HQI et erreur de diagnostic

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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Manichéenne
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Manichéenne »

Merci Astragale pour ce rappel. :)
Je crois qu'une des remarques qui m'a le plus énervée en 2015 c'est quand j'ai expliqué à une personne que j'étais Asperger (elle disait connaitre) et que je demandais la rqth, et qu'elle m'a répondu, toute étonnée, qu'il n'y avait pas de raison de faire reconnaitre un handicap. :|
Astragale a écrit :Je conseille à tous les HQI qui se posent des questions sur leur cas
Pléonasme. :P
...de faire une immersion en milieu autiste avec toute l'honnêteté intellectuelle dont ils sont capables.
C'est à dire ? Quel milieu autiste, et comment ? En institution comme le disait Lilette, ou avec des Aspergers par le biais de rencontres Asperger ?

Avec autant d'objectivité que possible, je pense vraiment être les deux. Mais j'aimerai la confirmation pour celui qui normalement se vérifie le plus facilement.


Et là, je pense que je viens de me heurter justement au défaut de ne pas avoir ce "double diagnostic" et de ne pas être jugée sur ce que je suis. J'ai revu cette semaine le psychiatre responsable du centre de réhabilitation pour les personnes avec SA. On me recommande donc, avant de pouvoir suivre des groupes d'habiletés sociales, de suivre un groupe qui explique ce qu'est le SA et comment il nous concerne. J'ai tenté d'expliquer que j'ai beaucoup lu, échangé et réfléchi sur le sujet, on m'a rétorqué qu'ils ont l'habitude des gens qui croient savoir après avoir lu des bouquins, mais qu'ils sont toujours très loin de comprendre comment ça les affecte, et donc ce groupe est très fort émotionnellement.
Mouais. Donc mes quelques dizaines d'années d'introspection et mes capacités à m'analyser ne comptent pas. Soit je me surévalue, soit ils me sous-estiment. Dans les deux cas, je n'aime pas ça.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Bulledozer
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Bulledozer »

Manichéenne a écrit :Mouais, enfin comparer l'autisme et le HQI, c'est tout de même un peu abusé. A moins de se focaliser uniquement sur une extrémité du spectre, et encore.
Il y en a un des deux qui peut être difficile à vivre, l'autre est un handicap potentiellement très sévère.
Personnellement ça m'agace quand je lis que l'autisme n'est qu'une autre manière d'être et que le problème ne viendrait que de l'extérieur et de l'acceptation de la société.

Pour la qualification de pathologie, ça a déjà fait débat ici. Il en ressort que globalement il ne s'agit effectivement pas d'une maladie selon la majorité des personnes sur le forum et des définitions, sans que ça fasse un consensus pour autant.
euh mais j'ai l'impression que tu me réponds à moi là, alors que justement je reprenais les termes de l'article je me sens agressée là :innocent:
Bulledozer
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Bulledozer »

Astragale a écrit :
Herlock Martin a écrit :Bref, encore merci Astragale pour ce témoignage, merci à tous ceux qui ont participé à ce fil, une fois encore ce forum est "d'utilité publique" :bravo:
sa lecture devrait être obligatoire aux professionnels à qui l'on confit nos circonvolutions cérébrales en quête de sens de nous même.
Merci à toi Herlock Martin, je suis heureuse que mon témoignage soit utile ! :D
Bulledozer a écrit :j'ai du mal m'exprimer, je soulignais que dans l'article cité cela parle de l'autisme comme un pathologie et je dis que ça n'en est pas une au même titre que le HQI.
En revanche là je ne suis pas d'accord du tout. Et j'irai même jusqu'à dire que ce genre d'approche est de nature à faire naitre beaucoup de confusion de part et d'autre.

Remettons un peu les choses en perspective :

- Le HQI est une "douance", une "surefficience" (désolée pour ceux que ces mots chagrinent, ce sont les faits). Le HQI décrit des compétences supérieures dans de nombreux domaines. Il implique dans quelques cas seulement, des "difficultés". Il y a parfois de grandes souffrances (qui ne sont pas réservées au surdoués) en raison d'une hyper-sensibilité et d'une hyper-empathie.

- L'autisme est un "trouble développemental" qui est reconnu comme handicap et qui donne droit à des aides, des prises en charge et même le droit de ne pas travailler de toute sa vie. Il implique de grandes difficultés (je répète le mot "handicap") qui mettent à mal la communication sociale, le fonctionnement moteur avec de graves conséquences sur la vie quotidienne, professionnelle et affective.

