fêtes de famille
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fêtes de famille
bonjour à tous,
samedi nous avons été à une fête de famille, le beau-frére et la belle-soeur qui fétaient leur soixante ans et la retraite; c'était sympa, les deux familles étaient là.
pour nicolas une fête de famille n'a jamais vraiment été une fête ; lorsqu'il était petit je devais passer la journée à le surveiller, à lui dire de rester assis, de parler moins fort ... alors que les autres enfants allaient et venaient, jouaient librement... et lorsque je m'éforçais de le laisser un peu libre de ses actes et mouvements, dans les dix minutes, des enfants venaient me dire "nicolas nous embête" .
depuis, qu'il a grandi, il fait attention en général mais du coup, il ne profite pas de la fête.
samedi dernier, il y avait apéro et buffet; pendant l'apéro il jouait avec les enfants;les enfants l'aiment bien et ils ont les mêmes jeux ; mais pendant le repas chaque enfant ayant rejoint ses parents, nicolas s'est installé à la table des jeunes... normal!!!... mais il s'est terriblement ennuyé, ne pouvant entamer la moindre conversation avec qui que ce soi.
quelqu'un aurait-il des conseils pour nicolas
samedi nous avons été à une fête de famille, le beau-frére et la belle-soeur qui fétaient leur soixante ans et la retraite; c'était sympa, les deux familles étaient là.
pour nicolas une fête de famille n'a jamais vraiment été une fête ; lorsqu'il était petit je devais passer la journée à le surveiller, à lui dire de rester assis, de parler moins fort ... alors que les autres enfants allaient et venaient, jouaient librement... et lorsque je m'éforçais de le laisser un peu libre de ses actes et mouvements, dans les dix minutes, des enfants venaient me dire "nicolas nous embête" .
depuis, qu'il a grandi, il fait attention en général mais du coup, il ne profite pas de la fête.
samedi dernier, il y avait apéro et buffet; pendant l'apéro il jouait avec les enfants;les enfants l'aiment bien et ils ont les mêmes jeux ; mais pendant le repas chaque enfant ayant rejoint ses parents, nicolas s'est installé à la table des jeunes... normal!!!... mais il s'est terriblement ennuyé, ne pouvant entamer la moindre conversation avec qui que ce soi.
quelqu'un aurait-il des conseils pour nicolas
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Pour ma fille les fêtes de famille avec cousins / cousines ++ c'est difficile, puisqu'on l'ignore. Alos elle a pris le parti de rester discrète : si qqu'un lui parle elle engage volontiers la conversation, sinon elle reste silencieuse. Elle dit qu'elle en souffre. Je lui explique qu'elle a un déficit de ce côté là : elle ne sait pas bien comment s'y prendre, mais ses cousins et cousines ne font pas l'effort pour l'intégrer.
Du côté paternel, c'est l'inverse, les personnes ne l'ignorent pas, échangent avec elle et elle se sent bien.
Avec le temps elle est de plus en plus en capacité (en dehors de la famille) de rentrer en relation avec d'autres groupes. L'on dit que les aspies ne recherchent pas l'autre, préfèrent qqfois rester seul. Elle, elle exprime clairement son besoin de relations sociales. Quand elle a un WK de prévu avec des copains / copines (shopping, ciné, resto, boites...), c'est le bonheur. Je crois que l'essentiel est qu'elle trouve dans ses relations un épanouissement, même si ce n'est pas au sein de la famille.
Du côté paternel, c'est l'inverse, les personnes ne l'ignorent pas, échangent avec elle et elle se sent bien.
Avec le temps elle est de plus en plus en capacité (en dehors de la famille) de rentrer en relation avec d'autres groupes. L'on dit que les aspies ne recherchent pas l'autre, préfèrent qqfois rester seul. Elle, elle exprime clairement son besoin de relations sociales. Quand elle a un WK de prévu avec des copains / copines (shopping, ciné, resto, boites...), c'est le bonheur. Je crois que l'essentiel est qu'elle trouve dans ses relations un épanouissement, même si ce n'est pas au sein de la famille.
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ma fille aussi adore avoir des amies..
elle est heureuse de voir des copines .d
ire qu'elle est en osmose avec qu'elles ben c'est beaucoup dire car elle beugue beaucoup comme dit mon grand .
Elle s'entend surtout bien avec les filles plus jeunes car elle adore jouait
michelle
elle est heureuse de voir des copines .d
ire qu'elle est en osmose avec qu'elles ben c'est beaucoup dire car elle beugue beaucoup comme dit mon grand .
