L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
C'est toi qui donne au verbe "dénaturer" une connotation négative. Le mot veux juste dire modification d'état par rapport au naturel (comprendre moyenne quand on parle de cognition). Il est là le problème : il te semble. C'est donc subjectif alors que la définition est claire, les mots ne supportent pas la connotation et sont au dessus de l'Homme.
Une altération n'est ni positive, ni négative.
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Une maladie est une altération des fonctions et d'après ta définition une altération est une modification d'un état par rapport a une moyenne normée/normalisée qui peut être positive ou négative. Donc oui, si on rapproche ces deux définitions on arrive vite à quasi tout qualifier de maladie, pour ça que je ne comprend pas.FinementCiselé a écrit :Laura Ingalls a écrit : altération de la cognition? C'est à dire?
Et altération sensorielle, qui dit que c'est une altération d'être plus sensible?source : http://fr.wikipedia.org/wiki/CognitionLa cognition est le terme scientifique qui sert à désigner l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance tels que la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention. Les processus cognitifs se distinguent des processus mentaux qui se rapportent à la fonction affective, qui est traditionnellement la spécialité des différentes formes de psychologie dynamique (ou approches psychodynamiques), dont les méthodes et applications sont principalement cliniques, telles que la psychanalyse ou la psychologie clinique.
Aujourd'hui, le terme cognition peut également être utilisé pour désigner non seulement les processus de traitement de l'information dits « de haut niveau » tels que le raisonnement, la mémoire, la prise de décision et les fonctions exécutives en général mais aussi des processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les émotions. Par exemple, selon Antonio Damasio, dans son livre L'erreur de Descartes, les émotions font partie des fonctions cognitives car le raisonnement et la prise de décision ne peuvent pas se faire sans les émotions
Selon cette définition, un aspie ou un atusite a bien une altération (positive ou négative) de sa cognition.
Attention ici : altération = modification d'un état par rapport a une moyenne normée/normalisée. Elle peut être positive ou négative.
Donc il y a bien altération de la cognition et altération de la perception sensorielle.
Sinon pour moi l'autisme n'est pas une maladie, tout comme le HPI d'ailleurs.
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Dans plusieurs siècles (voir beaucoup moins loin que ça) quand les autistes seront très majoritaires on dira des NT qu'ils ont une maladie?
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Ben, c'est pas vraiment un raccourcis. Parce que, si maladie=altération des fonctions ou de la santé d'un organisme vivant, animal ou végétal, et que l'altération peut être positive d'après toi, alors avoir + de 10/10 en vision me semble être une altération positive des fonctions et est donc, selon cette logique, une maladie. HPI également.FinementCiselé a écrit :Ce raccourci que tu nous fait-Nora- a écrit :Alors dans ce cas le HPI est aussi une maladie. Le fait d'avoir plus de 10/10 en vision est aussi une maladie etc ...
Enfaîte tout ce qui n'est pas "dans la moyenne / norme" est une maladie
Je te laisse relire le topic ?
Remarque personnelle : je ne répondais pas spécialement au fait que autisme = maladie ou pas, j'ai déjà donné mon avis sur la question. J'ai juste répondu a autisme provoque une seule altération et j'ai argumenté sur le mot altération pour juste dire que l'autisme ne provoque pas qu'une seule altération.
Mais si la définition de maladie = altération, alors non, c'est inexact, ou alors incomplet.
...hein? ....comme ça on est sûrs de ne pas se comprendre et de ne pas communiquer!FinementCiselé a écrit :Il a déjà été mentionné que "maladie" peut être défini de plusieurs manières, tout comme handicap etc ... A chacun de se faire sa propre définition je serais tenté de dire.
Sérieusement, depuis quand on se fait chacun ses propres définitions des mots? Dans ce cas, je me fait ma propre définition de ce qu'est un citron: c'est une légumineuse de couleur brune. Libre à vous de donner votre propre définition!
