Bonsoir,
Un sujet peut-être un peu étrange eut égard aux caractéristiques de l'autisme d'Asperger en général, pour autant, je ne pouvais m'empêcher de vous interroger sur l'existence d'une dépendance affective démesurée à l'encontre de personnes que vous connaissez pas, et à qui vous donnez d'un coup toute votre confiance juste parce qu'elle correspond au modèle intellectuel, ainsi qu'aux intérêts qui vous plaisent.
À ce niveau, mes rapports sociaux sont d'ailleurs totalement déséquilibrés. Je vais ressentir de l'indifférence pour beaucoup de gens, alors que pour quelques-uns, notamment des garçons homosexuels efféminés qui aiment Zelda Majora's Mask pour la plupart, je vais avoir envie de leur parler tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, si bien qu'en très peu de temps, cela devient addictif, et je ne peux m'empêcher "d'attendre les discussions", et de ressentir de la dépendance affective.
À côté de ça, mon empathie sera totalement inexistante concernant plein d'autres personnes, qui sont pourtant tout autant intéressantes, que je trouve parfois même plus solides intellectuellement (au niveau du fonctionnement), mais c'est un rapport aux choses et aux gens très irréguliers, et très fluctuants, parce que ça me passe aussi vite que c'est venu, et parfois ça revient (notamment avec mon petit-ami actuel). Je ne sais pas poser de limites sur les gens que je fréquente. Je serai ainsi très disparate en fonction de mon interlocuteur, qu'il m'intéresse ou non, mais cela m'impressionne de voir à quel point je peux vite m'attacher à quelqu'un exagérément, démesurément, par rapport à la "longévité" connexe de la relation.
LA QUESTION, donc. Cela vous est-il déjà arrivé ou pas du tout ? .
Dépendance affective
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Dépendance affective
Il n'y a qu'une seule vérité !
Autiste Asperger de 19 ans. 1型糖尿病。
Je suis un Dahu, étudiant en 3A à Sciences-Po.
♔ Lien vers le serveur Discord Asperansa : https://discord.gg/autisme.
J'étais anciennement Castiel.
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Re: Dépendance affective
Je ne suis pas encore diagnostiquée et je n'ai même aucune "preuve" d'un potentiel SA cependant, je pense avoir déjà vécu ce que tu explique.
Régulièrement je m'attache beaucoup trop à une personne et j'ai un profonds besoin de lui parler en permanence, sinon je me sens déprimée et d'un coup ça va disparaitre... C'est souvent le même genre de personne, des hommes plus âgé, littéraire, avec un goût prononcé pour la musique et la culture.
Je ne ressent néanmoins pas le désir de les toucher ou de les voir en vrai, juste de parler avec eux, quitte à créer les occasions pour leur parler...
Ça me donne souvent l'impression d'être une "stalkeuse" de vouloir tout le temps leur parler ahah ^^'
Régulièrement je m'attache beaucoup trop à une personne et j'ai un profonds besoin de lui parler en permanence, sinon je me sens déprimée et d'un coup ça va disparaitre... C'est souvent le même genre de personne, des hommes plus âgé, littéraire, avec un goût prononcé pour la musique et la culture.
Je ne ressent néanmoins pas le désir de les toucher ou de les voir en vrai, juste de parler avec eux, quitte à créer les occasions pour leur parler...
Ça me donne souvent l'impression d'être une "stalkeuse" de vouloir tout le temps leur parler ahah ^^'
diagnostiquée Asperger en 2016 et commence à se débarrasser de son anxiété généralisée depuis quelques temps maintenant
"maybe my head's fucked up
But I'm falling right back in love with being alive"
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Re: Dépendance affective
Je ne sais pas si ça m'est déjà arrivé, mais il est tout à fait possible que ça m'arrive, n'ayant pas l'occasion de rencontrer beaucoup de gens intéressants je risque de m'attacher un peu trop aux rares que je rencontre.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Dépendance affective
Je ne parlerai pas de moi, vu que je suis non diag.