Elle s'entend surtout bien avec les filles plus jeunes car elle adore jouait
michelle
Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance,
Que lorsque nous aimons
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Aaah, les fêtes de famille... Une autre définition de l'Enfer.
Plus sérieusement, c'est vrai que j'ai moi aussi eu beaucoup de mal (c'est de famille en plus, un proche déteste aussi sans être Aspie ). Je suppose qu'on peut dire que j'ai progressé depuis, et je traîne moins les pieds pour y aller. ^^
(Et moi en plus j'ai du mal à jouer avec les jeunes enfants. )
Première difficulté, c'est de se rappeler des visages des cousins et cousines, surtout du côté paternel où :
1) ils sont TRES nombreux
2) je les vois moins souvent que du côté maternel
Les photos de famille (les plus récentes) peuvent être utiles pour réviser.
Ensuite, la conversation.
Déjà, tout dépend du niveau atteint : perso, je me suis "décoincée" depuis la fac, c'est-à-dire que je suis plus spontanée, et je perçois mieux l'intérêt d'aborder (sans s'y limiter, heureusement) des sujets comme la pluie et le beau temps.
Il y a aussi le niveau en "tour de parole" : s'immiscer dans la conversation au bon moment, sans interrompre comme un chien dans un jeu de quilles. Et bien sûr l'intervention doit être un minimum pertinente (avoir un rapport avec la conversation). Tout un (cauchem)art.
En tous cas, les sujets consensuels par excellence avec des jeunes de cet âge qu'on ne fréquente pas souvent :
- les études
- le travail
(Attention : sujet à éviter si la personne abordée a par exemple de grosses difficultés à trouver un boulot ; ou discuter avec les parents avant, pour savoir comment aborder le sujet (si tu veux aider et a une solution à proposer par exemple))
Autre sujet et sans doute grosse préoccupation à cet âge : la vie sentimentale. Mais là je suis mal barrée pour donner des conseils vu que je n'y connais rien. Pour moi ce serait plutôt un sujet "casse-gueule".
Sinon il y a "le-dernier-film-que-j'ai-vu-au-cinéma/à-la-télé". "Et toi, tu en as pensé quoi ? / Tu connais ? / Tu as vu un truc du même genre ? / Tu n'aimes pas ? pourquoi ? Moi j'aime parce que..." (Bah oui, ce genre de question n'est pas fait pour détailler tout le scénario en monologant, mais pour échanger avec les autres.)
Mais les sujets précédemment cités sont un peu plus "personnels", et permettent des échanges un peu plus intimes avec la personne. Ca me semble meilleur pour créer des liens avec les membres de la famille, on montre qu'on s'intéresse (au moins poliment) à leur vécu. Et qui sait, ils ont peut-être vécu des choses passionnantes à partager.
(Tiens, c'est une idée ça : trouver le membre de la famille qui raconte le mieux. ) (Dans mon cas c'est ma soeur, elle raconte trop bien sa vie au bureau. )
Enfin, ne pas viser l'impossible : tout suivre tout du long.
Une réunion de famille est quand même un évènement avec plein de personnes, qui parlent en même temps, dans un joyeux brouhaha. C'est normal que ce soit fatigant, et pas que pour les Asperger.
N'hésite donc pas à faire des pauses pour te ressourcer, en solo ou, dans ton cas avec les enfants.
Plus sérieusement, c'est vrai que j'ai moi aussi eu beaucoup de mal (c'est de famille en plus, un proche déteste aussi sans être Aspie ). Je suppose qu'on peut dire que j'ai progressé depuis, et je traîne moins les pieds pour y aller. ^^
(Et moi en plus j'ai du mal à jouer avec les jeunes enfants. )
Première difficulté, c'est de se rappeler des visages des cousins et cousines, surtout du côté paternel où :
1) ils sont TRES nombreux
2) je les vois moins souvent que du côté maternel
Les photos de famille (les plus récentes) peuvent être utiles pour réviser.
Ensuite, la conversation.
Déjà, tout dépend du niveau atteint : perso, je me suis "décoincée" depuis la fac, c'est-à-dire que je suis plus spontanée, et je perçois mieux l'intérêt d'aborder (sans s'y limiter, heureusement) des sujets comme la pluie et le beau temps.
Il y a aussi le niveau en "tour de parole" : s'immiscer dans la conversation au bon moment, sans interrompre comme un chien dans un jeu de quilles. Et bien sûr l'intervention doit être un minimum pertinente (avoir un rapport avec la conversation). Tout un (cauchem)art.