Effectivement, un courant de pensée actuel vise à présenter le SA comme une "simple différence cognitive". C'est effectivement une différence cognitive, mais elle est loin d'être simple !

Je conseille à tous les HQI qui se posent des questions sur leur cas de faire une immersion en milieu autiste avec toute l'honnêteté intellectuelle dont ils sont capables. Enfin, je rejoins Misty quand elle émettait l'hypothèse que cette litanie de questions intérieures permanente est tout sauf autistique...
tu me dis des choses dont je ne doute pas ... donc j'en conclue que c'ets moi encore qui ne sait pas communiquer ... désolée j'ai juste voulu dire à partir de ton article que justement ni l'autisme ni hqi étaient des maladies ( ce qui est bizarrement tourné justement dans l'extrait que tu as donné justement) et pour le reste je ne parlais pas de ce qui les différenciait que je sais parfaitement MERCI . :-/

bref... vive la communication
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Astragale
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Astragale »

@Manichéenne, l'un n'empêche effectivement pas l'autre. Et je pense qu'il faut avoir de grosses compétences pour pouvoir s'en sortir avec un SA. Je connais deux hommes SA/HQI qui restent, pour le moins, très handicapés (sans même s'en rendre compte pour l'un des deux !). Et ce n'est pas parce que je suis HQI et qu'il y a eu une erreur dans mon diagnostic que celui des autres HQI est faux ! :D

Il y a plusieurs possibilité pour rencontrer des personnes autistes : les assos, les conférences, les café-rencontres, etc.
C'est lors de ces occasions que j'ai pu confronter mes problèmes à ceux d'autres diagnostiqués. Lire des témoignages peut également être utile.

Au delà de l'intensité, qui marque réellement la différence entre une personnalité et un handicap, je pense qu'une question à se poser est celle du type de difficulté. Chez les autistes, il ne s'agit pas de problèmes émotionnels mais bien d'incapacités. Posons-nous la question franchement : "Quelle place ont mes émotions, ma sensibilité, dans ce qui m'entrave ?"

@Bulledozer, relis-toi avant de lancer, c'est peut-être ce qui te pose problème. Car tu as bien écrit la phrase que je remets en question. :)
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Manichéenne
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Manichéenne »

@Bulledozer : pas d'intention négative de ma part. J'ai peut-être effectivement mal compris ce que tu as écrit. La communication n'est pas notre fort...
"cela parle de l'autisme comme un pathologie et je dis que ça n'en est pas une au même titre que le HQI" -> j'en comprends que l'autisme n'est pas une pathologie, pas plus que le HQI n'en est une. Or pour moi l'autisme est une pathologie, même si l'avis général est plutôt opposé sur ce forum. De plus, ta phrase créé un parallèle entre HQI et autisme qui peut faire croire que les deux sont comparables. Il y a quelque chose qui me dérangeait dans cette similarité que j'ai cru être suggérée par ta phrase (à tort visiblement). Il arrive assez souvent que des gens parlent du SA comme une simple différence de pensées et de perception, au même titre que le HQI, j'ai cru que tu faisais référence à ces idées. Si ce n'est pas le cas, désolée. Ca m'arrive souvent aussi que mes mots ne reflètent pas mes pensées ou soient mal interprétés, je sais que c'est désagréable.
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Bulledozer
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Bulledozer »

oui parfois c'est dur d'utiliser quelques mots, de les choisir pour exprimer une idée sans fausser d'autres idées ..
Pour info j'ai relu plusieurs fois, désolée si mon message ne passe pas .. parce que oui je n'ai pas développé... suffisamment... suis fatiguée en ce moment +++ donc je fais des raccourcis car c'est vrai que ça a déjà été discuté beaucoup... et tout le monde aussi a un point de vue assez subjectif selon son parcours de vie aussi :-/

Je suis d'accord avec toi: l'hyperpositivité de l'autisme je ne le vois pas .. sauf si avec on a une véritable compétence et que l'on a lr'environnement pour s'épanouir et même, je pense que ça amène du déni: car la réalité, le quotidien, les discussions avec les autres justement aïe aïe aïe :innocent:

Je pense cependant que le mot pathologie est un peu fort... et que le mot trouble d'ailleurs ça va assez bien pour moi avec le mot "spectre" il règne un grand brouillard autour de ce terme ...
Pour moi la pathologie se déclare si le trouble pose vraiment de grosses difficultés et qu'autour se mettent en place plein de symptômes qu'ils soient physiques ou psychiques ...

