

Quant-à-toi Bernard, nous attendons encore la description de l'aspie coléreux-résistant et de l'aspie négatif! (geek imaginaire puisque Jonquille57 n'aime pas cette forme de visage!)
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3.6 aspie coléreux-résistant
Réponse évidente : oui.maho a écrit :mais est ce que l'entourage doit rester en vigilance totale 24/24 pour pouvoir remedier a chaque instant?
A mon avis, il n'y en a pas - si ce n'est que des progrès sont possibles ...Jonquille57 a écrit :Bernard, tu disais que cette étude concernait les enfants aspies : mais en quoi cela est-il différent pour les adultes aspies ?
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3.7 aspie négatif
J'ai l'impression qu'au début (petite enfance), la catégorie est simple voire unique, puis à mesure que l'enfant grandit, il apprend, et d'autres catégories peuvent être intégrées.Ole Ferme l'oeil a écrit :Je sais tout cela est assez embrouillé
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1. Troubles des interactions sociales réciproques
2. Difficultés / compétences du langage (prosodie, pragmatisme, pédantisme, idiosyncrasie, littéralité, …)
3. Centres d'intérêts restreints et/ou insistance des conduites répétitives
4. Maladresse motrice
5. Problèmes cognitifs (empathie, Théorie de l’Esprit, rigidité/flexibilité, pensée en noir/blanc sans nuance de gris, …)
6. Sensibilités sensorielles exacerbées
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DSM IV – TR : Syndrome d’Asperger [299.80]
A. Altération qualitative des interactions sociales, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants :
1. altération marquée dans l'utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes
2. incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau du développement
3. le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d'autres personnes (p. ex. il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l'intéressent)
4. manque de réciprocité sociale ou émotionnelle
B. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé, des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
1. préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d'intérêt stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation
2. adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels
3. maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (p. ex. battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps)
C. La perturbation entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d'autres domaines importants.
D. Il n'existe pas de retard général du langage significatif sur le plan clinique (p.ex. le sujet a utilisé des mots isolés vers l'âge de 2 ans et des phrases à valeur de communication vers l'âge de 3 ans).
E. Au cours de l'enfance, il n'y a pas eu de retard significatif sur le plan clinique dans le développement cognitif ni dans le développement, en fonction de l'âge, des capacités d'autonomie, du comportement adaptatif (sauf dans le domaine de l'interaction sociale) et de la curiosité pour l'environnement.
F. Le trouble ne répond pas aux critères d'un autre Trouble envahissant du développement spécifique, ni à ceux d'une Schizophrénie.
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CIM-10 : Syndrome d’Asperger [F84.5]
Syndrome de validité nosologique incertaine, caractérisé par une altération qualitative des interactions sociales réciproques, semblable à celle observée dans l'autisme, associée à un répertoire d'intérêts et d'activités restreint, stéréotypé et répétitif. Il se différencie de l'autisme essentiellement par le fait qu'il ne s'accompagne pas d'un retard ou d'une déficience du langage ou du développement cognitif. La plupart des sujets présentant ce trouble ont une intelligence normale, mais ils sont habituellement très maladroits. Les anomalies persistent souvent à l'adolescence et à l'âge adulte et ne semblent guère influencées par l'environnement.
Le diagnostic repose sur la présence d'altérations qualitatives des interactions sociales et d'un aspect restreint, répétitif et stéréotypé du comportement, des intérêts et des activités (comme dans l'autisme), mais sans retard cliniquement significatif du langage ou du développement cognitif. Le trouble peut s'accompagner de difficultés de communication similaires à celles observées dans l'autisme, mais la présence d'un retard significatif du langage élimine le diagnostic.
Inclure : psychopathie autistique ; trouble schizoïde de l'enfance.
Exclure : Schizophrénie simple (F20.6) ; personnalité anankastique (F60.5) ; trouble de l'attachement de l'enfance (F94.1 et F94.2) ; trouble obsessionnel compulsif (F42) ; trouble schizotypique (F21)
J'essaierai de trouver un moment pour traduire le paragraphe qui décrit chacun de ces deux critères, pour montrer qu'ils sont différents en fait.Jean a écrit :Pour moi, le critère 5 : Problèmes cognitifs (empathie, Théorie de l’Esprit, rigidité/flexibilité, pensée en noir/blanc sans nuance de gris, …) est proche du critère 1. - et est compris dans le A du DSM IV.