Recherches sur l'autisme

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Jean
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

27 avril 2016
Frédérique Bonnet-Brilhault, chercheuse en l'âme
Image
Frédérique Bonnet-Brilhault, au CHRU Bretonneau de Tours, le 1er avril.

CYRIL CHIGOT/DIVERGENCE POUR " LE MONDE "

Cette spécialiste des troubles du développement cérébral, dont l'autisme, œuvre pour une prise en charge des patients

Cela nous prend peut-être quinze ans, mais nous sauvons des vies ", affirme souvent Frédérique Bonnet-Brilhault à ses équipes. Et la pédopsychiatre de raconter, un sourire aux lèvres, l'histoire de ces enfants atteints d'autisme suivis au centre hospitalier de Tours. Comme cegarçon âgé de 5 ans en l'an 2000 : " Il faisait toujours le même dessin, parlait très peu et souffrait de comportements anormaux. Il a failli ne jamais rentrer en CP. " Pourtant, quinze années plus tard, le jeune homme obtient le bac avec mention puis intègre un BTS. " En grandissant, il a développé un réel souci d'autrui, ça m'a beaucoup touchée ", confie le médecin. L'heureux résultat d'une prise en charge médicale intense, mais pas seulement. Des enseignants exceptionnels, un soutien familial sans faille : le garçon était bien entouré, reconnaît la spécialiste avec admiration. Si toutes les histoires ne se terminent pas ainsi, elle s'estime chanceuse, avec son équipe, de participer à de telles évolutions.

Le professeur Bonnet-Brilhault dirige depuis 2011 le centre universitaire de pédopsychiatrie du centre hospitalier de Tours. Chaque année, ce service accueille 500 enfants et jeunes adultes dans un bâtiment coloré et lumineux : un site réservé aux troubles du développement, dont l'autisme fait partie. Ces pathologies hétérogènes se caractérisent par des troubles du comportement, ainsi que des difficultés à établir des interactions sociales et à communiquer. Les signes cliniques, variés, rendent le diagnostic périlleux. Psychologues, orthophonistes, pédiatres, neurologues… L'évaluation s'appuie sur une équipe pluridisciplinaire.

Deuxième défi, une fois le diagnostic posé : définir pour chaque enfant un programme individualisé, en lien étroit avec les familles et des partenaires comme l'école. Avec ses -confrères, Frédérique Bonnet-Brilhault coordonne diagnostics et propositions thérapeutiques, et suit des enfants en groupe ou en consultation. Sa posture : soutenir les familles et ne jamais baisser les bras. " Le professeur Bonnet-Brilhault a toujours été à notre écoute. C'est une femme accessible et spontanée. Elle a su nous ouvrir les yeux et nous -accompagner dans notre cheminement ", -confirme la maman d'un enfant suivi plusieurs années par la pédopsychiatre.

La médecine, pour elle, est une vocation. " Petite, je créais des carnets de santé pour mes baigneurs. Je savais déjà que j'étais faite pour ce métier. " Passionnée, la jeune femme suit des études de médecine à Angers. Interne au milieu des années 1990, elle fait ses premières armes dans un service de psychiatrie à Rouen. Troublée par l'univers de l'hôpital spécialisé, " un monde oublié où tout restait à faire ", elle s'interroge : quels sont les liens entre ces troubles psychiatriques et le fonctionnement -cérébral ? " A l'époque, les connaissances en -psychiatrie étaient balbutiantes. Les neuro-sciences n'avaient pas encore changé le regard sur ces pathologies. " Persuadée que la recherche pourrait mieux bénéficier à ces patients, l'interne se lance dans la génétique moléculaire. Mais une année à la paillasse suffit à lui rappeler sa vocation première.

