Internement sans consentement en HP : Votre expérience
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Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Bonjour tout le monde.
Sujet permettant d'aborder un problème de taille que les aspi(e)s peuvent vivre plus ou moins au moment de leur existence : Le fait d'être contraint à aller en HP de force , sans son consentement , en mode HDT ou HO. Ou d'être exposé à un dilemme genre "Vous venez avec nous sur l’hôpital , autrement on envoie les pompiers pour un HDT" et parfois de manière abusive.
De mon côté l'HDJ m'ont fait le coup une bonne dizaine de fois , la dernière en date , le 18 Août dernier qui à résulté d'une hospitalisation libre de 3 semaines.
Quant au mode HDT , j'ai eu de la chance de n'y avoir été confronté qu'une seule fois dans ma vie , mais malheureusement de manière totalement absurde. (Il y a eu mintes situations 100 fois pires sans que ça finisse ainsi !!)
C'était le soir du 18 Juillet 2007 et je ne pouvais plus rester seul dans mon appartement après 10 mois difficiles. J'ai eu une conversation téléphonique délicate avec ma mère qui à toujours refusée de me raceuillir chez elle pour que mon désarroi cesse. J'ai voulu faire croire que je voulais mettre fin à mes jours pour qu'elle se décide à venir me chercher. Ben non , 1/2h + tard , culpabilisé par la dispute via téléphone (et ce n'était qu'un début car je m'en veux pour toujours) , j’entends frapper à ma porte et j'entend compter jusque 3 avant de voir ma porte défoncée. Les POMPIERS !!! Alors je ne comprenais que dalle , ils étaient 5/6 devant moi à me regarder comme un objet (Je n'avais que 20 ans à peine) et je gardais mon calme et ne n'imaginait pas ce qui allait m'attendre dans les heures puis jours à venir. Pendant 3/4d'h les pompiers ont tout fait pour me faire convaincre à les suivre , pfff j'ai craqué pensant que je passerais juste aux urgences et hop je reprend un taxi et je rentre chez moi. Ben non arrivé à l'UHCD je passe devant le médecin urgentiste (Accueil très froid !!!!) avec une feuille devant lui comme quoi un HDT a été lancée. Du coup ben pas le choix , je vais passer ma nuit à l'hosto ... Bon je ne paniquais pas en me disant que ce serait l'affaire de 2/3 jours. Mais c'est plus dur que prévu car une HDT ça ne rigole pas et que j'allais en avoir pour un moment. Bref j'ai eu de la chance car grâce à un infirmier sympa et un proche qui comprenait ma terrible douleur d'être enfermé et exposé en plus aux bruits , aux lourds traitements médicamenteux qu'on me donnait et etc ... j'ai pu sortir au bout de 13 jours , soit le 31 Juillet 2007. Mais ces 13 jours (Qui auraient pu être 2 mois !!!) m'ont paru une éternité pensant que j'allais y laisser ma vie. Bref , un détenu NT supporterait mieux une peine d'emprisonnement de plus d'1 an que moi j'ai supporté cet internement en pleines vacances d'été à seulement 20 ans ...
Du coup après cette maudite expérience , rien que le fait d'aller en HP , même librement , me provoque une peur non croyable , surtout lorsque je suis contraint à devoir y aller sans avoir le choix (Comme indiqué dans la citation en début de post) au risque de me retrouver interné à nouveau contre mon gré. Je dois toujours céder au chantage de l'équipe de l'HDJ , prendre mes affaires et y aller ...
Voilà en grosse partie pourquoi j'ai un projet qui me tient à coeur (Cf ma présentation) pour que cette épée de Damoclès au dessus de ma tête ne me mâche ! Et j'espère ne pas m'être mal exprimé , désolé sinon...
Voilà , et de votre côté , quels ont été vos expériences dans ces moments éprouvants que je ne souhaite à personne ?
Sujet permettant d'aborder un problème de taille que les aspi(e)s peuvent vivre plus ou moins au moment de leur existence : Le fait d'être contraint à aller en HP de force , sans son consentement , en mode HDT ou HO. Ou d'être exposé à un dilemme genre "Vous venez avec nous sur l’hôpital , autrement on envoie les pompiers pour un HDT" et parfois de manière abusive.