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
excuse-moi, tu réponds à qui ici?FinementCiselé a écrit :C'est toi qui donne au verbe "dénaturer" une connotation négative. Le mot veux juste dire modification d'état par rapport au naturel (comprendre moyenne quand on parle de cognition). Il est là le problème : il te semble. C'est donc subjectif alors que la définition est claire, les mots ne supportent pas la connotation et sont au dessus de l'Homme.
Une altération n'est ni positive, ni négative.
edit: eh dis donc, quelle magnifique contradiction que voilà!
FinementCiselé a écrit :Il a déjà été mentionné que "maladie" peut être défini de plusieurs manières, tout comme handicap etc ... A chacun de se faire sa propre définition je serais tenté de dire.
FinementCiselé a écrit :C'est donc subjectif alors que la définition est claire, les mots ne supportent pas la connotation et sont au dessus de l'Homme.
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Où ça ? Supposition, supputation, d'un coté, acceptation de multiples définitions de l'autre, et dire qu'un mot ne supporte pas qu'on joue avec ou plutôt dire qu'une définition doit être prise stricto sensus n'est pas une contradiction : tu peu prendre les définitions qui te sont proposer sans forcément chercher a en recréer derrière parce que celles qui sont actuellement en vigueur ne te conviennent pas. Libre a toi ensuite d'en faire accepter "par convention" de nouvelles, et si suffisamment de personnes acceptent ta définition et l'utilisent, alors elle sera ajoutée au dictionnaire de la langue française don la révision s'effectue tout les ans par l'Académie Française.Laura Ingalls a écrit :excuse-moi, tu réponds à qui ici?FinementCiselé a écrit :C'est toi qui donne au verbe "dénaturer" une connotation négative. Le mot veux juste dire modification d'état par rapport au naturel (comprendre moyenne quand on parle de cognition). Il est là le problème : il te semble. C'est donc subjectif alors que la définition est claire, les mots ne supportent pas la connotation et sont au dessus de l'Homme.
Une altération n'est ni positive, ni négative.
edit: eh dis donc, quelle magnifique contradiction que voilà!FinementCiselé a écrit :Il a déjà été mentionné que "maladie" peut être défini de plusieurs manières, tout comme handicap etc ... A chacun de se faire sa propre définition je serais tenté de dire.FinementCiselé a écrit :C'est donc subjectif alors que la définition est claire, les mots ne supportent pas la connotation et sont au dessus de l'Homme.
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
pardon, dire que les mots sont au dessus de l'homme est contradictoire avec le fait de dire qu'on peut créer une nouvelle définition et la faire accepter (les mots ne seraient donc pas au dessus de l'homme)!
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Si l'humanité accepte ton mot ... Où ta définition.
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Vous dénaturez le verbe "dénaturer"...
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
C'est pas la première fois (désolé de ce que je vais dire car tu es apparemment susceptible et a réagi fortement à plusieurs reprises, notamment dans ton sujet de présentation) mais j'ai envie de facepalm en lisant les messages de Laura Ingalls.
Enfin pas vraiment facepalm, car tu es une personne intelligente mais tu n'as pas vraiment l'expérience des choses (je l'ai pas non plus, je ne suis qu'une personne comme une autre, éventuellement Asperger - mon diag aura lieu en 2015 - mais étant le frère d'une personne autiste "typique", et ayant souffert - et du être élevé par mes grands parents - de la situation comme a souffert le reste de la famille) d'avoir vécu des choses dures (je ne dis pas que tu n'as pas vécu des choses dures, mais par rapport à ce que vivent les familles ayant un enfant autiste "classique" ça n'a rien à voir, enfin je n'en sais pas vraiment plus car l'expérience dans ma famille n'est qu'une expérience, mais je dirais que mes soucis - s'ils sont dû à un autisme asperger - NE SONT RIEN PAR RAPPORT à ceux que la famille a pu connaître pour mon frère, pourtant mes soucis existent, les tiens aussi mais je doute qu'ils soient ne serait ce qu'1/10 (en étant encore "généreux dans la sévérité") de ceux que connaissent certaines personnes.