Pour le hqi : moi je suis juste hp car mon profil cognitif ne permet pas le calcul de part son hétérogénéité et un quotient de performance dans la norme haute simplement et le verbal très haut ... même si là je ne fais pas l'effort de l'exprimer en permanence .. ce qui m'a été pointée vu qu'il est noté que je dois être stimulée pour développée ou me lancer .. bref on s'en fout ..

mais juste pour dire que si quelqu'un est HQI et que ça lui crée forcément une grosse différence avec la "norme" il y aura forcément aussi des troubles de l'adaptation et de la communication.. mais si la personne arrive à trouver sa place sociale, à son niveau, à s'entourer des bonnes personnes ça ira mieux ... très vite .. alors que pour un aspie HP, je pense que ça sera largement plus compliqué ... je ne sais pas .. je ne suis que moi avec aussi ma fragilité psychique et tout ce que mon cerveau a subi entre deux ( sis, traitements, trauma crânien) .. alors bon je ne m'excuse plus non plus de ne plus être performante sur des sujets pour lesquels j'ai été séparée à force d'hospitalisation en psychiatrie ... du coup moi je me sens de toute façon en déphasage complet avec tout le monde tout en étant capable d'échanger un peu aussi mais avec beaucoup de limites .. c'est clairement restreints sur de faibles sujets .. et pas longtemps ..

moi je souffre de cela, très vite je ne sais plus si ce sont es autres qui m'excluent car je suis trop ou pas assez ou si c'est moi qui part car je me sens très mal ..

voilà bon désolée, je vous laisse échanger sur ce thème que vous maîtrisez mieux que moi.. pour l'hqi en tout cas
Modifié en dernier par Bulledozer le vendredi 25 mars 2016 à 20:16, modifié 1 fois.
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misty
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par misty »

Herlock a écrit :surtout des personnes calées comme Manichéenne et Misty
Je ne vais pas parler pour Manichéenne, simplement de mon côté ce propos me met assez mal à l'aise. N'y vois aucun reproche, Herlock, mais je ne me considère pas du tout "calée" en quoi que ce soit. J'échange avec vous ici et partage des choses qui me viennent, car c'est un bon exercice pour moi; ça me fait plaisir si ce que je dis peut aider ou parler à des gens (je me sens un peu utile) mais je ne suis spécialiste de rien, ma découverte de l'autisme est relativement récente et surtout je n'ai pas de diagnostic. :?

Ce dont je fais part ici, c'est en majorité des réflexions que je me fais suite à des lectures ou à des discussions avec mes "appuis dans les démarches" que sont mon copain et ma mère.

Je trouve intéressantes par exemple les réactions de cette dernière:

-Quand je lui ai parlé des démarches visant à obtenir un diag: "Alors tu veux dire que pour savoir si tu es autiste, il va falloir que tu ailles dans un endroit que tu ne connais pas, parler à des gens que tu ne connais pas non plus, au sujet de difficultés que tu as du mal à exprimer depuis ton enfance, même à ta propre mère?"

-Suite aux tests refusés: "Donc pour lui, tu es complètement hermétique au monde et il te faut juste accepter que tu ne sauras jamais entrer en contact avec les autres, la solution étant de t'isoler complètement. Mais si tu pouvais faire ça, et mener cette vie totalement en marge, sans avoir besoin de "gagner ta vie", pourquoi serais-tu allée le voir?"

-Concernant les groupes d'habiletés sociales dont parle Manichéenne, c'est l'unanimité au niveau ironie et grosse blague. Ca la fait autant rire que mon copain de m'imaginer aller à des trucs comme ça. Comme quand on m'a conseillé les cafés-Asperger (qui dans ma ville se déroulent souvent au bowling, synonyme pour moi d'enfer sur terre)...
Ils se disent (et moi aussi j'avoue) que si j'arrivais à aller à des activités en groupe, ou au bowling rencontrer un groupe inconnu, je n'en serais pas là. :innocent:

Le QI c'est pareil, ils me voient comme quelqu'un de très intelligent, mais ce n'est clairement pas de la même façon que la plupart des gens. Mon copain soupçonne le fait que je retienne tout ce que je lis (et je lis énormément), et une tendance à envisager les choses sous un angle inédit, plutôt qu'une intelligence "classique". Donc ils se demandent tous les 2 quel est l'intérêt d'un test de QI...

Tout ça n'a rien de catégorique, je ne critique rien et surtout pas des choses (type groupes) qui sont crées par des gens plus "calés" que moi pour le coup, et si ça existe c'est que ça doit aider des personnes concernées par les TED. C'est juste leur vision à eux (ma mère et mon copain) et je tiens à poursuivre les démarches quand même.

