Là il communique avec toi (même si chez les NT ce n'est pas ce que vous appelez communiquer).valérie a écrit :... mais quand il voit que je n'accorde pas d'importance à ce qu'il vient de faire, ...
Tu prends le problème à l'envers.valérie a écrit :D'accord mais comment lui faire comprendre qu'il ne faut pas se donner des claques ou se cogner la tête quand je dis non à quelque chose (malgré le fait que je lui explique le pourquoi du comment, très calmement).
ça me rappelle l'expérience que j'ai rapportée dans "Qui a un truc contre l'énervement" ( http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 1&start=15 )florence35 a écrit :Pour quelles raisons t'insulte-t-il ( ou frappe)? ya t-il des moments particuliers dans la jourée ?
Est ce qu'il ressent la peine que cela te fait ?
Lucas lui quand il est en "grosse" colère (elles sont rares en ce moment), pour des futilités selon nous mais de bonnes raisons probablement pour lui, il balance les objets à travers la pièce et quand cela nous atteint (par hasard bien sur) je feins une très grosse douleur ou une grosse peine et je lui dit que j'ai trop mal que c'est horrible, il m'observe "pétrifié", redeviens tout doux et ce concentre sur ma douleur en me demandant si ça va mieux, je lui dit que oui... et il s"excuse"
Effectivement avoir l'occasion de réaliser combien ces colères sont dures pour l'entourage, m'a beaucoup calmé!Ole ferme l'Oeil a écrit :Parce que pour ce qui est des crises de colères je me rappelle du jour où ma mère lors d'une de mes crises c'était jetée à genoux devant moi en me criant: "PITIE!"ça m'avait arrêté net, en me faisant comprendre un truc que je n'avais, avant cela encore jamais complètement réalisé (du moins en cours de crise) à quel point mes crises pouvaient faire peur ou faire souffrir les autres... un autre évènement (dont je parle sur le topic "refus d'être photographié),ma aussi aidé à comprendre ça! ...depuis je ne pique plus de crises... sauf dans des situations extrêmes!
...mais bon je m'étais déjà bien calmé dans ce domaine lorsque ces deux évènements sont arrivés
...et de toutes façons je ne sais pas si ces crises sont vraiment du même ordre que celles des autres ici...
Et je ne sais pas si ce témoignage vous sera utile...
En tous cas ce "pitié!" m'avait bien calmé, car jamais je ne pourrais faire de mal à quelqu'un qui me supplie, ça fait partie de moi!
...voilà...
C'est à mon sens une meilleure méthode que de l'enfermer sur les conseils du pédopsy qui le suivait mais qui ne le suit plus, dans une pièce noire alors qu'il a la trouille du noir.valérie a écrit :D'accord mais comment lui faire comprendre qu'il ne faut pas se donner des claques ou se cogner la tête quand je dis non à quelque chose (malgré le fait que je lui explique le pourquoi du comment, très calmement).
Par contre à côté de cela, quand il est énervé et que ca part en vrille, je lui demande d'aller se calmer dans sa chambre et de revenir quand il sera de meilleure humeur. Dans ce cas, il va dans sa chambre, prend le temps de se calmer en faisant ce qu'il a envie. Quand il revient, il nous dit : "c'est fini, calmé". Je trouve que c'est bien et le félicite d'avoir réussi à se calmer seul.
Je doute souvent de moi par rapport à la façon de m'y prendre avec Nathan et j'ai parfois peur que plus tard il me dise "tu ne me comprenais pas" et le problème c'est que parfois c'est le cas.