J'ai lu plusieurs articles/mémoires/livres qui parlaient d'un fonctionnement extrême chez les autistes: soit un retrait vis à vis de l'autre, à savoir que le "contact est refusé" ou alors le contraire, investi "de manière fusionnelle".
C'est quelque chose que j'ai pu aussi observer dans le cadre de mon travail.
Je crois que c'est une façon pour les autistes d'établir leur repère, de s'ancrer dans une ritualisation, une routine, et d'avoir une personne "soutien". Prendre une personne "pour cible" et être dépendante d'elle, c'est une façon de faire face à l'imprévu et de pouvoir anticiper en quelque sortes. Ils associent la personne à leur activité. Si une autre personne que la personne "cible" l'accompagne à sa place, ça se solde souvent par un refus (qui se termine parfois en crise ou en stéréotypie). Ce pourquoi il faut aussi éviter trop de rituel, quand bien même cela apaiserait l'enfant autiste. Il me semble aussi que ça permet d'avoir une personne "ressource" pour les aider à faire des choses qu'ils ne parviennent pas à faire.
Je ne sais pas si ça rejoins ton idée de départ.
Rudy Simone avait aussi abordé cet aspect chez les femmes Asperger qui pouvaient facilement se faire duper, en donnant leur confiance trop précocement du fait d'un intérêt commun. Si ça t'intéresse.
Et j'avais lu aussi qu'un intérêt obsessionnel/restreint pouvait être un objet social (une personne) et pas que matériel. Mais je n'ai rien trouvé de plus là dessus comme décrit dans l'autre post.
J'ai lu plusieurs articles/mémoires/livres qui parlaient d'un fonctionnement extrême chez les autistes: soit un retrait vis à vis de l'autre, à savoir que le "contact est refusé" ou alors le contraire, investi "de manière fusionnelle".
C'est quelque chose que j'ai pu aussi observer dans le cadre de mon travail.
Je crois que c'est une façon pour les autistes d'établir leur repère, de s'ancrer dans une ritualisation, une routine, et d'avoir une personne "soutien". Prendre une personne "pour cible" et être dépendante d'elle, c'est une façon de faire face à l'imprévu et de pouvoir anticiper en quelque sortes. Ils associent la personne à leur activité. Si une autre personne que la personne "cible" l'accompagne à sa place, ça se solde souvent par un refus (qui se termine parfois en crise ou en stéréotypie). Ce pourquoi il faut aussi éviter trop de rituel, quand bien même cela apaiserait l'enfant autiste. Il me semble aussi que ça permet d'avoir une personne "ressource" pour les aider à faire des choses qu'ils ne parviennent pas à faire.
Je ne sais pas si ça rejoins ton idée de départ.
Rudy Simone avait aussi abordé cet aspect chez les femmes Asperger qui pouvaient facilement se faire duper, en donnant leur confiance trop précocement du fait d'un intérêt commun. Si ça t'intéresse.
Et j'avais lu aussi qu'un intérêt obsessionnel/restreint pouvait être un objet social (une personne) et pas que matériel. Mais je n'ai rien trouvé de plus là dessus comme décrit dans l'autre post.
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.