De mon côté l'HDJ m'ont fait le coup une bonne dizaine de fois , la dernière en date , le 18 Août dernier qui à résulté d'une hospitalisation libre de 3 semaines.
Quant au mode HDT , j'ai eu de la chance de n'y avoir été confronté qu'une seule fois dans ma vie , mais malheureusement de manière totalement absurde. (Il y a eu mintes situations 100 fois pires sans que ça finisse ainsi !!)
C'était le soir du 18 Juillet 2007 et je ne pouvais plus rester seul dans mon appartement après 10 mois difficiles. J'ai eu une conversation téléphonique délicate avec ma mère qui à toujours refusée de me raceuillir chez elle pour que mon désarroi cesse. J'ai voulu faire croire que je voulais mettre fin à mes jours pour qu'elle se décide à venir me chercher. Ben non , 1/2h + tard , culpabilisé par la dispute via téléphone (et ce n'était qu'un début car je m'en veux pour toujours) , j’entends frapper à ma porte et j'entend compter jusque 3 avant de voir ma porte défoncée. Les POMPIERS !!! Alors je ne comprenais que dalle , ils étaient 5/6 devant moi à me regarder comme un objet (Je n'avais que 20 ans à peine) et je gardais mon calme et ne n'imaginait pas ce qui allait m'attendre dans les heures puis jours à venir. Pendant 3/4d'h les pompiers ont tout fait pour me faire convaincre à les suivre , pfff j'ai craqué pensant que je passerais juste aux urgences et hop je reprend un taxi et je rentre chez moi. Ben non arrivé à l'UHCD je passe devant le médecin urgentiste (Accueil très froid !!!!) avec une feuille devant lui comme quoi un HDT a été lancée. Du coup ben pas le choix , je vais passer ma nuit à l'hosto ... Bon je ne paniquais pas en me disant que ce serait l'affaire de 2/3 jours. Mais c'est plus dur que prévu car une HDT ça ne rigole pas et que j'allais en avoir pour un moment. Bref j'ai eu de la chance car grâce à un infirmier sympa et un proche qui comprenait ma terrible douleur d'être enfermé et exposé en plus aux bruits , aux lourds traitements médicamenteux qu'on me donnait et etc ... j'ai pu sortir au bout de 13 jours , soit le 31 Juillet 2007. Mais ces 13 jours (Qui auraient pu être 2 mois !!!) m'ont paru une éternité pensant que j'allais y laisser ma vie. Bref , un détenu NT supporterait mieux une peine d'emprisonnement de plus d'1 an que moi j'ai supporté cet internement en pleines vacances d'été à seulement 20 ans ...
Du coup après cette maudite expérience , rien que le fait d'aller en HP , même librement , me provoque une peur non croyable , surtout lorsque je suis contraint à devoir y aller sans avoir le choix (Comme indiqué dans la citation en début de post) au risque de me retrouver interné à nouveau contre mon gré. Je dois toujours céder au chantage de l'équipe de l'HDJ , prendre mes affaires et y aller ...
Voilà en grosse partie pourquoi j'ai un projet qui me tient à coeur (Cf ma présentation) pour que cette épée de Damoclès au dessus de ma tête ne me mâche ! Et j'espère ne pas m'être mal exprimé , désolé sinon...
Voilà , et de votre côté , quels ont été vos expériences dans ces moments éprouvants que je ne souhaite à personne ?
Aspi.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
SPI.
Hospitalisation sous péril imminent.
La psychiatre m'a catalogué schizophrène ou avec une grave dépression alors que c'était "juste" un meltdown et que je n'ai en rien attenté à ma vie.
Suis sortie après 17 jours, mon psychiatre ne pouvant me coller aucune pathologie mentale.
Depuis je ne cesse d'être angoissé par l'éventualité que ça recommence.
Je vais même jusqu'à rêver que pompiers et infirmiers viennent me chercher en pleine rue ou jusqu'à chez moi.
Hospitalisation sous péril imminent.
La psychiatre m'a catalogué schizophrène ou avec une grave dépression alors que c'était "juste" un meltdown et que je n'ai en rien attenté à ma vie.
Suis sortie après 17 jours, mon psychiatre ne pouvant me coller aucune pathologie mentale.
Depuis je ne cesse d'être angoissé par l'éventualité que ça recommence.
