Hello, je ne sais pas si ce sujet à sa place ici ou même sur ce forum. J'en parle on ne sais jamais, peut être que vous avez des experiences sur ce sujet, ou qu'il y a une explication ou des "solutions".
J'ai remarqué un schéma chez moi, et chez d'autres proche. Ce rapport étrange au vide. C'est présent dans plusieurs aspect de ma vie. Je vais vous donner des exemples:
-Ma chambre ressemble à un entrepot, les choses liées à mes passion sont tous là posé comme des lego, dans des placard ou des caisses allant jusqu'au plafond. Evidemment je garde un espace de vie, mais je n'ai pas besoin de beaucoup d'espace, je suis plus heureuse de remplir mon appart de ce que j'aime.
-En dehors de la satisfaction de collectionner. Je déteste les grand batiments, trop anxiogene.
-le silence me géne parfois. Je préfere la musique pur me caler sur le rythme, ou au pire la tv.
-Même les blancs dans les conversations m'angoisse
-Je n'aime pas ne rien faire, j'ai l'impression que c'et un gaspillage de temps. Quand je suis en forme, j'occupe toute le minutes, et ça fini par m’épuiser. Quand je me repose, si je ne fait rien je tourne en rond.
-Si mon corps est fatigué, et que je n'arrive pas a raisonner, j'occupe ma tête avec des choses divertissante pour combler le vide et ne pas penser.
etc
J'ai deux hypothèse.
Premièrement, je réfléchie trop, je n'arrive pas à arrêter mon cerveaux. J'ai besoin de stimulation, sinon ca continue de tourner mais à vide.
Deuxièmement, je n'aime pas le gaspillage. L'idée que je pourrais faire quelque chose et que je ne le fait pas me dérange, parfois c'est déprimant. Je ne sais pas si c'est lié à l'idée de ne pas suivre son planning ou de gaspiller.. J'aime quand les choses sont utiles, quand il y a un sens , une finalité, et j'aime optimiser le temps et l'espace.
Le problème c'est que je n'arrive pas à me reposer vraiment. Que j'aimerai bien arrêter mon cerveaux et tout mettre sur pause, ou bien trouver une façon plus saine de "m’assommer".
Il y a aussi le fait qu'en voyant un psy pour la première fois, elle à associer cela à l'anxiété ou a des phases maniaque, alors que je pense que ca fait partie de moi. J'ai essayé de supprimer certains comportement, maintenant je voudrais surtout vivre avec et trouver des compromis pour ne pas que ca empiète sur ma vie de couple et mon moral.
Pour finir, je voudrais aussi en discuter juste pour savoir d'ou ça viens, j'aimerai comprendre le mécanisme
Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore etc)
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Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore etc)
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*Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué*
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
J'aime bien écouter de la musique (violon, piano, mandoline, voix, accordéon, banjo, guitare, etc. ; militante, politique, libertaire, libriste, sociétale, conscientisante, etc.). Mais le silence ne me fait pas peur.
Les silences dans une conversation ont un rôle à jouer, tout comme les silences dans une partition. Ils peuvent être des pauses (notamment pour la voix qui émane de nos poumons), mais aussi des espaces de non-dits, de sous-entendus, de méditation, de recueillement, de langage non sonore.
Ne rien faire... ben, je n'ai pas trop à me poser la question, tant j'aime apprendre de choses. Tout reste à faire dans ce monde. Il n'y a pas de quoi s'ennuyer. Cela dit, je ne suis pas contre flâner au lit quand je me réveille.
D'ailleurs, nous le saurons, les pauses sont nécessaires pour régénérer nos énergies. Même les entreprises productivistes commencent à s'en rendre compte : pas de pause => baisse de productivité. Nous ne sommes pas des machines. Ne devenons pas des bourreaux du travail (workaholism). Le sommeil en est un exemple quotidien (ou plutôt "quotinoctien" , mouais, ça dépend pour qui...). Ne culpabilisons pas de faire des pauses. Even useless is useful.
Le cerveau qui tourne à plein régime sans bouton "ARRÊT" est un truc assez commun chez les personnes dites surdouées (au haut QI).