Son nouvel impératif : associer, au quotidien, l'activité clinique et la recherche. Chef de clinique, Frédérique Bonnet-Brilhault rejoint en 2000 l'équipe du professeur Catherine Barthélémy, au centre de pédopsychiatrie de Tours. Là, elle trouve un terrain d'exercice idéal. Car en un même lieu sont réunies l'unité de diagnostic, l'exploration fonctionnelle médicale, l'intervention thérapeutique, ainsi qu'une équipe de recherche sur l'autisme (unité Inserm). " Cette organisation illustre la vision pionnière du professeur Gilbert Lelord, dès la fin des années 1970. Son idée : mettre les découvertes sur l'autisme au service des patients ", souligne la pédopsychiatre.

L'histoire du service restera marquée par les professeurs Lelord et Barthélémy. Le cheval de bataille de ces deux pionniers ? Faire reconnaître l'autisme comme un trouble neurodéveloppemental, et non plus une psychose infantile causée par la mère. Un combat difficile, car la théorie psychanalytique a longtemps prévalu et causé un net retard français dans le développement de prises en charge adaptées. Aujourd'hui, Frédérique Bonnet-Brilhault a repris les rênes avec ardeur : " Elle est ma fille spirituelle, une femme remarquable et courageuse, admire Catherine Barthélémy, qui lui a transmis les clés du -service. La succession s'est passée dans une réelle harmonie. Elle m'a emboîté le pas avec beaucoup d'énergie et de clairvoyance. "

Le défi, pourtant, était de taille : maintenir l'excellence du service médical tout en poursuivant l'indispensable activité de recherche. La jeune femme, responsable de l'équipe autisme de l'unité Inserm, compare la recherche sur l'autisme à la visée d'" une cible en mouvement ". Autrement dit, un cerveau en plein développement. Justement, c'est ce caractère dynamique du développement qui la passionne. Et chez l'enfant, ce phénomène est éminent. " C'est une chercheuse dans l'âme, se réjouit Catherine Barthélémy. Elle a cette capacité à se poser en permanence de nouvelles questions. L'attitude du médecin sans certitude. " Une soif de connaissances que Frédérique Bonnet-Brilhault a partiellement assouvie lors de séjours au centre des neurosciences de Berkeley, aux côtés de Robert Knight. Lui estime que le travail de la chercheuse a " des implications considérables pour le diagnostic et le traitement des troubles neuro-développementaux de l'enfant ".

La compréhension de ces pathologies reste en perpétuelle évolution. Récemment, l'équipe autisme a mis au jour un nouveau dysfonctionnement cérébral, grâce à des mesures de l'activité électrique du cerveau. Normalement, l'enfant est capable de distinguer la voix humaine d'un autre bruit, et de traiter préférentiellement l'information socio-émotionnelle. Mais le cerveau du jeune autiste, lui, ne sait pas le faire : " Le système de l'attention automatique émotionnelle ne se met pas en place spontanément. L'enfant va accorder trop d'importance aux bruits parasites, et pas assez à la voix humaine. L'autisme, c'est une forme d'atypicité de l'attention au monde ", analyse la professeure. Le but de ces recherches : compléter le tableau clinique par un profil neurophysiologique. Et améliorer la prise en charge, dans la perspective d'une médecine individualisée. " L'enfant, pris en compte dans sa globalité, doit être placé au centre, prévient la pédopsychiatre, qui met en garde contre l'application de solutions toutes faites. La méthode miracle n'existe pas. "

Son remède pour se prémunir de toute vision dogmatique ? " Réaffirmer la place de la médecine et de la recherche dans le champ de l'autisme. Et diffuser les nouvelles connaissances aux professionnels, dès les bancs de la fac. " Une position qu'elle souhaite transmettre aux jeunes générations. Afin de passer le relais, dans l'avenir, puis de poursuivre son engagement à l'étranger. Toujours en mouvement.