Je vais même jusqu'à rêver que pompiers et infirmiers viennent me chercher en pleine rue ou jusqu'à chez moi.
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
J’espère que ma question ne seras pas déplacé. Si j'ai bien compris ca arrive quand la vie des autre ou sa propre vie est en danger? Mais ça se fait sur quel critère?? Est-ce qu'il faut l'exprimer explicitement ou ca peut être une interprétation?
J'avoue ca me fait peur, je n'ai jamais tenté de mettre fin à mes jours, je n'ai jamais eu l'intention, mais quand ca va pas je veux tout "mettre en pause" et "disparaître", du coup j'ai peur que ça soit mal interprété. Il m'est arrivé pendant des crises d'angoisse (du au bruit et aux cri) de dire arrête j'en peu plus, je vais mourir etc, mais c’était pas une mort réel, plus mentale. Je me suis toujours dis que c'était pas grave, jusqu'a ce que je lise des témoignage de personne interné pour moins que ca, dans un sens je suis contente que mes "crises" soient minimiser mais ca m'effraie. Je trouve ça injuste, je ne comprends pas comment on peu interner quelqu'un et le bourrer de médoc.
Si ca m'arrive je crois que j'en sortirai avec des idées noires.. c'est impossible de dormir en dehors de chez moi, j'ai besoin de mes habitudes, mon environnement rassurant, rien que ca je me sentirais super mal. C'est vraiment inconcevable.
[edit] j'ai lu des témoignage bien avant d'en apprendre plus sur l'autisme, puisqu'étant "diagnostiqué" bipolaire j'ai commencé à me renseigner, et j'ai vu que les séjours en HP sont courant, et en lisant que la maladie peut évoluer au fil des années je me suis tout de suite imaginé avec un avenir avec des grosses crises et un internement.. j'ai l'impression que quelque soit le diag, il y a toujours un risque d'aller mal et d'aller en HP ou HDJ
J'avoue ca me fait peur, je n'ai jamais tenté de mettre fin à mes jours, je n'ai jamais eu l'intention, mais quand ca va pas je veux tout "mettre en pause" et "disparaître", du coup j'ai peur que ça soit mal interprété. Il m'est arrivé pendant des crises d'angoisse (du au bruit et aux cri) de dire arrête j'en peu plus, je vais mourir etc, mais c’était pas une mort réel, plus mentale. Je me suis toujours dis que c'était pas grave, jusqu'a ce que je lise des témoignage de personne interné pour moins que ca, dans un sens je suis contente que mes "crises" soient minimiser mais ca m'effraie. Je trouve ça injuste, je ne comprends pas comment on peu interner quelqu'un et le bourrer de médoc.
Si ca m'arrive je crois que j'en sortirai avec des idées noires.. c'est impossible de dormir en dehors de chez moi, j'ai besoin de mes habitudes, mon environnement rassurant, rien que ca je me sentirais super mal. C'est vraiment inconcevable.
[edit] j'ai lu des témoignage bien avant d'en apprendre plus sur l'autisme, puisqu'étant "diagnostiqué" bipolaire j'ai commencé à me renseigner, et j'ai vu que les séjours en HP sont courant, et en lisant que la maladie peut évoluer au fil des années je me suis tout de suite imaginé avec un avenir avec des grosses crises et un internement.. j'ai l'impression que quelque soit le diag, il y a toujours un risque d'aller mal et d'aller en HP ou HDJ
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*Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué*
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Un PDF qui explique tout: http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Tableau_exHDT_.pdf
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Pffff...Ça fait peur tout ça... Je pense que ces gens interviennent à la demande d'un tiers (sinon, je ne vois pas comment ils peuvent connaître la personne et où elle est...). Je n'ai pas tout compris car je ne connais pas le sens des abréviations employées.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Pour la demande d'un tiers c'est un membre de la famille.
Sinon c'est un médecin et là c'est pas vraiment la même procédure, le médecin fait direct une lettre au préfet etc ...
Pour mon hospitalisation SPI c'est ce que ça a fait: lettre au préfet, certificat des 24h par un psychiatre, certificat des 72h fait obligatoirement par un autre psychiatre.
Sinon c'est un médecin et là c'est pas vraiment la même procédure, le médecin fait direct une lettre au préfet etc ...
