J'ai lu particulièrement la page 5 (la première où je suis tombée!), et en diagonale les autres pages.
En tout cas, sur la page 5, j'ai senti une grande animosité (désolée si je l'interprète mal). N'étant pas diagnostiquée, on peut considérer que, officiellement, je suis neurotypique/non autiste/"normale", et, dans ce cas de figure, je me sentirai assez perplexe de voir ses écrits... Et même si j'étais autiste, je prendrais assez "mal" les choses par rapport à ceux que je connais et qui sont, en tout cas officiellement, non-autiste. Même si je peux vous comprendre.
En fait, de base, la question "que pensez vous des non autistes" me dérange un peu, de même que si j'avais été sur un forum de neurotypique qui avait posé la question "que pensez vous des autistes?", de même que si la question avait été "Que pensez vous des arabes/des homosexuels/des schizophrènes" de par le fait que ce sont des choses qui ne sont pas choisis, et donc, ne sont pas réellement sujet à débat dans ce questionnement, à part faire preuve de discrimination, et de par le caractère subjectif de jugement, d'opinion, qu'inclut la question sur un caractère qui est présent indépendamment, comme je l'ai dit, du choix des personnes d'être comme ça.
Je suis dans une formation qui m'apprend le non jugement, la distance, une vision objective de l'individualité, une prise en compte des représentations sociales qui nous forgent, en plus d'être profondément humaniste... Je prends le parti de croire qu'il ne faut jamais enfermer les gens dans des cases, même si on a rencontré "beaucoup de personnes comme ça", il y a une part de subjectif importante à prendre en compte. Je suis par exemple anti-raciste, et même si je rencontre "beaucoup de personnes" sujet aux racismes qui ont fait des choses inadaptées, je n'oublie pas que c'est le cas pour d'autres personnes qui ne sont pas sujets aux racismes, que si l'expression peut changer, le fond peut rester le même, et qu'il y a des paramètres extérieures à la situation vécue à prendre en compte, que je ne connais pas ou connais, la connaissance de ma subjectivité et de pourquoi je le ressens comme ça, qui me permettront de déceler un peu plus de vérité et d'objectivité sur ce que je vois/perçois/entends...
En ce qu'il s'agit du conformisme, des moqueries, de l'importance de l'image sociale etc... des personnes non-autistes, même pour avoir vécu ce côté un peu "paria", "exclu", "bouc émissaire", et pour avoir été la limite de la misanthropie, je ne ressens plus d'animosité envers eux, j'ai pris de la distance. J'ai étudié quelques domaines de la psychologie, et en plus de mes expériences et mes interrogations et mes recherches perso, je pense qu'il faut prendre en compte les différents domaines rattachés à l'homme (anthropologie, sociologie, psychologie, philosophie, bref, tous ce qui fait l'Homme), pour comprendre que finalement, ce n'est pas de "leur faute", que cela ne fait pas d'eux des gens mauvais, et qu'en prenant en compte l'infinie palette de l'humanité, ces nuances qui nous font, tout le monde n'est pas "comme ça", et, si c'était le cas, dans les "comme ça", il y a toujours des paramètres différents, des erreurs de jugement, et cela ne fera de toute façon pas d'eux des gens mauvais. Peut-être il y a-t-il une part d'incompréhension, mais dans l'incompréhension, peut-être chercher à comprendre...
Je pense que la bienveillance est en faite de mise dans toutes les situations, même envers ceux qui nous veulent du mal. Agir dans la malveillance contre la malveillance, c'est en fait agir de la même façon que ceux qui nous veulent du mal. Pourquoi dans ce cas, cette malveillance serait légitimes par rapport à la leur?
Et certainement que dans ce message, il y a beaucoup de subjectivité!

Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.