Nathalie Picard
http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
Récemment, l'équipe autisme a mis au jour un nouveau dysfonctionnement cérébral, grâce à des mesures de l'activité électrique du cerveau. Normalement, l'enfant est capable de distinguer la voix humaine d'un autre bruit, et de traiter préférentiellement l'information socio-émotionnelle.
Je croyais que Monica Zilbovicius l'avait déjà démontré il y a 10 ans.
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Benoit
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Benoit »

La recherche scientifique est un eternel recommencement... (ou il suffit de quelques nouveautes pour tout refaire).
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Jean
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Le lithium potentiellement efficace dans l'autisme
Betty Mamane - Le Quotidien du Médecin - 08.06.2016

Une équipe française a mis en évidence le potentiel thérapeutique du lithium chez une patiente atteinte d’un trouble autistique rare associé au gène SHANK3. Cette molécule, habituellement utilisée pour traiter les troubles bipolaires, a pu être identifiée grâce au criblage à haut débit de composés chimiques sur des neurones humains obtenus à partir de cellules-souches pluripotentes dont celles de la patiente traitée.

Ces travaux, publiés dans la revue « EBioMedicine », constituent une première étape vers une approche médicale plus personnalisée des personnes atteintes de troubles du spectre autistique. Ils ont été menés sous la direction d'Alexandra Benchoua et Marc Peschanski au sein du laboratoire I-STEM (CECS/AFMTéléthon/INSERM), en collaboration avec les Pr Thomas Bourgeron (Institut Pasteur/Université Paris Diderot/CNRS) et Richard Delorme (hôpital Robert-Debré/AP-HP)*.

Une production de neurones humains in vitro


On estime qu’environ 1 à 2 % des enfants avec autisme et retard mental présentent une déficience du gène SHANK3, celle-ci étant responsable du syndrome de Phelan-McDermid (la très grande majorité des patients atteints de ce syndrome ont perdu un fragment du chromosome 22 portant une copie de SHANK3). La perte d’une des deux copies de SHANK3 cause une diminution de la quantité de la protéine SHANK3 et entraîne des atteintes principalement au niveau des synapses. Ces recherches visaient à identifier les médicaments susceptibles d’accroître l’expression du gène en activant la seconde copie toujours fonctionnelle. Toutefois, SHANK3 n’étant exprimé que dans les neurones, il a donc fallu, pour mener cette approche, produire in vitro des neurones humains portant les mutations des patients à traiter.

Les chercheurs ont ainsi développé un modèle de production de neurones humains à partir de cellules-souches pluripotentes. Celui-ci a permis de réaliser un criblage à haut débit de composés pharmacologiques afin de choisir ceux augmentant l’expression de SHANK3 dans les neurones et donc ayant le plus de chance d’être efficaces. Les composés identifiés ont ensuite été testés sur des neurones de patients porteurs de mutations SHANK3.

Une diminution encourageante du degré de sévérité de l'autisme

Parmi les 202 composés testés, le lithium et l'acide valproïque ont montré la meilleure efficacité en permettant de rétablir des niveaux corrects de SHANK3 et donc d’améliorer le fonctionnement des cellules neuronales. Une pharmacothérapie au lithium a ensuite été proposée à une des patientes pour laquelle le lithium avait prouvé son efficacité lors des tests in vitro pratiqués sur ses propres neurones. Après un an de traitement, cette étude pilote a permis de mettre en évidence chez la patiente une diminution encourageante du degré de sévérité de l’autisme.

Les chercheurs envisagent aujourd’hui la mise en place d’un essai randomisé en double aveugle pour confirmer ces résultats chez un plus grand nombre de patients atteints de ce trouble autistique lié aux mutations de SHANK3. Plus largement, la méthodologie utilisée pourrait ainsi ouvrir la voie à une médecine de précision pour des maladies psychiatriques ou neurologiques.