Pour mon hospitalisation SPI c'est ce que ça a fait: lettre au préfet, certificat des 24h par un psychiatre, certificat des 72h fait obligatoirement par un autre psychiatre.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Je suis tout pareil depuis 10 ans maintenant. Combien de cauchemars différents j'ai pu faire comme quoi je me retrouvais interné contre mon gré et parfois de manière drastique genre pour la vie voire même aller jusqu’à la case prison !-Nora- a écrit :SPI.
Depuis je ne cesse d'être angoissé par l'éventualité que ça recommence.
Je vais même jusqu'à rêver que pompiers et infirmiers viennent me chercher en pleine rue ou jusqu'à chez moi.
Et une fois réveillé , oh p'tain le soulagement immédiat qui s'opère et mon coeur qui bat à plus de 200 !!!
Bref j'en reste traumatisé , et la peur que ça se reproduise est toujours là ... et collé au c*l par les soignants de l'HDJ ils suffit qu'ils s'inquiètent un peu trop (Pour que dalle) pour me harceler au téléphone et même venir taper chez moi et tenter de me faire craquer après 1h de négociation pour justifier de les suivre en HP , et dans le cas contraire l'HDT serait signée.
P'tain sont malins ceux-là avec leur stratégies pour faire craquer un patient pour justifier un internement , et ils ne s'arrêtent pas jusqu’à ce qu'ils aient gagné leur journée et péter le champagne pendant que le patient se retrouve torturé ! En 2016 bientôt c'est intolérable , alors pour nous aspi(e)s , hummmmmm ...
Aspi.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Moi c'était il y a 5 ans à peu près, j'ai été interné en HP 3 fois sur quelques mois.
3 tentatives de suicide dont la dernière qui m'a plongé dans le coma et branchée sous respirateurs.
Je me souviendrai toute ma vie de mon réveil parce que j'avais l'impression de ne plus arriver à respirer à cause du tuyau dans la gorge et de la douleur quand on me l'a enlevé.
Suite à ça j'ai été internée contre mon gré, sans demande d'un tier. J'ai même fait du chantage à ma mère pour qu'elle refuse, ce qu'elle a fait.
Du coup c'était plusieurs médecins qui ont signés pour m'interner de force.
Je suis restée à peu près 1 mois (je crois) cette dernière fois.
Jamais, jamais je n'oublierai cette terrible expérience, coincée avec des personnes ayant des maladies mentales graves. A moitié droguée, faisant les 100 pas dans le couloir du pavillon (fermé) duquel je n'avais même pas le droit de sortir.
Un télé, une nana qui danse devant l'écran, une autre qui refuse de changer de chaîne.
Un mec qui urine par terre dans le couloir devant moi, sexe à l'air. Le couvre feu, les repas dégoûtant passés à ignorer la femme qui mangeait comme un porc (même si ce n'est pas de sa faute...).
Je passe les détails, à mon avis je ne suis pas la seule à avoir vu et vécue des choses choquante dans un HP, surtout pour un aspi qui s'ignore et n'aspire qu'à une chose: le calme.
Aujourd'hui, sachant ce que je suis, je regrette terriblement ce que j'ai pu faire par désarroi. J'étais coupée du monde, dans ma bulle, la vie continuait sous mes yeux mais moi j'avais arrêté depuis longtemps de me battre.
Si jamais quelqu'un ici peut se sentir mal au point d'avoir des idées noire... je vous assure qu'un jour on peut s'en sortir. J'ai failli perdre la vie parce que je n'y croyais plus. Mais aujourd'hui, malgré les difficultés qu'il peut encore y avoir, ma vie je l'aime et elle n'a plus rien à voir avec celle que j'avais avant. Alors merci à ma bonne étoile...
3 tentatives de suicide dont la dernière qui m'a plongé dans le coma et branchée sous respirateurs.
Je me souviendrai toute ma vie de mon réveil parce que j'avais l'impression de ne plus arriver à respirer à cause du tuyau dans la gorge et de la douleur quand on me l'a enlevé.
Suite à ça j'ai été internée contre mon gré, sans demande d'un tier. J'ai même fait du chantage à ma mère pour qu'elle refuse, ce qu'elle a fait.
Du coup c'était plusieurs médecins qui ont signés pour m'interner de force.
Je suis restée à peu près 1 mois (je crois) cette dernière fois.
