Spoiler : :Après une période sans couverture sociale,
je ne suis arrivé à "enclencher" ma CMU que
pour pouvoir me diriger vers un CRA. Sans ça ...
J'ai aussi droit à cette fameuse ACE, mais
il faudrait que je retourne voir leurs bureaux ...
En triant des paperasses la semaine passée,
j'ai aussi retrouvé un courrier d'EDF daté
d'il y a un an, dans lequel ils m'annoncent
que j'ai droit à une aide tarifaire, mais pour
ça il faut encore remplir des paperasses ...
bref ...
[Index] Articles divers à partager sur autre chose que l'autisme !
-
- Modérateur
- Messages : 41279
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Article intéressant ...
Spoiler : :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Prolifique
- Messages : 4408
- Enregistré le : samedi 12 décembre 2015 à 16:38
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
-
- Modérateur
- Messages : 41279
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Source :Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Prolifique
- Messages : 4594
- Enregistré le : vendredi 23 janvier 2015 à 18:16
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Pour les vrais vrais vrais fans, à se procurer (ça a l'air...bizarre ):
Spoiler : :
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
***Nullius in verba***
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
L’injonction à la déconnexion est-elle autre chose qu’une critique morale ?
Par Hubert Guillaud le 09/02/16 Internet Actu
Dans le New Inquiry, le sociologue Nathan Jurgenson (@nathanjurgenson) livre une critique sans concession du dernier ouvrage de la psychologue Sherry Turkle, Reclaiming Conversation. Ce n’est pas la première fois que Jurgenson remet à sa place la psychologue, dont il avait vertement critiqué le précédent ouvrage, Seuls ensemble (voir “Nous ne serons plus jamais déconnectés”).
La société contre la technologie
Pourquoi cherche-t-on à nous faire croire que les gens qui communiquent avec des téléphones auraient oublié ce qu’est l’amitié ? De nombreux médias et spécialistes véhiculent des propos sur la toxicité de nos outils, plus attiré par la dénonciation des dépendances qu’ils développeraient que par l’apologie des opportunités qu’ils permettent ou que par la dénonciation de l’inégalité communicationnelle qu’ils renforcent. Pour les déconnexistes, les écrans détruisent l’attention, l’empathie, les relations profondes… Les allégations de Turkle sont flatteuses, estime Jurgenson. Elles nous font croire que les “déconnectés” sont les derniers humains debout dans un monde totalement déshumanisé… Mais cela suppose de croire que les écrans sont inhumains et antisociaux. Or, la littérature sur notre relation au numérique est plus complexe que cela. Pour la sociologue Jenny Davis, qui a pointé les lacunes méthodologiques du livre de Turkle, les études montrent pourtant qu’ils n’ont pas vraiment d’effets sur l’empathie, contrairement à ce qu’affirme la psychologue.
Suite à lire
“Si c’est ce que vous voyez, vous ne regardez pas assez bien”, dessin de Rosangela Ludovico, décembre 2013, via André Gunthert.
Par Hubert Guillaud le 09/02/16 Internet Actu
Dans le New Inquiry, le sociologue Nathan Jurgenson (@nathanjurgenson) livre une critique sans concession du dernier ouvrage de la psychologue Sherry Turkle, Reclaiming Conversation. Ce n’est pas la première fois que Jurgenson remet à sa place la psychologue, dont il avait vertement critiqué le précédent ouvrage, Seuls ensemble (voir “Nous ne serons plus jamais déconnectés”).
La société contre la technologie
Pourquoi cherche-t-on à nous faire croire que les gens qui communiquent avec des téléphones auraient oublié ce qu’est l’amitié ? De nombreux médias et spécialistes véhiculent des propos sur la toxicité de nos outils, plus attiré par la dénonciation des dépendances qu’ils développeraient que par l’apologie des opportunités qu’ils permettent ou que par la dénonciation de l’inégalité communicationnelle qu’ils renforcent. Pour les déconnexistes, les écrans détruisent l’attention, l’empathie, les relations profondes… Les allégations de Turkle sont flatteuses, estime Jurgenson. Elles nous font croire que les “déconnectés” sont les derniers humains debout dans un monde totalement déshumanisé… Mais cela suppose de croire que les écrans sont inhumains et antisociaux. Or, la littérature sur notre relation au numérique est plus complexe que cela. Pour la sociologue Jenny Davis, qui a pointé les lacunes méthodologiques du livre de Turkle, les études montrent pourtant qu’ils n’ont pas vraiment d’effets sur l’empathie, contrairement à ce qu’affirme la psychologue.
