[2016/07/23] Café rencontre à Nantes

[Allan]

Ça prendrait moins de temps si le forum acceptait de plus larges images.

tic-tac tic-tac !

Je te mets la pression.

[freeshost]

Il me reste combien de temps ?

[cbb44]

Lilas est arrivée à bon port avec son scooter ? Scout toujours

Pas vraiment, Lilas s' est stupidement vautrée avec son scooter, ce qui lui a valu une entorse et une apres-midi aux urgences.
Et Lilas a bien vu à cette occasion que son comportement n'était pas le plus adapté à la situation.

aie ! tu t'est vautrée où ? tu as quand même pu continuer ton voyage ? entorse de quoi ?

urgences, oui, je connais, c'est dans le top ten des endroits/situations les plus stressants

[Allan]

Il me reste combien de temps ?

Bah la demi-heure est passée !

Tu t'es pas transformé en citrouille ?

[freeshost]

Mon royaume pour un carrosse !

[Allan]

Mon royaume pour un carrosse !

Yaaaa paaaas le feuuu auuu laaac !

[freeshost]

Bon, tout semble prêt ! Reste une relecture globale pour voir s'il y a des fautes de français et si je peux rajouter des liens.

[freeshost]

Bon, c'est parti pour le compte-rendu !

Samedi 23 juillet 2016 :

Bon, vous vous souvenez, je n'ai presque pas dormi durant la nuit de vendredi à samedi. J'ai quand même réussi à prendre le train à 0459. Déjà, dans le train, je vois que j'ai oublié mon chargeur d'ordinateur portable. J'oublie toujours quelque chose. Bon, je l'éteins donc. Je me coupe une orange avec mon couteau suisse et mange la banane. Durant la grande partie du trajet jusqu'à Genève, je dors à demi-sommeil. En gare de Genève, je trouve un commerce où acheter les plaques de chocolat à partager autour de la table nantaise - j'avais seulement acheté les victuailles pour calande, mon hôte de Nantes - ouf, j'en trouve un ; la plupart étaient encore fermés à 0700. Hop ! TER Genève-LyonPartDieu, comme une lettre à la poste, et pas d'arrêt entre Ambérieu et LyonPartDieu. En gare de LyonPartDieu, je dois quand même faire passer une heure de temps, d'autant plus que la voie de laquelle part chaque train s'affiche à peine quinze minutes avant le départ du train. Bon, je ne suis pas allé au Subway habituel juste à côté de la gare. J'ai parcouru la Fnac à l'intérieur de la gare. Et j'ai jeté mon dévolu sur trois bouquins : Autisme, Ce sont les familles qui en parlent le mieux, L'Association "Un pas vers la vie" ; La nouvelle société du coût marginal, Jeremy Rifkin ; Économie du bien commun, Jean Tirole. Bon, bien sûr, il y avait des militaires (si on les appelle ainsi) qui faisaient des rondes dans la gare. Bref, je composte mon billet. Le trajet LyonPartDieu-NantesOrléans se passe sans anicroche. Bon, au début, à l'arrière, j'entendais le conflit père-fils, le fils qui n'aurait pas eu assez en dessin, le père qui en fait tout un plat, puis "la prochaine fois, tu iras avec ta mère". Hou la... ça commence mal... le père ne va pas faire la morale durant ces quatre heures de trajets, en plus de culpabiliser sans cesse le fils ?! Bon, heureusement, après une heure, le ton a changé. Au début, le père disait que son fils jouait trop aux jeux audiovisuels. Ensuite, ils regardent un film ensemble, piquent parfois des rires. Bon, sinon, il y avait d'autres enfants qui jouaient, parfois parlaient fort. Personnes hypersensibles au bruit, les TGV pleins ne vous conviennent sûrement pas (surtout quand il y a des enfants). J'arrive à Nantes.





