Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS)
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Je viens de l'avoir aussi Jean.
Tant mieux pour nos enfants, et tant mieux pour les nombreuses AVS qui se sont retrouver sur le carreau en juin, pourtant beaucoup sont trés impliqué dans leur travail.
Encore une fois il faut compter sur les Associations pour faire bouger les choses.
Tant mieux pour nos enfants, et tant mieux pour les nombreuses AVS qui se sont retrouver sur le carreau en juin, pourtant beaucoup sont trés impliqué dans leur travail.
Encore une fois il faut compter sur les Associations pour faire bouger les choses.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Résumé du décret par le CTNERHI :
Les associations ou groupements d'associations qui ont conclu avec le ministère de l'éducation nationale une convention-cadre à l'effet d'assurer l'aide individuelle peuvent recruter les personnels dont la continuité de l'accompagnement a été reconnue comme nécessaire aux élèves handicapés et bénéficier à ce titre d'une subvention.
Les personnels employés par le ministère de l'éducation nationale ou par les établissements publics locaux d'enseignement assurant auprès d'élèves handicapés une aide individuelle peuvent, lorsque les dispositions législatives et réglementaires en vigueur ne permettent pas le renouvellement de leur contrat, demander à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, leur inscription sur une liste départementale.
Celui-ci apprécie si la nature particulière du handicap de l'élève rend nécessaire la continuité de son accompagnement par l'agent concerné au regard, notamment, des compétences spécifiques que ce dernier a acquises pour la prise en charge de ce handicap. S'il conclut à la nécessité d'une telle continuité et si la famille de l'élève en est d'accord, l'inspecteur d'académie inscrit l'agent concerné sur la liste.
Lorsqu'ils procèdent au recrutement d'un agent inscrit sur la liste, les associations et groupements d'associations employeurs concluent une convention avec l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, qui précise notamment le montant de la subvention attribuée par l'Etat au titre de l'accompagnement de l'élève handicapé.
Cette subvention est calculée sur la base de la rémunération brute antérieurement perçue par la personne recrutée, cotisations sociales à la charge de l'employeur et taxe sur les salaires comprises, majorée forfaitairement de 10 % au titre des coûts de gestion administrative et de formation. Elle tient compte, le cas échéant, des évolutions de la quotité horaire de l'aide individuelle déterminée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées postérieurement au recrutement des intéressés.
Les associations ou groupements d'associations qui ont conclu avec le ministère de l'éducation nationale une convention-cadre à l'effet d'assurer l'aide individuelle peuvent recruter les personnels dont la continuité de l'accompagnement a été reconnue comme nécessaire aux élèves handicapés et bénéficier à ce titre d'une subvention.
Les personnels employés par le ministère de l'éducation nationale ou par les établissements publics locaux d'enseignement assurant auprès d'élèves handicapés une aide individuelle peuvent, lorsque les dispositions législatives et réglementaires en vigueur ne permettent pas le renouvellement de leur contrat, demander à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, leur inscription sur une liste départementale.
Celui-ci apprécie si la nature particulière du handicap de l'élève rend nécessaire la continuité de son accompagnement par l'agent concerné au regard, notamment, des compétences spécifiques que ce dernier a acquises pour la prise en charge de ce handicap. S'il conclut à la nécessité d'une telle continuité et si la famille de l'élève en est d'accord, l'inspecteur d'académie inscrit l'agent concerné sur la liste.
Lorsqu'ils procèdent au recrutement d'un agent inscrit sur la liste, les associations et groupements d'associations employeurs concluent une convention avec l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, qui précise notamment le montant de la subvention attribuée par l'Etat au titre de l'accompagnement de l'élève handicapé.
Cette subvention est calculée sur la base de la rémunération brute antérieurement perçue par la personne recrutée, cotisations sociales à la charge de l'employeur et taxe sur les salaires comprises, majorée forfaitairement de 10 % au titre des coûts de gestion administrative et de formation. Elle tient compte, le cas échéant, des évolutions de la quotité horaire de l'aide individuelle déterminée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées postérieurement au recrutement des intéressés.