Suite à lire
“Si c’est ce que vous voyez, vous ne regardez pas assez bien”, dessin de Rosangela Ludovico, décembre 2013, via André Gunthert.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
L’amitié peut-elle être seulement numérique ?
Par Hubert Guillaud le 26/03/15 | Internet actu
Kyle Chayka (@chaykak) livre pour New Republic une intéressante défense de l’amitié en ligne. Pas tant celle qui nous agrège sur les réseaux sociaux, que cette intimité relationnelle que l’internet permet de forger avec de parfaits inconnus. “L’intimité se développe maintenant à la fois dans le numérique et le monde physique, traversant souvent librement les deux mondes. Si nous acceptons la valeur des amitiés virtuelles à l’égal des amitiés IRL, alors nous nous ouvrons à un éventail de nouvelles possibilités de connexion”, explique le journaliste en revenant sur le concept de “dualisme numérique” développé par le sociologue Nathan Jurgenson pour expliquer que cette opposition, entre réel et virtuel, n’avait plus lieu d’être.
Pour Jenna Wortham (@jennydeluxe) du New York Times Magazine, “l’internet représente un élargissement de la gamme des relations que nous pouvons avoir”. Les étrangers que nous rencontrons tous les jours de l’autre côté des écrans ne sont plus seulement des inconnus, mais également des gens que nous pouvons apprendre à connaître et dans lesquels nous pouvons apprendre à avoir confiance.
Lire la suite
Par Hubert Guillaud le 26/03/15 | Internet actu
Kyle Chayka (@chaykak) livre pour New Republic une intéressante défense de l’amitié en ligne. Pas tant celle qui nous agrège sur les réseaux sociaux, que cette intimité relationnelle que l’internet permet de forger avec de parfaits inconnus. “L’intimité se développe maintenant à la fois dans le numérique et le monde physique, traversant souvent librement les deux mondes. Si nous acceptons la valeur des amitiés virtuelles à l’égal des amitiés IRL, alors nous nous ouvrons à un éventail de nouvelles possibilités de connexion”, explique le journaliste en revenant sur le concept de “dualisme numérique” développé par le sociologue Nathan Jurgenson pour expliquer que cette opposition, entre réel et virtuel, n’avait plus lieu d’être.
Pour Jenna Wortham (@jennydeluxe) du New York Times Magazine, “l’internet représente un élargissement de la gamme des relations que nous pouvons avoir”. Les étrangers que nous rencontrons tous les jours de l’autre côté des écrans ne sont plus seulement des inconnus, mais également des gens que nous pouvons apprendre à connaître et dans lesquels nous pouvons apprendre à avoir confiance.
Lire la suite
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 41279
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Spoiler : :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Prolifique
- Messages : 2522
- Enregistré le : vendredi 8 août 2014 à 19:33
- Localisation : 18 / 03
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
-
- Modératrice
- Messages : 5040
- Enregistré le : jeudi 24 octobre 2013 à 9:54
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Pas très récent (2014) mais...
La France préfère payer (deux fois) pour les articles de ses chercheurs
La France préfère payer (deux fois) pour les articles de ses chercheurs
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
-
- Prolifique
- Messages : 4408
- Enregistré le : samedi 12 décembre 2015 à 16:38
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
la ficton rejoint le quotidien (pas encore les 5 sens mais vusuelement, on s'en rapproche)
Pourquoi la vidéo à 360 degrés sera le phénomène de 2016
Pourquoi la vidéo à 360 degrés sera le phénomène de 2016
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
L’exploration négligée de la foutaise
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 07.03.2016 | Par Pierre Barthélémy
Ici en janvier 2011, Deepak Chopra, médecin endocrinologue, écrivain et «penseur», a reçu, en 1998, le prix satirique Ig Nobel de physique décerné par le magazine scientifique humoristique «Annals of Improbable Research».