Bon, j'essaie de chercher calande sans trop vraiment savoir à quoi il ressemble. En attendant, je prends déjà quelques photos de la gare et de ses alentours. J'ai bien essayé de l'appeler mais il ne répondait pas tout de suite, et il m'a dit ne pas pouvoir m'envoyer de messages. Ah ! Ces aléas internationaux, inter-opérateurs, inter-offres, etc. Bon, nous nous mettons en marche. Je lui fais confiance pour me guider. Bon, cela dit, même s'il avait eu un problème, j'aurais trouvé. J'avais imprimé des plans, noté les adresses et numéros de téléphone, et mon sens de l'orientation n'est pas si mal. En tout cas, me voyant avec mes deux sacs à dos, calande se propose spontanément comme porteur. Bon, j'accepte, bien que j'aie l'habitude de marcher avec deux sacs (ou plus) durant mes voyages. Je prends des photos du miroir d'eau, et de la petite forteresse en face. Bref, on arrive au Tabl'O Gourmand.


(image après que nous y sommes entrés)

Il y a quelques personnes assises autour de tables à l'extérieur. Je reconnais alors Tugdual (lune de miel des abeilles) puis Lilas (la scootériste Paris-Nantes). Souvenez-vous. J'avais déjà vu Tugdual dans le Finistère (lire ceci et - surtout ! - tout cela). Quant à Lilas, je l'avais déjà vu à une rencontre Asperger à Paris (cf. ici). Quant aux autres, ben, j'en ai découvert ! Bon, juste le temps de boire un truc, de discuter un peu... et le bar ferme déjà à cinq heures... un samedi, qui plus est ! On se lève, on va chercher un ailleurs où élire domicile... on opte pour la prison de Nantes... heu... la prison du Bouffay (en tout cas pas celle de Londres ). Que de surprise encore ! On ne peut pas commander d'alcool si on ne mange pas de viande. Ils n'auraient pas une certaine licence ou patente... quel vide patent et peu épatant ! Bref... au fait, avant d'arriver, on avait remarqué et photographié une drôle d’œuvre sur la place du Bouffay. Bon, le fait qu'elle soit accrochée par une grue casse un brin le charme. Et c'est sans compter les odeurs bizarres qui arpentaient l'atmosphère. Bref, on s'assied dedans... et le volume de la musique dérange pas mal de personnes hypersensibles au bruit. Pour finir, on discute, on passe commande. C'est à ce moment-là que je prends note des pseudonymes et des prénoms. Ma mémoire me joue détours. Étaient présents : 'Οδυς (prononcez /eudusse/ ou un truc du genre), calande, cbb44, Daredveil, freeshost, Lilas, lili brin d'aspie, Mikko, Misty, son chum (seule personne non autiste de la table), et Tugdual. Bon, lili brin d'aspie et Mikko ont dû nous quitter entre le Tabl'O Gourmand et la Prison du Bouffay.

Bon, de quoi discutions-nous déjà ? D'informatique, savoir s'il y avait des informaticiens autour de la table. Ben, pas moi. Et les troubles du spectre autistique, évidemment. De ce que nous faisions. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Ah ! Et j'oubliais aussi l'agriculture entre Tugdual, misty et son chum. Bon, je n'ai pas tout suivi. Déjà, j'avais du retard sur ma moyenne de sommeil. En plus, pas facile de suivre ces diverses conversations. Il y en a aussi une sur les néologismes basés sur les préfixes et les suffixes ; 'Οδυς devrait pouvoir nous faire un topos là-dessus. Sinon, que dire... j'ai pris des photos sur mon chemin... et cbb44 m'a même demandé de faire des photos du carrelage des toilettes de la Prison de Bouffay. En passant, j'ai aussi vu plein de photos de têtes mises à prix.

Les têtes mises à prix :



Le miroir des toilettes de la Prison du Bouffay et dans lequel il ne faut pas foncer dedans :



L'insolite objet surplombant la place Bouffay :



Je sers à cbb44 cet en-cas [ces photos] avant de payer. Et en avant, mais où donc ? Au parc ! Mais avant cela, n'oubliez pas que... j'avais commencé la dégustation et la distribution de plaques de chocolat et de Toblerone. C'était le tour de table du chocolat, pas celui des serrages de mains ou de bises.