Mais j'avoue que c'est un peu absurde dans la mesure où je n'arrive à me représenter ni l'autisme ni le HQI. Je le fais pour trouver de l'aide mais ça ne changera pas grand chose pour moi, c'est comme si tout ça venait d'une autre planète... :?
Bulledozer a écrit :oui parfois c'est dur d'utiliser quelques mots, de les choisir pour exprimer une idée sans fausser d'autres idées ..
C'est pour ça que c'est un super exercice, et qu'il faut t'accrocher! Du moment que c'est fait dans le respect, les "erreurs" de communication ne sont pas condamnables, et je pense que la majorité des gens ici est assez tolérante pour ne pas t'en tenir rigueur.
*Diag TSA*

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Herlock Martin
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Herlock Martin »

@Misty Loin de moi l'idée de dire des choses pour mettre mal à l'aise...être calé avant d'être un expert c'est être posé et stable...donc la lecture de certains messages m'est plus aisée que d'autres...pour le dire plus simplement, parfois j'aimerais avoir un ton dans mon discours qui soit plus "près" du votre...
@ Manichéenne message sincère, mp sympathique :D
Prédiag TSA en 14...
Scores élevés sur WAIS en 14 et 16
Prédiag TSA bis en 16
TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme :mryellow:
Bulledozer
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Bulledozer »

quand je me sens mal à l'aise je deviens débile... alors bon... ce n'est pas important tout ça ... je crois que de toute façon tous ces échanges me stressent, et du coup ça interagit aussi sur ce que je veux transmettre ...
comme toujours ...
c'est juste que je sais que certains ont une tendance à vouloir chercher toujours le petit truc maladroit et dans le contexte aspie ça peut faire aussi mal aussi dans un sens ou dans l'autre .. mais plus ça va plus je n'ose plus m'exprimer en fait .. c'est con mais plus jeune j'écrivais des pavés ... maintenant je ne m'y épuise plus et du coup c'est encore pire ..
et là je m'enfonce .. donc je quitte le sujet que j'ai trouvé somme toute fort intéressant pour moi sur certains points ...
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Autiste ou surdoué ?
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Autiste ou surdoué ? »

Spoiler :  : 
Ante-scriptum (pourquoi pas ?) : comme d'habitude, je mets des plombes à rédiger un message et d'autres réponses arrivent entre temps. Tant pis.
J'entends bien que tu te retires de ce sujet s'il t'épuise, Bulledozer, mais j'espère bien retrouver ta parole dans d'autres…
HQI et erreur de diagnostic

Sacré sujet !
Après qu'Astragale ait bien posée son expérience personnelle avec beaucoup de bon sens que tout le monde à reconnu, le débat s'est envolé. Je pense que le sujet était très intelligemment posé et que cela a pu apporter beaucoup de réflexions à certains. C'était plutôt une information pour faire réfléchir : on n'est pas obligé d'être asperger si l'on a des "problèmes", même si l'on est diagnostiqué tel à un moment…
Et pourtant, petit à petit, le débat s'est envolé.
Maintenant, il a l'air d'atterrir, je vais faire part de quelques pensées.

D'abord sur les difficultés à s'exprimer parfois, il ne faut pas trop s'en faire. Je ne sais pas si tout le monde est comme moi, mais, je ne retiens pas les détails des dires de chacun, je suis (du verbe suivre) un sujet, mais chacun est libre et responsable de ses paroles : je ne retiens pas qui à dit quoi, et je n'irais pas rechercher.
Il arrive à tout le monde de mal se faire comprendre, de se laisser aller, voire même d'écrire pour analyser un peu mieux ce qu'on pense. Il peut arriver d'être fatigué, en colères, ou de rencontrer des gens susceptibles ou imbus de leurs connaissances…
Je reconnais avoir parfois dit des choses un peu bizarres ou pas très claires sur le forum. Ça arrive à tout le monde j'espère…
enfin je crois que si chacun fait l'effort de revoir un peu sa position, de mieux l'expliquer, de calmer le jeu, normalement tout s'apaise.