Le matériau à la disposition des chercheurs est colossal. Et le corpus ne cesse de s’enrichir à chaque jour qui passe. Pourtant, peu de scientifiques ont jusqu’ici exploré le continent immense de ce que les Américains nomment le bullshit – littéralement la « merde de taureau » – et que l’on traduirait en français par « connerie » ou « couille en barre » si ces expressions triviales avaient leur place dans ces vénérables colonnes.
Précisons que la « connerie » en question ne désigne pas la bêtise des abrutis mais uniquement celle de leurs propos. Il n’y a pour ainsi dire pas de science de la foutaise, et des chercheurs canadiens ont décidé de combler – au moins en partie – cette lacune avec une étude publiée en décembre 2015 dans la revue Judgment and Decision Making.
Sommes-nous capables de repérer les âneries ?
Cette équipe a surtout voulu répondre aux deux questions suivantes : sommes-nous capables de repérer les âneries, et quelles sont les personnes qui ont le plus de chances de s’y laisser piéger ? Pour ce faire, elle a mis sur pied une série de quatre expériences au cours desquelles on a demandé aux participants – des centaines au total – d’évaluer la « profondeur » de phrases dont certaines étaient dignes du « Quand une femme change d’homme, elle change de coiffure », prononcée par OSS 117, version Jean Dujardin.
Mais, pour tester l’impact des billevesées, encore fallait-il en avoir un échantillon « objectivement stupide » sous la main ! Les auteurs de l’étude ont eu recours à deux programmes générant de manière aléatoire des phrases vides de sens mais grammaticalement correctes, à partir de mots vagues et à la mode.
Un des logiciels en question mouline les mots utilisés, sur son compte Twitter, par le gourou américain Deepak Chopra, roi de l’aphorisme fumeux et inventeur de la « médecine quantique ».
La machine peut ainsi vous pondre des phrases suggérant une profondeur en réalité inexistante, comme par exemple « Une simple particule co-crée des faits potentiels » ou « La réalité perceptrice transcende la barrière des molécules ».
80 % des participants piégés
Dans la première des quatre expériences, après avoir répondu à un questionnaire et à des tests aux réponses contre-intuitives, les « cobayes » se voyaient présenter dix phrases « bullshitesques ». Ils devaient prendre un moment pour réfléchir à leur signification et les noter sur une échelle de la réceptivité aux propos débiles créée spécialement pour l’occasion. Plus de 80 % des participants ont trouvé ces phrases assez profondes si ce n’est plus…
Au cours des trois autres expériences, les chercheurs ont complexifié l’exercice en ajoutant des phrases réelles de Deepak Chopra et des phrases réellement profondes. Ce qui n’a pas changé grand-chose : les foutaises ont de beaux jours devant elles. selon l’étude, les personnes les plus susceptibles de ne pas les détecter réussissent moins bien aux tests cognitifs, sont plus ouvertes aux théories conspirationnistes, aux médecines alternatives, aux croyances religieuses et paranormales.
L’affaire n’en est pas restée là. Dans une réponse publiée en janvier par la même revue, le chercheur australien Craig Dalton émet une objection méthodologique en expliquant que certaines des phrases générées par les automates, bien que vides de sens pour les Occidentaux, peuvent en prendre un pour les personnes ouvertes aux systèmes de pensée orientaux.
On attend désormais sur le sujet l’avis du philosophe belge Jean-Claude Van Damme, dont on n’a pas oublié le profond « Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 07.03.2016 | Par Pierre Barthélémy
Ici en janvier 2011, Deepak Chopra, médecin endocrinologue, écrivain et «penseur», a reçu, en 1998, le prix satirique Ig Nobel de physique décerné par le magazine scientifique humoristique «Annals of Improbable Research».