Ben, c'est le Jardin des Plantes (qu'ils chantent et hantent à Nantes), juste à côté de la gare. Nous entrons par l'entrée sud (côté gare) alors que nous sortirons côté ouest, pas loin de la plage verte. On se pose tranquille et repose car ça s'impose quand on s'expose au bruit bruissant. L'occasion de voir le chat chanceux de cbb44.



Bon, c'est fou comme tout se ferme tôt. Dling dling, c'est l'heure, on va fermer. Bon, de toute façon, la fatigue se propageait à travers les cerveaux. Puis, avec calande, on avait rendez-vous pour aller manger avec sa femme à quelque part. Je distribue les dernières denrées chocolatières à qui veut-veut, pendant que... Tugdual distribue ses bocaux de miel. Je ne l'ai pas encore goûté.

Bref, nous nous saluons et quittons. calande et moi marchons vers le nord - on ne l'a pas perdu ! - avant de trouver sa femme. Je peux alors poser mes sacs chez eux. Signalons qu'il y avait des travaux sur une partie des trams 2 (entre Place du Cirque et Hôtel Dieu) et 3 (entre Bretagne et Hôtel Dieu). Mais marcher ne me dérangeait pas. Bref, la femme à calande nous présente un petit restaurant dont c'était le dernier jour d'ouverture avant la pause estivale. Je suis venu le bon jour ! De Lima Peruana ! Quiero el ají de pollo. Et, en entrée, des empanadas al pollo (pâtés en croûte au poulet). Muy rico ! Bon, je parle espagnol tandis que calande parle portugais avec sa femme. En plus, calande m'a dit avoir appris aussi l'allemand. Wunderbar ! Et j'ai pris un peu de pisco sour, pero me olvidé como se llama la otra bebida (mais j'ai oublié comment s'appelle l'autre boisson). En tout cas, je me suis régalé (à défaut de me réguler). Le pire, c'est que calande m'a offert le repas. Merci encore, et aussi pour le logement. Bon, en retour, ils ont eu droit au Toblerone et à une bonne bouteille de vin blanc valaisan légèrement sucré. Et après, le Morphée français m'accueille dans ses bras.

Au passage, en marchant vers le restaurant, nous avons vu un chat :



Et une moto flambée (après flambage), mais je n'ai pas pensé sur le moment à prendre de photo.

Les photos de Nantes !

Dimanche 24 juillet 2016 :

Le matin, le téléphone me réveille. Le petit-déjeuner est servi. Et quel petit-déjeuner ! Du tout AB ! J'irais bien visiter l'épicerie à la chlorophylle une fois que je m'en retourne à Nantes. Fin prêt ! calande me raccompagne à la gare avec son char (sa voiture). Bon, sinon, la veille, j'avais expliqué à la femme à calande en bref ce qu'était l'autisme, le syndrome d'Asperger, ce qui caractérisait les personnes autistes, les personnes Asperger, et ce qui pouvait varier d'une personne à l'autre. Chaque personne a sa manière d'expliquer. En train Nantes-Bordeaux ! L'IC s'arrête entre autres à La Rochelle. Arrivé à Bordeaux, j'hésitais encore à faire un aller-retour arcachonnais. En tout cas, je marchai en direction de l'Ibis Meriadeck. Trente-cinq minutes de marche en alternant marche rapide et pauses pour pose de photos. Arrivé sur les lieux, je dis que j'ai réservé. Je paie... et... le réceptionniste me demande si je n'ai pas de la monnaie... En Suisse, on ne me l'avait jamais faite. En France non plus durant mes voyages précédents. Force est de constater que je n'ai pas de monnaie. Il aura donc un pourboire "forcé" de quelques centimes. Mais... force sera aussi de constater que l'hôtel Ibis Merdiadeck ne sera pas le seul à manquer de monnaie. Lisez la suite plutôt.

