investissement intellectuel / centres d'intérêts
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Pas diag. Comme Lilette je ne comprends pas la question en profondeur. Si c'est quelque chose à réfléchir en dehors des intérêts restreints :
J'ai dépassé l'âge de la majorité depuis longtemps. Mon cerveau bloque complètement si ce n'est pas dans mes intérêts, mais, vraiment. Je suis incapable de réfléchir, tout s'embrouille, je n'arrive pas à mémoriser, ni apprendre, alors que j'ai de très bonnes capacités intellectuelles dans ce qui a un lien avec mes intérêts, donc, ça ne tient pas d'une déficience généralisée à proprement parler. Je ne sais pas si c'est de ça que tu parles. Et ça donne, un peu comme Manichéenne.
C'est ça qui, en partie, avait fait dire à une neuropsy qu'il y avait un doute sur un TDAH : Devant une tâche qui demande une attention trop soutenue, il y a abandon. Je pense que ça dépend de la teneur du truc, fin, de "pourquoi ça foire". Bon, en l'occurence, le TDAH avait été écarté à l'époque. Alors je sais toujours pas. Mais je suppose que le déficit attentionnel peut être une piste dans ce cas.
J'ai dépassé l'âge de la majorité depuis longtemps. Mon cerveau bloque complètement si ce n'est pas dans mes intérêts, mais, vraiment. Je suis incapable de réfléchir, tout s'embrouille, je n'arrive pas à mémoriser, ni apprendre, alors que j'ai de très bonnes capacités intellectuelles dans ce qui a un lien avec mes intérêts, donc, ça ne tient pas d'une déficience généralisée à proprement parler. Je ne sais pas si c'est de ça que tu parles. Et ça donne, un peu comme Manichéenne.
C'est ça qui, en partie, avait fait dire à une neuropsy qu'il y avait un doute sur un TDAH : Devant une tâche qui demande une attention trop soutenue, il y a abandon. Je pense que ça dépend de la teneur du truc, fin, de "pourquoi ça foire". Bon, en l'occurence, le TDAH avait été écarté à l'époque. Alors je sais toujours pas. Mais je suppose que le déficit attentionnel peut être une piste dans ce cas.
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Je peux apprendre sur :
- les sujets qui me passionnent (sans forcément d'utilité concrète, opérationnelle),
- les sujets qui me semblent utiles pour acquérir des savoir-faire qui me seront nécessaires pour la réalisation de certains projets*.
* Donc, à la base, la motivation est le projet. Ensuite, tous les apprentissages nécessaires à réalisation de ce projet deviennent des motivations. Pour augmenter ces motivations, j'essaie d'établir des liens entre ces nouvelles motivations en herbe avec d'autres motivations expérimentées (déjà bien présentes, sous formes de passions, de fascinations). La curiosité ainsi se propage.
Plus difficile sera d'apprendre sur des domaines dont je ne conçois pas encore l'utilité et qui ne m'intéressent guère. Mais j'y suis rarement contraint. Et si j'y suis contraint réellement, c'est qu'il y a souvent une bonne raison d'apprendre dans ces domaines, qui devient alors une nouvelle motivation (qui ne deviendra pas forcément une passion).
Ce que je qualifie de différentes sortes de sources de motivation :
- les passions (ce qu'on aime faire sans même se demander si c'est utile ; dans mon cas, mathématique, psychologie sociale, etc.),
- les buts, les projets (dans mon cas actuel, acquérir beaucoup de vocabulaire, apprendre la grammaire de plusieurs langues, apprendre plusieurs chapitres de mathématique, etc., dans le but d'améliorer les cours que je donne, d'élargir mes prestations, ma clientèle potentielle, etc.),
- les besoins (manger, boire, respirer, dormir, se reposer, se relaxer),
- les goûts (la musique, la cuisine, les vêtements, etc.),
- les idéologies (pas forcément dans mon cas : une société du partage, une société capitaliste, une concurrence totale, un ensemble de démocraties directes, une allégeance universelle à Dieu, etc.),
- les contraintes systémiques (les coûts, les limites salariales et budgétaires, la loi, les limites en ressources sociales, en ressources naturelles),
- les contraintes contextuelles (le chômage, l'inflation, les catastrophes naturelles, les accidents, les différentes formes de violence, etc.),
- les contraintes intrinsèques (les périodes où je suis malade, la fatigue, les allergies, les maladies durables, les handicaps provisoires ou durables, la gueule de bois, la tendance à procrastiner, etc.),
- etc.
Il est vrai que, à l'école primaire, il y a plusieurs branches qui ne m'intéressaient pas du tout. Le par cœur sans compréhension ne me motivait pas du tout. Maintenant, le par cœur, je peux l'apprendre si j'ai une motivation derrière la tête (la rapidité du traitement de l'information ou de tout autre processus que je suis amené à devoir utiliser ; le fait de ne pas vouloir tout le temps regarder sur une feuille ou dans un dictionnaire ou tout autre livre).
Comme Josef Schovanec et bien d'autres, je n'aime pas l'appellation "intérêts restreints". Un, ils ne sont pas si restreints puisque tout domaine est très large et peut développer des danses coopératives, des interactions motivationnelles, avec d'autres domaines (la propagation de la curiosité). Deux, j'utilise le mot "intérêt" seulement en économie bancaire (bancale ?) ou dans l'expression "conflit d'intérêts" (face à la collusion), bref, dans des sciences socio-économiques.
- les sujets qui me passionnent (sans forcément d'utilité concrète, opérationnelle),
- les sujets qui me semblent utiles pour acquérir des savoir-faire qui me seront nécessaires pour la réalisation de certains projets*.
* Donc, à la base, la motivation est le projet. Ensuite, tous les apprentissages nécessaires à réalisation de ce projet deviennent des motivations. Pour augmenter ces motivations, j'essaie d'établir des liens entre ces nouvelles motivations en herbe avec d'autres motivations expérimentées (déjà bien présentes, sous formes de passions, de fascinations). La curiosité ainsi se propage.
Plus difficile sera d'apprendre sur des domaines dont je ne conçois pas encore l'utilité et qui ne m'intéressent guère. Mais j'y suis rarement contraint. Et si j'y suis contraint réellement, c'est qu'il y a souvent une bonne raison d'apprendre dans ces domaines, qui devient alors une nouvelle motivation (qui ne deviendra pas forcément une passion).
Ce que je qualifie de différentes sortes de sources de motivation :
- les passions (ce qu'on aime faire sans même se demander si c'est utile ; dans mon cas, mathématique, psychologie sociale, etc.),
- les buts, les projets (dans mon cas actuel, acquérir beaucoup de vocabulaire, apprendre la grammaire de plusieurs langues, apprendre plusieurs chapitres de mathématique, etc., dans le but d'améliorer les cours que je donne, d'élargir mes prestations, ma clientèle potentielle, etc.),
- les besoins (manger, boire, respirer, dormir, se reposer, se relaxer),
- les goûts (la musique, la cuisine, les vêtements, etc.),
- les idéologies (pas forcément dans mon cas : une société du partage, une société capitaliste, une concurrence totale, un ensemble de démocraties directes, une allégeance universelle à Dieu, etc.),
- les contraintes systémiques (les coûts, les limites salariales et budgétaires, la loi, les limites en ressources sociales, en ressources naturelles),
- les contraintes contextuelles (le chômage, l'inflation, les catastrophes naturelles, les accidents, les différentes formes de violence, etc.),
- les contraintes intrinsèques (les périodes où je suis malade, la fatigue, les allergies, les maladies durables, les handicaps provisoires ou durables, la gueule de bois, la tendance à procrastiner, etc.),
- etc.
Il est vrai que, à l'école primaire, il y a plusieurs branches qui ne m'intéressaient pas du tout. Le par cœur sans compréhension ne me motivait pas du tout. Maintenant, le par cœur, je peux l'apprendre si j'ai une motivation derrière la tête (la rapidité du traitement de l'information ou de tout autre processus que je suis amené à devoir utiliser ; le fait de ne pas vouloir tout le temps regarder sur une feuille ou dans un dictionnaire ou tout autre livre).
Plus le temps passe, plus on balaie devant sa porte. Ce n'est pas sorcier.Bubu a écrit :Moi, j'ai 37 balais !

