galaxxie a écrit :Parmi mes amis mecs, certains ont beaucoup lu sur les modes de séduction, pratiqué et ça marche bien (je précise: sur les gens de la masse). Je reconnais très facilement ces méthodes d'approche quand on les pratique sur moi, du coup.
A vrai dire, la plupart des "coachs" que l'on trouve sur internet me rebutent aussi. C'est facile d'ouvrir un site internet et de dire des soit disant conseils miracles. Beaucoup aussi prônent des conseils plus ou moins en lien avec l'image de la femme tel qu'objet de désir sexuel qui "montre qu'elle ne veut pas mais en fait elle le veut". Je n'imagine pas le nombre de personnes qui ont appliqué leur conseil à la lettre en arrivant à des scènes assez particulières... Cela me rappelle par exemple cette vidéo d'un Guillaume qui posait trois questions avant d'embrasser une inconnue pas trop consentante (et par surprise), en la traitant de salope si elle l'envoyait se faire foutre (un scandale que des milliers de personnes ont aimé, s'en est suivi d'autres vidéos de ce genre...).
Par contre, il y en a d'autres qui ont une approche très humaine, directement à l'attention des personnes qui ont peu confiance en elles, les plaies des relations sociales, et qui, pourtant, sont pleines de qualités. Cela permet juste de développer le "potentiel" social, restreint derrière un manque de confiance en soi, et une mauvaise image/connaissance de soi et des Autres. Et ça n'est pas seulement applicable pour les relations amoureuses. Quand on se fait des potes, il s'agit aussi de séduire la personne en quelque sorte. Quand tu sais comment aborder à peu près quelqu'un et maintenir une conversation, ça s'applique aussi pour connaître juste de nouvelles personnes. Et c'est applicable pour les garçons ET les filles. Par contre, ça ne te dira pas comment faire évoluer tes relations et les maintenir dans le temps...
Quelques conseils pour aborder des inconnu(e)s (valable en public, à l'école, fac, soirée...):
sorifori a écrit :Je suis beau (

) et le plus souvent détendu en public, ce qui attire l'attention des femmes, qui me font part de leur intérêt par la gestuelle ou verbalement mais de manière indirecte. Je sais répondre de manière identique, mais l'échec suit rapidement (adenda : l'habitude visiblement sociétale de laisser aux hommes (moi) le premier pas verbal m'apparaît toujours plus comme le reliquat indéfendable (mais incontournable, études de terrain à l'appui) d'une asymétrie de genres séculaire, intégrée et, bel et bien, pratiquée et en cela joliment absurde.)
C'est absurde oui... Mais bon, c'est comme ça... Cela dit, il y a aussi des femmes qui abordent!
Alors, maintenant que tu sais ça, quand une femme te lance des signes (que tu sembles reconnaître), juste, fonce. Je me souviens avoir fait à peu près la même chose quand j'étais au lycée. J'intéressais les garçons, mais, ceux qui me plaisaient vraiment étaient un mystère pour moi. J'essayais de lancer des signes à un beau jeune homme à la peau mât et aux yeux verts qui me faisait littéralement fondre, et je n'osais pas lui dire qu'il me plaisait, je ne savais pas comment faire alors qu'on se parlait. Alors, je me suis reposée sur mes copines : rire à toutes ses blagues, le fixer du regard, jouer avec mes cheveux en battant des cils

... Mais bon, il ne se lançait pas pour autant. Ce qui me vexait/me rendait honteuse. J'étais aussi incapable de reconnaître les signes qui pouvaient dire que je l'intéressais. Donc, je me disais: Je ne l'intéresse certainement pas. Quand tu arrives à ce stade, tu passes juste à autre chose... C'est peut-être pour cela que les femmes que tu n'abordes pas passe à autre chose. Elles doivent penser que tu n'es pas intéressé.
sorifori a écrit :Ce qui me manque à l'heure actuelle : des éléments de langage, c'est-à-dire des phrases-types qui me permettraient d'aborder ces femmes d'une manière absolument neurotypique. Je ne peux pas parler d'zutisme directement (une histoire dé talons), donc je veux adopter un comportement neurotypique le plus longtemps possible, afin de pouvoir faire connaissance sans "encombres".
Je ne peux pas "dire n'importe quoi", "ce qui me passe par la tête", car c'est (neuro)-typiquement incompréhensible, sauf exception.
De quoi parle un neurotypique qui aborde une neurotypique ? Quelle est la structure de leur conversation (en rue par ex., ou dans les trains, bus), si on peut dégager certains schémas ?
Quelle est l'importance réelle du choix des mots que j'emploie, de leur valeur implicite ?..
Il y a beaucoup de neurotypiques qui ne sont pas des exemples quand ils abordent. Il ne faut pas absolument chercher à les copier. Des hommes qui m'ont abordé dans la rue m'ont rendu mal à l'aise, énervée, irritée, voir, j'avais envie de leur foutre un coup entre les jambes, et c'est pareil pour mes potes filles et les femmes de ma famille. Si une nana fait l'effort de dire poliment "Merci, mais je dois y aller" alors qu'elle pourrait être très très vulgaire et insolente, insister, par exemple, est à proscrire. Et pourtant, ça se retrouve beaucoup.
Je n'ai pas de phrases types. Mais j'ai remarqué que ceux qui arrivent à entrer en conversation sans passer pour des gens dangereux, ce sont les gens qui parlent de ce qu'il se passe dans l'immédiat. Par exemple, dans le train, un homme et une femme s'insulte pour X raison et finissent par sortir. Un homme, avec un trait d'humour, dit à une femme qu'il ne connait pas à côté : "Quel magnifique couple ! Vous ne trouvez pas?" ou quelque chose du genre. Ce qui généralement fait au moins sourire ou rire poliment la personne. Et avec ça, il peut poursuivre une conversation. Moi qui suis assez hermétique aux inconnus qui m'abordent, et très sur la défensive, ceux qui me parlent aussi de ce qu'il se passe dans l'instant présent arrivent plus facilement à faire la conversation avec moi, je suis moins sur la défensive. C'est en fait prendre un détail, n'importe quoi, et parler de ça, souvent en utilisant l'humour, être léger, et pas lourd. Sinon, c'est juste poser une question de circonstance : "Salut, j'ai vu que tu avais un gobelet de chez Starbucks! Tu peux me dire où il se trouve?".
J'ai essayé plus ou moins ça pour aborder les personnes de ma promo au début de l'année, et, ça a plutôt bien marcher. Par contre, dans la rue, je ne pourrai pas te dire! Par contre, je sais que quand je commence par "Excusez moi...", les personnes ne sont pas super accueillantes, même si c'est juste pour demander l'heure...
Alors euh, je ne sais pas, pour t'entraîner à dire des choses de circonstance, tu peux t'entraîner à prendre des détails que tu vois dans la rue ou sur les femmes que tu souhaites aborder, au début, noter ces détails sur un calepin, et voir ensuite comment tu pourrais faire en sorte de dire une phrase d'introduction sur ce détail. Petit à petit, tu vas peut-être réussir à en trouver plus facilement. Il y a pas mal de vidéo de coach de rue sur internet, tu peux aussi observer comment ils utilisent les circonstances pour parler aux femmes. Et puis après, te lancer et faire des essais.
Par contre, au delà d'aborder, je rejoins l'avis précédent où il est dit qu'il faut aussi savoir à maintenir une conversation après l'avoir lancée... Parce qu'une fois que tu l'as lancé, si tu ne sais pas quoi dire...

Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.