Témoignage des parents/proches pendant le diagnostic

[Tonpla]

merci pour toutes ses réponses et merci pour le temps que vous avez pris pour me répondre. je verrais avec les spécialistes.

[astro]

Tiens nous au courant, ça m'intéresse .

J'ai aussi la même crainte qu'elle n'aille pas dans "mon" sens et qu'elle cherche à me "normaliser", mais bon les psy doivent savoir gérer ça je pense. Bref pas évident

(et faudra déjà que j'évoque le SA à ma mère, mais c'est une autre histoire...)

[rebecca]

(et faudra déjà que j'évoque le SA à ma mère, mais c'est une autre histoire...)

c'est important de le faire,car l'autisme est present dès la petite enfance, elle a forcément percu de problématiques et ça peut l'éclairer de ces problématiques ou etrangetés ou difficutées.
elle ne peut pas avoir percu aucune problématiques, un autiste est toujours particulier;

[astro]

(et faudra déjà que j'évoque le SA à ma mère, mais c'est une autre histoire...)

c'est important de le faire,car l'autisme est present dès la petite enfance, elle a forcément percu de problématiques et ça peut l'éclairer de ces problématiques ou etrangetés ou difficutées.
elle ne peut pas avoir percu aucune problématiques, un autiste est toujours particulier;

Effectivement mais ça m'embête d'en parler avant d'avoir un diag officiel. De l'autre côté pour un diag officiel c'est mieux d'avoir un parent au courant.

[rebecca]

oui je comprend, mais tu peux lui dire que c'est une piste ou tu pense peut etre t'etre reconnu,
voir sa réaction
ca lui donnera le temps d'y reflechir au cas ou elle aura a participer au diag
c'est bien de lui donner du temps
car elle peut aussi avoir un déni au début ,mais les souvenirs lui reviendront s'ils existent
et elle dira ensuite que cela expliquerait des evenements...

[astro]

Effectivement, merci pour le conseil

(et désolé pour le HS Tonpla)


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).

[Lilas]

Hop, je rouvre ce sujet car un autre aspect de l'implication des parents me turlupine.

Je pense qu'au final je n'impliquerai pas mes parents, mais je m'interroge tout de même.

Ma mère est très atypique.
Je pense que la marge d'erreur serait même faible à la considérer autiste.

Quelqu'un a-t-il vécu une situation semblable ?
Est-ce que l'interview peut être un révélateur pour le parent ?
Est-ce que l'intervieweur peut mettre en avant des particularités chez le parent ou reste-t-il focalisé sur l'enfant ?

[zad]

c'est vraiment mal, ça va pas permettre de faire un diagnostic valide qui aura du poids.

ça ne devrait pas être présenter comme un choix : le diag d'autisme comprends l'interview des parents.

et c'est LOGIQUE car seul les parents peuvent témoigner de ton developpement précoce. en refusant leur venue, tu te prives d'un diag correct pcq tu prives le psy et son équipe du seul témoignage qui les intéressent vraiment.

[Idée]

@Lilas : il est tout à fait possible de faire une évaluation sans l'implication des parents, c'est à voir avec les spécialistes que tu vas rencontrer. Mes références ne sont pas basées sur un avis personnel, mais sur des avis émis par plusieurs professionnels spécialisés qui font des évaluations.

Pour référence, je répète ce que j'ai dit ici :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 90#p214953

Soit :

Lors d'une conférence récente à laquelle j'ai assistée, ce sujet a été abordé par plusieurs spécialistes qui font des évaluations. Les trois qui en ont parlé s'entendent pour dire que l'implication des parents lors des évaluations pour les adultes n'est pas toujours possible et pas toujours nécessaire non plus.

Ce qui semble leur importer c'est que les difficultés et les particularités ait aussi été observées par quelqu'un d'autre, une personne de l'entourage, par exemple. Et cela peut se faire avec quelqu'un qui connaît bien la personne (au présent).

L'autre information qu'ils recherchent, c'est de pouvoir constater que les difficultés étaient présentes pendant l'enfance. À ce sujet, ils ont indiqué qu'il existait d'autres manières d'aller chercher l'information, par exemple, par de la documentation (bulletins scolaires, documents médicaux, vidéos...) et par le témoignage des personnes elles-mêmes (témoignage qui est tout à fait valide selon eux).