Comme Josef Schovanec et bien d'autres, je n'aime pas l'appellation "intérêts restreints". Un, ils ne sont pas si restreints puisque tout domaine est très large et peut développer des danses coopératives, des interactions motivationnelles, avec d'autres domaines (la propagation de la curiosité). Deux, j'utilise le mot "intérêt" seulement en économie bancaire (bancale ?) ou dans l'expression "conflit d'intérêts" (face à la collusion), bref, dans des sciences socio-économiques.
Modifié en dernier par freeshost le mardi 28 juin 2016 à 15:02, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Oui, comme d'hab' ce n'est pas forcément bien exprimé, je ne suis pas très bon pour exprimer ce genre de choses. Je crois que même pour moi ce n'est pas clair alors .....Rudy a écrit :Pas diag. Comme Lilette je ne comprends pas la question en profondeur. Si c'est quelque chose à réfléchir en dehors des intérêts restreints :
J'ai dépassé l'âge de la majorité depuis longtemps. Mon cerveau bloque complètement si ce n'est pas dans mes intérêts, mais, vraiment. Je suis incapable de réfléchir, tout s'embrouille, je n'arrive pas à mémoriser, ni apprendre, alors que j'ai de très bonnes capacités intellectuelles dans ce qui a un lien avec mes intérêts, donc, ça ne tient pas d'une déficience généralisée à proprement parler. Je ne sais pas si c'est de ça que tu parles. Et ça donne, un peu comme Manichéenne.
Mais c'est exactement ça. Tu m'as malgré tout très bien compris !