Donc voilà je comprends que ça soit pas plaisant d'entendre que certains considèrent l'autisme comme une déficience (et là quand tu dis "oui je me sens pas déficiente" - je cite ton topic que j'avais lu et c'est un peu pareil sur ce sujet - oui mais ton cas n'est qu'un cas et c'est vraiment égocentrique ce que tu fais - ce qu'on reproche pas mal aux NTs en général - mais bon ton cas n'a rien à voir avec des personnes autistes avec déficience intellectuelle (et puis tu "pleures" qu'on utilise le terme "déficient" pour l'autisme - enfin sous entendu Asperger dans le contexte dans lequel tu l'utilisais - mais bon ça te dérange pas d'utiliser le terme "gogole" pour parler de personnes avec déficience intellectuelle).
Alors oui le terme "déficient" est ptetre pas utilisé (et je comprends que tu sois pointilleuse sur les définitions) correctement mais bon vu que pour le diagnostic d'autisme Asperger il faut des déficits en terme de communication/interactions sociales on est (enfin si je suis asperger) déficient d'une certaine façon (pas du point de vue "déficience intellectuelle = retard mental = QI < 70") et ce sont des déficits générateurs de souffrance.
Car bon si ça n'avait aucune conséquence ou presque (du moins c'est limite ce qu'on peut penser en te lisant) ça serait pas générateur d'autant de souffrance/difficultés (qui je le rappelle ne sont rien par rapport à celles des non asperger) et donc on irait pas se faire diagnostiquer.
Car bon (maybe i'm an idiot) je vois pas l'intérêt d'aller passer un diagnostic d'autisme éprouvant si ça impacte pas sur la vie et si c'est aussi léger que tu le fais paraître.
(Après j'ai tout à fait conscience que ces personnes se battent pour l'autisme en général, ne vous méprenez pas je ne les critique absolument pas et je leur en suis totalement reconnaissant, mais voilà quand on voit des personnes comme Julie Marguerite (Superpépette) faire une conférence, blaguer devant des dizaines de personnes, on peut penser - comme le font parfois les NTs - "Où est le handicap ?" (bah oui il est invisible mais bon quand on t'entend dire "non on est pas déficient, ça va" ça doit faire un peu rire jaune les personnes dont l'enfant est autiste très sévère).
Après je comprends tout à fait le fait que ce soit les Aspies qui soient les plus à même de témoigner pour faire comprendre les choses au grand public mais bon certaines personnes (pour moi tu en fais un peu partie - ça veut pas dire que tu égoîste ou quoi, juste que tu vois les problèmes de l'autisme à travers ton prisme à toi).
Donc oui tant mieux si tu peux te dire "non déficiente", il vaut toujours mieux avoir confiance en soi que l'inverse (et se rabaisser ) mais bon l'autisme ce n'est pas que ça, malheureusement (ah oui oublié mais pour en revenir à Julie, et à Raven, lors de la conférence de Rennes, qui comme Sandrine et Magali étaient géniaux, bah quand ils critiquent la formulation "Vaincre l'autisme" ça révèle, à mon humble avis, le fait qu'ils aient pas côtoyé une personne lourdement autiste pendant des années et des années).
Donc oui arrêtez d'être susceptibles (je le suis moi même donc mal placé pour parler) quand vous entendez "Vaincre l'autisme", ça veut, à mon vis, surtout dire "vaincre les manifestations très très très sévères que connaissent certaines personnes" qui ne sont pas asperger.
J'espère honnêtement ne pas t'avoir blessée Laura, et j'ai pas fait ce pavé pour te blesser, mais juste pour préciser certains trucs qui peuvent choquer quand on lit en tant que proche d'une personne autiste non asperger.