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Le premier communiqué de l'UNAPEI : 27.08.2009
A noter : "En l’état, les associations qui pour la plupart sont soumises aux dispositions d’une convention collective, ne peuvent l’appliquer aux AVS compte tenu de l’insuffisance du financement accordé par l’Education Nationale. Cela impose de constituer d’autres structures associatives avec les différents acteurs concernés.
C’est pourquoi cette solution ne peut être que provisoire (...)"
Le deuxième communiqué : 2.09.2009
"conscient que cette réponse n’apportait qu’une solution immédiate à un problème urgent à la veille de la rentrée scolaire, Luc Chatel s’est engagé à approfondir la réflexion rapidement afin d’aboutir à une solution pérenne pour les prochaines rentrées scolaires.
Pour la première fois, le ministre de l’Education nationale a évoqué la perspective d’un métier pour l’accompagnement des élèves handicapés répondant ainsi à une demande des familles mais également des AVS."
A noter : "En l’état, les associations qui pour la plupart sont soumises aux dispositions d’une convention collective, ne peuvent l’appliquer aux AVS compte tenu de l’insuffisance du financement accordé par l’Education Nationale. Cela impose de constituer d’autres structures associatives avec les différents acteurs concernés.
C’est pourquoi cette solution ne peut être que provisoire (...)"
Le deuxième communiqué : 2.09.2009
"conscient que cette réponse n’apportait qu’une solution immédiate à un problème urgent à la veille de la rentrée scolaire, Luc Chatel s’est engagé à approfondir la réflexion rapidement afin d’aboutir à une solution pérenne pour les prochaines rentrées scolaires.
Pour la première fois, le ministre de l’Education nationale a évoqué la perspective d’un métier pour l’accompagnement des élèves handicapés répondant ainsi à une demande des familles mais également des AVS."
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Un dossier de Déclic avec de bons conseils :
Cette année, pas de galère avec son AVS
Cette année, pas de galère avec son AVS
- 1 – Faites-le savoir, vite
2- Alertez la presse locale
3- Rappelez que la présence de l’AVS ne conditionne pas l’accueil
4- Si vous pouvez, recrutez
5- En cas d’absolue nécessité, allez-y vous-même
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Des parents s'inquiètent des conditions d'accueil des élèves handicapés
LEMONDE.FR | 08.09.09
Le jour de la rentrée scolaire, jeudi 3 septembre, Yolande Raulet a emmené son fils à l'école. Le petit Clément, 3 ans, souffre d'un handicap qui entraîne un léger retard mental ; il a besoin d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour l'accompagner en cours. A l'arrivée à son école ce jour-là, dans le Lot-et-Garonne, l'AVS de Clément n'était pas là, et l'enfant n'a pas pu entrer en classe. Depuis une loi de février 2005, l'éducation nationale est dans l'obligation d'accueillir tous les enfants handicapés dans des écoles classiques. Les AVS sont là pour accompagner ces enfants et les aider à rester au meilleur niveau possible. Les parents d'enfants handicapés (autisme, surdité, diabète, épilepsie…) doivent faire une demande auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), qui étudie le dossier et décide si l'enfant a besoin d'un suivi individuel ou collectif, à temps plein ou à mi-temps, et dans quelles conditions.
La MDPH du Lot-et-Garonne avait pourtant accepté la demande de Mme Raulet ; c'est pourquoi celle-ci a décidé de porter plainte "contre le ministère de l'éducation nationale et ses représentants, au titre de la non-scolarisation de son enfant". L'affaire a été rapidement relayée par des médias locaux, puis nationaux, et l'enfant "bénéficie depuis ce mardi [8 septembre] d'un auxiliaire de vie scolaire pour l'accompagner", indique le rectorat de Bordeaux dans un communiqué. Mais Mme Raulet a refusé de retirer sa plainte, par solidarité avec les autres cas.