En tous cas, les sujets consensuels par excellence avec des jeunes de cet âge qu'on ne fréquente pas souvent :
- les études
- le travail
(Attention : sujet à éviter si la personne abordée a par exemple de grosses difficultés à trouver un boulot ; ou discuter avec les parents avant, pour savoir comment aborder le sujet (si tu veux aider et a une solution à proposer par exemple))
Autre sujet et sans doute grosse préoccupation à cet âge : la vie sentimentale. Mais là je suis mal barrée pour donner des conseils vu que je n'y connais rien. Pour moi ce serait plutôt un sujet "casse-gueule".
Sinon il y a "le-dernier-film-que-j'ai-vu-au-cinéma/à-la-télé". "Et toi, tu en as pensé quoi ? / Tu connais ? / Tu as vu un truc du même genre ? / Tu n'aimes pas ? pourquoi ? Moi j'aime parce que..." (Bah oui, ce genre de question n'est pas fait pour détailler tout le scénario en monologant, mais pour échanger avec les autres.)
Mais les sujets précédemment cités sont un peu plus "personnels", et permettent des échanges un peu plus intimes avec la personne. Ca me semble meilleur pour créer des liens avec les membres de la famille, on montre qu'on s'intéresse (au moins poliment) à leur vécu. Et qui sait, ils ont peut-être vécu des choses passionnantes à partager.
(Tiens, c'est une idée ça : trouver le membre de la famille qui raconte le mieux. ) (Dans mon cas c'est ma soeur, elle raconte trop bien sa vie au bureau. )
Enfin, ne pas viser l'impossible : tout suivre tout du long.
Une réunion de famille est quand même un évènement avec plein de personnes, qui parlent en même temps, dans un joyeux brouhaha. C'est normal que ce soit fatigant, et pas que pour les Asperger.
N'hésite donc pas à faire des pauses pour te ressourcer, en solo ou, dans ton cas avec les enfants.
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
"Promis, je laisserai plus mon chat télécharger son mon ordi ... sale bête va !"
Accessoirement, Aspie née en 1983.
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fêtes de famille
merci tout le monde et surtout lila,
je ferai lire vos messages à nicolas quand il reviendra vendredi;
lui, le problème c'est de commencer une conversation, çà tourne trés vite en monologue et les gens lui disent de se taire alors que si on a la bonne idée de commencer la conversation avant lui, tout se passe bien.
le problème de la famille, c'est qu'ils ne le voient que un jour de temps en temps et se font une certaine image de lui.
les réflexions que j'entends maintenant sont:
- "il s'est calmé tout de même"
- "il va à quimper!! et il est autonome?? il arrive à prendre le train tout seul??
- le bac, ils évitent d'en parler; il ne comprennent pas comment il a fait pour l'avoir.
merci, merci et merci encore.
je ferai lire vos messages à nicolas quand il reviendra vendredi;
lui, le problème c'est de commencer une conversation, çà tourne trés vite en monologue et les gens lui disent de se taire alors que si on a la bonne idée de commencer la conversation avant lui, tout se passe bien.
le problème de la famille, c'est qu'ils ne le voient que un jour de temps en temps et se font une certaine image de lui.
les réflexions que j'entends maintenant sont:
- "il s'est calmé tout de même"
- "il va à quimper!! et il est autonome?? il arrive à prendre le train tout seul??
- le bac, ils évitent d'en parler; il ne comprennent pas comment il a fait pour l'avoir.
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Daongam, il va sans dire que pour ta fille il faudra trouver des sujets en rapport avec son âge hein ?
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
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Nicolas
Bonjour Jakesbian,
Je retrouve dans ton message toutes les expressions que j'ai pu entendre, notamment dans ma belle famille. Et ce, malgré une préparation intensive aux rencontres familiales. C'est très dur, d'ailleurs je me suis fâchée violemment à un moment.
15 à 20 ans plus tard, Lila a constamment évolué et j'ai entendu récemment des compliments de la part de ceux qui lui cassaient du sucre sur le dos. C'est vrai qu'ils l'ont peu vue pendant des études et je crois aussi que le diagnostic a été une bouffée d'oxygène pour tout le monde : Lila qui a compris pourquoi elle avait tant de mal à établir le contact et l'entourage qui a enfin admis qu'elle ne le faisait pas exprès (et qu'elle n'était pas particulièrement mal élevée).