Enfin pas vraiment facepalm, car tu es une personne intelligente mais tu n'as pas vraiment l'expérience des choses (je l'ai pas non plus, je ne suis qu'une personne comme une autre, éventuellement Asperger - mon diag aura lieu en 2015 - mais étant le frère d'une personne autiste "typique", et ayant souffert - et du être élevé par mes grands parents - de la situation comme a souffert le reste de la famille) d'avoir vécu des choses dures (je ne dis pas que tu n'as pas vécu des choses dures, mais par rapport à ce que vivent les familles ayant un enfant autiste "classique" ça n'a rien à voir, enfin je n'en sais pas vraiment plus car l'expérience dans ma famille n'est qu'une expérience, mais je dirais que mes soucis - s'ils sont dû à un autisme asperger - NE SONT RIEN PAR RAPPORT à ceux que la famille a pu connaître pour mon frère, pourtant mes soucis existent, les tiens aussi mais je doute qu'ils soient ne serait ce qu'1/10 (en étant encore "généreux dans la sévérité") de ceux que connaissent certaines personnes.
Donc voilà je comprends que ça soit pas plaisant d'entendre que certains considèrent l'autisme comme une déficience (et là quand tu dis "oui je me sens pas déficiente" - je cite ton topic que j'avais lu et c'est un peu pareil sur ce sujet - oui mais ton cas n'est qu'un cas et c'est vraiment égocentrique ce que tu fais - ce qu'on reproche pas mal aux NTs en général - mais bon ton cas n'a rien à voir avec des personnes autistes avec déficience intellectuelle (et puis tu "pleures" qu'on utilise le terme "déficient" pour l'autisme - enfin sous entendu Asperger dans le contexte dans lequel tu l'utilisais - mais bon ça te dérange pas d'utiliser le terme "gogole" pour parler de personnes avec déficience intellectuelle).
Alors oui le terme "déficient" est ptetre pas utilisé (et je comprends que tu sois pointilleuse sur les définitions) correctement mais bon vu que pour le diagnostic d'autisme Asperger il faut des déficits en terme de communication/interactions sociales on est (enfin si je suis asperger) déficient d'une certaine façon (pas du point de vue "déficience intellectuelle = retard mental = QI < 70") et ce sont des déficits générateurs de souffrance.
Car bon si ça n'avait aucune conséquence ou presque (du moins c'est limite ce qu'on peut penser en te lisant) ça serait pas générateur d'autant de souffrance/difficultés (qui je le rappelle ne sont rien par rapport à celles des non asperger) et donc on irait pas se faire diagnostiquer.
Car bon (maybe i'm an idiot) je vois pas l'intérêt d'aller passer un diagnostic d'autisme éprouvant si ça impacte pas sur la vie et si c'est aussi léger que tu le fais paraître.
(Après j'ai tout à fait conscience que ces personnes se battent pour l'autisme en général, ne vous méprenez pas je ne les critique absolument pas et je leur en suis totalement reconnaissant, mais voilà quand on voit des personnes comme Julie Marguerite (Superpépette) faire une conférence, blaguer devant des dizaines de personnes, on peut penser - comme le font parfois les NTs - "Où est le handicap ?" (bah oui il est invisible mais bon quand on t'entend dire "non on est pas déficient, ça va" ça doit faire un peu rire jaune les personnes dont l'enfant est autiste très sévère).
Après je comprends tout à fait le fait que ce soit les Aspies qui soient les plus à même de témoigner pour faire comprendre les choses au grand public mais bon certaines personnes (pour moi tu en fais un peu partie - ça veut pas dire que tu égoîste ou quoi, juste que tu vois les problèmes de l'autisme à travers ton prisme à toi).
Donc oui tant mieux si tu peux te dire "non déficiente", il vaut toujours mieux avoir confiance en soi que l'inverse (et se rabaisser ) mais bon l'autisme ce n'est pas que ça, malheureusement (ah oui oublié mais pour en revenir à Julie, et à Raven, lors de la conférence de Rennes, qui comme Sandrine et Magali étaient géniaux, bah quand ils critiquent la formulation "Vaincre l'autisme" ça révèle, à mon humble avis, le fait qu'ils aient pas côtoyé une personne lourdement autiste pendant des années et des années).
Donc oui arrêtez d'être susceptibles (je le suis moi même donc mal placé pour parler) quand vous entendez "Vaincre l'autisme", ça veut, à mon vis, surtout dire "vaincre les manifestations très très très sévères que connaissent certaines personnes" qui ne sont pas asperger.