FORMATION INSUFFISANTE
"Cinquante enfants sont dans la même situation dans le département", rappelle-t-on à la branche départementale du syndicat SNUipp-FSU. En juin 2009, la MDPH du Lot-et-Garonne a validé 67 nouvelles demandes d'AVS pour l'année scolaire 2009-2010, et seuls 17 AVS étaient là le jour de la rentrée scolaire. La fille de Nathalie Couture, qui entre en CP cette année, faisait partie des élèves sans accompagnateur ; elle a pu cependant entrer en classe parce que son handicap est "léger". "Mais elle a besoin d'aide, d'un accompagnateur. C'est très important, nous nous battons depuis sa naissance pour qu'elle ait une bonne éducation", explique Mme Couture.
Avec Mme Raulet et une troisième maman, elles ont créé un collectif de parents pour "se faire entendre". Le recteur de l'académie de Bordeaux a promis que "toutes les situations seraient réglées en flux avant la fin septembre".
Mais les déboires de ces parents d'élèves illustrent en partie la situation à l'échelle nationale. Au ministère de l'éducation nationale, on précise que, pour pallier les 10 000 nouvelles demandes d'AVS en France en 2009, 5 000 contrats aidés d'emploi en vie scolaire (EVS) ont été créés. Problème : leur profil est bien différent de celui des AVS. Il s'agit de contrats à durée déterminée destinés aux personnes en situation précaire qui rencontrent des difficultés particulières d'accès à l'emploi. Chaque EVS aura deux ou trois enfants à charge. "C'est mieux que rien, reconnaît le SNUipp, mais ces gens ne sont pas formés. Les EVS répondent plus à une volonté de lutte contre le chômage qu'à une volonté d'aider les enfants handicapés."
"MON ENFANT A FINI AU FOND D'UNE CLASSE"
Or, déjà, des parents critiquent le manque de formation des AVS. Dans un témoignage envoyé au Monde.fr, Melly Mihoubi raconte comment son fils de 10 ans qui souffre d'autisme a été accueilli dans une école classique par "une auxiliaire de vie âgée de 19 ans, non diplômée, et rattachée à la mairie par un contrat aidé". Même si elle reconnaît qu'elle était "pleine de bonne volonté", "elle ne connaissait rien de son handicap, ni de la façon dont elle pouvait bien l'aider". L'enfant "a fini au fond d'une classe pendant que les autres étudiaient."
D'autres dénoncent le nombre insuffisant d'AVS car, comme le souligne le SNUipp, "même si des postes sont créés, ils ne sont pas toujours pourvus. Le métier d'AVS est précaire, mal payé, mal reconnu." Le fils de Sébastien Tranquard est épileptique. En 2008, raconte ce dernier dans un témoignage au Monde.fr, sa rentrée ne s'est faite qu'en novembre. "L'AVS désigné devant se partager avec un autre enfant, mon fils ne va à l'école qu'un jour sur deux", poursuit-il. Même situation absurde pour Olivier Parsy, dont la fille a une AVS qui "est affectée à deux enfants dans deux établissements différents". "Ses horaires de présence pour notre fille sont deux après-midi qui sont consacrés à la sieste et aux jeux !", regrette-t-il.
Hélène Bekmezian
LEMONDE.FR | 08.09.09
Le jour de la rentrée scolaire, jeudi 3 septembre, Yolande Raulet a emmené son fils à l'école. Le petit Clément, 3 ans, souffre d'un handicap qui entraîne un léger retard mental ; il a besoin d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour l'accompagner en cours. A l'arrivée à son école ce jour-là, dans le Lot-et-Garonne, l'AVS de Clément n'était pas là, et l'enfant n'a pas pu entrer en classe. Depuis une loi de février 2005, l'éducation nationale est dans l'obligation d'accueillir tous les enfants handicapés dans des écoles classiques. Les AVS sont là pour accompagner ces enfants et les aider à rester au meilleur niveau possible. Les parents d'enfants handicapés (autisme, surdité, diabète, épilepsie…) doivent faire une demande auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), qui étudie le dossier et décide si l'enfant a besoin d'un suivi individuel ou collectif, à temps plein ou à mi-temps, et dans quelles conditions.