Que les choses aient un sens, c'est important, certes. Mais elles ne vont pas forcément toutes dans le même sens. Ah ! puis... même si tu roules toujours tout droit, tu tournes en rond (autour de la planète). Quand tout va trop droit, il faut se demander si tout ne tourne pas rond.
Ce qui me soutient, c'est le vide. Sans lui, le fil est inutile.
Les silences dans une conversation ont un rôle à jouer, tout comme les silences dans une partition. Ils peuvent être des pauses (notamment pour la voix qui émane de nos poumons), mais aussi des espaces de non-dits, de sous-entendus, de méditation, de recueillement, de langage non sonore.
Ne rien faire... ben, je n'ai pas trop à me poser la question, tant j'aime apprendre de choses. Tout reste à faire dans ce monde. Il n'y a pas de quoi s'ennuyer. Cela dit, je ne suis pas contre flâner au lit quand je me réveille.
D'ailleurs, nous le saurons, les pauses sont nécessaires pour régénérer nos énergies. Même les entreprises productivistes commencent à s'en rendre compte : pas de pause => baisse de productivité. Nous ne sommes pas des machines. Ne devenons pas des bourreaux du travail (workaholism). Le sommeil en est un exemple quotidien (ou plutôt "quotinoctien" , mouais, ça dépend pour qui...). Ne culpabilisons pas de faire des pauses. Even useless is useful.
Le cerveau qui tourne à plein régime sans bouton "ARRÊT" est un truc assez commun chez les personnes dites surdouées (au haut QI).
Que les choses aient un sens, c'est important, certes. Mais elles ne vont pas forcément toutes dans le même sens. Ah ! puis... même si tu roules toujours tout droit, tu tournes en rond (autour de la planète). Quand tout va trop droit, il faut se demander si tout ne tourne pas rond.
Ce qui me soutient, c'est le vide. Sans lui, le fil est inutile.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
C'est ce que j'aime le plus. Je suis triste quand je n'ai pas accès à ma musique. j'ai l'impression que j'ai besoin de quelque chose pour me faire vibrer et me caler et ca m'envahit et ca me fait vivre. Sans ca et si je ne fait rien de passionnant, je me sens en standby.freeshost a écrit :J'aime bien écouter de la musique (violon, piano, mandoline, voix, accordéon, banjo, guitare, etc. ; militante, politique, libertaire, libriste, sociétale, conscientisante, etc.). Mais le silence ne me fait pas peur.
Encore une chose que personne ne m'a appris Je sais quand quelqu'un fait "hum" ou qu'il gigote que c'est la réflexion, c'est comme les discours pour vendre ou convaincre il y a des intonations et des silences, ca je l'ai appris et ca ne me dérange pas. Mais les silences au milieu d'une conversation je me suis toujours dis que c'était un signe d'ennuie, ou que j'ai raté la conversation. Il m'est arrivé plusieurs fois de combler ces silences. Le pire c'était chez le psy, elle ne parlait pas et restait figé, alors j'ai paniqué et j'ai parlé, parlé, parléLes silences dans une conversation ont un rôle à jouer, tout comme les silences dans une partition. Ils peuvent être des pauses (notamment pour la voix qui émane de nos poumons), mais aussi des espaces de non-dits, de sous-entendus, de méditation, de recueillement, de langage non sonore.
Je regrette d'avoir laissé tombé les choses intellectuels. Après m'être lancé corps et âme dans des études qui me passionnais, j'en suis ressorti exténuée (parce qu'il y avait d'autres matière qui me prenait toute mon énergie). Non seulement j'ai laissé tombé toute nourriture pour mon cerveau parce que j'ai cru que j'était trop bête, mais en plus j'ai peur de moi même. Si je me relance sur ce sujet, j'ai peur de ne plus pouvoir en sortir.. je m'isole, je ne mange plus, je ne dors plus, et en plus ca va me refaire penser à ces années horribles. C'est vraiment absurde, c'est ou l'ennuie ou la passion dévorante..Ne rien faire... ben, je n'ai pas trop à me poser la question, tant j'aime apprendre de choses. Tout reste à faire dans ce monde. Il n'y a pas de quoi s'ennuyer. Cela dit, je ne suis pas contre flâner au lit quand je me réveille.
c'est ce qui m'a fait pensée au HQI. mais je n'ia pas de diag, et je ne sais pas comment font les gens pour gerer ca.Le cerveau qui tourne à plein régime sans bouton "ARRÊT" est un truc assez commun chez les personnes dites surdouées (au haut QI).