Jamais, jamais je n'oublierai cette terrible expérience, coincée avec des personnes ayant des maladies mentales graves. A moitié droguée, faisant les 100 pas dans le couloir du pavillon (fermé) duquel je n'avais même pas le droit de sortir.
Un télé, une nana qui danse devant l'écran, une autre qui refuse de changer de chaîne.
Un mec qui urine par terre dans le couloir devant moi, sexe à l'air. Le couvre feu, les repas dégoûtant passés à ignorer la femme qui mangeait comme un porc (même si ce n'est pas de sa faute...).
Je passe les détails, à mon avis je ne suis pas la seule à avoir vu et vécue des choses choquante dans un HP, surtout pour un aspi qui s'ignore et n'aspire qu'à une chose: le calme.
Aujourd'hui, sachant ce que je suis, je regrette terriblement ce que j'ai pu faire par désarroi. J'étais coupée du monde, dans ma bulle, la vie continuait sous mes yeux mais moi j'avais arrêté depuis longtemps de me battre.
Si jamais quelqu'un ici peut se sentir mal au point d'avoir des idées noire... je vous assure qu'un jour on peut s'en sortir. J'ai failli perdre la vie parce que je n'y croyais plus. Mais aujourd'hui, malgré les difficultés qu'il peut encore y avoir, ma vie je l'aime et elle n'a plus rien à voir avec celle que j'avais avant. Alors merci à ma bonne étoile...
Pré-diagnostic aspie (octobre 2015 par psychiatre spécialisé)
Après une longue attente, diagnostiquée aspie et HPI par un CRA le 31 mai 2017
Après une longue attente, diagnostiquée aspie et HPI par un CRA le 31 mai 2017
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Voilà un message poteur d'espoir , Nevermind , surtout pour moi !
C'est horrible ce que tu as vécue ! Et pour une TS c'est sûr qu'une HDT est bien plus justifiée (Bien que l'éviter aurait été mieux car ça n'a servi à que dalle ... ) que de mon côté ou j'ai été enfermé pour un coup de fil qui à mal tourné... mais j'espère que ça ne t'arrivera plus jamais !!!
Et ce que tu décris à propos des conditions d'hospitalisation , ben c'est comme si c'était moi-même qui le décrirait car j'ai vécu tout pareil , dans mon propre HP , et avec tous les séjours accumulés (En HL et tant mieux mais c'était guère facile aussi..) il y en a eu pour tous les goûts effectivement ! Trois exemples comme ça : Un patient qui faisait ses besoins dans la salle TV (Bonjour l'odeur !!! ) , un autre qui ne cessait de hurler jour et nuit et qui semait la zizanie dans tout le service , et un autre qui ne cessait de rentrer dans les chambres , y compris la mienne , dont la nuit !
Pfffff mais comment on peut nous aspi(e)s intelligents , côtoyer certains cas lourds genre des personnes qui devraient dormir en prison ?! Lors de mon dernier séjour j'ai discuté avec un patient qui à fait presque 10 ans de taule !!!! Ça m'a renversé , et là heureusement qu'il était calmé par les médocs ! Mais ces cachetons ne conviennent pas à tout le monde et fait + de ravages que tout ... et il y a d'autres alternatives tels des séances de relaxation , sophrologie , psychothérapies adaptés que de passer par des hôpitaux psychiatriques surtout de manière récurrente pour un rien (parfois pour des problèmes non psychologiques comme mon eczéma) comme dans mon cas , abusé quoi !
Et voilà que tu t'en est tirée et c'est une très bonne chose ! Ce qui me fait dire que je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas mon cas ! Et malgré que j'ai subi les griffes de la psychiatrie pendant une décennie ! Et ce ne sont pas les préjugés de certaines personnes (professionnels en psychiatrie pour la plupart) qui vont me faire désespérer !
GARDONS ESPOIR TOUT LE MONDE !!!!
C'est horrible ce que tu as vécue ! Et pour une TS c'est sûr qu'une HDT est bien plus justifiée (Bien que l'éviter aurait été mieux car ça n'a servi à que dalle ... ) que de mon côté ou j'ai été enfermé pour un coup de fil qui à mal tourné... mais j'espère que ça ne t'arrivera plus jamais !!!
