Parler du SA au travail
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Re: Parler du SA au travail
L'énergie, je la trouve dans les fruits, les patates (non frites ni en chips), le riz, les légumes, l'eau (et pas les boissons énergisantes, ni les sodas, ni les cafés), le poisson.
Et les sushis de Djinpa ont du riz, des légumes (donc de l'eau), du poisson pour certains.
Je les photographierai !
Et les sushis de Djinpa ont du riz, des légumes (donc de l'eau), du poisson pour certains.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Parler du SA au travail
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Re: Parler du SA au travail
Je suis un peu dans la même situation: j'ai de plus en plus envie de parler de mon SA à au moins une personne au travail, histoire d'avoir un soutien. Mais j'ai trop appris à me cacher et j'ai peur des conséquences. Il y a une difficulté supplémentaire qui est que j'anticipe tellement une absence totale de compréhension et de soutien de la part de ma mère que je ne lui ai même pas parlé de mon diagnostic. Là aussi, trop peur des conséquences...
Puis si j'en parle au boulot et qu'il y a des conséquences (probablement plutôt "négatives" à première vue - les solutions que je vois par rapport au travail impliquent toutes une perte de revenus), je serai obligée à un moment d'en parler à ma mère, et donc de dévoiler tout ça.
Puis si j'en parle au boulot et qu'il y a des conséquences (probablement plutôt "négatives" à première vue - les solutions que je vois par rapport au travail impliquent toutes une perte de revenus), je serai obligée à un moment d'en parler à ma mère, et donc de dévoiler tout ça.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Parler du SA au travail
Spoiler : À l'attention de Lilette :
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Re: Parler du SA au travail
Spoiler : Patience et passion :
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Re: Parler du SA au travail
Dans mon dernier boulot, après avoir fait une crise suite à trop de bruit, alors que j'étais en boule en train de pleurer et qu'un collègue essayait gentiment de me réconforter, je lui ai lancé "je suis autiste!" Il m'a répondu "ça va s'arranger"
Diagnostiquée asperger en 2018, mais ne sait toujours pas si elle l'est vraiment, et maintenant s'en fout un peu ...
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Re: Parler du SA au travail
Bonjour,
Diagnostiqué syndrome d'Asperger en 2009 (très tard en tant qu'adulte), j'ai attendu d'être en situation difficile au niveau santé pour faire la démarche (gros troubles du sommeil, épuisement chronique..).
En réalité, il n'y avait pas jusque là dans la région ou je suis (l'île de la Réunion) de structure d'accompagnement en dehors d'associations mais qui n'intervenaient que pas ou eu en milieu professionnel.
Depuis 2015, il existe un Social Job Coaching qui m'accompagne et m'a aidé dans la mise en place de l'aménagement de mon poste de travail.
Ma "coach" est intervenu avec moi avec l'assentiment de ma direction pour expliquer ce qu'est l'autisme, les difficultés que ce trouble génère au quotidien en situation de travail.
Le retour des collègues a été positif. Il n'y a jamais eu de rejet, du moins ouvertement.
Cependant, je me rends compte qu'il reste beaucoup d'incompréhensions et de malentendus. On m'a dit récemment que "peut être l'hypnose pourrait te délivrer de cette "maladie".
Modération (Tugdual) : Une présentation dans la section idoine serait appréciée. Merci ...
Diagnostiqué syndrome d'Asperger en 2009 (très tard en tant qu'adulte), j'ai attendu d'être en situation difficile au niveau santé pour faire la démarche (gros troubles du sommeil, épuisement chronique..).
En réalité, il n'y avait pas jusque là dans la région ou je suis (l'île de la Réunion) de structure d'accompagnement en dehors d'associations mais qui n'intervenaient que pas ou eu en milieu professionnel.
Depuis 2015, il existe un Social Job Coaching qui m'accompagne et m'a aidé dans la mise en place de l'aménagement de mon poste de travail.
Ma "coach" est intervenu avec moi avec l'assentiment de ma direction pour expliquer ce qu'est l'autisme, les difficultés que ce trouble génère au quotidien en situation de travail.
Le retour des collègues a été positif. Il n'y a jamais eu de rejet, du moins ouvertement.
Cependant, je me rends compte qu'il reste beaucoup d'incompréhensions et de malentendus. On m'a dit récemment que "peut être l'hypnose pourrait te délivrer de cette "maladie".
Modération (Tugdual) : Une présentation dans la section idoine serait appréciée. Merci ...
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Re: Parler du SA au travail
Je n'ai toujours pas osé en parler, même si j'y réfléchis de plus en plus. Si je ne dis rien, au bout d'un moment je ne tiendrai plus, je pense, mais j'ai peur d'une réaction très négative... Du coup je me dis qu'il vaudrait peut-être mieux parler des difficultés que j'ai sans mettre un nom, même si là aussi, ça risque d'être mal perçu.
Bref, je ne sais pas trop comment m'y prendre.
Bref, je ne sais pas trop comment m'y prendre.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Parler du SA au travail
@firinga, je te remercie beaucoup pour ton témoignage. Je trouve ça bien que des personnes témoignent de ce que c'est d'avoir une grave insomnie à force de se sur-adapter en permanence. Les personnes qui n'ont pas vécu ça ne peuvent pas comprendre. C'est énervant de se faire donner des leçons par des personnes qui nous disent que l'on ne fait pas assez de sport ou qu'on travaille trop sur ordinateur. Comme si c'était si simple.