Je voudrais rebondir sur les derniers écrits de Misty, puisqu'ils m'ont parus très proches de mes pensées, et que je me suis aperçu (il est temps !) que nous étions un peu au même stade de réflexions. J'ai juste eu confirmation de mon THQI (ça me fait une belle jambe ! en fait ça embrouille encore plus les choses…)
"Alors tu veux dire que pour savoir si tu es autiste, il va falloir que tu ailles dans un endroit que tu ne connais pas, parler à des gens que tu ne connais pas non plus, au sujet de difficultés que tu as du mal à exprimer depuis ton enfance, même à ta propre mère ?"
Bah oui, problème classique… de même avec les coups de téléphone… mais bon… On a beau se dire qu'on se montre tels qu'on est, ce ne sont pas eux qui gèrent les longues périodes de stress et d'anxiété que peuvent provoquer ces démarches !
"tu es complètement hermétique au monde et il te faut juste accepter que tu ne sauras jamais entrer en contact avec les autres, la solution étant de t'isoler complètement. Mais si tu pouvais faire ça, et mener cette vie totalement en marge, sans avoir besoin de "gagner ta vie", pourquoi serais-tu allée le voir?"
La retraite me permet de tenter de revenir autant que je veux dans des modes de fonctionnement qui me conviennent. N'empêche que l'on a quand même besoin de répondre à certaines question : pour moi, pour mon couple (ma femme qui a bien du mal), mes enfants plus tard seront peut-être contents de trouver des éléments diagnostiqués (quels qu'ils soient).
"Concernant les groupes d'habiletés sociales dont parle Manichéenne, c'est l'unanimité au niveau ironie et grosse blague. Ca la fait autant rire que mon copain de m'imaginer aller à des trucs comme ça. Comme quand on m'a conseillé les cafés-Asperger (qui dans ma ville se déroulent souvent au bowling, synonyme pour moi d'enfer sur terre)…"
Voila encore un problème dont je n'avais pas encore vu de trace sur le forum mais qui me semblait d'une évidence limpide ! La personne du CRA qui m'a appelé l'autre jour m'a demandé si j'avais déjà songé à rencontrer des personnes asperger. Bien sûr que j'y ai pensé, et j'ai éclaté de rire en le lui disant, tellement ça me parait comme une énorme blague. "Café-asperger"…

C'est bien toujours la même réflexion : le jour où je serai capable d'entrer dans un lieu public, d'aller à une fête ou une cérémonie (sans que ce soit une corvée qui m'angoisse très longtemps à l'avance), de téléphoner, de reconnaître les gens, d'avoir un seul ami, de parler normalement avec quelqu'un rencontré. En gros ne plus avoir peur des gens pour faire simple. Capable de réconforter quelqu'un qui a de la peine, de me laisser réconforter si je ne suis pas bien, de pouvoir aller aux toilettes dans un lieu pas assez sécurisé et tranquille, que mon cerveau arrêtera de penser tout le temps à toute vitesse, etc.
Je n'aurais plus aucune raison de chercher des réponses…
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.

HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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misty
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par misty »

Herlock a écrit :@Misty Loin de moi l'idée de dire des choses pour mettre mal à l'aise...être calé avant d'être un expert c'est être posé et stable...donc la lecture de certains messages m'est plus aisée que d'autres...pour le dire plus simplement, parfois j'aimerais avoir un ton dans mon discours qui soit plus "près" du votre...
Ok, j'avais mal compris ce que tu mettais derrière le terme "calé" et je n'ai pas voulu que le malentendu reste. Ca me va mieux comme ça! :)
Même si je ne vois pas exactement ce que tu entends par cette idée de "ton" dans le discours, je suis contente de voir que tu parlais d'autre chose :wink:

@ Bulledozer: j'espère aussi avoir le plaisir de te relire bientôt, tu apportes des choses intéressantes. Mais je comprends aussi que si c'est trop dur (l'hypersensibilité ça ne pardonne pas :? ) tu préfères t'abstenir: il y a des moments comme ça, c'est normal... :wink:
AoS a écrit :On a beau se dire qu'on se montre tels qu'on est, ce ne sont pas eux qui gèrent les longues périodes de stress et d'anxiété que peuvent provoquer ces démarches !
Il y a de ça mais pour ma part je ne suis pas sûre que ce soit qu'une question de stress et d'anxiété. Parler de moi aux autres (surtout dans le cadre de la psychiatrie) ça se rapproche un peu de l'idée d'aller expliquer comment installer la dernière version de windows à des pygmées qui n'ont jamais vu ni d'ordinateur, ni de support écrit quelconque, ni de vêtements, ni même de personne de type caucasien (c'est un exemple, je n'ai rien contre les pygmées ni contre windows :mryellow: ).
Non seulement c'est très compliqué à cause de différences de contexte et de valeurs, mais en plus je me demande si c'est seulement possible étant donné ma façon d'expliquer et ce que peuvent saisir ou pas les pygmées.
C'est comme 2 mondes opposés, et je doute de leur capacité à se comprendre l'un l'autre... Je suppose que les pygmées me diraient par exemple: "mais pourquoi tu as un ordinateur? Qu'est-ce que tu veux que j'en fasse?"
Car en plus, il faut voir au moins une petite finalité à la chose.
AoS a écrit :C'est bien toujours la même réflexion : le jour où je serai capable d'entrer dans un lieu public, d'aller à une fête ou une cérémonie (sans que ce soit une corvée qui m'angoisse très longtemps à l'avance), de téléphoner, de reconnaître les gens, d'avoir un seul ami, de parler normalement avec quelqu'un rencontré. En gros ne plus avoir peur des gens pour faire simple.
De mon côté je ne sais pas si c'est de la peur. Plus une question de ne pas être à sa place, de se trouver incongru dans ces situations. Et aussi la sensibilité au bruit qui me coupe de beaucoup de choses, ce n'est pas de la peur mais plus un très gros inconfort personnel que je trouve absurde de m'imposer tant ça me fait mal (je ne suis pas masochiste).
Et pour toutes les situations sociales, j'ai aussi l'élément temps: quand je décide de "donner du temps" à quelqu'un ou quelque chose, c'est du temps que je ne peux pas consacrer à autre chose.