Et ce que tu décris à propos des conditions d'hospitalisation , ben c'est comme si c'était moi-même qui le décrirait car j'ai vécu tout pareil , dans mon propre HP , et avec tous les séjours accumulés (En HL et tant mieux mais c'était guère facile aussi..) il y en a eu pour tous les goûts effectivement ! Trois exemples comme ça : Un patient qui faisait ses besoins dans la salle TV (Bonjour l'odeur !!! ) , un autre qui ne cessait de hurler jour et nuit et qui semait la zizanie dans tout le service , et un autre qui ne cessait de rentrer dans les chambres , y compris la mienne , dont la nuit !
Pfffff mais comment on peut nous aspi(e)s intelligents , côtoyer certains cas lourds genre des personnes qui devraient dormir en prison ?! Lors de mon dernier séjour j'ai discuté avec un patient qui à fait presque 10 ans de taule !!!! Ça m'a renversé , et là heureusement qu'il était calmé par les médocs ! Mais ces cachetons ne conviennent pas à tout le monde et fait + de ravages que tout ... et il y a d'autres alternatives tels des séances de relaxation , sophrologie , psychothérapies adaptés que de passer par des hôpitaux psychiatriques surtout de manière récurrente pour un rien (parfois pour des problèmes non psychologiques comme mon eczéma) comme dans mon cas , abusé quoi !
Et voilà que tu t'en est tirée et c'est une très bonne chose ! Ce qui me fait dire que je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas mon cas ! Et malgré que j'ai subi les griffes de la psychiatrie pendant une décennie ! Et ce ne sont pas les préjugés de certaines personnes (professionnels en psychiatrie pour la plupart) qui vont me faire désespérer !
GARDONS ESPOIR TOUT LE MONDE !!!!
Aspi.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
La prison ne soigne pas les maladies mentales. Les études tendent à montrer au contraire que de nombreuses personnes qui dorment en prison devraient plutôt se trouver en HP. Si c'est leur trouble qui les met dans l'illégalité, il est plus logique de les soigner que de les punir, ça diminuera plus le risque de récidive. Même si je ne nie pas qu'il faudrait éviter de mélanger toutes les pathologies et toutes les personnalités dans les lieux de soin.Rem 82 a écrit :Pfffff mais comment on peut nous aspi(e)s intelligents , côtoyer certains cas lourds genre des personnes qui devraient dormir en prison ?!
Intelligent ou pas, qu'est-ce que ça change ? Déjà, les aspies ne sont pas plus intelligents que la moyenne, ils n'ont pas de retard mental. C'est assez différent, on peut être asperger dès 70 de QI.
Les "cas lourds" peuvent être très intelligents, un psychotique délirant peut même être thqi.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
j'trouve ça horrible tt ce que vs racontez
D'accord ac manichéenne sur le fait que de nombreuses personnes étant en prison ont besoin de soins, seraient mieux en hôpital.
D'accord ac manichéenne sur le fait que de nombreuses personnes étant en prison ont besoin de soins, seraient mieux en hôpital.
diagnostiquée le 26/03/14 (centre Donald T.)
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Et en 2015/2016 en France c'est encore ... une p'tain de triste réalité !LucieP a écrit :j'trouve ça horrible tt ce que vs racontez
Aspi.
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Les soignants en HP devraient lire les témoignages de personnes internées, elles auraient peut être une autre approche sur lamanière de faire ce métier, je connais aussi le milieu pour avoir eu des proches hospitalisés, je dirais que beaucoup beaucoup reste à faire pour améliorer les prises en charge.
Rém et Nevermind
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
à 18 /19ans j'ai commencé à ressentir des attaques de panique qui m'ont amenées à être hospitalisée en HP mais avec mon consentement (tout plutot que rester seule chez moi, avec ce "truc" incomprehensible.) à 20 ans.
sur la fin je ne mangeais plus, j'avais même du mal à boire!!..
impossible de marcher dans la rue.j'avais ce que je ressens comme des "trop pleins" de vision (details, etc) e aujourd'hui je retrouve ça par ex ds des vidéos qui circulent pour montrer ce que "voient" les personnes avec autisme...)mais aujourd'hui je gère bien mieux et c'est 20 ans de travail et de gestion du trop plein et de l'angoisse.
un anxiété incroyable et invivable.