Quelques notes plus précises :

Myriam Chrétien, psychologue, a indiqué que l'ADI-R était souvent impossible, parce que les parents étaient âgés ou que la personne ne souhaitait pas les voir impliqués dans le processus. Elle indiquait également qu'il était possible de faire un "ADI actuel" avec un proche ou un conjoint.

Isabelle Hénault, psychologue, fait intervenir dans le processus un proche ou quelqu'un qui connaît bien la personne évaluée, cette personne peut être un parent, un conjoint, un ami, un enseignant, un collègue de travail...

Beaudoin Forgeot D'Arc, psychiatre, indiquait que l'ADI comme l'ADOS ne sont pas essentiels pour poser un diagnostic.

Donc, si cet aspect vous inquiète, je pense qu'il est préférable d'en discuter directement avec les spécialistes qui vont vous faire (ou qui vous font) passer l'évaluation. Ils pourront vous dire ce qu'il en est généralement dans leur centre. Et vous pourrez discutez avec eux de votre situation spécifique à vous, de même que de vos craintes ou hésitations. Ils seront en mesure de vous orienter.

[Lilas]

Merci pour vos réponses mais ma question n'était pas là.

Clairement, je voudrais savoir si faire participer ma mère au diagnostic serait positif ou négatif pour ELLE.

@Had : je comprend bien l'importance d'un témoignage sur mon développement précoce, mais mes parents n'ont pas été témoins de cette période puisque je ne vivais pas avec eux pendant les premières années de ma vie.
Que je les implique ou non n'y changera rien.

[freeshost]

Si tes parents n'ont pas été témoins de cette période, ne vaut-il pas mieux les remplacer par les personnes qui ont été témoignes de cette période ?

Si ta mère est prête à tout entendre, pourquoi pas.

[zad]

@Had : je comprend bien l'importance d'un témoignage sur mon développement précoce, mais mes parents n'ont pas été témoins de cette période puisque je ne vivais pas avec eux pendant les premières années de ma vie.
Que je les implique ou non n'y changera rien.

Si tes parents n'ont pas été témoins de cette période, ne vaut-il pas mieux les remplacer par les personnes qui ont été témoignes de cette période ?

oui : je voulais dire "faire venir la/les personnes qui t'ont élevée"

[Lilas]

Si tes parents n'ont pas été témoins de cette période, ne vaut-il pas mieux les remplacer par les personnes qui ont été témoignes de cette période ?

oui : je voulais dire "faire venir la/les personnes qui t'ont élevée"

Eh bien, si on a le droit de faire appel à un médium, pourquoi pas.
Sinon, ça risque d'être plus difficile.

Si ta mère est prête à tout entendre, pourquoi pas.

De ce qu'elle a montré jusqu'à présent (sur d'autres sujets), elle est plutôt du genre à faire la sourde oreille.
Finalement, c'est la réponse que je cherchais.
J'avais un mince espoir qu' échanger avec un psychiatre ébrècherait la muraille double épaisseur qui nous sépare, mais je pense que ce rêve est vain.

[astro]

Petit déterrage car j'ai des questions à propos de ce sujet.
Comme beaucoup je crains l’intervention de mes parents (enfin a mère) elle st un peu dans le déni et minimise tout(et ne se souviendra pas de grand chose, c'était il y a presque 30 ans ...). Son témoignage étant important malgré tout il faut que je lui parle du RDV au CRA pour qu'elle vienne...
Des retours de personnes qui avaient la même crainte et sont passé par le CRA depuis ?


Seconde question, est-ce qu'on peut se faire accompagner par quelqu'un d'autre (ma femme en l’occurrence) ?
>> Est-ce que des témoignages autres que les parents, sur les comportements à l'age adulte sont pris en compte ou bien ils "s'en fichent" et ne font que interview des parents + tests sur la personnes à diagnostiquer ?

[Jean]

C'est aux professionnels qu'il faut poser ce type de question.

Te faire accompagner par ta femme est une bonne idée, de toute façon.

Parfois, les pro ont des techniques. J'ai entendu parler d'un ADI fait au téléphone par un psychiatre qui avait indiqué aux parents qu'il était consulté pour un trouble de l'attention.