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
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Eh oui, ce qui choque les uns ne choque pas les autres, et inversement...
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Je pense que tu n'a pas du tout compris mes propos, QuisuiJe.
1. Quand je parle de déficience, je parle de déficience mentale, intellectuelle. Tu ne peux tout de même pas m'en vouloir parce que je dis que je ne suis pas déficiente et que je ne veux pas qu'on me crois déficiente! C'est un comble! Tu ne veux pas que je remercie les gens qui me croient neuneu, non? Et tu ne vas tout de même pas me dire que de dire que je ne suis pas déficiente, c'est de la méchanceté envers ceux qui le sont? Sérieux, c'est n'importe-quoi! Si on me fait tout le temps des remarque de manger plus de soupe pour grandir et que je réponds d'arrêter de me traiter de naine, tu crois que c'est de la méchanceté envers Mimie Matty?
2. Si tu crois que j'ai de la confiance en moi, et si tu crois que tu sais ce que j'ai pu vivre dans ma vie, ça montre à quel point tu ne me connais pas et à quel point tu n'as pas du lire correctement mes posts.
3. A t'entendre, on dirait qu'on n'existe pas ou qu'on a bien de la chance d'être aspie alors on doit bien fermer notre gueule parce que de toute façon, on ne sais pas ce que c'est que le "vrai" autisme.....de quel droit? Et dsl, mais ça, c'est ce qui empêche le plus de faire avancer le schmilblick, à mon avis. Comment peut-on faire avancer quoi que ce soit et aller où que ce soit en se tirant dans les pattes pareillement et limite en se traitant de faux-autistes les uns les autres? C'est du délire!
4. On nous reproche tout! D'un côté on nous reproche de se prendre pour une élite genre "on est aspie, on est pas autiste" et que ce serait une erreur, et de l'autre on nous reproche le contraire genre "vous êtes pas autistes, vous êtes aspie, ça n'a rien à voir".......sérieux, faudrait qu'on fasse quoi? On est les têtes de turc de service jusqu'au bout? Te rends-tu compte à quel point c'est une négation de qui on est?
5. Vouloir qu'on cesse de me prendre pour ce que je ne suis pas, qu'on cesse de me nier, vouloir choisir l'appellation qui me convient, vouloir un minimum de considération de ma personne, vouloir qu'on cesse de me prendre pour une gamine attardée et qu'on me traite comme l'adulte responsable que je suis et à égalité avec les autres, tout ça, c'est illégitime de ma part et c'est de l'égoïsme? Et est-ce que dire que le jeune de la vidéo a autant de valeur que n'imoprte-qui d'autre et qu'il est anormal de le "traiter" de fléau, c'est de l'égoïsme?
Pour le facepalm, merci-pareillement.
1. Quand je parle de déficience, je parle de déficience mentale, intellectuelle. Tu ne peux tout de même pas m'en vouloir parce que je dis que je ne suis pas déficiente et que je ne veux pas qu'on me crois déficiente! C'est un comble! Tu ne veux pas que je remercie les gens qui me croient neuneu, non? Et tu ne vas tout de même pas me dire que de dire que je ne suis pas déficiente, c'est de la méchanceté envers ceux qui le sont? Sérieux, c'est n'importe-quoi! Si on me fait tout le temps des remarque de manger plus de soupe pour grandir et que je réponds d'arrêter de me traiter de naine, tu crois que c'est de la méchanceté envers Mimie Matty?
2. Si tu crois que j'ai de la confiance en moi, et si tu crois que tu sais ce que j'ai pu vivre dans ma vie, ça montre à quel point tu ne me connais pas et à quel point tu n'as pas du lire correctement mes posts.
3. A t'entendre, on dirait qu'on n'existe pas ou qu'on a bien de la chance d'être aspie alors on doit bien fermer notre gueule parce que de toute façon, on ne sais pas ce que c'est que le "vrai" autisme.....de quel droit? Et dsl, mais ça, c'est ce qui empêche le plus de faire avancer le schmilblick, à mon avis. Comment peut-on faire avancer quoi que ce soit et aller où que ce soit en se tirant dans les pattes pareillement et limite en se traitant de faux-autistes les uns les autres? C'est du délire!