Le matériau à la disposition des chercheurs est colossal. Et le corpus ne cesse de s’enrichir à chaque jour qui passe. Pourtant, peu de scientifiques ont jusqu’ici exploré le continent immense de ce que les Américains nomment le bullshit – littéralement la « merde de taureau » – et que l’on traduirait en français par « connerie » ou « couille en barre » si ces expressions triviales avaient leur place dans ces vénérables colonnes.
Précisons que la « connerie » en question ne désigne pas la bêtise des abrutis mais uniquement celle de leurs propos. Il n’y a pour ainsi dire pas de science de la foutaise, et des chercheurs canadiens ont décidé de combler – au moins en partie – cette lacune avec une étude publiée en décembre 2015 dans la revue Judgment and Decision Making.
Sommes-nous capables de repérer les âneries ?
Cette équipe a surtout voulu répondre aux deux questions suivantes : sommes-nous capables de repérer les âneries, et quelles sont les personnes qui ont le plus de chances de s’y laisser piéger ? Pour ce faire, elle a mis sur pied une série de quatre expériences au cours desquelles on a demandé aux participants – des centaines au total – d’évaluer la « profondeur » de phrases dont certaines étaient dignes du « Quand une femme change d’homme, elle change de coiffure », prononcée par OSS 117, version Jean Dujardin.
Mais, pour tester l’impact des billevesées, encore fallait-il en avoir un échantillon « objectivement stupide » sous la main ! Les auteurs de l’étude ont eu recours à deux programmes générant de manière aléatoire des phrases vides de sens mais grammaticalement correctes, à partir de mots vagues et à la mode.
Un des logiciels en question mouline les mots utilisés, sur son compte Twitter, par le gourou américain Deepak Chopra, roi de l’aphorisme fumeux et inventeur de la « médecine quantique ».
La machine peut ainsi vous pondre des phrases suggérant une profondeur en réalité inexistante, comme par exemple « Une simple particule co-crée des faits potentiels » ou « La réalité perceptrice transcende la barrière des molécules ».
80 % des participants piégés
Dans la première des quatre expériences, après avoir répondu à un questionnaire et à des tests aux réponses contre-intuitives, les « cobayes » se voyaient présenter dix phrases « bullshitesques ». Ils devaient prendre un moment pour réfléchir à leur signification et les noter sur une échelle de la réceptivité aux propos débiles créée spécialement pour l’occasion. Plus de 80 % des participants ont trouvé ces phrases assez profondes si ce n’est plus…
Au cours des trois autres expériences, les chercheurs ont complexifié l’exercice en ajoutant des phrases réelles de Deepak Chopra et des phrases réellement profondes. Ce qui n’a pas changé grand-chose : les foutaises ont de beaux jours devant elles. selon l’étude, les personnes les plus susceptibles de ne pas les détecter réussissent moins bien aux tests cognitifs, sont plus ouvertes aux théories conspirationnistes, aux médecines alternatives, aux croyances religieuses et paranormales.
L’affaire n’en est pas restée là. Dans une réponse publiée en janvier par la même revue, le chercheur australien Craig Dalton émet une objection méthodologique en expliquant que certaines des phrases générées par les automates, bien que vides de sens pour les Occidentaux, peuvent en prendre un pour les personnes ouvertes aux systèmes de pensée orientaux.
On attend désormais sur le sujet l’avis du philosophe belge Jean-Claude Van Damme, dont on n’a pas oublié le profond « Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Le syndrome de l’imposteur, un phénomène propre aux personnes ultracompétentes et endémique chez les scientifiques
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 29.02.2016 | Par Angela Sirigu (Neuroscientifique, directrice de l’Institut de science cognitive Marc-Jeannerod, département neuroscience (CNRS-université Lyon-I)
Vous arrive-t-il parfois d’avoir la sensation de ne pas être à la hauteur, de ne pas posséder les qualités qu’il faut pour accomplir un travail ambitieux ? Un tel sentiment est assez commun et le plus souvent passager, mais lorsqu’il se transforme en conviction durable, on entre dans le cadre du « syndrome de l’imposteur », qui est assez répandu dans de nombreux milieux professionnels.