La Place de la Victoire, son obélisque et ses tortues :





[Tout de même, ces commerces et hôtels qui n'ont pas la monnaie à rendre. J'ai encore eu droit au même refrain dans une boulangerie. C'est problématique. En Suisse, tous les commerces et hôtels ont de quoi rendre la monnaie. Ça fait presque partie du "cahier des charges", des habitudes, de toujours se procurer des rouleaux de pièces de monnaie, du change en billets aussi, pour pouvoir rendre au client. Mais peut-être est-ce que parce que les banques en France ont des heures d'ouverture et, surtout, qui plus est, de change plus restreintes que les banques en Suisse. Les banques françaises auraient-elles perdu l'habitude de prévoir le change en diverses monnaies depuis que l'euro s'est imposé dans divers pays ?]

Bon, je m'attarde dans la chambre. Les prises ne marchent pas, malgré mon adaptateur. Mince ! Je vais devoir être économe avec le téléphone... si je veux qu'il me réveille chaque matin ! C'est un comble. Bon, cela dit, l'internet fonctionne. Finalement, je pose un sac, prends l'autre sur le dos, et marche vers la gare Bordeaux Saint-Jean pour prendre le train pour Arcachon. Je n'allais pas avoir le temps de marcher jusqu'au bord de l'Océan Atlantique mais au moins celui de voir le bassin d'Arcachon et d'acheter quelques victuailles locales.

Arrivé à la gare d'Arcachon, je marche. Pas difficile, il suffit de suivre les nombreuses personnes, puis j'avais déjà regardé le plan. En prenant des photos tout en marchant, je vois, comme d'autres, une voiture se prendre un petit poteau. Adieu, carcasse ! Par décence, je n'ai pas pris de photo de la voiture sur le fait, et ce n'aurait pas été très discret. Je me suis dit que j'allais revenir plus tard, au retour, prendre des photos. Je marche vers le nord. Et je vois un magasin de spécialités locales. Ni une ni deux, j'entre, je regarde. Bon, j'opte pour deux bouteilles. Les voici ! [Et moins de vingt-cinq euros pour les deux ensemble ! Et l'une, celle Côtes de Bourg, pourrait même se conserver dix à douze ans, est-il écrit sur l'étiquette à l'arrière.]



Le magasin où je les ai achetées :



Je ressors, continue vers le bord sur du bassin d'Arcachon. Quelques photos pour le fun ! Ah ! Au fait, entre Bordeaux et Arcachon, j'ai entendu au moins cinq conversations en suisse-allemand ! Pour l'une, la femme parlait en suisse-allemand tandis que l'homme parlait en allemand. Bon, après, je retourne vers la gare. Et... je vois une voiture avec le devant de la carcasse trouée. C'était la voiture dont je vous ai parlé avant. Bon, on ne voit pas très bien l'avant-droit.



Et voici le poteau (le blanc, un peu noirci, à gauche) !



Zou ! Dans le train pour Bordeaux Saint-Jean ! Et là, le train était rempli. Plein de personnes debout, dont moi. La chaleur et les odeurs n'auraient pas ravi les personnes hypersensibles aux odeurs. Bon, arrivé à 20h00, je recherche le restaurant végan La Cuisine de Johanna mais ne le trouve pas. Il devait être pas loin de l'Ibis Meriadeck. Mais je ne le trouvai pas. Soit j'ai mal cherché soit il était fermé. Bon, et le temps passe. Je décide de me contenter de la brasserie de l'hôtel. Santé ! Après, au lit !

Les photos de Bordeaux !

Les photos d'Arcachon !

