Car du coup, s'il m'arrive parfois de me sentir isolé, je finis quand même dès qu'il y a une rencontre quelconque ou j'avais envisagé d'aller de penser la veille ou le matin les raisons justifiant le fait de pas y aller.
Et si j'espère faire des rencontres formidables, en général, le temps d'arriver à me sentir assez à l'aise pour initier un échange et trouver quelqu'un pour le partager, il reste 10 minutes de rencontres, si j'y vais. Car souvent , la perspective que ça risque se passer mal ou comme ça me persuade de ne pas m'y rendre, sur la base de la précédente tentative.
Et il ne faut pas sous estimer le nombre de gens cherchant à faire des rencontres et qui n'ont même pas encore osé ne serait ce que commencer à poster ici, voire s'inscrire.
Ca demande des efforts, et quelquefois, ajouter des efforts sociaux à une vie ou ceux ci sont en général mal vécus et craints ou mal appréhendés, c'est compliqué. Enfin, je le perçois parfois comme une longue série d'efforts qui n'ont pas beaucoup porté leurs fruits auxquels il faudrait encore en ajouter d'autres. Rien que de l'écrire est épuisant

C'est compliqué d'ajouter des efforts à l'effort quotidien, surtout quand c'est dans un domaine ou l'on s'est retrouvé confronté à de nombreuses difficultés. Je te comprends, et parfois, je trouve ça aussi désespérant. J'ai l'avantage d'être dans une phase ou j'arrive un peu plus qu'à d'autres moment enclin à "m'auto suffire" socialement, ce n'est pas toujours le cas, on en a pas forcément toujours l'opportunité ou la force de faire l'effort de mettre ça de côté et de s'occuper sur des trucs qui nous rassurent plus en "laissant le temps au temps" (je suis pour flageller en place publique tous les gens qui utilisent ce genre d'expression idiote censées rassurer pour en revenir au sujet initial)