J'étais très bonne en commentaire de texte au début du lycée, en seconde et 1er trimestre de première, mais ensuite j'ai été descolarisée (tentative de cours par correspondances... CNED vainqueur (des sous, des sous!) moi vaincue. J'ai réussi à aller passer les épreuves de français, mais l'oral était un exercice insurmontable. Je me suis déplacée jusqu'aux portes du lycée et je suis repartie en pleurant...
Quand j'ai repris ma scolarité au CEPMO (oui la même structure pédagogique mise sous les projecteurs par l'affaire "Alexia", non, pas à Saint-Trojan d'Oléron, car à l'époque l'établissement était installé à Boyardville), je ne savais plus faire de commentaires de textes. Une cata.
En plus nous avons eu deux profs de français cette année là, enfin bref.
L'oral s'est bien passé, parce que je suis tombée sur LE texte que je connaissais (incipit du "Père Goriot", très "sensitif", visuel, tactile, odorant etc..., je vivais complètement le truc!).
Mais revenons au bac Philo, cru 2002.
Les sujets étaient :
- "Connaissons-nous mieux le présent que le passé ?" (série littéraire)
- "Sans l'art, parlerait-on de beauté ?" (série littéraire)
- Commentaire de texte: Malebranche, liberté et vérité (série littéraire)
- "La politique est-elle une science ou un art ?" (série S)
- "La diversité des langues est-elle un obstacle à l'entente entre les peuples ?" (série S)
- Commentaire de texte: Hume, l'expérience et l'existence (série S)
- "Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ?" (série ES)
- "Défendre ses droits, est-ce la même chose que défendre ses intérêts ?" (série ES)
- Commentaire de texte: extrait de "La condition de l'homme moderne", de Hannah Arendt, sur le travail et l'automatisation (série ES)
Je n'ai même pas accordé un regard au commentaire de texte (toute l'année j'ai décroché après la première phrase... trop théorique) et regardé d'emblée les dissertations.
J'ai choisi "Connaissons-nous mieux le présent que le passé ?" et j'ai obtenu l'honorable note de 13/20, qui est plutôt bonne, quand on a lu aucun grand auteur et qu'on a pas eu un seul vrai cours de philo de l'année (notre prof était tout juste sortit de son doctorat de philosophie, contractuel de l'éducation nationale, et n'en avait que pour les commentaires de texte... heureusement je m'étais fais offrir des super manuels bien détaillé... même si j'ai fait ma dissertation en "freestyle" ^^).
Pré-diagnostiquée par ma psychiatre... Certificat MDPH de sa main: SA
Selon le Centre Expert : Non autiste.
Toujours en quête