L’individu qui en est atteint se convainc qu’il n’est pas apte à la fonction qu’il occupe ou qu’il convoite et redoute d’être démasqué tôt ou tard comme un imposteur, au point de renoncer à toute nouvelle opportunité qui pourrait faire progresser sa carrière.
Ce phénomène a été étudié pour la première fois en 1978 par Pauline Clance et Suzanne Imes, de l’université de Géorgie à Atlanta, chez 150 femmes ayant occupé des postes à haute responsabilité mais qui ne parvenaient pas à intérioriser l’expérience du succès, et persistaient à penser que leur réussite était le fait du hasard.
La reconnaissance plus que l’argent
Des études récentes montrent que ce phénomène ne dépend pas du sexe, qu’il affecte généralement des personnes ayant un niveau intellectuel élevé, et qu’il est endémique chez les scientifiques. Des articles traitant de ce malaise sont parus dans les rubriques « carrière » de revues comme Science et Nature.
Le contexte dans lequel grandissent puis évoluent les chercheurs serait propice à son émergence. Souvent élèves brillants, ils peuvent développer un sentiment de valeur personnelle qui est très dépendant de leurs exploits académiques, ce qui les rend prompts à douter et à éprouver sentiment de ne pas être légitime lorsqu’ils commencent à évoluer parmi d’autres cerveaux tout aussi performants que le leur, ou sont confrontés au refus d’un manuscrit ou d’une demande de subvention.
La monnaie qui rétribue le travail d’un chercheur n’est pas l’argent, c’est connu, mais la reconnaissance. Même si celle-ci est au rendez-vous, le sentiment d’imposture est parfois tenace. On en a vu récrire vingt fois un rapport et mettre des années avant de le soumettre pour publication, minés par la conviction que le travail n’est pas abouti, ou refuser une invitation à donner une conférence internationale de crainte de voir leur ignorance exposée au grand jour.
Objectifs irréalistes
Le paradoxe est qu’il s’agit de personnes objectivement ultracompétentes, ayant accumulé tous les gages extérieurs de reconnaissance : diplômes, prix, chaire de prestige, etc. Certains pensent que l’universalité du sentiment d’imposture chez les scientifiques naît du fait qu’ils sont confrontés tous les jours à la conscience aiguë qu’ils ne réussiront jamais à tout comprendre. S’appuyant sur des tests de personnalité, Frederik Anseel, de l’université de Gand, évoque plutôt le perfectionnisme exacerbé et l’auto-imposition d’objectifs irréalistes menant à un sentiment inéluctable de défaite et d’insuffisance.
Enfin, il est possible que les scientifiques soient juste un peu trop centrés sur eux-mêmes, car relativiser l’importance de ses travaux, s’occuper d’autrui, s’intéresser davantage à la formation des étudiants qu’à sa propre promotion a aidé certains d’entre eux à se défaire de ce sentiment d’imposture désagréable.
Il est intéressant de noter que le phénomène inverse existe aussi : l’effet Dunning-Kruger, qui montre que les personnes très incompétentes ont une confiance excessivement élevée dans leurs capacités et leurs jugements, et grâce à cela ne connaissent ni le doute ni l’angoisse. Mais non, amis chercheurs, brider votre processeur interne n’est pas forcément la meilleure solution pour soulager et traiter votre syndrome de l’imposteur.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 29.02.2016 | Par Angela Sirigu (Neuroscientifique, directrice de l’Institut de science cognitive Marc-Jeannerod, département neuroscience (CNRS-université Lyon-I)
Vous arrive-t-il parfois d’avoir la sensation de ne pas être à la hauteur, de ne pas posséder les qualités qu’il faut pour accomplir un travail ambitieux ? Un tel sentiment est assez commun et le plus souvent passager, mais lorsqu’il se transforme en conviction durable, on entre dans le cadre du « syndrome de l’imposteur », qui est assez répandu dans de nombreux milieux professionnels.
L’individu qui en est atteint se convainc qu’il n’est pas apte à la fonction qu’il occupe ou qu’il convoite et redoute d’être démasqué tôt ou tard comme un imposteur, au point de renoncer à toute nouvelle opportunité qui pourrait faire progresser sa carrière.