@FH : Très intéressant. Ça me fait penser à l’écueil de ma façon de penser : comment à l'avance savoir si un sujet m'intéresse alors que je le découvre ? D'autant que c'est souvent après une phase d'adaptation que je m'y fais, que je m'ouvre, que je m'intéresse.


TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Je passe mon temps à chercher. 

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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Moi aussi, mais très "sélectivement" : je finis un jeu pour android (1 an et demi et pas encore finifreeshost a écrit :Je passe mon temps à chercher.




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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Le ray-tracing t'obsède, t'assaille, t'assiège, t'obnubile, te hante, t'agresse, t'achale. 

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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Bon ma bizarrerie à ce niveau, ben on est tous comme ça un peu je crois.
Bon sans parler d’intérêts spécifiques ou d'intérêts restreints (au risque que je débarque vous voir avec ma petite ceinture explosive que j'ai toujours sur moi, pour tout faire péter) mais simplement de centres d’intérêts, pensez-vous qu'à la base c'est un mécanisme de défense, une stratégie d'évitement ?

Bon sans parler d’intérêts spécifiques ou d'intérêts restreints (au risque que je débarque vous voir avec ma petite ceinture explosive que j'ai toujours sur moi, pour tout faire péter) mais simplement de centres d’intérêts, pensez-vous qu'à la base c'est un mécanisme de défense, une stratégie d'évitement ?

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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Pourquoi pas de la simple curiosité intrinsèque ? (Par contraste avec la curiosité soumise à la dictature des attentes sociales.)
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Parce que l'intensité de l'intérêt dépasse la simple curiosité, c'est bcp plus fort que ça.freeshost a écrit :Pourquoi pas de la simple curiosité intrinsèque ? (Par contraste avec la curiosité soumise à la dictature des attentes sociales.)
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Ben, tu me sembles avoir un intérêt spécifique comme beaucoup d'autistes en ont, donc très intense.
Et qui laisse place souvent à un successeur (un autre intérêt spécifique), que "tu jettes comme un vulgaire mouchoir de poche".
Il est vrai que, quand nous sommes plongés dans nos pensées, on en oublierait presque le reste. Parfois, on n'entend pas quand on nous appelle. D'autres sont plus facilement distraits.
Et qui laisse place souvent à un successeur (un autre intérêt spécifique), que "tu jettes comme un vulgaire mouchoir de poche".

Il est vrai que, quand nous sommes plongés dans nos pensées, on en oublierait presque le reste. Parfois, on n'entend pas quand on nous appelle. D'autres sont plus facilement distraits.
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Oui.freeshost a écrit :Ben, tu me sembles avoir un intérêt spécifique comme beaucoup d'autistes en ont, donc très intense.
Et qui laisse place souvent à un successeur (un autre intérêt spécifique), que "tu jettes comme un vulgaire mouchoir de poche".![]()
Il est vrai que, quand nous sommes plongés dans nos pensées, on en oublierait presque le reste. Parfois, on n'entend pas quand on nous appelle. D'autres sont plus facilement distraits.
[EDIT] Je sais tout ça, ce que je veux comprendre c'est pourquoi on aurait cette tendance à se focaliser sur des sujets et s'y investir autant ? Est-ce un mécanisme de fuite, d'évitement à la base ?Spoiler : divagation :
Modifié en dernier par Bubu le samedi 25 juin 2016 à 14:47, modifié 1 fois.
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Spoiler : Cela pète :
Modifié en dernier par freeshost le mardi 28 juin 2016 à 15:06, modifié 1 fois.
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Au risque de passer pour un idiot, est-ce qu'on peut dire que, comme moi, vous aimez (et donc vous vous investissez) dans des sujets utiles/pertinents ?
Si l'utilité n'est pas admise, pourquoi s'investir ?
Pour ma part j'ai remarqué qu'il existe des gens (je lutte pour ne pas faire de généralités :p) pour qui il est plus important de travailler beaucoup plutôt que de travailler efficacement. Ça ne veut pas dire que l'efficacité ne leur importe pas du tout, c'est juste secondaire, c'est plus "classe" de travailler dur ou longtemps que d'être performant.
Si l'utilité n'est pas admise, pourquoi s'investir ?
Pour ma part j'ai remarqué qu'il existe des gens (je lutte pour ne pas faire de généralités :p) pour qui il est plus important de travailler beaucoup plutôt que de travailler efficacement. Ça ne veut pas dire que l'efficacité ne leur importe pas du tout, c'est juste secondaire, c'est plus "classe" de travailler dur ou longtemps que d'être performant.
En attente du premier rendez-vous avec le CRA
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Sans faire moi-même des généralités j'ai plusieurs collègues dans ce cas, efficaces avec beaucoup de travail mais pas efficient. Finalement ils prennent autant de temps que si ce n'était pas sur micro.Jérémy a écrit :Au risque de passer pour un idiot, est-ce qu'on peut dire que, comme moi, vous aimez (et donc vous vous investissez) dans des sujets utiles/pertinents ?
Si l'utilité n'est pas admise, pourquoi s'investir ?
Pour ma part j'ai remarqué qu'il existe des gens (je lutte pour ne pas faire de généralités :p) pour qui il est plus important de travailler beaucoup plutôt que de travailler efficacement. Ça ne veut pas dire que l'efficacité ne leur importe pas du tout, c'est juste secondaire, c'est plus "classe" de travailler dur ou longtemps que d'être performant.
et surtout ne pas toucher à leurs habitudes de travail... Même si ce n'est pas performant

Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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Re: investissement intellectuel / centres d'intérêts
Dans mon cas, j'ai toujours eu des fonctionnements assez "binaire"
- ça m’intéresse : j'approfondis, j'y passe du temps, j'étends mes lectures sur le sujet au delà de ce qui est demandé
- ça ne m’intéresse pas : je fais le strict minimum, rapidement, sans me prendre la tête pour revenir à ce que j'aime faire.
Durant tout le primaire, j'adorais les maths. Donc chaque été, je faisais acheter des cahiers de vacances de mon niveau mais aussi des niveaux supérieurs, et en 3-4 jours, je terminais tous les exercices de maths de tous les niveaux, puis je ne les touchais plus.
Ensuite ce qui me plaisait dépendait aussi du prof, donc d'une année sur l'autre je passais de 18 de moyenne en physique, pour retomber à 2 l'année suivante puis remonter à 15 l'année d'après
Je peux passer des heures et des heures à lire sur des choses qui m’intéressent, mais dès qu'il s'agit d'expliquer ceci à d'autres personnes, je m'énerve, parce qu'ils ne comprennent rien, et là, je n'ai pas envie d'y passer du temps, même si le sujet à la base me passionne. Donc je bâcle mes explications, je me ferme et c'est terminé.
J'ai l'impression dans mon cas, que pour que je m'investisse dans une tâche, il faut que ceci me procure un certain "plaisir". Dès que je ressens de la frustration c'est foutu. Par plaisir, je veux dire que ça me stimule, que j'ai l'impression d'apprendre quelque chose, de découvrir des choses, d'élaborer une théorie, de chercher des faits pour la vérifier, mais aussi l'infirmer...
Ca reste une impression, je n'ai toujours pas réussit à comprendre vraiment pourquoi je fonctionne comme ça.
- ça m’intéresse : j'approfondis, j'y passe du temps, j'étends mes lectures sur le sujet au delà de ce qui est demandé
- ça ne m’intéresse pas : je fais le strict minimum, rapidement, sans me prendre la tête pour revenir à ce que j'aime faire.
Durant tout le primaire, j'adorais les maths. Donc chaque été, je faisais acheter des cahiers de vacances de mon niveau mais aussi des niveaux supérieurs, et en 3-4 jours, je terminais tous les exercices de maths de tous les niveaux, puis je ne les touchais plus.
Ensuite ce qui me plaisait dépendait aussi du prof, donc d'une année sur l'autre je passais de 18 de moyenne en physique, pour retomber à 2 l'année suivante puis remonter à 15 l'année d'après

Je peux passer des heures et des heures à lire sur des choses qui m’intéressent, mais dès qu'il s'agit d'expliquer ceci à d'autres personnes, je m'énerve, parce qu'ils ne comprennent rien, et là, je n'ai pas envie d'y passer du temps, même si le sujet à la base me passionne. Donc je bâcle mes explications, je me ferme et c'est terminé.
J'ai l'impression dans mon cas, que pour que je m'investisse dans une tâche, il faut que ceci me procure un certain "plaisir". Dès que je ressens de la frustration c'est foutu. Par plaisir, je veux dire que ça me stimule, que j'ai l'impression d'apprendre quelque chose, de découvrir des choses, d'élaborer une théorie, de chercher des faits pour la vérifier, mais aussi l'infirmer...
Ca reste une impression, je n'ai toujours pas réussit à comprendre vraiment pourquoi je fonctionne comme ça.
non diagnostiquée
En cours de réflexion
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