* Ces travaux ont été soutenus par le programme Investissements d’avenir, de l’Agence nationale pour la recherche, de la Fondation Bettencourt-Schueller, de la Fondation Conny-Maeva, de la Fondation Cognacq Jay, de la Fondation Orange, de la Fondation Fondamental, des laboratoires Servier ainsi que par l’AFM-Téléthon grâce aux dons du Téléthon.
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Ixy »

C'est revenu plusieurs fois récemment ce rapprochement autisme - bipolarité :) (bon même si dans ce cas ça n'a probablement rien à voir)
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Jean
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Il y a une surreprésentation de la bipolarité chez les personnes autistes.
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Jean
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Autisme : la répétition peut entraver l'apprentissage
16 OCT. 2015 PAR GILLES BOUQUEREL BLOG : AUTISME : LES SCIENCES ET L'HUMAIN

Ce petit compte rendu d'une étude israélienne, je vous le transmets dans ma traduction, bien imparfaite, cela va sans dire.

La répétition peut entraver l'apprentissage chez les personnes atteintes d'autisme

Par Shaun Heasley | 13 octobre 2015 - Dsability Scoop - http://www.disabilityscoop.com

Des exercices répétitifs sont souvent utilisés pour aider les personnes autistes à apprendre de nouvelles compétences, mais la nouvelle recherche suggère que cette approche peut faire plus de mal que de bien.

Plutôt que de renforcer leurs capacités, enseigner ceux « dans le spectre » à suivre des modèles prévisibles peut réellement empêcher leur faculté à appliquer de nouvelles compétences dans le monde réel, selon les résultats publiés en ligne ce mois-ci dans la revue Nature Neuroscience.

Pour l'étude, les chercheurs ont mesuré la vitesse et la précision tandis qu' un groupe d'adultes - certains au développement normal et certains avec autisme de haut niveau – cherchaient trois barres diagonales entourés par des lignes horizontales sur un écran d'ordinateur. L'activité a été répétée tous les jours pendant huit jours, avec les barres restant dans le même emplacement sur l'écran pendant les quatre premiers jours avant d'être déplacés vers un second emplacement pour le reste du temps.

Au cours de la première période, l'ensemble des adultes étudiés se sont amélioré de manière uniforme. L'étude a cependant révélé qu'après que l'emplacement des barres ait été déplacé les individus au développement typique se sont ajustés et ont vu une amélioration constante tandis que ceux avec autisme ont lutté à s'adapter. Les adultes dans le spectre étaient incapables d'apprendre le second emplacement comme ils l'avaient fait pour le premier et n'ont pas présenté d'amélioration dans les quatre derniers jours de l'expérience.

" C'est comme s'ils avaient montré une "hyperspecificité" de l'apprentissage - leur apprentissage est devenu fixe et rigide – car l'apprentissage de la première position a influencé négativement leur capacité à apprendre la seconde occurence ", a déclaré Hila Harris de l'Institut des sciences Weizmann en Israël, qui a dirigé l'étude.

Par la suite, les chercheurs ont fait participé un ensemble distinct d'adultes atteints d'autisme et un groupe témoin. Cependant, plutôt que de montrer les barres diagonales dans le même emplacement régulièrement pendant les quatre premiers jours, les chercheurs ont par intermittence inclus des écrans sans aucune barre diagonale.En fin de compte, lorsque l'emplacement des barres a changé pour les quatre derniers jours de l'épreuve, ce deuxième groupe d'adultes atteints d'autisme a été capable de s'adapter à apprendre le nouveau modèle.

"Notre conclusion est que les pauses dans la répétition permettent au système visuel de prendre un peu de temps pour se reposer et permettent aux personnes autistes d'apprendre efficacement et de généraliser ensuite", a déclaré David Heeger de l'Université de New York qui a travaillé sur l'étude. «Une stimulation répétée conduit à l'adaptation sensorielle qui interfère avec l'apprentissage et rend l'apprentissage spécifique aux conditions auxquelles on s'est adaptées. Sans adaptation, l'apprentissage est plus efficace et peut être généralisée. "

Abstract de l'étude

Commentaires https://blogs.mediapart.fr/gilles-bouqu ... rentissage
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Benoit
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Benoit »

