon comportement jusqu'au lycée posait problème : j'étais un "élément perturbateur", extrêmement insolent et agité.
J'ai même vu un psychologue en CP, sur les conseils de ma maîtresse.

Au lycée je me suis beaucoup calmé, mais pas totalement :
Je détestais mon prof de français, je le trouvais pédant, snob. Et il me le rendait bien.
On avait des morceaux de pain + chocolat, ou des Princes à 10h et à 16h, j'en gardais toujours un de coté pour les cours de français (bien-sûr c'était interdit). Je le mangeais bien manifestement en fixant le prof : c'était cool car il me virait systématiquement ! Il m'a ignoré au bout d'un moment, sans doute parce que je l'avais une fois remercié (sincèrement) en quittant la salle de cours. Il avait gagné !
Par contre j'étais pris pour un abruti fini car je prenais tout ce qui était dit pour argent comptant, et j'avais du mal avec l'implicite, le second degré. Et ça été très dur.

Pour la fac ..... :roll: je suis tombé sur une fac de merde et peuplée de cons. :twisted: Où même les profs se delectent dans le harcèlement .... :crazy:


Alors que dans mes cours de musique, tout c'est super bien passé ! Profs sympas, gentils, ouverts ... :naugty:
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Flower
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Flower »

Chez moi, c'était au primaire que cela se passait mal, j'ai connu beaucoup de harcèlement et je n'ai pas vraiment été soutenue par les profs. Je crois que je "passais" mal parce que j'étais très bonne élève, mais en même temps mal à l'aise en groupe et assez immature sur le plan émotionnel... On a beaucoup accusé ma mère de trop me faire travailler à la maison, alors qu'en fait, je ne faisais que le strict minimum. Dans la cour de récréation, je me faisais insulter voire agresser, je me souviens que des filles que je ne connaissais même pas m'ont déchiré mon anorak.
J'ai quand même réussi à me faire une amie et il y avait 2, 3 autres enfants du voisinage avec lesquels je jouais parfois. J'étais aussi malgré tout invitée aux anniversaires et je fêtais les miens. Donc un harcèlement qui n'allait pas jusqu'à l'exclusion totale, mais qui était très difficile à supporter quand même. En CP/CE1, il y avait des périodes où j'allais à l'école un jour sur deux seulement.

Après le CE1, j'ai changé d'école. Mes parents avaient voulu me faire sauter une classe (résultats du WISC à l'appui), mais la direction de l'école avait refusé, j'ai commencé à écrire de mauvaises notes exprès, et la situation générale n'était plus tenable. C'était un peu mieux mais pas génial non plus, je me suis plusieurs fois enfuie en pleurant de la cour de récréation...

Autre changement d'école en CM2 car déménagement, encore un an de galère, même si ma mère a essayé d'arranger des invitations chez des camarades de classe, des trucs comme ça. En individuel, ça allait, dans la classe, il y avait notamment une fille qui me donnait régulièrement des coups de pieds dans les jambes. En plus j'étais encore trop habillée comme une enfant (à 11 ans) et je suçais mon pouce... Donc on se moquait de moi. Puis les professeurs étaient méfiants parce que j'étais encore une fois "trop" bonne élève! Il paraît que ce n'est pas normal!

Bref, j'ai connu 5 ans de galère, puis j'ai encore changé d'école pour la 6ème. Un collège-lycée qui avait une prétention d'excellence, où on était donc ravi de voir débarquer une élève qui avait une moyenne au-dessus de 16, avec des difficultés seulement en sport. Des professeurs bienveillants et qui appréciaient ma curiosité, certains élèves bienveillants également, d'autres qui l'étaient moins mais qui ont tous fini par partir... Donc sans être parfaitement intégrée dans le groupe, j'étais au moins acceptée. J'avais ma "place", puisque j'étais celle qui sauvait la mise à tout le monde quand personne ne savait répondre aux profs, surtout dans les matières littéraires, mais je restais un peu en marge. Exemple: une fois je voulais comme tout le monde faire une "boum" pour mon anniversaire, le même jour, une fille de la classe parallèle en donnait une - il n'y a que 5 personnes qui sont venues chez moi sur une classe de 20... Mais au total, j'étais quand même contente d'aller à l'école et j'avais même des copines. Je pense que d'aller dans cette école-là m'a sauvée, si j'étais restée dans l'autre ou dans le système allemand, j'aurais fini soit par faire de la phobie scolaire, soit par faire une vraie dépression.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Manichéenne
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Manichéenne »