4. On nous reproche tout! D'un côté on nous reproche de se prendre pour une élite genre "on est aspie, on est pas autiste" et que ce serait une erreur, et de l'autre on nous reproche le contraire genre "vous êtes pas autistes, vous êtes aspie, ça n'a rien à voir".......sérieux, faudrait qu'on fasse quoi? On est les têtes de turc de service jusqu'au bout? Te rends-tu compte à quel point c'est une négation de qui on est?
5. Vouloir qu'on cesse de me prendre pour ce que je ne suis pas, qu'on cesse de me nier, vouloir choisir l'appellation qui me convient, vouloir un minimum de considération de ma personne, vouloir qu'on cesse de me prendre pour une gamine attardée et qu'on me traite comme l'adulte responsable que je suis et à égalité avec les autres, tout ça, c'est illégitime de ma part et c'est de l'égoïsme? Et est-ce que dire que le jeune de la vidéo a autant de valeur que n'imoprte-qui d'autre et qu'il est anormal de le "traiter" de fléau, c'est de l'égoïsme?
Pour le facepalm, merci-pareillement.
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
1 Oui j'avais lu ton quiproquo avec Wombat sur le terme déficience.Laura Ingalls a écrit :Je pense que tu n'a pas du tout compris mes propos, QuisuiJe.
1. Quand je parle de déficience, je parle de déficience mentale, intellectuelle. Tu ne peux tout de même pas m'en vouloir parce que je dis que je ne suis pas déficiente et que je ne veux pas qu'on me crois déficiente! C'est un comble! Tu ne veux pas que je remercie les gens qui me croient neuneu, non? Et tu ne vas tout de même pas me dire que de dire que je ne suis pas déficiente, c'est de la méchanceté envers ceux qui le sont? Sérieux, c'est n'importe-quoi! Si on me fait tout le temps des remarque de manger plus de soupe pour grandir et que je réponds d'arrêter de me traiter de naine, tu crois que c'est de la méchanceté envers Mimie Matty?
2. Si tu crois que j'ai de la confiance en moi, et si tu crois que tu sais ce que j'ai pu vivre dans ma vie, ça montre à quel point tu ne me connais pas et à quel point tu n'as pas du lire correctement mes posts.
3. A t'entendre, on dirait qu'on n'existe pas ou qu'on a bien de la chance d'être aspie alors on doit bien fermer notre gueule parce que de toute façon, on ne sais pas ce que c'est que le "vrai" autisme.....de quel droit? Et dsl, mais ça, c'est ce qui empêche le plus de faire avancer le schmilblick, à mon avis. Comment peut-on faire avancer quoi que ce soit et aller où que ce soit en se tirant dans les pattes pareillement et limite en se traitant de faux-autistes les uns les autres? C'est du délire!
4. On nous reproche tout! D'un côté on nous reproche de se prendre pour une élite genre "on est aspie, on est pas autiste" et que ce serait une erreur, et de l'autre on nous reproche le contraire genre "vous êtes pas autistes, vous êtes aspie, ça n'a rien à voir".......sérieux, faudrait qu'on fasse quoi? On est les têtes de turc de service jusqu'au bout? Te rends-tu compte à quel point c'est une négation de qui on est?
5. Vouloir qu'on cesse de me prendre pour ce que je ne suis pas, qu'on cesse de me nier, vouloir choisir l'appellation qui me convient, vouloir un minimum de considération de ma personne, vouloir qu'on cesse de me prendre pour une gamine attardée et qu'on me traite comme l'adulte responsable que je suis et à égalité avec les autres, tout ça, c'est illégitime de ma part et c'est de l'égoïsme? Et est-ce que dire que le jeune de la vidéo a autant de valeur que n'imoprte-qui d'autre et qu'il est anormal de le "traiter" de fléau, c'est de l'égoïsme?