La MDPH du Lot-et-Garonne avait pourtant accepté la demande de Mme Raulet ; c'est pourquoi celle-ci a décidé de porter plainte "contre le ministère de l'éducation nationale et ses représentants, au titre de la non-scolarisation de son enfant". L'affaire a été rapidement relayée par des médias locaux, puis nationaux, et l'enfant "bénéficie depuis ce mardi [8 septembre] d'un auxiliaire de vie scolaire pour l'accompagner", indique le rectorat de Bordeaux dans un communiqué. Mais Mme Raulet a refusé de retirer sa plainte, par solidarité avec les autres cas.
FORMATION INSUFFISANTE
"Cinquante enfants sont dans la même situation dans le département", rappelle-t-on à la branche départementale du syndicat SNUipp-FSU. En juin 2009, la MDPH du Lot-et-Garonne a validé 67 nouvelles demandes d'AVS pour l'année scolaire 2009-2010, et seuls 17 AVS étaient là le jour de la rentrée scolaire. La fille de Nathalie Couture, qui entre en CP cette année, faisait partie des élèves sans accompagnateur ; elle a pu cependant entrer en classe parce que son handicap est "léger". "Mais elle a besoin d'aide, d'un accompagnateur. C'est très important, nous nous battons depuis sa naissance pour qu'elle ait une bonne éducation", explique Mme Couture.
Avec Mme Raulet et une troisième maman, elles ont créé un collectif de parents pour "se faire entendre". Le recteur de l'académie de Bordeaux a promis que "toutes les situations seraient réglées en flux avant la fin septembre".
Mais les déboires de ces parents d'élèves illustrent en partie la situation à l'échelle nationale. Au ministère de l'éducation nationale, on précise que, pour pallier les 10 000 nouvelles demandes d'AVS en France en 2009, 5 000 contrats aidés d'emploi en vie scolaire (EVS) ont été créés. Problème : leur profil est bien différent de celui des AVS. Il s'agit de contrats à durée déterminée destinés aux personnes en situation précaire qui rencontrent des difficultés particulières d'accès à l'emploi. Chaque EVS aura deux ou trois enfants à charge. "C'est mieux que rien, reconnaît le SNUipp, mais ces gens ne sont pas formés. Les EVS répondent plus à une volonté de lutte contre le chômage qu'à une volonté d'aider les enfants handicapés."
"MON ENFANT A FINI AU FOND D'UNE CLASSE"
Or, déjà, des parents critiquent le manque de formation des AVS. Dans un témoignage envoyé au Monde.fr, Melly Mihoubi raconte comment son fils de 10 ans qui souffre d'autisme a été accueilli dans une école classique par "une auxiliaire de vie âgée de 19 ans, non diplômée, et rattachée à la mairie par un contrat aidé". Même si elle reconnaît qu'elle était "pleine de bonne volonté", "elle ne connaissait rien de son handicap, ni de la façon dont elle pouvait bien l'aider". L'enfant "a fini au fond d'une classe pendant que les autres étudiaient."
D'autres dénoncent le nombre insuffisant d'AVS car, comme le souligne le SNUipp, "même si des postes sont créés, ils ne sont pas toujours pourvus. Le métier d'AVS est précaire, mal payé, mal reconnu." Le fils de Sébastien Tranquard est épileptique. En 2008, raconte ce dernier dans un témoignage au Monde.fr, sa rentrée ne s'est faite qu'en novembre. "L'AVS désigné devant se partager avec un autre enfant, mon fils ne va à l'école qu'un jour sur deux", poursuit-il. Même situation absurde pour Olivier Parsy, dont la fille a une AVS qui "est affectée à deux enfants dans deux établissements différents". "Ses horaires de présence pour notre fille sont deux après-midi qui sont consacrés à la sieste et aux jeux !", regrette-t-il.
Hélène Bekmezian
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L'article du journal Le Monde ci-dessus est consultable : http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
En fin d'article : recherche de témoignages.