Lundi 25 juillet 2016 :

Je rends la carte de chambre à la réception. Tout est ok. Marche vers la gare. J'ai dû marcher au pas rapide car je ne voulais pas prendre le bus juste pour prendre le train de 0731 en direction de Montpellier, qui s'arrêtait entre autres à Agen, Montauban, Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Béziers, Sète. Alors que le train continuait jusqu'à Marseille, je sortis à Montpellier St-Roch. Au bureau d'information de la gare SNCF, je demande où est l'office du tourisme. Sur la place de la Comédie. Mais à un arrêt de tram, des employés me disent qu'il y a des travaux sur un bout de la ligne 1. Bon, je vais à pied ; il n'y avait même pas cinq-cents mètres entre l'office du tourisme et la gare. Sur la Rue de Maguelone, je vois un hôtel Europe sur ma droite. Sur un coup de tête, j'y vais. Je réserve et paie. Ce n'était pas le meilleur choix. Ça paraissait vétuste, même s'il y avait aussi une carte magnétique pour les chambres. En plus, il y avait des travaux, et les travailleurs sonnaient plusieurs fois dans l'après-midi dans la chambre pendant que je méditais sur mon choix peu réfléchi. Et les prises ne fonctionnaient pas. Bref, ça ne faisait vraiment pas hôtel. Bon, la télévision fonctionnait, mais ce n'est pas mon activité prioritaire. J'hésitai plusieurs fois à me faire rembourser et à aller quand même à la recherche d'un autre hôtel, quitte à ce que ça soit légèrement plus cher (Ibis, par exemple) ou plus éloigné (l'Auberge de Jeunesse). Bon, on verra plus tard (à Grenoble) que l'argument "distance" ne valait pas tripette. Finalement, je décidai d'y rester, mais en emportant mes deux sacs sur moi. Direction, l'office du tourisme pour me procurer des plans des lignes de transports publics. Je décide d'aller en bref prendre le tram vers la plage, juste pour prendre des photos, pas me baigner. Puis t'as vu l'monde ! Il y a sûrement des voleurs de tous poils dans cette foule de quidams. Quoi qu'il en soit, c'est pratique, ce tram qui va presque au bord de la mer, avant une correspondance en bus. Et seulement quatre euros pour une carte journalière (à valider dans la machine à chaque entrée dans un bus ou dans un tram) sur tout le réseau montpelliérain.

Le lieu où l'on passe du tram au bus pour aller à la mer :



Au retour, je décide de m'arrêter à l'arrêt Saint-Denis, puis de marcher le restant en faisant le demi-tour du centre de Montpellier. Boulevard du Jeu de Paume, Jardin du Peyrou, Boulevard Henri IV, Boulevard Pasteur, Remontée par la Rue de l'Université.

Et c'est en remontant la rue de l'université que je vois marqué Cave à Bières ! C'est parti en plein dedans ! Première photo :



Puis j'entre :



Le jeune tenancier me dit entre autres qu'il a ouvert ce bar à bières deux semaines auparavant. Au moment où je suis arrivé, il y avait juste deux personnes sur la terrasse extérieure. Au fur et à mesure que je dégustais, d'autres personnes venaient. Bon, il y avait quand même de la place même si c'était petit. Mais je prédis que... dès la prochaine rentrée universitaire, le bar va se faire connaître, surtout qu'il est juste à côté du bâtiment de la faculté de droit. Que de nouvelles bières dégustées !

La première bière que j'ai goûtée est locale (La Pointeuse, produite à Mauguio, à l'est de Montpellier) :



Un copain du tenancier, à la jambe bionique, ce qui ne l'empêche pas de faire du vélo !



[J'ai bien trouvé cette cave à bières sur l'internet, mais, au vu des photos, ce n'est pas le même endroit.]

Pour les latinistes, traduisez ce qui est écrit sur l'Arc de Triomphe de Montpellier :



Bon, après cela, je rentre à l'hôtel, jugeant que je n'ai pas besoin d'aller au restaurant végétarien l'Empanadas Club. Souvenez-vous, j'avais déjà goûté des empanadas au restaurant De Lima à Nantes. Toutes ces bières, ça nourrit pas mal. Bon, je n'ai pas pu dormir tout de suite, puisque l'hôtel se situe entre la gare et la place de la Comédie, deux endroits très animés. J'ai même pu entendre du harcèlement de rue ("Salope").