Bon courage donc à Nicolas et à vous, tous les espoirs sont permis du moment qu'ils sont acceptés tels qu'ils sont.
chris
Je retrouve dans ton message toutes les expressions que j'ai pu entendre, notamment dans ma belle famille. Et ce, malgré une préparation intensive aux rencontres familiales. C'est très dur, d'ailleurs je me suis fâchée violemment à un moment.
15 à 20 ans plus tard, Lila a constamment évolué et j'ai entendu récemment des compliments de la part de ceux qui lui cassaient du sucre sur le dos. C'est vrai qu'ils l'ont peu vue pendant des études et je crois aussi que le diagnostic a été une bouffée d'oxygène pour tout le monde : Lila qui a compris pourquoi elle avait tant de mal à établir le contact et l'entourage qui a enfin admis qu'elle ne le faisait pas exprès (et qu'elle n'était pas particulièrement mal élevée).
Bon courage donc à Nicolas et à vous, tous les espoirs sont permis du moment qu'ils sont acceptés tels qu'ils sont.
chris
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Merci Lila, tu explique tellement bien une situation que je connais bien! Et Jakesbian aussi, c'est une situation difficile pour nos enfants, mais je garde l'espoir pour une amelioration quand leurs interlocuteurs de table murissent!
Nous avons eté a un mariage il y a 15 jours, a Bordeaux, donc on ne connaissais pas beaucoup de monde. Nos amis (parents du marié) ont demandé si Loic pourrait s'asseoir a la table "des jeunes" (de son age, car les mariés sont du meme age que lui.) C'est assez bien passé, souvent il se trouvait seul a sa place (les autres dansait, fumait dehors etc) mais il a discuté, et etait bien accepté. Encore une fois je trouvait une tolerance et une acceptation nettement plus prononcé dans ce petit village de campagne que par ici!! je pense que ca a aidé le fait que nous avons participé aux preparations le vendredi, et les traditions ont fait que beaucoup ont rencontré Loic avant "le repas"!
pour ce qui il y a de reunions de famille, il n'y en a plus!!! Au moins on est rarement invité!! La semaine derniere pour le Bapteme civile du bébé de sa cousine (meme age que Loic, la cousine, habite a 7km, et a passé tous ses vacances chez nous, donc trés proche) on a eté invité a l'aperitif (pas assez de place pour nous autour de la table!!!)
Comme dit Chris, le diag est une bouffé d'oxygene, et pour autant que je n'ai pas encore trouvé le temps d'instruire mon entourage (famille surtout!!) Loic commence a comprendre, (il est encore au stade ou il me demande si il s'est bien tenu!!! Ce qui montre qu'il fait des efforts, mais je lui dit toujours que c'est aux autres de faire les efforts!!).
Au mariage je n'ai pas eu besoin de crier haut et fort "Asperger", tout le monde a vu une "difference" et l'ont accepté ainsi!! D'ailleurs une femme (de toute evidence en chimio, et j'ai appris aprés en phase terminale!!) est venue me voir spontannément, en s'excusant d'etre trop indiscrete, me demander si loic est Asperger. Aprés mon ettonement qu'elle connaissais, elle m'a dit combien elle comprennait que notre vie doit etre compliqué et difficile par moments. Je l'ai regardé, avec sa petite fille de 4 ans, et elle m'a dit que ca lui donne du courage de voir des familles comme nous qui se battent tous les jours, le courage de se battre aussi.
Des fois dans les reunions de famille et des fetes, on fait des rencontres suprennantes!
Bisous Sue
c'est toujours la vieille qui blatere
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- Enregistré le : mercredi 26 septembre 2007 à 18:48
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Fêtes de famille
Bonjour,
Je pense que Nicolas se moque de la situation, il s'ennui mais vous vous en souffrez.
Je pense qu'il faut accepter les choses après tout on est tous différent.
Rien ne sert de forcer la nature. Lorsque la temps passera, l'apprentissage du quotidien avec toutes les galères qu'ils apprendront à gerer, des affinitées se créeront avec certaines personnes forcément.
Pour Alex c'est pareil, il s'ennui toujours aux fêtes. Mais bon on va dire que c'est l'apprentissage de la sociabilisation .
Peu importe ce que les gens peuvent penser ou dire!
Alex arrive à faire abstraction, moi je commence!
Cela le touche beaucoup plus lorsqu'il s'agit d'enfants de son âge....