En fin d'article : recherche de témoignages.
Xavier - "Je ne regrette rien, j'avance" (Paul ELUARD)
Père d'un enfant, devenu adolescent et qui sera bientôt un adulte, pour lequel un syndrome d'Asperger a été diagnostiqué à l'âge de 6 ans.
Père d'un enfant, devenu adolescent et qui sera bientôt un adulte, pour lequel un syndrome d'Asperger a été diagnostiqué à l'âge de 6 ans.
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Un exemple assez classique :
Comment obtenir que son enfant puisse conserver la même accompagnante de vie scolaire ,
parcours ahurissant des parents de Maxime à la veille de la rentrée scolaire ….
MARDI 25 AOUT 09
Muriel Michelin EX EVS auprès de mon fils Maxime , 7 ans, autiste passe son entretien pour un poste d'AVSi.
Le lendemain de son entretien l'Inspection Académique de Nantes lui confirme que sa candidature est retenue , et qu'elle sera à priori auprès de Maxime à la rentrée 2009/2010 dans une CLIS à Nantes.
MERCREDI 26 AOUT 09
La maman que je suis, est mise au courant de cette décision et c'est avec enthousiasme que mon fils et moi –même préparons la rentrée des classes .
MARDI 01 SEPTEMBRE 09
Veille de la rentrée pour Maxime en CLIS , par acquis de conscience , je contacte son enseignant , Mr … afin que nous nous mettions d'accord sur l'organisation des 12 heures de scolarisation de mon fils . A ma grande surprise , il m'informe qu'il est en présence de l'AVSi de Maxime . Je lui réponds donc en toute logique :« vous êtes avec Madame Muriel Michelin… » ?
.. »Non , pas du tout , je suis avec Mme…qui a reçue un ordre de mission pour s'occuper de votre fils .. »
Abasourdie , je lui exprime qu'il y a un problème et lui précise que j'appelle immédiatement l'enseignante référente à l'académie . Celle-ci n'étant pas au courant , me renvoie vers le responsable du service AVSi . Je téléphone à ce Monsieur, pour lui exposer ma situation . Sa première réponse est la suivante et ne concerne nullement la résolution du problème :
« ..Mais s'il va en CLIS , une AVSco est déjà sur place , votre fils n'a donc pas besoin d'AVSi »
Je réponds : « c'est la MDPH qui juge si mon fils à besoin d'une AVSi et pas vous ! »
Il répond : « ..nous n'allons pas perdre notre temps, de toute façon c'est bénéfique pour les enfants de changer d'AVSi tous les ans !... »
Je lui rétorque : « cela dépend du type de handicap de l'enfant , mais en ce qui concerne mon fils , j'ai déjà eu des expériences douloureuses avec certaines AVSi , et c'est Muriel Michelin que je veux auprès de Maxime à la rentrée, et ce qui compte c'est l'intérêt de mon fils… »
Sa réponse est la suivante : « de toute façon on peut attribuer n'importe qu'elle AVSi ! on n'est pas dans l'obligation de vous redonner la même ! »
Et je lui dis : « mon fils aura Muriel Michelin comme accompagnante elle est compétente et elle doit continuer la prise en charge de mon fils.. »
Et il répond : Bon , bon attendez , oui euh , effectivement j'avais attribué une autre AVSi auprès de votre fils, car le Rendez vous de Madame Michelin n'étant prévu que le 25 Aout , je ne savais pas si sa candidature serait retenue, je vais donc changer l'ordre de mission , et ce sera Madame Muriel Michelin qui s'occupera de votre fils …Mais vous comprenez , je suis débordé, et je veux bien faire mon travail …Prévenez Madame Muriel Michelin et le directeur de l'établissement que se sera bien elle qui s'occupera de votre enfant … » !
MERCREDI 2 SEPTEMBRE 09
J'ai donc accompagnée Maxime dans sa nouvelle école , sans AVSi !
