Et en plus, ces solutions sont mises en œuvre dans d'autres pays du coup c'est plus simple pour la France, elle n'a pas à se creuser pour les inventer ces solutions.
N’empêche, je persiste à insister sur le polyhandicap de son fils. Le mot autiste est répété trouzemille fois, le mot polyhandicap ??? Même par sa mère, merci de m'avoir obligée à réécouter l'émission. Elle parle d'autisme pas de polyhandicap mais son fils est autiste ET polyhandicapé. Ça change tout, les soins nécessaires et les méthodes éducatives sont juste complètement différents pour les deux

Ben oui hein, le polyhandicap, très peu de monde connait, les gens ont peur ou quoi ?
Vous voulez mon avis ? L'autisme c'est médiatisé, on en parle. La plupart des crédits sont mis là-dedans aujourd'hui. Je sais de quoi je parle, j'en vis de ces crédits et les autres handicaps subissent ça puisque les crédits alloués à l'autisme sont ponctionnés sur le budget global.
En clair, si une association veut créer des places, ouvrir un établissement, ... faut accueillir des personnes autistes. Pas de places nouvelles pour les personnes déficientes non autistes, les personnes polyhandicapées non autistes, les enfants en difficultés sociales non autistes ...
Je pense que madame Emeyé entretient le flou pour ne parler que de ce qui peut aujourd'hui apporter des fonds c'est à dire l'autisme. L'argent étant le nerf de la guerre (expression maladroite j'en conviens) pour faire vivre son association. Or et c'est là que ça se complique, elle parle de ses difficultés face aux handicaps (il en a plusieurs) de son fils qui en cumulent tellement que c'est pas imaginable en mettant uniquement le mot autisme. Moi ce que je lui reprocherai c'est la "publicité mensongère".
J'ai trouvé ce qui me met mal à l'aise, derrière les lignes de tous ces gens, il y a des euros qui s'affichent, certes des euros pour aider les personnes autistes, mais des euros quand même.
J'ai accompagné durant dix ans des personnes polyhandicapées autistes et non autistes. Pour celles qui étaient autistes c'était encore plus complexe, un handicap de plus à prendre en compte.
Mais elles avaient ces personnes polyhandicapées, bien plus de défis à relever que n'importe qui.
C'est pas vendeur le polyhandicap, ça fait trop peur. La preuve, combien de fois je le cite ici par rapport au mot autiste, alors que je souhaiterais tant que ces personnes polyhandicapées ne soient pas oubliées comme elles le sont ?