Pour le facepalm, merci-pareillement.
Oui tu n'es pas déficiente du point de vue intellectuel (car Asperger = autisme sans déficience intellectuelle), mais tu as des déficits en terme de communication/interaction sociale donc tu es déficiente de ce point de vue (car tu as été diagnostiquée comme autiste Asperger).
Si tu considères que tu n'es pas déficiente de ce point de vue là c'est que tu réfutes le diagnostic ou qu'il est erronné.
2 Je t'ai pas traité de faux autiste (je me serais pas permis surtout que je ne suis moi même pas, pour le moment, diagnostiqué), je dis juste que tu as tendance (quand on te lit, du moins c'est comme ça que je l'ai pris) à minimiser tes difficultés (et par conséquent, du moins d'une certaine manière, celles des asperger), donc comparé (enfin que tu minimises ou non ça change rien au problème) aux personnes avec autisme sévère tes problèmes sont moins importants c'est tout.
3 J'ai jamais dit que vous aviez de la chance d'être aspie donc que vous devriez fermer votre gueule.
J'ai dit texto "ne vous méprenez pas, j'ai le plus grand respect et je remercie les Asperger - car je parlais des personnes de la conférence de Rennes - qui viennent témoigner car ils font avancer les choses.
Le truc un peu déplaisant (dans le sens dommageable, car elles n'ont pas vécu et connu ces problèmes) c'est que ces personnes ne semblent pas avoir connu (et pas juste le fils d'un ami d'un oncle de ma grand mère) et vécu avec une personne lourdement autiste.
Elles seraient peut-être moins à se plaindre de la formulation "trop violente et qui nous blesse bouh c'est pas bien" "Vaincre l'autisme" car quand on voit Julie Marguerite parler devant plein de monde, bah ça n'a rien à voir avec les problèmes de certains autistes (et même pour une bonne partie des NTs c'est très très angoissant et difficilement faisable hein).
Disons que si un jour (si je venais à être diagnostiqué et que l'envie de témoigner me prenait) j'arrivais à être à l'aise comme l'était par exemple Julie bah je serais super content, pourtant je suis à des années lumières du niveau de mon frère, et si un jour il a le niveau scolaire de la 6ème (alors qu'il a la vingtaine, bouh un gogol comme tu dis) bah ça sera plus improbable que la proba pour une personne lambda de gagner au loto, et il a énormément progressé (appris à parler très tard, et mal pendant longtemps, criait, se trainait au sol, etc.
Donc bon t'écrit correctement en argumentant sur un forum donc tu n'es pas déficience donc accepte juste le fait qu'il y a certaines choses que tu ne peux pas "comprendre" si tu ne les as pas vécu.
On dit que les autistes ont du mal à se mettre à la place des autres mais de manière générale c'est dur "pour tout le monde" donc c'est pas parce que t'as vu 2-3 autistes sévères sur Youtube ou à la télé que tu as la moindre idée (enfin si tu peux avoir l'idée) de comment c'est difficile de devoir élever un enfant autiste (et c'est pas parce que tu as ne serait ce que l'idée de la difficulté, qu'une fois confrontée à la tâche de devoir t'en occuper que tu t'en sortirais).
Bref, t'es pas une fausse autiste, mais bon de mon avis de spectateur (quand je lis certaines personnes ou regarde certaines conférences), certains Asperger donnent l'impression, pas de s'en foutre des autistes sévères, mais de parler plus pour les Aspies (c'est pas "anormal" on a toujours plus tendance à prêcher pour sa paroisse) et donc de parler sous le terme d'autisme plus des soucis (moins importants) des Asperger c'est tout.
4 Je comprends pas trop la différence entre tes 2 énoncés, j'ai pas l'impression de vous faire ce genre de reproches (car une fois de plus ce qui est fait pour l'autisme est positif même si je trouve que le discours des aspie est souvent trop "haut-niveau" ou "asperger" centré.
C'est pas une honte (et pas faux du point de vue factuel) de dire (même si on parle de spectre maintenant) qu'un Asperger (quel que soit son niveau, encore plus pour une personne HQI) a des différences notables par rapport à un autiste de Kanner par exemple.