Ce n'est que dans l'après midi , que Muriel fût contactée par téléphone par ce Monsieur , dialogue et échange très vifs , selon Muriel qui reçoit le feu vert de l'académie et que cette dernière fax l'ordre de mission à l'école qui accueille Maxime !Je suis ravie d'avoir gagnée mon bras de fer …..Maxime va retrouver sa Mumu , car parait-il mon cas n'est pas isolé .
Véronique , Maman de Maxime
Petit élève autiste .
Source :
http://yvounetbriand.spaces.live.com/bl ... 1278.entry
Comment obtenir que son enfant puisse conserver la même accompagnante de vie scolaire ,
parcours ahurissant des parents de Maxime à la veille de la rentrée scolaire ….
MARDI 25 AOUT 09
Muriel Michelin EX EVS auprès de mon fils Maxime , 7 ans, autiste passe son entretien pour un poste d'AVSi.
Le lendemain de son entretien l'Inspection Académique de Nantes lui confirme que sa candidature est retenue , et qu'elle sera à priori auprès de Maxime à la rentrée 2009/2010 dans une CLIS à Nantes.
MERCREDI 26 AOUT 09
La maman que je suis, est mise au courant de cette décision et c'est avec enthousiasme que mon fils et moi –même préparons la rentrée des classes .
MARDI 01 SEPTEMBRE 09
Veille de la rentrée pour Maxime en CLIS , par acquis de conscience , je contacte son enseignant , Mr … afin que nous nous mettions d'accord sur l'organisation des 12 heures de scolarisation de mon fils . A ma grande surprise , il m'informe qu'il est en présence de l'AVSi de Maxime . Je lui réponds donc en toute logique :« vous êtes avec Madame Muriel Michelin… » ?
.. »Non , pas du tout , je suis avec Mme…qui a reçue un ordre de mission pour s'occuper de votre fils .. »
Abasourdie , je lui exprime qu'il y a un problème et lui précise que j'appelle immédiatement l'enseignante référente à l'académie . Celle-ci n'étant pas au courant , me renvoie vers le responsable du service AVSi . Je téléphone à ce Monsieur, pour lui exposer ma situation . Sa première réponse est la suivante et ne concerne nullement la résolution du problème :
« ..Mais s'il va en CLIS , une AVSco est déjà sur place , votre fils n'a donc pas besoin d'AVSi »
Je réponds : « c'est la MDPH qui juge si mon fils à besoin d'une AVSi et pas vous ! »
Il répond : « ..nous n'allons pas perdre notre temps, de toute façon c'est bénéfique pour les enfants de changer d'AVSi tous les ans !... »
Je lui rétorque : « cela dépend du type de handicap de l'enfant , mais en ce qui concerne mon fils , j'ai déjà eu des expériences douloureuses avec certaines AVSi , et c'est Muriel Michelin que je veux auprès de Maxime à la rentrée, et ce qui compte c'est l'intérêt de mon fils… »
Sa réponse est la suivante : « de toute façon on peut attribuer n'importe qu'elle AVSi ! on n'est pas dans l'obligation de vous redonner la même ! »
Et je lui dis : « mon fils aura Muriel Michelin comme accompagnante elle est compétente et elle doit continuer la prise en charge de mon fils.. »
Et il répond : Bon , bon attendez , oui euh , effectivement j'avais attribué une autre AVSi auprès de votre fils, car le Rendez vous de Madame Michelin n'étant prévu que le 25 Aout , je ne savais pas si sa candidature serait retenue, je vais donc changer l'ordre de mission , et ce sera Madame Muriel Michelin qui s'occupera de votre fils …Mais vous comprenez , je suis débordé, et je veux bien faire mon travail …Prévenez Madame Muriel Michelin et le directeur de l'établissement que se sera bien elle qui s'occupera de votre enfant … » !
MERCREDI 2 SEPTEMBRE 09
J'ai donc accompagnée Maxime dans sa nouvelle école , sans AVSi !