Les photos de Montpellier !

Mardi 26 juillet 2016 :

C'était le matin où je pouvais me lever le plus tard possible. Non seulement, le train partait plus tard (à 0856) mais la distance entre le lieu d'hébergement et la gare était la plus courte (à peine cent mètres). Direction Grenoble, avec un changement cette fois-ci, à Valence. Je sors de la gare de Grenoble. Il y a des travaux en plein l'entrée principale. Et là, qui m'appelle ? Manichéenne ! Vous savez, j'avais décidé de voir l'Atypik. Bon, d'abord, j'achète un billet quotidien pour les transports publics (cinq euros). Bon, c'est Manichéenne qui paie avec sa carte puisque je n'ai pas la monnaie - les machines ne prennent pas les billets. Ils auraient pu faire des pièces de cinq euros comme nous avons des pièces de cinq francs suisses. On prend le tram jusqu'à l'office du tourisme. J'ai le plan. Bon, je vais à la poste, mais comme elle aura bientôt sa pause de midi, le guichet du change est déjà fermé. La guichetière de la poste m'a dit qu'il y avait un autre endroit où faire du change, tout comme celle de l'office du tourisme, mais je décidai finalement de faire avec ce qui me restait. De toute façon, je n'allais pas beaucoup dépenser pour cette dernière journée. On décide alors de se rejoindre à l'Atypik après que je suis passé à l'auberge de jeunesse pour réserver et payer. Manichéenne m'accompagne jusqu'à Alsace-Lorraine. En marchant, nous voyons entre autres un homme en pleine crise d'épilepsie. Des passants approchent et appellent les urgences. Nous continuons notre chemin. Après tout, nous ne nous y connaissons pas en intervention samaritaine et d'autres personnes avaient déjà pris les devants. Diffusion de responsabilité ! Bref ! Tram et bus, ça prend quand même un bout'. On avait dit 12h45 avec Manichéenne. Mais bon, l'auberge de jeunesse ouvrait aussi sa réception à 14h00... je retournai donc au centre ville avec deux sacs à dos. Puis j'arrivai vers 13h45 à l'Atypik.

Là, je vois Manichéenne et les autres autistes (dont certains Asperger) qui travaillent à l'Atypik. Le niveau de "bavardise" varie d'une personne Asperger à l'autre. On discute pas mal, on commande, on mange. Miam ! Et un petit verre de vin bio ! Et des repas sans gluten pour les personnes cœliaques. Manichéenne connaît déjà les lieux et les personnes, en ce qui concerne les cafés Asperger. Ça discute de la vie ailleurs que sur terre, d'araignées, d'informatique, etc. En quittant tranquillement le restaurant, j'entends puis écoute une conversation sur la valeur du travail des autistes de ce restaurant. En fait, les autistes qui y travaillent ne cherchent pas forcément la rémunération et l'insertion sur le marché du travail. Le restaurant est plus un lieu pour l'association La Compagnie des TED. C'est un espace de loisir et de restauration. Bon, je n'ai pas tout entendu. Manichéenne pourra apporter éventuellement plus de précisions. Toujours est-il que... voilà les photos.

Celle avec le t-shirt bleu, dont j'ai photographié l'arrière, est prise sur la personne autiste qui semblait gérer l'équipe.