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Re: Dépendance affective
Je confirme en tout point, soit je suis totalement fermé, mutique incapable d'avoir une communication avec l'autre, ou alors je suis totalement ouvert (c'est rare) et je peux avoir des attentes complètement inadaptées envers les personnes. Je suis incapable de distinguer, une connaissance, d'un ami, et toute la gradation que les gens ont avec leur entourage. Je n'ai jamais su, ce qu'il fallait faire, pas faire, dire, pas dire, selon la personne concernée et si la personne me plait, je suis alors directement son ami et la seule façon que j'ai de concevoir l'amitié, c'est la fusion (c'est arrivé qu'une fois) ou alors je tombe amoureux (c'est rare), mais lorsque ça arrive, c'est à la puissance mille mais toujours avec un homme affectueux qui n'a pas mon orientation sexuelle, comme ça je suis tranquille de ce côté là, sinon je ne peux pas gérer les deux en même temps, c'est trop envahissant pour moi. Si je sens que le sexuel fait partie de l'équation, c'est rédhibitoire. J'ai mis longtemps à comprendre pourquoi et je me suis longtemps interrogé sur la nature de mon problème, mais j'ai fini par comprendre qu'en effet je ne suis pas comme tout le monde et que je fonctionne autrement.
ted/asperger/dysexécutif sévère
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Re: Dépendance affective
Merci pour vos différents retours.
Rudy, tu connais ma position sur la question, je serai ravi de connaître également ton expérience personnelle et ton point de vue, notamment sur ce sujet. Tous les retours m'intéressent, ce n'est pas un sujet qui ne s'adresse qu'aux autistes diagnostiqués.
D'ailleurs, je trouve ton intervention pertinente dans la mesure où elle explique plutôt bien le phénomène auquel nous sommes confrontés (je pense t'inclure dedans).
Il y a quelques jours, un peu comme au début du mois de décembre, j'ai rencontré un garçon, cette fois-ci hétérosexuel (mais je n'ai aucune aspiration sexuelle envers cette rencontre), et je suis totalement accroché à lui de par l'intérêt que me suscite nos conversations. C'est particulièrement frustrant dans la mesure où je ne le connais que depuis cinq jours, mais nos conversations me suscitent un énorme intérêt, d'autant qu'il y a une instantanéité très forte par le biais de Skype, qu'il comprend mon système de pensée, et que je ressens un sentiment de sécurité en sa présence, en plus des intérêts que nous partageons pour les mangas, les RPG et la politique en général. Ces points communs ont fondé une forte "dépendance" quant à l'idée de lui parler (j'aurais bien aimé qu'il le fasse plus aujourd'hui, par exemple), mais je sais que c'est absolument pas raisonné et raisonnable.
Au fond c'est assez problématique, parce que souvent oui l'autre n'est pas forcément prêt à l'accepter, et s'il l'est, il peut vite se sentir étouffé, ce qui rajoute encore plus à la confusion sociale ressentie au jour le jour.
En cela je rejoins le propos d'Allan (plus généralement de Cookies également), puisqu'il y a cette idée de puissance mille à côté de cette puissance zéro, et c'est particulièrement impressionnant à vivre.
A contrario, j'arrive à m'en détacher vite après deux/trois jours de déception. C'est lié, je crois, peut-être que vous confirmerez, au fait que les fins, c'est nul. Je suis encore un grand enfant dans ma tête, j'aimerais que les choses durent pour toujours.
C'est le point vers lequel on converge, non ? C'est un traitement infantile de ses relations ?
Bah, merci pour vos retours ! Je suis content de voir que je ne suis pas un extraterrestre parmi les extraterrestres. .
Rudy, tu connais ma position sur la question, je serai ravi de connaître également ton expérience personnelle et ton point de vue, notamment sur ce sujet. Tous les retours m'intéressent, ce n'est pas un sujet qui ne s'adresse qu'aux autistes diagnostiqués.
D'ailleurs, je trouve ton intervention pertinente dans la mesure où elle explique plutôt bien le phénomène auquel nous sommes confrontés (je pense t'inclure dedans).
