Perso je suis coincée depuis 12 ans avec une collègue qui n'a jamais été un cadeau, mais qui devient de plus en plus pénible à vivre. Elle est hyper aigrie, elle voulait qu'on soit amies quand je suis arrivée mais je me suis enfuie à toutes jambes car je n'ai jamais réussi à la trouver sympathique. Sous prétexte qu'elle est trentenaire (plus vieille que moi de 5 ans), célibataire endurcie (comme moi) et sans enfants (mais qu'elle en souffre, contrairement à moi qui vis ça comme un choix) elle pensait que je serais sa grande copine. Sauf qu'elle a le niveau intellectuel d'une huître (et c'est vilain pour les huîtres), qu'elle ne s'intéresse en vrac qu'à Voici, Gala, Nabilla, Cinquante Nuances de Truc-Chose-Chouette, qu'elle passe son temps à chercher des photos de cocker ou de son acteur fétiche du moment pour les mettre en fond d'écran (si si, à 38 ans...) et qu'elle ne comprend RIEN à rien. Ajoutons à cela un mimétisme inquiétant. J'ai mal au bras, elle a mal au bras. J'achète une télé, elle achète une télé. Et pire que tout, elle a acheté un appartement deux mois après moi, par pur dépit (tout le monde l'a vu tellement c'était flagrant) parce qu'elle jalousait le fait que la petite contractuelle que j'étais alors puisse devenir propriétaire (résultat, elle est endettée jusqu'au cou car elle s'y est prise comme un manche...et elle se plaint sans cesse sur le sujet...)... Elle n'est absolument pas franche, cherche en permanence quelqu'un à qui se raccrocher, et a tendance à se prendre pour le centre du monde. Elle déteste qu'on lui fasse de l'ombre, et manque de bol, sans le vouloir, je lui en ai fait pas mal, notamment en ayant récupéré un poste à responsabilité mieux payé que le sien (mais qu'elle avait refusé par peur des dites responsabilités, cherchez l'erreur)... Elle bosse au même endroit depuis 16 ou 17 ans, je ne sais plus trop, et pendant un moment elle en a profité pour essayer de jouer les chefs, sauf que ça n'a pas pris avec moi. Je suis du genre à respecter les gens compétents, et à considérer que je n'ai pas d'ordres à prendre quand la personne ne maîtrise rien de ce qu'elle gère... Surtout que maintenant on est à grade égal. Elle s'est longtemps cru toute puissante, car les patrons ne lui disaient rien. Sauf que le dernier en date l'a prise en grippe, qu'il a ouvertement critiqué lors de son évaluation son comportement, sa mauvaise humeur, son impolitesse et qu'elle l'a évidemment très mal pris. Pensez donc, jusqu'alors elle se croyait intouchable ! Elle a fait un scandale, sous prétexte que pour elle c'est son caractère et qu'on ne peut pas évaluer quelqu'un sur sa personnalité, j'en passe et des meilleurs... Et puis récemment elle est tombée par inadvertance sur la photocopie d'une de mes fiches de paie, le désastre !! Elle a fait une crise dans l'heure qui a suivi, avec claquage de talons, pleurs hystériques ("personne ne reconnait mon travail, snif !") et elle a complètement saboté mon remplacement pendant mes congés !
Bref, je partage mon bureau avec cette charmante grelu...euh...dame, et plus ça va, moins ça va. Je ne l'ai jamais aimée, c'est la seule à qui je me contente de dire bonjour de loin (ni bise, ni poignée de main) et une fois j'ai bien failli lui flanquer mon trousseau de clefs dans la tronche (elle ne s'en est pas rendue compte). Le chef est parfaitement au courant de la situation, il déplore le fait qu'on ne puisse rien faire contre elle (vive la fonction publique) mais m'a incitée à rapporter tous les incidents qu'elle provoque, sachant qu'une autre collègue a failli la traîner au tribunal pour harcèlement (madame n'est jamais malade et critique tous ceux qui n'ont pas cette chance, d'ailleurs là je me marre car elle est clouée chez elle pour un problème de dos !!)... Il l'a recadrée plusieurs fois, elle écoute puis elle oublie, et elle répète haut et fort que le chef est un c**... Il m'a lui-même dit qu'il comprenait parfaitement que ce genre de personne puisse causer des dommages sur ses collègues. Je ne lui parle que pour le boulot, je dois lui dire 10 mots par jour en comptant le bonjour, mais ça ne m'empêche pas de l'entendre, de la voir, de devoir rattraper ses gaffes quand elle n'est pas là (ou quand elle y est et qu'elle passe en mode crise de nerfs...
)... Le chef m'a dit lors de mon évaluation que j'étais "au dessus de tout ça" et que ça se voyait, mais franchement... Bah quand tout va bien pour moi, effectivement je supporte. Mais pour peu que je sois fatiguée, mal fichue, contrariée par un truc perso...bah...je supporte beaucoup moins bien et j'en développe de jolies migraines, je retarde le moment d'aller bosser, je ne suis pas motivée, etc. Je prends mes distances avec les secrétaires du bureau voisin, pleines d'hypocrisies, du genre à copiner devant et à se critiquer les unes les autres derrière, accusant unetelle d'être alcoolique, l'autre de tromper son mari, enfin vous voyez l'idée...
Le chef parlait de me proposer un autre poste, à l'étage inférieur (un poste avec encore plus de responsabilités que le mien... responsabilité humaine pour le coup, pour l'instant je gère des chiffres !) mais de toute façon ça ne se fera pas pour des raisons matérielles...
Si vous avez connu ce genre de situation... Sachant qu'elle risque de rester là un moment vu qu'à cause de son mimétisme, elle est coincée avec son appart invendable (alors même qu'elle nous a cassé les pieds pendant dix ans avec ses envies de mutation)... Moi je pourrais demander à être mutée, il y a 3 possibilités dans ma ville, sauf que j'y serais vraiment perdante (400 euros de moins sur la paie) et que ça me gonflerait de voir ma situation financière décliner à nouveau alors que j'ai mis 11 ans avant d'avoir un salaire décent ! Et puis partir à cause d'une abrutie pareille, ça me ferait mal aussi !!
Les relations sociales me paraissent déjà compliquées quand elles se passent bien et que j'ai affaire à des gens normaux, mais là...bah...pffff quoi. Quand je la vois, j'ai des envies d'hibernation...
Elle apporte encore quelque chose à l'entreprise ? 
I'm not a comedian but let's imagine so. Ou à imaginer des spectateurs extérieurs (des dieux qui nous verraient de l'Olympe 
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