Ce n'est que dans l'après midi , que Muriel fût contactée par téléphone par ce Monsieur , dialogue et échange très vifs , selon Muriel qui reçoit le feu vert de l'académie et que cette dernière fax l'ordre de mission à l'école qui accueille Maxime !Je suis ravie d'avoir gagnée mon bras de fer …..Maxime va retrouver sa Mumu , car parait-il mon cas n'est pas isolé .
Véronique , Maman de Maxime
Petit élève autiste .
Source :
http://yvounetbriand.spaces.live.com/bl ... 1278.entry
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Owen depuis le CP avait toujours eu une AVS et sans avoir été prévenue,la veille de la rentrée je rencontre une EVS qui fait également du secrétariat pour le collège.Elle est trés bien mais pourquoi à votre avis ce changement?
Faut il être "vigilant" ? serait ce pour ne plus mettre personne en troisième?
Gilliane
Faut il être "vigilant" ? serait ce pour ne plus mettre personne en troisième?
Gilliane
Gilliane maman de Léa 21ans,Maureen 18ans et Owen 15 ans Asperger ,dyslexique et dysorthographique
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L'AVS a-t-elle démissionné ? Est-elle arrivée en fin de contrat de 3 ans ?gilliane a écrit :Owen depuis le CP avait toujours eu une AVS et sans avoir été prévenue,la veille de la rentrée je rencontre une EVS qui fait également du secrétariat pour le collège.Elle est trés bien mais pourquoi à votre avis ce changement?
Faut il être "vigilant" ? serait ce pour ne plus mettre personne en troisième?
Gilliane
Les EVS sont des contrats ... encore plus au rabais.
Franchement, mettre une EVS qui faisait déjà autre chose dans l'école (travail administratif), c'est risqué - mais çà peut marcher. Les enseignants peuvent mal vivre le "détournement" d'une aide existante vers un"un seul" enfant. Il me semble que Xavier peut témoigner de cela.
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Jean,l'AVS a déménagé en Espagne.J'ai mal expliqué,cette EVS s'occupait il y a un an d'une jeune fille handicapée physique qq heures par semaine et ensuite elle est partieen congé maternité.Du coup elle doit être avec Owen qui a 18 heures ,la jeune fille,du secrétariat et elle ne travaille pas le mercredi.Ce qui est embétant c'est qu'Owen a français ce jour là et c'est la matière la plus difficile pour lui.Je ne sais pas si elle peut changer d'emploi du temps?
Merci à toi de répondre toujours
Gilliane
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Oui, il est possible de changer d'emploi du temps. C'est à l'équipe de suivi de la scolarisation d'étudier le problème.gilliane a écrit :je ne sais pas si elle peut changer d'emploi du temps?
Mais, si l'emploi est à temps partiel, normalement les horaires sont fixés dans le contrat de travail. Il faut donc l'accord du salarié pour en changer.
Les contrats d'AVS sont des contrats de droit public. Les règles sont différentes.
Les contrats d'EVS sont, à ma connaissance, des contrats de droit privé utilisé dans les écoles. Le code du travail s'applique. Il y a donc des limites, ignorées souvent par les fonctionnaires qui gèrent ces contrats.
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Madame Morano : « Les handicapés ne veulent pas de compassion »
L’accessibilité à l’école des enfants handicapés n’est pas encore une réalité pour tous. Une centaine d’enfants seraient sans solution à la rentrée, faute d’AVS (auxiliaire de vie scolaire)...
Il faudra bien entendu leur trouver une solution. L’État dépense chaque année 570 millions d’euros pour les AVS. Je suis aujourd’hui convaincue qu’il faut créer un véritable métier d’auxiliaire de vie pour les enfants handicapés, avec des modules de formation spécifiques pour chaque handicap. Une personne qui pourrait les accompagner non seulement à l’école mais aussi faire le lien avec la maison. C’est important car ces enfants ne passent parfois que quelques heures par semaine à l’école. J’ai lancé un groupe de travail sur la professionnalisation de ce métier et leur mission devrait être définie d’ici à la rentrée prochaine.
http://www.afg-web.fr/Madame-Morano-Les ... es-ne.html