Parfois je suis trop fatiguée je dois te relire plusieurs fois, mais ca me fait toujours rire même si je me casse la têteQue les choses aient un sens, c'est important, certes. Mais elles ne vont pas forcément toutes dans le même sens. Ah ! puis... même si tu roules toujours tout droit, tu tournes en rond (autour de la planète). Quand tout va trop droit, il faut se demander si tout ne tourne pas rond.
C'est bête mais moi si je fait un truc qui n'a pas de finalité, si je me dit "ca sert à quoi" ben il y a des chances pour que je ne le fasse pas..ou je traine..
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
Les trucs intellectuels, tu peux t'y remettre si le cœur t'en dit, m'enfin... surtout le cerveau.
Tu peux faire comme moi : t'y plonger de manière non officielle. Tu n'as alors pas de pression, pas d'examens, pas de sentiers battus à suivre, tu peux te laisser à ta pensée arborescente. Et c'est gratuit financièrement parlant.
Pas de finalité ? Attention aux dangers de l'utilitarisme. Le conséquentialisme n'est pas à négliger, mais il ne faut pas culpabiliser de s'accorder des exceptions, des gestes sans buts, sans finalité.
Et d'ailleurs : utile pour qui ? utile pour quoi ? pour ton maître ? pour ton patron ? pour l'économie ? pour l'utilitarisme ? Si tu ne t'accordes pas des exceptions, tu risques de devenir esclave d'une idéologie (ou d'une personne). Et plus une personne reste longtemps esclave d'une idéologie, plus il devient difficile de l'en sortir. "Plus longtemps j'y crois, plus ça devient inconcevable pour moi d'envisager que je puisse m'être trompé(e)."
N'oublie pas de faire des gestes utiles pour toi.
Autre trucastuce : tu trouves que le geste G1 n'a pas d'utilité dans le contexte actuel. Ben... essaie de créer un contexte C1 dans lequel G1 se révèlera utile.
Mais, et je le rappelle, un geste Gi n'a pas besoin d'une utilité Ui pour être légitime, pour avoir le droit d'exister, ne fût-ce que provisoirement. Un risque est de glisser en appliquant le même raisonnement en remplaçant un geste Gi par un être Ei.
Tu peux faire comme moi : t'y plonger de manière non officielle. Tu n'as alors pas de pression, pas d'examens, pas de sentiers battus à suivre, tu peux te laisser à ta pensée arborescente. Et c'est gratuit financièrement parlant.
Pas de finalité ? Attention aux dangers de l'utilitarisme. Le conséquentialisme n'est pas à négliger, mais il ne faut pas culpabiliser de s'accorder des exceptions, des gestes sans buts, sans finalité.
Et d'ailleurs : utile pour qui ? utile pour quoi ? pour ton maître ? pour ton patron ? pour l'économie ? pour l'utilitarisme ? Si tu ne t'accordes pas des exceptions, tu risques de devenir esclave d'une idéologie (ou d'une personne). Et plus une personne reste longtemps esclave d'une idéologie, plus il devient difficile de l'en sortir. "Plus longtemps j'y crois, plus ça devient inconcevable pour moi d'envisager que je puisse m'être trompé(e)."
N'oublie pas de faire des gestes utiles pour toi.
Autre trucastuce : tu trouves que le geste G1 n'a pas d'utilité dans le contexte actuel. Ben... essaie de créer un contexte C1 dans lequel G1 se révèlera utile.
Mais, et je le rappelle, un geste Gi n'a pas besoin d'une utilité Ui pour être légitime, pour avoir le droit d'exister, ne fût-ce que provisoirement. Un risque est de glisser en appliquant le même raisonnement en remplaçant un geste Gi par un être Ei.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
Je pense que ça doit être pas loin, je vais devoir relire ton lien plusieurs fois quand même.