A l'école primaire, pas de soucis scolaires. C'était une toute petite école et j'étais avec ma sœur jumelle, ça limite un peu le harcèlement. J'ai tout de même connu quelques humiliations et vexations, de deux enseignantes et des élèves. L'interdiction de jouer avec les autres, les jeux à mes dépends, être choisie en dernier pour les jeux de ballons puis plus choisie du tout...
Au collège, mes notes ont commencé à se rapporter à mon appréciation des professeurs plus qu'à mes capacités, donc très hétérogènes. Je gardais une bonne moyenne, et je n'avais pas besoin de travailler ou réviser. Le harcèlement scolaire a commencé à devenir plus violent, dans les mots et dans les gestes. J'ai développé des pensées morbides et de l'anxiété, sans que personne ne réalise.
Au lycée, toujours pas de difficultés scolaires, mais je me suis mis tout le monde à dos dès le début puisqu'à 15 ans je n'avais toujours pas compris qu'on ne dénonce pas ses camarades au prof, et que bien sûr ils savaient très bien que j'étais la seule à en être capable. J'ai donc connu une solitude renforcée, un rejet massif, les crises de tétanie/angoisse, la phobie scolaire, l'automutilation, la dépression, puis l'anorexie puisque je ne pouvais plus aller manger à la cantine au milieu des élèves. Mais tant que les notes allaient, personne ne s'en inquiétait vraiment.
J'ai passé le bac après 3 TS, en dépression très sévère et sans pouvoir relire le moindre cours, mais je l'ai eu.
J'ai été refusée en classe prépa, mes notes étaient bonnes mais pas suffisantes, et je suis allée à la fac.
A la fac, j'étais seule au milieu des autres, pas mise à l'écart, ça allait. J'ai pu me faire des amis au bout de deux ans, un groupe de geeks de diverses cultures étrangères et un schizophrène. J'avais toujours des capacités restreintes par la dépression et tout le reste (ah, les neuroleptiques...), mais je m'en suis sortie jusqu'au bout, sans vraiment travailler.

Parfois je songe à me réorienter, mais l'idée même de reprendre des études me ramène des souvenirs qui empêchent à ce jour des projets sérieux.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin TDAH.
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Salicorne
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Salicorne »

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Modifié en dernier par Salicorne le lundi 5 février 2018 à 21:48, modifié 1 fois.
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Micky »

Alors, pour moi, la scolarité, c'était aussi très difficile. Tant les matières que les relations sociales. Les remarques des élèves, les remarques des profs, etc. Je pourrais continuer à écrire encore longtemps, mais pour ce soir, voilà ce que j'avais déjà envie de dire :wink: .
-Diagnostiqué avec le syndrome d'Asperger en juin 2014.
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gog
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par gog »

Très en avance et brillante dans certaines matières, très nulle dans d'autres, à partir du collège, certains profs n'ont jamais entendu le son de ma voix. On m'a pas mal ennuyée dans la cour de récré mais comme j'ai la baffe facile, ça ne durait jamais trop longtemps.
J'ai beaucoup séché les cours à partir de la 6ème mais j'ai quand même eu mes diplômes du brevet des collèges et le bac L sans trop forcer.
Pour la fac, ça a été plus compliqué et je n'ai pas terminé ma 3ème année de licence (à distance, je ne venais qu'aux examens finaux). Aujourd'hui j'ai toujours autant de mal à me faire à la vie de groupe et la vie sociale me parait toujours autant difficile alors je bosse en télétravail, je gagne correctement ma vie et ça me va très bien.
Introvertie :mryellow: pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
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Daredevil
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Daredevil »

J'avais oublié les transports en commun : le car à la campagne avec son lot de social.
Je n'avais qu'un rêve revenir au temps où j'allais à pied à l'école. :(
Comme je le disais ailleurs un tel rêve que j'ai passé toute mon adolescence à apprendre à conduire en regardant conduire mes parents. Et en posant toutes les questions sur mon futur rêve un moyen de transport assurant une indépendance (sans interactions sociales)
Dès que j'ai pu j'ai mis tout mon argent de côté pour un vélo, un cyclomoteur et malgré les gamels par tous les temps, tout plutôt que le transport en commun avec des inconnus qui me connaissent - par habitude les écoliers se reconnaissent mais pas moi ! -
Je voulais être toujours à la même place pour créer des habitudes mais pas possible. Et ca cause de rien, ce que je n'ai jamais su faire. Pas.assez de place, trop de bruits, et impossible d'esquiver les rencontres.
(4 ans d'enfer quotidiennement)
Tout l'argent de mes boulots d'été => permis, et première voiture. Pourtant je ne suis pas fichu d'ouvrir le capot du moteur du premier coup ! ;) Pas grave c'est comme les trajets inhabituels où je me perd parce qu'un panneau ou une enseigne à changer de place. Je vis mieux depuis que je suis motorisé. Aujourd'hui mon ami le gps est une bouée !
:P
(J'ai l'impression de digresser... La fatigue :oops: je laisse si ça peut aider)
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Rem 82
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Re: Pour parler de sa scolarité

Message par Rem 82 »

Bon la rentrée approche à grand pas ! ^^ Il est temps de déterrer ce sujet ! ;)

Comment apprehendez-vous cher étudiants et chers étudiantes votre rentrée ?
Aspi.

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