Je ne suis pas sûr d'avoir envie de lire la traduction de quelqu'un qui a commis ça.
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Daredevil
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Daredevil »

Benoit a écrit :Je ne suis pas sûr d'avoir envie de lire la traduction de quelqu'un qui a commis ça.
a fui notre pays pour échapper à l’emprise d’une psychanalyse hégémonique, totalisante et totalitaire. Il combat maintenant contre la Nouvelle Psychanalyse, c’est à dire la nouvelle théorie hégémonique totalisante et totalitaire, le pan-comportementalisme qui prétend qu'il sait tout et peut tout pour tous.
un type ouvert et qui ne prend rien pour argent comptant ? Et qui n'avance pas de théorie fumeuse sans une approche scientifique, je ne vois pas le mal.

Tout doit être sujet à critique, c'est une démarche scientifique ouverte. La prise en charge pluridisciplinaire ne devrait pas exclure d'autres approches scientifiques, si elles peuvent soigner efficacement.

L'approche américaine a aussi des faiblesses qu'on accepte, s'il met le doigt dessus ce n'est pas nous qui devrions avoir mal...

tout le monde peut se tromper

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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Benoit »

Ce que je lis dans l'article, c'est l'habituel delire psy qui consiste a 'analyser' quelqu'un, de preference avvec un agenda perso.

Et le delire habituel. 'si les tcc c'est mal, c'est que les psys c'est bien'.
Qu'ilrelise donc Mottron dans leMonde, on peut lutter contre le mercantilisme tcc ET le pipotron psy, je veux une place dans la societe pas choisir quel blaireau doit m'expliquer que non.
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par nouvo »

@Benoit:
je n'ai pour le coup rien compris de tes propos et interventions.
Tu parles d'une étude en te référençant à la personne qui l'a transmise et article annexe plutôt que sur l'étude elle-même;
et la suite, et ton intégration et tes besoins - je ne saisis tout non plus.

Quels sont tes avis, sur les études, les uns et les autres, qu'as tu voulu dire concrètement ?

Tu parles de TCC, doit-on faire le rapprochement avec le sujet ?
Personnellement je n'y connais des masses dans tout ça, mais les TCC et les méthodes visées / commentées et étude rapportée + propos sur Mottron ne parlent pas de ce qu'il me semble être des TCC. (mais je peux me tromper sur les terminologies).
Il s'agit de méthodes d'apprentissage répétitives; ici mention de "Intervention Comportementale Intensive et Précoce" (ou ICIP)
qui contiendrait selon le commentateur Jean Vinçot (ou Jean :mryellow: ) déjà la méthode de Denver.

Personnellement, au pifomètre, j'y inclurai (peut-être à tort) ABA et autres ??

D'ailleurs existe-t-il un endroit / sujet du forum où l'on peut s'informer de ces différentes méthodes, leurs contenus, modalités, etc ??
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Benoit
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Benoit »

A lire :
http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... 51302.html
L. Mottron a écrit : pour moi la psychanalyse n'a rien à dire ni à faire avec l'autisme. La psychanalyse est une croyance, une pratique qui doit rester limitée à un rapport entre adultes consentants. On doit la sortir du soin, des enfants en particulier (et pas seulement de l'autisme).
Je ne vois pas pourquoi cela ne s'appliquerait pas aux soit disant "nouveaux" psy.

A lire aussi :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
M. Dawson a écrit :Ce n'est ni l'intelligence ni les habiletés qui manquent aux autistes. Ce qui est rare, ce sont les opportunités qu'on leur donne d'avoir une bonne vie et un travail, d'être autonome et responsable, de contribuer à la société, plutôt que de dresser sans cesse des obstacles devant eux".
Ah oui, un dernier truc, TCC est le terme "générique", ABA et TEACH sont des "marques".