Il y a quelques jours, un peu comme au début du mois de décembre, j'ai rencontré un garçon, cette fois-ci hétérosexuel (mais je n'ai aucune aspiration sexuelle envers cette rencontre), et je suis totalement accroché à lui de par l'intérêt que me suscite nos conversations. C'est particulièrement frustrant dans la mesure où je ne le connais que depuis cinq jours, mais nos conversations me suscitent un énorme intérêt, d'autant qu'il y a une instantanéité très forte par le biais de Skype, qu'il comprend mon système de pensée, et que je ressens un sentiment de sécurité en sa présence, en plus des intérêts que nous partageons pour les mangas, les RPG et la politique en général. Ces points communs ont fondé une forte "dépendance" quant à l'idée de lui parler (j'aurais bien aimé qu'il le fasse plus aujourd'hui, par exemple), mais je sais que c'est absolument pas raisonné et raisonnable.
Ahah, oui désolé si tu vois ce que j'évoque. .Ce pourquoi il faut aussi éviter trop de rituel, quand bien même cela apaiserait l'enfant autiste.
Mais je pense à ce propos que c'est asexué parce que j'ai beau être un garçon, je le vis tout comme. Je peux très facilement baisser ma vigilance quand il s'agit d'un garçon avec qui je partage un fort point commun. C'est à peu près ce pourquoi il m'est arrivé quelques mauvaises rencontres.chez les femmes Asperger qui pouvaient facilement se faire duper, en donnant leur confiance trop précocement du fait d'un intérêt commun.
Au fond c'est assez problématique, parce que souvent oui l'autre n'est pas forcément prêt à l'accepter, et s'il l'est, il peut vite se sentir étouffé, ce qui rajoute encore plus à la confusion sociale ressentie au jour le jour.
En cela je rejoins le propos d'Allan (plus généralement de Cookies également), puisqu'il y a cette idée de puissance mille à côté de cette puissance zéro, et c'est particulièrement impressionnant à vivre.
A contrario, j'arrive à m'en détacher vite après deux/trois jours de déception. C'est lié, je crois, peut-être que vous confirmerez, au fait que les fins, c'est nul. Je suis encore un grand enfant dans ma tête, j'aimerais que les choses durent pour toujours.
C'est le point vers lequel on converge, non ? C'est un traitement infantile de ses relations ?
Bah, merci pour vos retours ! Je suis content de voir que je ne suis pas un extraterrestre parmi les extraterrestres. .
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Re: Dépendance affective
Ah bah, dit comme ça, et si tu veux mon expérience...Castiel a écrit :Rudy, tu connais ma position sur la question, je serai ravi de connaître également ton expérience personnelle et ton point de vue, notamment sur ce sujet. Tous les retours m'intéressent, ce n'est pas un sujet qui ne s'adresse qu'aux autistes diagnostiqués.
Je marche un peu de la même façon qu'Allan, à ce niveau:
A vrai dire, les amis que je peux avoir, c'était souvent du fait que j'avais été en relation amoureuse avec elles, ou au moins attirée de façon très forte, donc, la dépendance affective arrivait effectivement très vite. Autrement, j'ai du mal à m'attacher aux gens, ou à pouvoir les considérer comme des amis (puisque comme Allan, je ne peux considérer l'amitié que comme une fusion). Et à côté de ça, j'ai du mal à fructifier, alimenter, une rencontre, pour en faire une amitié. Je n'arrive pas à la faire perdurer autrement qu'à travers une relation amoureuse. En somme, que je n'ai pas "d'intérêt", "d'empathie", "d'investissement affectif" appelons ça comme on veut, pour des personnes qui ne sont pas pour moi sujet à une focalisation.si la personne me plait, je suis alors directement son ami et la seule façon que j'ai de concevoir l'amitié, c'est la fusion (c'est arrivé qu'une fois) ou alors je tombe amoureux
Mais comme toi, Castiel, et surtout via le net en fait, j'ai déjà eu ce type de rapport que tu décris. Ce sont généralement des personnes sur lesquelles je focalise et qui m'envahissent totalement comme un intérêt obsessionnel, où je suis dans l'attente impatiente d'un contact:
Mais, ça s’essouffle aussi vite que c'est venu, lorsqu'elles commencent à s'éloigner des sujets d'intérêts en question, et qu'elles commencent à s'ouvrir sur d'autres sujets, dont leur vie personnelle qui n'a pas de lien avec l'intérêt, donc finalement, lorsqu'elles approfondissent la relation pour que ça devienne autre chose qu'un simple échange (ce que je ne sais pas faire). Ce qui fait que, souvent, je suis une totale déception pour ces personnes, et qu'on me voit comme un être froid et "sans cœur".juste parce qu'elle correspond au modèle intellectuel, ainsi qu'aux intérêts qui vous plaisent.