C'est ce qui me "fait rire" un peu aussi concernant les cafés Asperger: c'est une obligation de plus, un impératif à coller dans un emploi du temps que j'ai déjà le plus grand mal à gérer même quand je ne travaille pas. Tout ça pour aller rencontrer des gens "proches de mon fonctionnement". Mais je n'éprouve pas du tout le besoin de rencontrer de telles personnes. :innocent:
Le forum m'apporte beaucoup, j'ai lié contact avec ce type de personnes "proches de mon fonctionnement" mais l'outil internet me suffit, je ne ressens pas le besoin de m'y confronter physiquement, de faire des rencontres IRL...

D'ailleurs je n'ai jamais mis les pieds (ou le clavier :mrgreen: ) sur un forum HQI parce que je ne vois pas du tout ce que j'irais y faire; ici c'est parce que le diag TSA est d'une complexité dingue, et qu'il faut beaucoup de courage pour le mener. J'ai eu besoin d'échanger là-dessus.
Le test HQI, le jour où j'ai le fric pour et un psy compétent, je le fais, la personne me dit si je suis ou pas HQI et voilà c'est réglé. Je ne ressens pas le besoin de m'étendre sur le sujet comme pour les TSA qui comme on l'a dit présentent d'autres enjeux :innocent:
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par alexis »

à beaucoup d'entre vous :

Pour la plupart, vous étudiez les TSA depuis des mois voir des années parce que vous pensez que peut-être ça vous concerne. Mais le HPI dont vous êtes sûr, vous estimez que ça ne mérite pas d'y consacrer du temps et de la réflexion. Il n'y aurait pas un bug, genre 2 poids 2 mesures ?

Si vous pensez que le HPI ça se limite à la seule notion de QI et une histoire de penser plus vite que les autres (ce qui n'aurait que des avantages), si vous penser que se savoir HPI ça ne change rien, si vous penser que les HPI, sont des gens + intelligent que la moyenne, alors vous avez tout faux (ou plutôt vous êtes en phases avec la science psycho d'il y a 30 ans.

La notion de QI est en voie de disparaître, même si ça révèle un phénomène réel, car elle induit en erreur les gens concernés, et notamment ceux en thérapie. Ces derniers croient que le surdoué, c'est quelqu'un qui réussit tout, ce qui est faux, la plupart des HPI sont des gens à la vie ordinaire.

Les recherches sur HPI exceptionnels (ceux à qui on pense quand on parle de surdoué qui ont brillé), notamment par le psychologue Dabrowski, révèlent que ces derniers ne sont pas devenus des célébrités parce qu'ils pensaient plus vite ou mieux. Ils sont devenus célèbres car ils ont résolus des grands questions ou innovés, en empruntant des chemins de traverse, c'est à dire une méthodologie de travail et de pensée inhabituelle pour leur époque, ce qui a créé l'événement. La rapidité ou le fait d'être un acharné du travail sont anecdotiques. Ces HPI exceptionnels sont avant tout des électrons libres qui ne rentent pas dans la norme établie du moment (sociale, scientifique, etc.). Le croisement de leurs biographies à notamment révélé que la plupart d'entre eux ont eux une période de doute et de remise en question importante (type dépression, burn-out, événement traumatique de la vie), et que c'est à la suite d'un travail de découverte et d'acceptation de leur différence, qu'ils ont réussi à vivre mieux et à s'épanouir dans leurs domaines de prédilection, et que certains ont notamment choisi délibérément d'exploiter leur méthodologie de travail et de pensée atypique (notamment les métiers créatifs où être différents est un atout pour proposer de l'inédit).