On va dire que je n'ai pas d'emploi, donc je ne rend de compte à personnes. Mais pendant longtemps c'est vrai que j'avais comme objectif d’être autonome et de trouver un emploi. Au fond toute ma journée était organisé autour de ma recherche d'emploi et je culpabilisait si je n'arrivais pas a envoyer un cv ou à postuler. C'est surement pour ça que j'ai fini par exploser sous la pression.
Je m'en rend compte, mais j'ai du mal à en sortir. Par exemple ce week end je devais faire des choses, et j'étais malade, mais j'ai le sentiment que j'aurai du le faire quand même et maintenant j'ai la pression (que je me met moi même) car je n'ai pas été productive. Je suis consciente du problème, mais je n'arrive pas à détourner cette façon de penser.
le deuxième exemple plus léger, c'est quand je dois sortir en amoureux et qu'il n'y a pas de but, si je n'identifie pas les interet de la sortie, j'ai du mal à visualiser. Aprés si on me dit c'est pour voir les arbres et ecouter les oiseaux ca me suffit
Je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin d'être productive et "utile". Je n'ai que cette façon de me valoriser et j'ai du mal à m'accorder du crédit et à avoir confiance en dehors de ce schéma la.
J'ai été voir un psy qui m'a dit que je devais faire les choses pour moi même. Mais aussi qu'il fallait que je trouve du travail si je voulais être autonome et que je me bouge un peu, j'essaye de me detacher de ca aussi, pas facile.
On va dire que je n'ai pas d'emploi, donc je ne rend de compte à personnes. Mais pendant longtemps c'est vrai que j'avais comme objectif d’être autonome et de trouver un emploi. Au fond toute ma journée était organisé autour de ma recherche d'emploi et je culpabilisait si je n'arrivais pas a envoyer un cv ou à postuler. C'est surement pour ça que j'ai fini par exploser sous la pression.
Je m'en rend compte, mais j'ai du mal à en sortir. Par exemple ce week end je devais faire des choses, et j'étais malade, mais j'ai le sentiment que j'aurai du le faire quand même et maintenant j'ai la pression (que je me met moi même) car je n'ai pas été productive. Je suis consciente du problème, mais je n'arrive pas à détourner cette façon de penser.
le deuxième exemple plus léger, c'est quand je dois sortir en amoureux et qu'il n'y a pas de but, si je n'identifie pas les interet de la sortie, j'ai du mal à visualiser. Aprés si on me dit c'est pour voir les arbres et ecouter les oiseaux ca me suffit
Je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin d'être productive et "utile". Je n'ai que cette façon de me valoriser et j'ai du mal à m'accorder du crédit et à avoir confiance en dehors de ce schéma la.
J'ai été voir un psy qui m'a dit que je devais faire les choses pour moi même. Mais aussi qu'il fallait que je trouve du travail si je voulais être autonome et que je me bouge un peu, j'essaye de me detacher de ca aussi, pas facile.
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
Un jour de beau temps sans nuage, va marcher en montagne (seule ou accompagnée, comme tu préfères). Puis tu te poses, dans l'herbe ou sur le sol rocailleux, sur le dos. Juste pour regarder le ciel. Admire ce bleu.
Ou observe le mouvement des nuages s'il y en a un petit peu.
Stie qu'on est bien à ne rien faire !
Busy doing nothing !
Happiness is free, et il doit le rester, pour rester accessible à tout le monde.
Ou observe le mouvement des nuages s'il y en a un petit peu.
Stie qu'on est bien à ne rien faire !
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
bon j'ai un travail de 7;30 a 16;00 du lundi au vendredi .
mais ...... chez moi ....
j'ai pratiquement toujours ma télévision d'allumée . a regarder mes programes favori ou avec le poste de stingeray remember the 80 .pour écouter de la musique parfois avec mon ordinateur sur youtube .
mais j'ai besoin de cela pour ne pas virer fou a être toujours seul chez moi . cela met dans la vie dans la maison . et cela fais passez le temps plus vite .
autrement je n'ais pas vraiment de mal a ne rien faire . je dirais que je ne fais rien de particulier les 3/4 du temps chez moi . assis devant mon ordiateur qui est devant ma télévision .