sur la fin le medecin m'a trouvé dans le coin de l'appart recroquevillée cme un petit animal blessé.maigre et incapable de bouger., me balancant.
bref, internée à 20 ans, et j'y ai fêté mes 21 ans...(j'ai eu qulques sorties mais chaque fois je suis revenue. e m'y sentais..en sécurité?)
en tout j'ai du passer un an à l'HP sans compter l' HDJ ensuite.(les ateliers, les journées à l'HP..etc)
là bas personne ne m'a vraiment parlé, expliqué ce que j'avais, (on ne m'a tout simplement jamais parlé je crois......) juste on me donnait des médicaments, toujours plus si je posais des questions dessus.
les premiers temps j'etais dans un pavillon "pas trop mal"...j avais encor qulques visites.
quand je suis revenue plus tard, totalement en rupture, je me suis retrouvée en pavillon de type "insalubre," bien pire que ds un vol au dessus d'un nid de coucou.
(papiers peints marrons, meubles récups abimés, et "fous" qui n'avaient plus de visites...bref.il y avait même a letage un service "'dangereux" ou le passage etait bloqué le temps qu'ils traversent.....)) j'y ai été très mal et suis même tombée malade "physiquement"...)
(j'y ai même trouvé un résident dans mon lit tout nu....après la peur j'ai couru ds les escaliers et on etait en étage, qui sait ce qui se serait passé si il avait été vraiment agressif...et autres anecdotes.)
tous ces mois sont gavés quelque part et je n'en parle pas ni d'ailleurs n'y pense, (mais je sais que je l'écrirai bientot c'est en cours.)
car c'est là que je devais continuer ma vie, selon eux...(au mieux dans des appartement thérapeutique peut être, et encore.)
là vraiment je trouve ça avec le recul pas normal.
surtout cette relation presque de "défiance" avec la psychiatre, (que une amie aussi avait en ennemie jurée..pourquoi? ne devrait on pas avoir confiance en son médecin? elle etait froide et distante.presque désagreable.....(elle l'a d'ailleurs été carrement lors de notre dernier RV.).)
elle me "détestait "et je ne savais pas pourquoi.idem avec une autre patiente (une amie gaie, casée aujourd'hui , avec qui j'ai tjrs contact, la seule.).)
(en fait il y a une histoire la dessous, je sortais à l époque avec un monsieur plus agé que moi résident de l'HP, qui etait ancien directeur d'hopital .il etait alcoolique et toxico.(on avait une sorte de lien intellectuel....et il était pourvoyeur de divers médocs et drogues bref..ce monsieur est décédé quelques temps,plus tard et j'aurai pu l'être aussi car nous jouions au même jeu de destruction.)
et ce monsieur était un ancien ami du directeur de l'hp qui lui même etait le mari de ma psychiatre......il semblerait que cette dame ne m'aimait pas en lien avec cela.(j'avais 21 ans il en avait 45 peut etre.) en fait je ne saurai jamais.
bon je résume mais les mois HP ont été etonnants, glauques, désagreables, tout autre chose que devrait être un soin en hopital...et à la fois avec le recul je vois que les premiers mois je me sentais en sécurité dedans.la sortie etait pour moi très angoissante.ils savent très bien nous rendre dépendants...des médocs deja, puis le "cadre" très apprécié quand on est aspi, les horaires fixes et les petites habitudes, les ateliers..au début.) totu ça ca donne une sécurité psychique, on a plus envie de sortir et de vivre normalement. on n'en est tout simplement plus capable je crois.
finalement si mon oncle 'n etait pas venu me chercher (ça a raté mais l'action etait louable j'y serai peut etre encore.
je suis autiste et je ne l'aurai jamais su.ni pour le hpi.
je me pensais "folle "'et que ma place etait dans cette enceinte.personne la bas à l'epoque ne m'a contredit.
j'ai été bourrée de médocs très lourds.
je suis persuadée que bien des gens là bas sont des victimes de l'institutionnalisation, et sont en réalité tout autre chose que ce qui leur est déclaré.
sur la fin je ne mangeais plus, j'avais même du mal à boire!!..
impossible de marcher dans la rue.j'avais ce que je ressens comme des "trop pleins" de vision (details, etc) e aujourd'hui je retrouve ça par ex ds des vidéos qui circulent pour montrer ce que "voient" les personnes avec autisme...)mais aujourd'hui je gère bien mieux et c'est 20 ans de travail et de gestion du trop plein et de l'angoisse.