Vous (les Asperger) êtes autiste mais vous avez pas autant de difficultés que certains autistes sévères c'est tout.
Enfin si tu penses que tu as autant de difficultés, tu me fais bien rire, vu comme tu t'exprimes sur ce forum, on peut dire sans trop douter que tu es capable (après vouloir c'est autre chose) de faire des études postbac sans trop de difficultés (hormis quelques petits aménagements éventuels) alors que d'autres autistes ne savent pas lire alors qu'ils sont ados ou adultes.
Ces mêmes personnes qui ne pourront pas avoir une autonomie plus tard alors que sur ce forum (et donc parmi les Aspies en général) y a plein de personnes ayant fait de bonnes études, ayant une vie de couple, etc.
J'aime pas "classer" les problèmes des gens (car ça fait nivellement par le bas et y a presque toujours pire que soi) mais bon y a des problèmes pires que ça sur Terre.
5 On te respecte.
Pour l'histoire du "déficient" c'était un quiproquo/problème de compréhension, on (du moins en ce qui me concerne et je pense que c'est pareil pour les autres) disait juste qu'Asperger déficits dans certains domaines (en particulier social), on disait pas que tu étais déficiente mentale.
Pour la vidéo je pense que tu parlais du jeune qui se tapait, les gens (du moins je suppose à nouveau) le qualifiaient pas de "fléau" en tant que personne mais qualifiaient l'autisme quand il est sévère de "fléau".
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
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loup autiste
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Re: L'autisme est-il considéré comme une maladie ?
Je pense aussi que la difficulté de l'Asperger, c'est de paraître "normal", alors que cognitivement, certaines déficiences existent. C'est toute la difficulté. Les aspies se feront traiter de "faignant", "mauvais caractère", se feront violenter pour certains car ne seront pas compris.
Je crois qu'il est regrettable peut-être d'avoir rassemblé le SA avec l'autisme typique sur un spectre? Où alors, il faut bien comprendre qu'il s'agit d'un spectre très très large. Et on ne parle quasiment plus de la même chose aux deux extrémités du spectre. Comment comparer ce qui n'est pas comparable?
Ce qui peut paraitre valable pour un asperger ne le sera pas pour un autiste profond.
Mais je ne crois pas non plus qu'en minimisant la souffrance que peuvent vivre certains aspies, ce soit mieux, car même s'ils ont un très haut niveau de fonctionnement dans l'autisme, c'est aussi très contre-productif de minimiser leurs difficultés, certes moins lourdes, mais suffisantes pour avoir envie d'en finir avec leur vie pour certains.
Tout le monde s'accordera à dire que l'autisme typique comme un très lourd handicap entrainement de grandes souffrances pour l'entourage comme certainement pour l'autiste lui-même.
Mais ne minimisons pas les souffrances certes moins spectaculaires que les autistes typiques mais non moins présentes chez les aspies.
Je crois qu'il est regrettable peut-être d'avoir rassemblé le SA avec l'autisme typique sur un spectre? Où alors, il faut bien comprendre qu'il s'agit d'un spectre très très large. Et on ne parle quasiment plus de la même chose aux deux extrémités du spectre. Comment comparer ce qui n'est pas comparable?
Ce qui peut paraitre valable pour un asperger ne le sera pas pour un autiste profond.
Mais je ne crois pas non plus qu'en minimisant la souffrance que peuvent vivre certains aspies, ce soit mieux, car même s'ils ont un très haut niveau de fonctionnement dans l'autisme, c'est aussi très contre-productif de minimiser leurs difficultés, certes moins lourdes, mais suffisantes pour avoir envie d'en finir avec leur vie pour certains.
Tout le monde s'accordera à dire que l'autisme typique comme un très lourd handicap entrainement de grandes souffrances pour l'entourage comme certainement pour l'autiste lui-même.
Mais ne minimisons pas les souffrances certes moins spectaculaires que les autistes typiques mais non moins présentes chez les aspies.
Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières