[Index] Articles divers à partager sur autre chose que l'autisme !

[KoaKao]

o/ Happy birthday Patrick le gros Wombat :p

[freeshost]

Une petite cryothérapie à Rennes, ça vous dit ? 30 euros seulement.

[freeshost]

Séminaire sur la dyslexie à Lausanne le 26 septembre 2015

[freeshost]

Vous vous souvenez de Huelgoat ?

Clip mobilisation pour recruter des médecins.

[Cathy]

Plus de la moitié des études scientifiques sur la psychologie sont bidons

http://lci.tf1.fr/science/sante/plus-de ... 49369.html

[freeshost]

Il est vrai que le nombre d'études bidons a bondi.

Cela dit, les études en bonnet difforme n'enlèvent rien aux études en bonne et due forme.

[Cryptobiose]

Plus de la moitié des études scientifiques sur la psychologie sont bidons

http://lci.tf1.fr/science/sante/plus-de ... 49369.html

Des problèmes peuvent en effet survenir quand des scientifiques ne retiennent que les données qu'ils estiment "significatives"

Technique hyper courante pour lisser des statistiques et mettre de côté celles qui sont un peu gênantes.

Elle a ainsi demandé que les chercheurs travaillent sur des échantillons assez représentatifs et prôné un enregistrement obligatoire des méthodes d'enquête en amont. Enfin, elle les a invités à publier en détail leurs méthodes et les données récoltées, afin que leurs expériences puissent être reproduites plus facilement.

Ce problème ne concerne pas que la psychologie d'ailleurs, j'ai souvenir d'une méta-étude parue il y a quelques années qui parvenait aux mêmes conclusions dans le domaine médical.

Bon, heureusement il y a quand même pas mal d'études sérieuses, mais la course à la publication est un vrai problème en sciences

[G.O.B.]

Bof le titre à sensation (TF1 ? Mince alors).

Le résultat serait probablement le même voire pire dans les autres domaines scientifiques (pour une fois que des experts d'un domaine ont le courage de calculer un taux de reproductibilité), d'où l'importance de répliquer les études (biais de publication/réussite, petit échantillon, etc.)...

Le papier pour les curieux : http://www.sciencemag.org/content/349/6251/aac4716.full

[Cryptobiose]

Bof le titre à sensation (TF1 ? Mince alors).

Le résultat serait probablement le même voire pire dans les autres domaines scientifiques

Yop

Ce n'est pas spécifique à la psychologie.

edit

Cela dit, les études en bonnet difforme n'enlèvent rien aux études en bonne et due forme.

[Manichéenne]

Plus de la moitié des études scientifiques sur la psychologie sont bidons

Et les études sur les études scientifiques sur la psychologie ?

[G.O.B.]

Oliver Sacks est mort | Le Monde.fr | 30.08.2015

Oliver Sacks a passé la plus grande partie de sa vie à étudier des patients souffrant de troubles neurologiques, notamment l’autisme et le syndrome de Tourette.

[G.O.B.]

Oliver Sacks, le voyant | Le Monde.fr | 02.02.2012

"En 1986, écrivait Oliver Sacks au milieu des années 1990, un livre extraordinaire, sans précédent et impensable fut publié. Sans précédent, car il n'y avait jamais eu auparavant un récit de l'intérieur de l'autisme. Impensable, parce que le dogme médical durant quarante ans avait été qu'il n'y avait pas de vie intérieure dans l'autisme. Extraordinaire en raison de son étrange clarté. Cette voix venait d'un lieu qui n'avait jamais eu de voix, et elle parlait non seulement pour elle-même, mais pour des milliers d'autres." La voix était celle de Temple Grandin, le livre, Ma vie d'autiste (Odile Jacob, 1986).

(...)

[Cathy]

Joël de Rosnay: Epigénétique

[Jean]

Bof le titre à sensation (TF1 ? Mince alors).

Le résultat serait probablement le même voire pire dans les autres domaines scientifiques

Yop

Ce n'est pas spécifique à la psychologie.