Cela dit, je peux sur le long terme m'attacher à des personnes très atypiques, très particulières sans tout cela, juste parce que je les trouve très rares et authentiques, que je les admire quelque part, ou bien au contraire parce que je me sens un devoir de "protection" (comme avec les enfants).
Et en dehors de ça, je me dis qu'effectivement, la dépendance affective, chez moi, au delà de la focalisation, est aussi un "repère", une succession de routines qui, si elles changent, me font complètement vriller, j'en ai besoin. Type, si je reçois un SMS à une intervalle de deux heures, et que par la suite je ne reçois pas le SMS dans cet intervalle, je peux faire une vraie crise.
Voilà, je ne sais pas si ça te parle.
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Re: Dépendance affective
Demi-diag pour moi
Je me reconnais dans les quelques mots d'Allan:
- soit je déteste la personne: c'est très rare
- soit les gens m'indiffèrent et il ne faut pas trop m'approcher (bien que je trouve que je progresse ces dernières années, j'arrive à avoir quelques gens que j'apprécie juste)
- soit je suis amoureuse / dans une amitié fusionnelle (les deux sentiments sont indifférentiables pour moi.)
Mon premier petit ami était une véritable drogue pour moi, j'avais besoin d'être avec lui tout le temps, et j'étais prête à tout pour ça. ça a été très nuisible, pour nous deux.
(je complèterai plus tard, j'ai du mal à expliquer)
Je me reconnais dans les quelques mots d'Allan:
- soit je déteste la personne: c'est très rare
- soit les gens m'indiffèrent et il ne faut pas trop m'approcher (bien que je trouve que je progresse ces dernières années, j'arrive à avoir quelques gens que j'apprécie juste)
- soit je suis amoureuse / dans une amitié fusionnelle (les deux sentiments sont indifférentiables pour moi.)
Mon premier petit ami était une véritable drogue pour moi, j'avais besoin d'être avec lui tout le temps, et j'étais prête à tout pour ça. ça a été très nuisible, pour nous deux.
(je complèterai plus tard, j'ai du mal à expliquer)
"Neuro-atypique en attente de définition"
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
Ma présentation ici
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
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- Régulier
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Re: Dépendance affective
J'ai un ami Aspie, on s'est rencontrés sur le net, il m'a contacté par rapport à une annonce (pro) et il semblait à côté de la plaque à tous points de vue. En temps normal, je l'aurais sûrement ignoré mais je ne l'ai pas fait avec lui et j'ai du mal à comprendre ce qui a retenu mon intention. En tous cas du jour au lendemain on est devenu les meilleurs amis du monde, on se parlait tout le temps. Ça a été intense pendant quelques semaines et puis du jour au lendemain, on a rompu le contact.
Durant cette période on a tellement échangé et on s'est tellement apporté, je crois, on a creusé chacun ce qu'il y avait de profond dans l'autre. Je pense que même si on ne se parle plus aujourd'hui, cette personne restera pour moi quelqu'un d'important (et inversement).
Durant cette période on a tellement échangé et on s'est tellement apporté, je crois, on a creusé chacun ce qu'il y avait de profond dans l'autre. Je pense que même si on ne se parle plus aujourd'hui, cette personne restera pour moi quelqu'un d'important (et inversement).
coucou
Pas de diagnostic, je pense pas être autiste + pas de diagnostic de prévu
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