j'ai mes passes a me lever et faire ce que je dois faire dans la maison . cela peux durer 1 heure ou 2 heure de temps les fin de semaines . la semaine plus une demi-heure de temps a la fois . je tente de condenser le plus de choses possible dans le plus bref délai .
j'aime avoir ce sentiment de liberté chez moi que je fais ce qui me tente quand ça me plais
mais ...... chez moi ....
j'ai pratiquement toujours ma télévision d'allumée . a regarder mes programes favori ou avec le poste de stingeray remember the 80 .pour écouter de la musique parfois avec mon ordinateur sur youtube .
mais j'ai besoin de cela pour ne pas virer fou a être toujours seul chez moi . cela met dans la vie dans la maison . et cela fais passez le temps plus vite .
autrement je n'ais pas vraiment de mal a ne rien faire . je dirais que je ne fais rien de particulier les 3/4 du temps chez moi . assis devant mon ordiateur qui est devant ma télévision .
j'ai mes passes a me lever et faire ce que je dois faire dans la maison . cela peux durer 1 heure ou 2 heure de temps les fin de semaines . la semaine plus une demi-heure de temps a la fois . je tente de condenser le plus de choses possible dans le plus bref délai .
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
C'est très paradoxal on te force à travailler - on te culpabilise même : bouge toi ! c'est ce que tu écris.potato a écrit : J'ai été voir un psy qui m'a dit que je devais faire les choses pour moi même. Mais aussi qu'il fallait que je trouve du travail si je voulais être autonome et que je me bouge un peu, j'essaye de me detacher de ca aussi, pas facile.
Et puis on te dit de faire des choses par toi même - alors qu'on sait que travailler et faire des choses par soi-même, c'est bien deux choses que je n'ai jamais réussi à faire
Soit je fais une chose : je travail et lutte pour tenir et résister le plus longtemps possible - soit je fais des choses par moi-même.
Pour moi quand je ne travaille pas - je ne connais pas de "vide" - pas sûre d'avoir compris le sens du propos : mais disons que moi j'aime le silence, mais j'ai deux moments fixes pour écouter de la musique. Je regarde la télévision une fois par semaine. Et j'étudie plein de choses qui m'intéresse et je n'ai pas assez de 24 heures pour tout faire J'espère que je deviendrais assez vieille pour tout étudier ce que je veux.
Quand je travail : ma vie est plutôt monomaniaque : je concentre toutes mes forces pour tenir au travail - et m'organise pour quand je n'en aurais plus.
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
Merci pour vos avis.
C'est un début de réflexion donc ça reste très confus. Je pense qu'il y a deux choses. En effet j'ai fait une fixation sur le travail, c'était comme un but a atteindre et comme je n'y arrivais pas je me suis dis qu'il fallait redoubler d'effort.. D'ou la culpabilisation si je me reposais trop. Je ne me suis jamais dis à l’époque que j'avais un problème, mais que tout le monde faisait des efforts et qu'il devaient tous vivre la même chose. J'ai lu plusieurs témoignage sur le travail, ou c'était plutôt éprouvant et ou ça prenait toute l’énergie.. Voila pour moi la recherche de travail et le travail c'est ça, je pensais que c'était normal..
J'ai vu d'autres personnes dans mon entourage, les même qui ont le même profil que moi, vivre exclusivement pour le travail. C'est à dire s'epuiser au travail, y aller sans compter, penser que c'est normal de faire des heure supp gratuitement car il n'arrivent pas à finir (sans penser un instant qu'il pourrait etre desavantagé par rapport aux autres) allant jusqu'a aller travailler GRATUITEMENT le week end.. c'est cette logique que je trouve néfaste, qui fait que chaque heures doit etre employé efficacement pour etre productif pour faire une tache qu'on pense etre due..
Aprés il y a aussi le fait que comme la semaine est entièrement consacré au travail, le week il y a ce sentiment de devoir tout rattraper et on se dit enfin je vais pouvoir faire mes passions, alors qu'en fait on est trop fatigué pour tout faire.. et la c'est ou la culpabilité ou la déception..
Je ne pourrais pas aller me balader dans la foret si dans ma tête depuis une semaine je ne cesse de pensée à un projet :p
Je me demande comment font les gens..