Exemple pour les médicaments :
Médicaments : le « vice de la transparence »
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 24.08.2015 à 15h40 | Par Paul Benkimoun

Le nombre d’études concluant à des bénéfices apportés par des médicaments ou des compléments alimentaires a spectaculairement diminué depuis l’introduction, à partir de l’année 2000, de règles plus strictes sur la transparence des essais cliniques. La proportion d’effets positifs constatés dans des grandes études en cardiologie, financées en tout ou partie par des fonds ­publics, a été divisée par sept depuis quinze ans. Les nouvelles exigences d’enregistrement préalable des essais apparaissent comme le principal moteur de cette évolution.

Tels sont les constats de Robert Kaplan, de l’Agence pour la recherche et la qualité des soins du ministère américain de la santé, et de Veronica Irvin, chercheuse de l’université de l’Oregon. Ils ont étudié les essais cliniques de prévention ou de traitement de maladies cardio-vasculaires menés entre 1970 et 2012 ayant reçu au moins un demi-million de dollars par an de l’Institut national du cœur, des poumons et du sang (NHLBI), l’un des instituts nationaux de la santé américains.

Dans leur article publié le 5 août par la revue PLoS One, ils n’ont retenu que les essais réalisés sur des adultes, qui présentaient un groupe servant à la comparaison et une répartition aléatoire des participants recevant soit le produit à évaluer soit un médicament de ­référence ou un produit inactif (placebo). Les auteurs ont classé les résultats de chaque étude selon trois catégories : bénéfice significatif, effet négatif significatif ou résultat non concluant, ce dernier ne permettant pas de déduire si l’effet du produit évalué est positif ou négatif.

L’influence de l’industrie

Au total, 55 essais cliniques ont été analysés. Sur les trente antérieurs à 2000, 17 (57  %) mettaient en évidence un bénéfice significatif sur le principal événement cardio-vasculaire considéré. Cette proportion chute à 8 % pour les 25 études réalisées depuis 2000 : 2 seulement mettaient en évidence un avantage thérapeutique. Si l’on prend les 24 études antérieures à 2000 précisant l’effet sur la mortalité totale, un quart d’entre elles en montraient une réduction significative. Ce n’était le cas d’aucune de celles menées à partir de 2000.

Les deux auteurs de l’analyse discutent les explications possibles d’une telle tendance. La raréfaction des nouveaux médicaments efficaces mis au point par les industriels n’est pas une explication pertinente, car pratiquement toutes les molécules testées dans ces essais ont ensuite obtenu une autorisation de mise sur le marché.

Ils ont également examiné le rôle de la participation financière de l’industrie pharmaceutique. Des études précédentes ont montré qu’un article financé par un laboratoire a plus de chances d’être publié et de présenter des résultats positifs. « Après 2000, lorsque le ­Comité international des éditeurs de journaux médicaux a demandé [que le cofinancement par l’industrie] soit rendu public, il est apparu [qu’il] était très répandu », notent les auteurs.

C’était le cas de 92 % des essais post-2000 analysés par les auteurs. Cependant, ils estiment que « l’influence de l’industrie produirait un biais en faveur de résultats positifs, donc les liens entre les investigateurs et l’industrie ne sont pas une explication plausible de la tendance aux résultats non concluants au cours des dernières années ».

Pour Robert Kaplan et Veronica Irvin, l’explication tient au renforcement des règles de ­déclaration préalable des essais cliniques, introduites à la fin des années 1990, incluant la déclaration a priori des critères d’efficacité. Auparavant, une palette de variables était mesurées, puis celles pour lesquelles un résultat positif était observé étaient mises en avant dans l’article. « L’explication est crédible, reconnaît le Pr Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l’université Bordeaux-Segalen. Aujourd’hui, les essais ne sont plus optimisés en sélectionnant au fur et à mesure les patients qui répondent bien au traitement. »

Le pharmacologue estime que le travail des auteurs pose de véritables questions : « Si l’on refaisait un certain nombre des grands essais selon les nouvelles règles, beaucoup de leurs ­résultats risqueraient d’être modifiés. Surtout quand on sait que l’analyse statistique est ­souvent faite par l’industriel financeur. »
http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html

[rebecca]

http://www.youtube.com/watch?v=XTyhB2QgjKg

Super ,
tres bien expliqué en 3 minutes!