Le fait de penser vite, comme le révèle le test Qi, est anecdotique, le HPI c'est d'abord une manière de penser différente, avec ses avantages (ex créativité) mais aussi ses inconvénients (ex-intégration sociale plus compliquée dans un monde très normatif).

Les HPI qui vont bien sont un mythe (ou menteurs assumés, ou inconscients de mauvaise foi). Dans la théorie, n'étant pas dans la normes, ils ont obligatoirement à traiter la gestion d'être différent notamment pour les inconvénients, soit en s'adaptant (dépense d'énergie importante et donc à gérer l'épuisement, ennui, ras-le-bol occasionnel, brun-out quand on n'a pas conscience de s'adapter), soit en assumant leur spécificité (à gérer/surveiller pour prévenir : marginalisation, solitude, difficultés à gagner sa vie, etc.). A cela s'ajoute leurs caractéristiques propres (variables d'un HPI à l'autre, et à découvrir lors d'un travail de thérapie) comme l'extrême lucidité, l'hypersensibilité physique, l'empathie mal gérée, le besoin d'accomplissement, etc...

à lire notamment : Jeanne Siaud Facchin, Monique de Kermadec, Béatrice Millêtre... (il y en a d'autre, je ne les connais pas tous). De ce qui m'a été rapporté, même certains auteurs comme Murielle Adda, après avoir défendu d'anciennes théories pendant 20 livres, ont complètement changé de position sur leur dernier livre (lire de préférence le dernier bien évidemment).

et surtout quand vous consulter des professionnels : ne pas s'arrêter au seul test QI, car c'est à peine 2% :mryellow: du travail à faire pour comprendre qui vous êtes quand vous êtes HPI

ma recommandation perso : les groupes de thérapie (tout bon pro vous le conseillera, notamment pour prendre de la distance sur les idées reçues sur le HPI, et aussi très efficace pour les grands timides d'apparence autistique, pour être passé par là, c'est bluffant!)

à éviter : les forums internet libres pour HPI (non encadré par professionnel ou thérapeute), car il a 100% d'HPI dépressifs de mauvaise foi, c'est à dire refusant d'admettre un état dépressif, n'envisagent pas de consulter (ou savent déjà que ça n'aboutira à rien de bon) et que de toute façon ils font parti des HPI qui vont bien, et qu'ils ont tout compris au HPI, et vous conseillent n'importe quoi, car quand tout le monde fera les mêmes erreurs qu'eux ça deviendra la norme et leur donnera raison)

édit 25/03 19h55 : quand j'utilise l'expression "HPI qui vont bien", comprendre "HPI dont le HPI n'aurait que des avantages", à savoir que même quand on est heureux et non dépressif, on a quand même à gérer la différence, et s'adapter ou s'intégrer demande + d'effort et donc de fatigue que pour les gens dans la norme entre eux.
Modifié en dernier par alexis le vendredi 25 mars 2016 à 19:56, modifié 1 fois.
entrepreneur, surdoué, hyper-sélectivité alimentaire sévère depuis bb, Mottron friendly :)
PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
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Lilas
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Lilas »

Juste quelques mots car je trouve intéressant le retour d'Astragale sur cette erreur de diagnostic (mais j'avoue être totalement dépassée par la suite du débat, que je n'ai lu qu'en diagonale).

J'ai un peu fait le cheminement inverse, à savoir que, lancée sur la piste du HQI, j'ai tenté deux rencontres dans ce milieu (une avec Mensa, l'autre avec ZebraCrossing), et je ne me suis vraiment sentie à ma place dans aucune des deux.
Ces expériences m'ont montré sans ambiguïté que mes difficultés ne pouvaient être mises sur le compte du seul HQI, puisque je ne les observais pas chez ceux qui m'entouraient.

J'ai eu une expérience totalement opposée en rencontrant pour la première fois quelques membres du forum (et je dis un grand merci à GOB de m'avoir conviée à ce premier café), et j'attends même chaque fois avec impatience de pouvoir la renouveler.
J'ajouterai que ma vision des TSA, avant cette rencontre, ne correspondait pas à ce que j'ai rencontré, malgré les lectures et recherches que j'avais pu faire.