Ce phénomène a été étudié pour la première fois en 1978 par Pauline Clance et Suzanne Imes, de l’université de Géorgie à Atlanta, chez 150 femmes ayant occupé des postes à haute responsabilité mais qui ne parvenaient pas à intérioriser l’expérience du succès, et persistaient à penser que leur réussite était le fait du hasard.
La reconnaissance plus que l’argent
Des études récentes montrent que ce phénomène ne dépend pas du sexe, qu’il affecte généralement des personnes ayant un niveau intellectuel élevé, et qu’il est endémique chez les scientifiques. Des articles traitant de ce malaise sont parus dans les rubriques « carrière » de revues comme Science et Nature.
Le contexte dans lequel grandissent puis évoluent les chercheurs serait propice à son émergence. Souvent élèves brillants, ils peuvent développer un sentiment de valeur personnelle qui est très dépendant de leurs exploits académiques, ce qui les rend prompts à douter et à éprouver sentiment de ne pas être légitime lorsqu’ils commencent à évoluer parmi d’autres cerveaux tout aussi performants que le leur, ou sont confrontés au refus d’un manuscrit ou d’une demande de subvention.
La monnaie qui rétribue le travail d’un chercheur n’est pas l’argent, c’est connu, mais la reconnaissance. Même si celle-ci est au rendez-vous, le sentiment d’imposture est parfois tenace. On en a vu récrire vingt fois un rapport et mettre des années avant de le soumettre pour publication, minés par la conviction que le travail n’est pas abouti, ou refuser une invitation à donner une conférence internationale de crainte de voir leur ignorance exposée au grand jour.
Objectifs irréalistes
Le paradoxe est qu’il s’agit de personnes objectivement ultracompétentes, ayant accumulé tous les gages extérieurs de reconnaissance : diplômes, prix, chaire de prestige, etc. Certains pensent que l’universalité du sentiment d’imposture chez les scientifiques naît du fait qu’ils sont confrontés tous les jours à la conscience aiguë qu’ils ne réussiront jamais à tout comprendre. S’appuyant sur des tests de personnalité, Frederik Anseel, de l’université de Gand, évoque plutôt le perfectionnisme exacerbé et l’auto-imposition d’objectifs irréalistes menant à un sentiment inéluctable de défaite et d’insuffisance.
Enfin, il est possible que les scientifiques soient juste un peu trop centrés sur eux-mêmes, car relativiser l’importance de ses travaux, s’occuper d’autrui, s’intéresser davantage à la formation des étudiants qu’à sa propre promotion a aidé certains d’entre eux à se défaire de ce sentiment d’imposture désagréable.
Il est intéressant de noter que le phénomène inverse existe aussi : l’effet Dunning-Kruger, qui montre que les personnes très incompétentes ont une confiance excessivement élevée dans leurs capacités et leurs jugements, et grâce à cela ne connaissent ni le doute ni l’angoisse. Mais non, amis chercheurs, brider votre processeur interne n’est pas forcément la meilleure solution pour soulager et traiter votre syndrome de l’imposteur.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 4667
- Enregistré le : jeudi 20 mars 2014 à 20:59
- Localisation : 92
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Et oui pas étonnant, l'essence du scientifique c'est son scepticisme à toute épreuve, évidemment ça a des répercussions psychologiques.
C'est comme :
Et l'inverse du syndrome de l'imposteur est l'effet Dunning-Kruger. On pourrait dire que celui-là appartient aux politiques
C'est comme :
Et l'inverse du syndrome de l'imposteur est l'effet Dunning-Kruger. On pourrait dire que celui-là appartient aux politiques
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
-
- Prolifique
- Messages : 4408
- Enregistré le : samedi 12 décembre 2015 à 16:38
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Spoiler : Jean :
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
-
- Prolifique
- Messages : 4408
- Enregistré le : samedi 12 décembre 2015 à 16:38
Re: Articles divers à partager sur... autre chose que l'auti
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...