Bisous à tous
Anna
Je pense que Nicolas se moque de la situation, il s'ennui mais vous vous en souffrez.
Je pense qu'il faut accepter les choses après tout on est tous différent.
Rien ne sert de forcer la nature. Lorsque la temps passera, l'apprentissage du quotidien avec toutes les galères qu'ils apprendront à gerer, des affinitées se créeront avec certaines personnes forcément.
Pour Alex c'est pareil, il s'ennui toujours aux fêtes. Mais bon on va dire que c'est l'apprentissage de la sociabilisation .
Peu importe ce que les gens peuvent penser ou dire!
Alex arrive à faire abstraction, moi je commence!
Cela le touche beaucoup plus lorsqu'il s'agit d'enfants de son âge....
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faire abstraction
bonjour mysline,
permets moi de ne pas être entièrement de ton avis:
- nicolas, qui s'autosuffit, se résigne, fait abstraction, je connais, c'est 17 ans de sa vie, entre 2 et 19 ans; çà donne nicolas l'extraterrestre et çà lui joue de bien mauvais tours.
- le problème est que lorsqu'on a 13 ans comme alexandre, on est nourri, logé et protégé par papa et maman; à 21 ans il est vital de se prendre en charge, et çà passe par un minimum d'effort de socialisation de sa part.
- je sais que nos enfants étant différents, c'est plus compliqué pour eux; il faut malgré tout les aider et les pousser à préparer leur vie d'adulte.
- enfin, je pense que même si ils se protègent en faisant abstraction, ce n'est pas pour autant qu'ils ne souffrent pas.
permets moi de ne pas être entièrement de ton avis:
- nicolas, qui s'autosuffit, se résigne, fait abstraction, je connais, c'est 17 ans de sa vie, entre 2 et 19 ans; çà donne nicolas l'extraterrestre et çà lui joue de bien mauvais tours.
- le problème est que lorsqu'on a 13 ans comme alexandre, on est nourri, logé et protégé par papa et maman; à 21 ans il est vital de se prendre en charge, et çà passe par un minimum d'effort de socialisation de sa part.
- je sais que nos enfants étant différents, c'est plus compliqué pour eux; il faut malgré tout les aider et les pousser à préparer leur vie d'adulte.
- enfin, je pense que même si ils se protègent en faisant abstraction, ce n'est pas pour autant qu'ils ne souffrent pas.
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Plutôt d'accord avec Jakesbian.
Bien sûr, faire trop d'efforts pour se sociabiliser, si ça ne nous plaît pas et que ça nous fatigue, c'est pas terrible ; bien sûr, il y a certaines relations qui viennent "toutes seules".
Néammoins, quand on a un peu grandi, on se rend de plus en plus compte qu'on ne peut pas continuer à s'abstraire complètement du monde. Si on ne se prend pas en charge, ça peut être assez dévastateur pour l'estime de soi.
Alors, autant essayer de s'entraîner juste un minimum, sans que ce soit trop contraignant ; on n'en voit peut-être pas l'utilité tout de suite (parce qu'on se "suffit très bien à soi-même"), mais je pense que ça peut faciliter l'apprentissage, petit à petit.
Je préfère ça plutôt que de réaliser que j'ai une looooongue route à parcourir lorsque enfin je réalise l'utilité de la sociabilisation.
(J'écris au présent, mais j'exprime en fait quelques regrets même si j'avais quand même un peu avancé lorsque j'ai ressenti ce besoin.)
Bien sûr, faire trop d'efforts pour se sociabiliser, si ça ne nous plaît pas et que ça nous fatigue, c'est pas terrible ; bien sûr, il y a certaines relations qui viennent "toutes seules".
Néammoins, quand on a un peu grandi, on se rend de plus en plus compte qu'on ne peut pas continuer à s'abstraire complètement du monde. Si on ne se prend pas en charge, ça peut être assez dévastateur pour l'estime de soi.
Alors, autant essayer de s'entraîner juste un minimum, sans que ce soit trop contraignant ; on n'en voit peut-être pas l'utilité tout de suite (parce qu'on se "suffit très bien à soi-même"), mais je pense que ça peut faciliter l'apprentissage, petit à petit.
Je préfère ça plutôt que de réaliser que j'ai une looooongue route à parcourir lorsque enfin je réalise l'utilité de la sociabilisation.
(J'écris au présent, mais j'exprime en fait quelques regrets même si j'avais quand même un peu avancé lorsque j'ai ressenti ce besoin.)
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
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Accessoirement, Aspie née en 1983.
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