un anxiété incroyable et invivable.
sur la fin le medecin m'a trouvé dans le coin de l'appart recroquevillée cme un petit animal blessé.maigre et incapable de bouger., me balancant.
bref, internée à 20 ans, et j'y ai fêté mes 21 ans...(j'ai eu qulques sorties mais chaque fois je suis revenue. e m'y sentais..en sécurité?)
en tout j'ai du passer un an à l'HP sans compter l' HDJ ensuite.(les ateliers, les journées à l'HP..etc)
là bas personne ne m'a vraiment parlé, expliqué ce que j'avais, (on ne m'a tout simplement jamais parlé je crois......) juste on me donnait des médicaments, toujours plus si je posais des questions dessus.
les premiers temps j'etais dans un pavillon "pas trop mal"...j avais encor qulques visites.
quand je suis revenue plus tard, totalement en rupture, je me suis retrouvée en pavillon de type "insalubre," bien pire que ds un vol au dessus d'un nid de coucou.
(papiers peints marrons, meubles récups abimés, et "fous" qui n'avaient plus de visites...bref.il y avait même a letage un service "'dangereux" ou le passage etait bloqué le temps qu'ils traversent.....)) j'y ai été très mal et suis même tombée malade "physiquement"...)
(j'y ai même trouvé un résident dans mon lit tout nu....après la peur j'ai couru ds les escaliers et on etait en étage, qui sait ce qui se serait passé si il avait été vraiment agressif...et autres anecdotes.)
tous ces mois sont gavés quelque part et je n'en parle pas ni d'ailleurs n'y pense, (mais je sais que je l'écrirai bientot c'est en cours.)
car c'est là que je devais continuer ma vie, selon eux...(au mieux dans des appartement thérapeutique peut être, et encore.)
là vraiment je trouve ça avec le recul pas normal.
surtout cette relation presque de "défiance" avec la psychiatre, (que une amie aussi avait en ennemie jurée..pourquoi? ne devrait on pas avoir confiance en son médecin? elle etait froide et distante.presque désagreable.....(elle l'a d'ailleurs été carrement lors de notre dernier RV.).)
elle me "détestait "et je ne savais pas pourquoi.idem avec une autre patiente (une amie gaie, casée aujourd'hui , avec qui j'ai tjrs contact, la seule.).)
(en fait il y a une histoire la dessous, je sortais à l époque avec un monsieur plus agé que moi résident de l'HP, qui etait ancien directeur d'hopital .il etait alcoolique et toxico.(on avait une sorte de lien intellectuel....et il était pourvoyeur de divers médocs et drogues bref..ce monsieur est décédé quelques temps,plus tard et j'aurai pu l'être aussi car nous jouions au même jeu de destruction.)
et ce monsieur était un ancien ami du directeur de l'hp qui lui même etait le mari de ma psychiatre......il semblerait que cette dame ne m'aimait pas en lien avec cela.(j'avais 21 ans il en avait 45 peut etre.) en fait je ne saurai jamais.
bon je résume mais les mois HP ont été etonnants, glauques, désagreables, tout autre chose que devrait être un soin en hopital...et à la fois avec le recul je vois que les premiers mois je me sentais en sécurité dedans.la sortie etait pour moi très angoissante.ils savent très bien nous rendre dépendants...des médocs deja, puis le "cadre" très apprécié quand on est aspi, les horaires fixes et les petites habitudes, les ateliers..au début.) totu ça ca donne une sécurité psychique, on a plus envie de sortir et de vivre normalement. on n'en est tout simplement plus capable je crois.
finalement si mon oncle 'n etait pas venu me chercher (ça a raté mais l'action etait louable j'y serai peut etre encore.
je suis autiste et je ne l'aurai jamais su.ni pour le hpi.
je me pensais "folle "'et que ma place etait dans cette enceinte.personne la bas à l'epoque ne m'a contredit.
j'ai été bourrée de médocs très lourds.
je suis persuadée que bien des gens là bas sont des victimes de l'institutionnalisation, et sont en réalité tout autre chose que ce qui leur est déclaré.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Internement sans consentement en HP : Votre expérience
Mais tu as réussi à remonter la pente après ça
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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