On peut réussir plus ou moins à passer inaperçu en faisant énormément d'efforts. On peut même arriver à se convaincre soit-même que l'on n'est pas autiste et que l'on a été mal diagnostiqué. Ça c'est vraiment vicieux. Mais tous ces efforts nous causent une telle fatigue mentale et émotionnelle que ça devient vraiment invivable.
Mais en même temps, il y a cette crainte de ne plus être considéré comme un employé "inférieur", de faire l'objet de discriminations, d'être mis de côté, voir même d'être licencié dans les cas les plus graves.
De plus, quand on a de bonnes capacités dans le domaine dans lequel nous travaillons, ce serait vraiment très frustrant de ne pas avoir un travail aussi intéressant que les autres en raison de préjugés et d'une méconnaissance de la nature de notre handicap. Parce qu'on peut avoir des difficultés à travailler dans un environnement bruyant, à communiquer par téléphone, à faire comprendre ces idées à ces collègues et à suivre des consignes et en même temps être très compétent dans les autres aspects de notre travail.
Le fait que les conséquences de la révélation de notre diagnostic dépende du contexte, de l'ouverture d'esprit des personnes qui travaillent avec nous et de nos supérieurs, fait que la décision est extrêmement difficile. Mais faut-il aller jusqu'à détruire notre santé physique et mentale ?
@Flower, courage . On est dans le même bateau. La tempête nous secoue mais j'espère qu'on arrivera toutes les deux à bon port, autrement dit qu'on arrivera à trouver la solution à ce problème.
On peut réussir plus ou moins à passer inaperçu en faisant énormément d'efforts. On peut même arriver à se convaincre soit-même que l'on n'est pas autiste et que l'on a été mal diagnostiqué. Ça c'est vraiment vicieux. Mais tous ces efforts nous causent une telle fatigue mentale et émotionnelle que ça devient vraiment invivable.
Mais en même temps, il y a cette crainte de ne plus être considéré comme un employé "inférieur", de faire l'objet de discriminations, d'être mis de côté, voir même d'être licencié dans les cas les plus graves.
De plus, quand on a de bonnes capacités dans le domaine dans lequel nous travaillons, ce serait vraiment très frustrant de ne pas avoir un travail aussi intéressant que les autres en raison de préjugés et d'une méconnaissance de la nature de notre handicap. Parce qu'on peut avoir des difficultés à travailler dans un environnement bruyant, à communiquer par téléphone, à faire comprendre ces idées à ces collègues et à suivre des consignes et en même temps être très compétent dans les autres aspects de notre travail.
Le fait que les conséquences de la révélation de notre diagnostic dépende du contexte, de l'ouverture d'esprit des personnes qui travaillent avec nous et de nos supérieurs, fait que la décision est extrêmement difficile. Mais faut-il aller jusqu'à détruire notre santé physique et mentale ?
@Flower, courage . On est dans le même bateau. La tempête nous secoue mais j'espère qu'on arrivera toutes les deux à bon port, autrement dit qu'on arrivera à trouver la solution à ce problème.
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Re: Parler du SA au travail
Exactement les deux remarques de ma nouvelle collègue ! Je dis toujours "nouvelle" parce qu'elle ne semble pas s'arrêter à l'image d'Épinal du Geek.FloretteRanou a écrit :C'est énervant de se faire donner des leçons par des personnes qui nous disent que l'on ne fait pas assez de sport ou qu'on travaille trop sur ordinateur. Comme si c'était si simple.
Et s'étonne de ma façon d'être, de penser, de répondre.
Elle m'a encore dit que mes réponses ressemblent à du wikipedia. Je ne sais pas si je dois le prendre bien.
Franchement à mon sujet, l'invisibilité de la différence , j'y crois de moins en moins.
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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Re: Parler du SA au travail
Oui, dans mon cas aussi tout le monde me trouve "bizarre" voire folle.
Mais ils pensent que c'est dû à ma personnalité excentrique ou que je ne fais pas assez d'efforts ou que je veux "faire mon intéressante, en gros que je fais exprès ou bien alors que j'ai un problème d'anxiété qu'il faut soigner.
Ils n'imaginent pas du tout que ça peut être dû à une forme d'autisme.
Ça leur arrive de parler de l'autisme par rapport à ce qu'ils ont entendu dans les médias, mais l'idée qu'ils en ont est tellement caricaturée qu'ils n'imaginent pas que ça puisse me concerner.
Mais ils pensent que c'est dû à ma personnalité excentrique ou que je ne fais pas assez d'efforts ou que je veux "faire mon intéressante, en gros que je fais exprès ou bien alors que j'ai un problème d'anxiété qu'il faut soigner.
Ils n'imaginent pas du tout que ça peut être dû à une forme d'autisme.
Ça leur arrive de parler de l'autisme par rapport à ce qu'ils ont entendu dans les médias, mais l'idée qu'ils en ont est tellement caricaturée qu'ils n'imaginent pas que ça puisse me concerner.
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Re: Parler du SA au travail
Si tu leur expliques les troubles du spectre autistique, le syndrome d'Asperger, la neurodiversité, ça corrigera leurs représentations.
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