Anarchy a écrit :Au courant de tout ce qui est mémoire sélective etc, mais ce qui me pousse à croire que les autistes sont plus aptes à contrer l'effet du témoin, c'est, peut être, une carence en conformisme sociale
C'est une théorie. On peut aussi imaginer que les autistes, ayant une déficience sociale et communicationnelle:
-N'interviendront pas faute de savoir ce qu'il faut faire, comment entrer en interaction dans ce type d'échange, déceler si l'interaction entre les individus est potentiellement dangereuse ou non.
-Ne percevra pas qu'une personne envoie des signaux de détresse par son langage non verbal.
Et ayant une hypersensibilité, n'interviendront pas car envahis par l'émotion, les cris, ou l'idée d'être touché ou de toucher l'autre pour intervenir.
Comme on peut imaginer qu'un autiste ayant une déficience sociale et communicationnel, ne se reposera pas sur les autres qui n'auront pas d'influence social sur lui et agira de ce fait s'il arrive à rendre conscient qu'il faille agir. Et ayant un défaut d'inhibition sociale (du fait d'une non intégration des normes), interviendra en ne songeant pas aux conséquence de son interaction (se prendre une baigne, par exemple).
On peut imaginer plein de choses...

Peut-être que l'étude dont tu parles devrait non pas savoir si il y a une plus grande proportion d'autistes qui agit que de NTs ou inversement, mais les mécanismes qui en découlent qui peuvent être différents, non?
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.