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[Tugdual]

Edit : dans ce cas l'accord se fait en fonction de ce que "on" sous-entend peut-être?

C'est comme ça que je le comprends ...

[freeshost]

Au sens de "tout le monde" ou "quelqu'un", aucune hésitation : pronom indéfini donc masculin singulier.

Au sens de "nous", c'est douteux... je préfère éviter, comme vous avez pu le remarquer. Les rares fois où j'utilise "on" au sens de "nous", c'est dans des phrases où l'orthographe serait la même avec "on" et avec "nous" (donc en général je vais éviter les verbes d'état suivis d'un adjectif attribut).

Nous sommes capables d'éviter de dire "on" quand veut dire "nous", non ?

À plus forte raison, considérez le piège "avoir l'air". Il s'agit du verbe "avoir", suivi du COD (complément d'objet direct) "l'air", lequel est toujours masculin singulier. Or, l'attribut du COD s'accorde avec le COD.

Je les imagine très courageuses.
Je ne la savais pas si jalouse.

Mais avec "l'air" :

Elles ont l'air intelligent. [Même si beaucoup de personnes disent "Elles ont l'air intelligentes."]

Alors... imaginez... avec le "on" au sens de "nous", des femmes qui disent :

"On a l'air intelligentes !"

- Ouais, ignorantes, surtout !

J'évite donc aussi le piège "avoir l'air", pour éviter d'induire en erreur ou en cul-de-sac les autres.

[Loup]

Bon, quelqu'un peut-il m'aider à répondre à ceci: on dit "une" après-midi ou "un" après-midi?
Ça me perturbe, il faut que je sache.

[Cryptobiose]

substantif masc. ou fem.

[jutana]

... je sais qu'on dit "midi" et non "mid" ... sinon perso j'hésite toujours aussi (j'aurais tendance à choisi "un" car on dit "le midi" donc j'ai tendance à écrire un après-midi ... mais le soucis est avec le "bon" ou "bonne" à l'écrit je mets plutôt "bon" mais à l'oral je dis plutôt "bonne" mais je pense que c'est à cause de la liaison

Edit : c'est vrai qu'en le répétant là, il m'arrive de dire "une" à l'oral ...

[Loup]

Oui, petit oubli de lettre. ^^

Merci Atom et jutana!
Bon ça me rassure, j'ai pas fait de fautes...!

[jutana]

... j'ai pas fait de fautes...!

... si

[Loup]

Je parle d'un autre message...

[jutana]

... je parlais du "s" à faute

[Loup]

Parce que je ne devrais parler qu'une seule fois de l'après-midi dans un message?

[jutana]

... d'ailleurs je me demande s'il y a vraiment une faute ... lorsqu'on dit il n'y a pas de ... après c'est singulier je pensais car 'il n'y en a pas" mais me suis dit que c'était aussi peut-être juste si dit comme "je n'ai pas fait "des" fautes" ... du coup je me demande si ce n'est pas moi qui me suis trompée ... si c'est le cas , désolée

[Loup]

99 dessins pour ne plus faire de fautes

[Lilette]

J'ai un problème avec le 1er, dis moi qu'il représente 2 "L" et non pas un "Y" Oo
BaiLLer aux corneilles, pas bayer !

[Loup]

"bayer aux corneilles: Provient du sens propre, rester bouche bée devant des oiseaux spectaculairement sans intérêt."

"Spontanément, nous serions tentés de dire que « Bayer aux corneilles » contient une faute d’orthographe. Le verbe « bâiller » semblerait plus approprié pour cette locution désignant le fait de regarder en l’air sans rien faire.

Et pourtant non, même si « bâiller » semble bien correspondre au sens de cette expression, nous parlons ici de « bayer », qui signifie s’étonner, être bouche bée.

D’ailleurs, concrètement, pourquoi parle-t-on de bayer aux corneilles ? Nous avons compris le sens de « bayer », mais quel rapport avec les corneilles ? En premier lieu, entendons-nous bien sur les corneilles dont il est question : s’agit-il des oiseaux ou des fruits du cornouiller ? Pour nous orienter, rappelons l’expression telle qu’elle fut utilisée au XVIIe siècle : à l’époque, on disait « bayer aux grues ». On peut donc y voir une référence aux oiseaux.

Au XVIe siècle, le terme « corneille » s’est étendu, désignant un objet insignifiant, sans importance. « Voler pour corneille » exprimait le fait de chasser un gibier sans valeur. Cet usage du mot « corneille » renforce l’image de futilité que nous associons aujourd’hui à « bayer aux corneilles ». Selon le sens des différents termes qui constituent cette expression, nous pourrions ainsi la traduire par « rester la bouche ouverte devant une chose sans intérêt ».

Honoré de Balzac y fait référence au XIXe siècle, dans son œuvre Modeste Mignon, comme à une banalité ponctuant la journée d’une illustre personne : « La plupart des gens de province ne se rendent évidemment pas un compte exact des procédés que les gens illustres emploient pour mettre leur cravate, marcher sur le boulevard, bayer aux corneilles ou manger une côtelette. »"

http://www.projet-voltaire.fr/blog/orig ... corneilles

Lilette, elle refait l'orthographe des mots.
Tu vois, c'est utile!

[Lilette]

Ah oui non mais moi je parlais de Bâiller, qui signifie "bailler à s'en décrocher la mâchoire quand tu as sommeil", pas la même signification en effet

Lilette, elle refait l'orthographe des mots.
Tu vois, c'est utile!

Mais euh