A part çà, je suis en train de lire un roman assez puisant ("La chambre aux échos" de Richard Powers - en 10/18) qui remue les questions du fonctionnement du cerveau. J'ai l'impression d'être dans le même milieu que les chercheurs qui causent aux journées de l'ANCRA

En ce qui concerne la "pensée en détail", il s'agit de ce qui est appelé aussi le défaut de "cohérence globale", la difficulté des Aspies d'avoir une vision d'ensemble, ou plutôt de voir surtout le détail qui cloche dans l'ensemble. Il me semble que les travaux de Laurent Mottron permettent de décrire les avantages - et pas seulement les inconvénients de cette pensée.
Cela concerne aussi l'oreille musicale, la capacité à distinguer des variations.
Lors des journées de l'ANCRA, Mottron a proposé des méthodes pour utiliser ce type de fonctionnement cérébral pour mettre en route la communication.
Lemonnier a présenté un modèle où il s'agissait d'un retard de maturation - en donnant par exemple l'exemple des bébés accessibles à la naissance à tous les phonèmes de la terre, mais les oubliant rapidement (à 6 mois) pour ne garder que celui de la langue "maternelle" (c'est-à-dire l'ourdou de la nounou pakistanaise pour l'enfant du diplomate français à Londres).