Je voulais donc appuyer le conseil donné de faire l'expérience des rencontres, avec des aspies, avec des HQI, même si c'est quelque chose de compliqué voir très compliqué pour certains.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)

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Salicorne
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Salicorne »

alexis a écrit :Les HPI qui vont bien sont un mythe
Nicolas Gauvrit, auteur du livre "Les surdoués ordinaires", ne serait probablement pas d'accord avec cette affirmation. Au contraire, il affirme que le fait qu'on observe un grand nombre de HPI qui va mal est un biais, car ceux qui vont bien ne vont pas consulter les psychologues, n'adhèrent pas aux associations, et ne s'expriment pas dans les forums dédiés.
alexis a écrit :(ex-intégration sociale plus compliquée dans un monde très normatif)
D'après mes lectures, j'ai cru comprendre qu'une minorité de HPI avait de réels problèmes d'intégration sociale, car ils ont justement, en règle générale, de très bonnes capacités d'adaptation. Les HPI seraient même plutôt moins anxieux en moyenne que la population générale.
alexis a écrit :A cela s'ajoute leurs caractéristiques propres (variables d'un HPI à l'autre, et à découvrir lors d'un travail de thérapie) comme l'extrême lucidité, l'hypersensibilité physique, l'empathie mal gérée, le besoin d'accomplissement, etc...
Là aussi, il me semble que l'hypersensibilité physique comme caractéristique de la surdouance ne fait pas consensus.
Il me semble également dangereux d'associer le "besoin d'accomplissement" à la surdouance : j'ai plutôt l'impression que cela concerne un peu tout le monde. Ce serait inquiétant si seulement 2% de la population se posait des questions essentielles. :?

J'ai été initialement très intéressée par la lecture du livre "Adultes sensibles et doués, Trouver sa place au travail et s’épanouir" de Arielle Adda et Thierry Brunel, qui correspond bien à mes interrogations actuelles. Cependant, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai eu l'impression de n'y trouver que des généralités, et je crains que "l'effet Barnum" soit un risque important à la lecture de ce type de livre. De plus, Arielle Adda a un style d'écriture assez lyrique qui m'a beaucoup dérouté et qui me déplaît dans une optique de rigueur scientifique.
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Manichéenne
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Re: HQI et erreur de diagnostic

Message par Manichéenne »

misty a écrit :-Concernant les groupes d'habiletés sociales dont parle Manichéenne, c'est l'unanimité au niveau ironie et grosse blague. Ca la fait autant rire que mon copain de m'imaginer aller à des trucs comme ça. Comme quand on m'a conseillé les cafés-Asperger (qui dans ma ville se déroulent souvent au bowling, synonyme pour moi d'enfer sur terre)...
Ils se disent (et moi aussi j'avoue) que si j'arrivais à aller à des activités en groupe, ou au bowling rencontrer un groupe inconnu, je n'en serais pas là. :innocent:
Pour l'impossibilité des rencontres, c'est tout de même plutôt de la phobie sociale, non ? Même si c'est super stressant d'aller vers l'inconnu, il y a bien des Aspergers aux rencontres, donc c'est possible. Et d'ailleurs je conseille aussi, parce que c'est très différent d'internet, et que la communication y est très différente d'avec les non autistes. (arf, je sens que c'est mal formulé...)
Pour les groupes d'habiletés sociales, je sentais déjà mal la notion de groupe, on m'a informé cette semaine qu'il y a des jeux de rôles... Ca ressemble effectivement à une mauvaise blague pour moi. :?


alexis a écrit :à beaucoup d'entre vous :

Pour la plupart, vous étudiez les TSA depuis des mois voir des années parce que vous pensez que peut-être ça vous concerne. Mais le HPI dont vous êtes sûr, vous estimez que ça ne mérite pas d'y consacrer du temps et de la réflexion. Il n'y aurait pas un bug, genre 2 poids 2 mesures ?
C'est qui "beaucoup d'entre vous" ?
Je n'ai vu personne dans cette discussion être sûr d'être HPI sans avoir eu une vérification par un test.
Pour ma part, j'y ai passé beaucoup de temps et de réflexions, probablement même bien plus que pour les TSA, je trouve ton jugement hâtif et malvenu.

Peux-tu mettre à jour ta signature comme demandé dans la charte ?

Je ne vais pas commenter tout mais au moins :
ma recommandation perso : les groupes de thérapie (tout bon pro vous le conseillera, notamment pour prendre de la distance sur les idées reçues sur le HPI, et aussi très efficace pour les grands timides d'apparence autistique, pour être passé par là, c'est bluffant!)
Cool, et quand on est vraiment autiste, on fait quoi ? Un groupe de thérapie est totalement inenvisageable pour moi, même si un jour j'arrive à confirmer mon supposé HQI.
Les idées reçues, tu sembles en avoir beaucoup tout de même. Par contre je ne comprends pas que tu nous reproches à nous d'en avoir sur des points que nous n'avons même pas évoqué.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.