Castiel a écrit :Il est possible de pardonner tout en se rappelant que quelqu'un capable de faire ce qui a été fait est capable de le refaire.
À partir de là, c'est toi qui vois si tu veux reprendre ce genre de risques. J'ai mis au point, personnellement, une échelle de gravité.
J'ai appelé ça :
L'Instance des Conflits et des Litiges.
- Stade 1er : Accrochage.
Stade 2 : Imbroglio.
Stade 3 : Litige. ---- 1 essai.
Stade 4 : Problème.
Stade 5 : Conflit.
Au-dessus du Stade 4, la rupture relationnelle est inévitable 80% du temps. Au stade 3, c'est l'utilisation d'un essai. En effet, rien ne t'empêche de pardonner mais de te souvenir de ce qui a été fait, et si cela recommence, de mettre fin à cette relation.
Si tu le peux, établir des critères permet de bien ancrer les bornes de l'acceptable et de l'inacceptable.
Ce qui compte, c'est ce que tu veux avant tout.
Bonsoir,
merci pour vos réponses, j'aime assez ton échelle. Disons que si je l'applique je suis au niveau 5 avec des personnes que je ne cotoie pas réellement mais que j'ai cotoyé réellement (médecin avec qui j'ai parlé fortuitement sur internet et qui a ensuite utilisé des données confidentielles ( adresse et mon tel perso) pour me faire peur et envoyer ses troupes agir ( harcèlement) piratage de web cam, calomnie par ses neveux et nièces, suivi voitures par les copains des enfants qui sont à la fac ... et encore ce n'est que le début... pourquoi ? la question reste entière, sans doute pour protéger son égo.
Je déconsidère ces personnes au plus haut point, je ne veux plus jamais les cotoyer mais malheureusement sa famille à rallonge vit à proximité de chez moi, leurs enfants sont dans la même classe que mes enfants, tout me ramène à leur méchanceté quotidiennement, et aujourd'hui je suis en proie à un conflit de valeur, mon coeur, me dit de laisser tomber, de les laisser dans leur médiocrité et mon cerveau lui refuse de les laisser s'en tirer à si bon compte.
Je ne ressasse pas quotidiennement, je travaille, j'ai repris des études mais je n'arrive pas à oublier le harcèlement.
Avec mes cours de fac j'appris la pensée positive mais même cela n'est pas suffisant. La colère menace mon frêle édifice et je crains qu'elle soit dévastatrice pour eux comme pour moi.
En ce moment je rêve que je recois des preuves des photos volées, qu'ensuite l'enquête est relancée et que les gendarmes arrivent devant l'école et sous les yeux des parents leur lisent toutes les saletés qu'ils ont faites puis les embarquent en prison.

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Je recherche des méthodes pour aller mieux moi, pardonner sans avoir de compréhension du pourquoi je n'y arrive pas, mais j'aimerais si c'est la seule solution pour moi en finir avec eux.
Je veux oublier leur existence.
Comment puis je oublier que ces personnes ont commis un viol de mon intimité, le mot est fort mais c'est celui qui convient. Comment ne plus penser à eux ?
Pardon pour ce long monologue, j'avais besoin de sortir tout cela.