Pour le coup Freehost tu as bien résumé, maintenant reste à savoir comment je peux faire pour en sortir..
Par rapport à la psy, Elle ne l'a pas dit en une fois. Mais comme je retiens les choses, aligné dans ma tête, ca crée la confusion. Une fois on parle de travail, elle me dis c'est moi qui décide. Une autre fois, elle me demande si je travail je dis non, et elle me dis mais faut que je cherche, c'est difficile pour tout le monde, je dois me lancer et comment je vais faire sinon (j'imagine qu'elle veux dire financierement) du coup la pression reviens. Une autre fois elle me dis si je ne peu pas vous aider je vous envoie ailleurs, ou vous allez faire des groupe de paroles. L'angoisse quoi, je ne sais pas si elle ne mesurait pas mes phobies ou qu'elle pensait qu'il fallait les bousculer pour les attenuer. Du coup ca me mettait la pression..
Ensuite pour le reste, c'est pas bien grave ^^ c'était juste le mechanisme qui m'interessait ou si il y avait un nom pour ca. Ca se passe surtout au niveau de la vie avec mon copain qui trouve l'appart encombré, trop bruyant, et qui n'aime pas quand je vais sur internet ou sur le telephone des qu'il y a un moment de vide par ex un passage ennuyant à la tv, ou une conversation peu passionnante je decroche. A une epoque on c'était dis que c'était un problème de concentration. Apparemment je n'ai aucune patience.. mais si je suis seule ce n'est pas problématique, j'ai beaucoup de choses à faire. Je trouve ca juste étrange d'avoir l'esprit encombré et c'est embêtant le soir, car impossible de faire le vide, sans qu'a un moment une question existentielle n'arrive et me tienne éveillé ou me pousse à aller verifier sur internet pareil impossible de se reposer.. le week end derniere c'était l'enfer, migraine et fatigue je ne pouvais pas faire ce que je voulais (ni musique, ni ecran, ni couture ou peinture) et du coup j'étais triste et frustrée
[edit] Peut être que le second problème n'est pas de combler le vide, en vous lisant je me rend compte que le probleme n'est pas de ne rien faire, mais plutot de ne pas faire ce que je voudrait! Vu de l’extérieur ca donne quelqu'un d'impatient et d'hyperactif, mais c'est toujours relié à mes interets. Si je suis dans l'incapacité de faire ce que je veux, dans une situation social ou une incapacité technique, je me retrouve face au vide, les abysses de l'ennuie que je reve de combler avec de la couture ou de la peinture.
C'est un début de réflexion donc ça reste très confus. Je pense qu'il y a deux choses. En effet j'ai fait une fixation sur le travail, c'était comme un but a atteindre et comme je n'y arrivais pas je me suis dis qu'il fallait redoubler d'effort.. D'ou la culpabilisation si je me reposais trop. Je ne me suis jamais dis à l’époque que j'avais un problème, mais que tout le monde faisait des efforts et qu'il devaient tous vivre la même chose. J'ai lu plusieurs témoignage sur le travail, ou c'était plutôt éprouvant et ou ça prenait toute l’énergie.. Voila pour moi la recherche de travail et le travail c'est ça, je pensais que c'était normal..
J'ai vu d'autres personnes dans mon entourage, les même qui ont le même profil que moi, vivre exclusivement pour le travail. C'est à dire s'epuiser au travail, y aller sans compter, penser que c'est normal de faire des heure supp gratuitement car il n'arrivent pas à finir (sans penser un instant qu'il pourrait etre desavantagé par rapport aux autres) allant jusqu'a aller travailler GRATUITEMENT le week end.. c'est cette logique que je trouve néfaste, qui fait que chaque heures doit etre employé efficacement pour etre productif pour faire une tache qu'on pense etre due..
Aprés il y a aussi le fait que comme la semaine est entièrement consacré au travail, le week il y a ce sentiment de devoir tout rattraper et on se dit enfin je vais pouvoir faire mes passions, alors qu'en fait on est trop fatigué pour tout faire.. et la c'est ou la culpabilité ou la déception..
Je ne pourrais pas aller me balader dans la foret si dans ma tête depuis une semaine je ne cesse de pensée à un projet :p
Je me demande comment font les gens..