Bon, pendant que Manichéenne et les autres continuent de discuter, je me dirige vers le pieds des boules qui mènent à la Bastille. Avec mes deux sacs à dos, que je décidai de garder, au lieu de refaire un aller-retour vers l'auberge de jeunesse, je prends le téléphérique et moult photos ! La descente se fera à pied. Quand même ! Quelle belle vue sur Grenoble et les alentours ! Et presque à trois-cent-soixante degrés ! Tout de même, pendant que je descendais, d'autres montaient en courant ! Et pas par les petites pentes, par les escaliers ! Et par cette chaleur ! Bref, j'arrive à l'arrêt de tram, je change de tram, je marche jusqu'à l'auberge. En regardant, à l'arrivée, les horaires des transports publics le matin, je vois que... avant cinq heures du matin, il n'y a ni bus ni tram. Je constatai donc que j'allais devoir faire ma marche du matin pour prendre le train de 0507. Et je n'avais pas évalué auparavant la distance entre la gare et l'auberge de jeunesse. Du coup, avec les cartes que j'ai, et dont l'échelle n'est pas indiquée, je me base sur les distances que j'ai parcourues à pied, mesure la distance (sur la carte) entre la gare et l'auberge de jeunesse, puis effectue une règle de proportionnalité. Bon, j'estime à septante minutes de marche, mais j'en ajoute vingt du fait que j'ai deux sacs à dos bien chargés. Ah ! Au fait, dans cette auberge de jeunesse, les prises marchaient. J'ai donc pu recharger les batteries de téléphone et d'appareil de photo ! Bon, finalement, je me couche vers 1900.

Le bas du téléphérique qui mène vers la Bastille (5 euros l'aller, 8 euros l'aller-retour pour les adultes sans réduction particulière) :



Très belle vue sur Grenoble depuis la Bastille :



J'ai bien aimé le recyclage dans l'auberge de jeunesse :

Les photos de Grenoble !

Mercredi 27 juillet 2016 :

Le matin, je me réveille à 0300, puis pars à 0315, pour arriver à la gare à 0410 ! J'avais prévu nonante minutes de marche car le train partait à 0507. Bon, j'ai dû avoir un peu mal évalué les distances, en plus d'avoir opté pour la marche rapide. En plus, il n'y avait que très peu de circulation à cette heure-là. Il valait mieux arriver trop tôt que trop tard. Bon, sachant qu'il y avait environ 4.5 km entre la gare et l'auberge, estimez ma vitesse moyenne de marche.

Bon, rien de spécial à signaler pour le trajet du retour vers la Suisse.

[Voilà, si j'ai oublié des trucs ou si des liens ne fonctionnent pas, dites-moi.]

[freeshost]

Bonne lecture !

[Allan]

Bonne lecture !

Bon je dois aller dormir, j'ai lu Nantes, déjà!

Demain, je vois mon alors dodo!

[freeshost]

Bonne nuit, alors. Je croyais que tu allais tout lire d'un trait ("cul sec").

[Tugdual]

Pas vraiment, Lilas s' est stupidement vautrée avec son scooter, ce qui lui a valu une entorse et une apres-midi aux urgences.
Et Lilas a bien vu à cette occasion que son comportement n'était pas le plus adapté à la situation.

Aie !

Du coup tu es bloquée dans la région,
ou bien tu étais déjà rentrée par chez toi ?

[Daredevil]

Lilas est arrivée à bon port avec son scooter ? Scout toujours

Pas vraiment, Lilas s' est stupidement vautrée avec son scooter, ce qui lui a valu une entorse et une apres-midi aux urgences.
Et Lilas a bien vu à cette occasion que son comportement n'était pas le plus adapté à la situation.

aie ! tu t'est vautrée où ? tu as quand même pu continuer ton voyage ? entorse de quoi ?

urgences, oui, je connais, c'est dans le top ten des endroits/situations les plus stressants

J'avais pas vu, j'attendais les nouvelles ! Argh

Ps j'ai tout lu freeshost je suis incapable de faire ce genre de périple et encore moins de le raconter
Donc chapeau bas

['Οδυς]

lilas: zut :/

[Lilas]

Bon, rien de trop grave finalement.
J'ai fait une pause forcée dans le Loir et cher, et je viens de reprendre la route aujourd'hui.
Le plus dur finalement a été de devoir gérer l'incertitude et les décisions à prendre.
Retour à la maison prévu demain.