Donc rien de ce que les psys, nouveaux ou pas, offrent.
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par nicolew »

J'ai suivi le lien donné par Benoit et je ne résiste pas à donner le lien vers un autre article du même auteur :
Gilles Bouquerel
https://blogs.mediapart.fr/gilles-bouqu ... -en-images
no comments
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Benoit
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Benoit »

C'est le nouvel ami de Jean, mais je ne sais pas s'il faut mettre des guillemets à ami.
Spoiler :  : 
Ou un confrère de blog, je ne sais pas quel est le terme.
Et je vous -(dé)conseille quand même cette article qui est une défense à mots couverts du packing sur le ton du "les américains font pareil":
Spoiler :  : 
:sick:
Personne n’écoute : (à voix basse) le packing c’est pareil, qui utilise la même propioception de la « pression profonde, tout comme l’appareil à pression de Temple Grandin..
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par nouvo »

merci Benoit pour le complément;

j'aurai déjà perçu que les méthode dites "marques" ABA et autres sont inclues dans les TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives), mais l'emploi de ce terme me semblait bien large (dans le sens que toutes les TCC ne sont pas ces méthodes; d'où interprétation de lecture possible par trop grande généralisation) et d'autant que cette généralisation emmène possiblement à côté du sujet. En fait, c'est pour beaucoup l'imprécision induite qui me chiffonnait; du fait aussi que je ne pensais que les méthodes dites "marques" pour l'autisme s'incluaient dans les TCC (mais il est assez logique qu'elles puissent en faire partie)

En fait Mottron a bien résumé la chose :

"Le rapport argumentaire de la HAS et ses recommandations sont dans leur quasi totalité un travail remarquable. Je soutiens sans réserve l'approche éducative, – tous les autistes doivent aller à l'école régulière par défaut, avec accompagnent si nécessaire – comme je soutiens les thérapies cognitivo-comportementales pour les autistes verbaux. Ces dernières n'ont rien à voir avec les interventions comportementales précoces ou ABA, qui s'adressent aux enfants d'âge préscolaire, et que je désapprouve –
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... hZVSTTt.99
"

Après, pour bien comprendre ce que tu as écrit, il m'aurait fallut des réponses à :

" Quel est ton avis, sur les études, les personnes, etc.. "

sinon on (je) dois faire / tenter des interprétations avec lesquelles je ne suis à l'aise.
Mais ce n'est pas si important en soit.

---

Après, sur les personnes, les blogueurs, je vous laisse. et reviendrai peut-être quand ce sera revenu sur le sujet.

Aussi, les "no comments" imposent au lecteur que je suis, là encore des interprétations.
PITIE soyez clairs et explicatifs !! :mryellow:

---

si ça tourne à la version psychanalyse et critique ???
(tout en délaissant le fond et les études, et le sujet)

je mets toutefois les propos de Mottron :

"L'HAS a pris sur ce point une position plus généreuse que le rapport Warren (2011) de l'académie de pédiatrie américaine, qui lui donne une cote moins bonne de C, selon une échelle comparable. Mais qu'on ne me fasse pas dire que je soutiens la psychanalyse parce que je critique l'ABA.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... BHkDltF.99"
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Benoit
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Benoit »

nouvo a écrit : Quels sont tes avis, sur les études, les uns et les autres, qu'as tu voulu dire concrètement ?
Je ne sais pas trop ce que tu veux que je te dise.

Je suis favorable à tout ce qui relève de l'enseignement et de l'éducation prenant en compte la spécificité des personnes et leur individualité. Cela va jusqu'à la mise en place de moyen dédiés (pecs, lsf, autre mode d'échange) pour permettre aux personnes déficientes d'exprimer leurs souhaits.

Je suis opposé à toutes les dérives qui nient cette volonté, que ce soit par application d'une même technique pour tout le monde ou mise à l'écart.

Le fait de repeter des trucs "jusqu'à ce que ça rentre", quel que soit la façon dont on le fait, rentre pour moi dans la mauvaise catégorie. (Y compris appliqué à des neurotypiques)
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