Pour le coup Freehost tu as bien résumé, maintenant reste à savoir comment je peux faire pour en sortir..
Par rapport à la psy, Elle ne l'a pas dit en une fois. Mais comme je retiens les choses, aligné dans ma tête, ca crée la confusion. Une fois on parle de travail, elle me dis c'est moi qui décide. Une autre fois, elle me demande si je travail je dis non, et elle me dis mais faut que je cherche, c'est difficile pour tout le monde, je dois me lancer et comment je vais faire sinon (j'imagine qu'elle veux dire financierement) du coup la pression reviens. Une autre fois elle me dis si je ne peu pas vous aider je vous envoie ailleurs, ou vous allez faire des groupe de paroles. L'angoisse quoi, je ne sais pas si elle ne mesurait pas mes phobies ou qu'elle pensait qu'il fallait les bousculer pour les attenuer. Du coup ca me mettait la pression..
Ensuite pour le reste, c'est pas bien grave ^^ c'était juste le mechanisme qui m'interessait ou si il y avait un nom pour ca. Ca se passe surtout au niveau de la vie avec mon copain qui trouve l'appart encombré, trop bruyant, et qui n'aime pas quand je vais sur internet ou sur le telephone des qu'il y a un moment de vide par ex un passage ennuyant à la tv, ou une conversation peu passionnante je decroche. A une epoque on c'était dis que c'était un problème de concentration. Apparemment je n'ai aucune patience.. mais si je suis seule ce n'est pas problématique, j'ai beaucoup de choses à faire. Je trouve ca juste étrange d'avoir l'esprit encombré et c'est embêtant le soir, car impossible de faire le vide, sans qu'a un moment une question existentielle n'arrive et me tienne éveillé ou me pousse à aller verifier sur internet pareil impossible de se reposer.. le week end derniere c'était l'enfer, migraine et fatigue je ne pouvais pas faire ce que je voulais (ni musique, ni ecran, ni couture ou peinture) et du coup j'étais triste et frustrée
[edit] Peut être que le second problème n'est pas de combler le vide, en vous lisant je me rend compte que le probleme n'est pas de ne rien faire, mais plutot de ne pas faire ce que je voudrait! Vu de l’extérieur ca donne quelqu'un d'impatient et d'hyperactif, mais c'est toujours relié à mes interets. Si je suis dans l'incapacité de faire ce que je veux, dans une situation social ou une incapacité technique, je me retrouve face au vide, les abysses de l'ennuie que je reve de combler avec de la couture ou de la peinture.
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Re: Besoin de combler le vide (temporelle, spaciale, sonore
Le droit à la paresse pourrait t'inspirer.
Sus au Diktat de l'Arbeit (à la dictature du travail, du plein temps). Le plein temps ne peut que mener à la saturation.
Ce que tu fais doit rester un plaisir, non une tâche.
Tu peux chanter :
Crazy and lazy
I love mathematics,
I love languages,
I love politics,
I love music.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
I love being sleeping,
I love doing nothing,
I love dreaming awake,
I love eating pancake.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
Many things to do but why ?
Everything make me cry.
Too afraid to be late,
No to empty my plate.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
All these undone things
Pulled on my strings.
I thought I was to blame
I was only shame.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
Now it's the good moment,
Never too early, never too late.
I say NO to your requests
I say YES for a long rest.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
Sus au Diktat de l'Arbeit (à la dictature du travail, du plein temps). Le plein temps ne peut que mener à la saturation.
Ce que tu fais doit rester un plaisir, non une tâche.
Tu peux chanter :
Crazy and lazy
I love mathematics,
I love languages,
I love politics,
I love music.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
I love being sleeping,
I love doing nothing,
I love dreaming awake,
I love eating pancake.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
Many things to do but why ?
Everything make me cry.
Too afraid to be late,
No to empty my plate.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
All these undone things
Pulled on my strings.
I thought I was to blame
I was only shame.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
Now it's the good moment,
Never too early, never too late.
I say NO to your requests
I say YES for a long rest.
I didn't know what to choose,
Crazy or lazy ?
My life is crazy,
I decided on being lazy.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014