La Milkil et ses ultra-marathoniens
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La Milkil et ses ultra-marathoniens
Finishers ou non, les ultra-marathoniens gagnent à être connus.
Je propose que nous vous parlions de Laurent et Marie, de Gérard et Nicolas, de Fred, de Kathy et Vincent etc...
Voici Fred Gallais, par exemple, breton du Var, qui est arrivé à Rodez dans l'avenue Montaigne - ou de Bordeaux (bordée de cerisiers) juste avant Gwen, ce qui lui vaudra une photo dans l'édition de Rodez du "Midi Libre". Je ne suis même pas sûr qu'il ait pris la peine de dire bonjour aux journalistes ... Il trottinait son petit bonhomme de chemin. Mais nous avons "fait l'article". A signaler que le refuge dans la cabine téléphonique à l'occasion de l'orage n'était pas de Fred, mais de Kathy et Vincent (ceux-ci s'étant aussi équipés de sacs poubelles).
Peu de temps après, Fred et Gwen se retrouvent au Tex-Mex de Rodez - où je finirais par atterrir pour une connexion Wi-Fi. Le serveur était au courant ...
Ci-gît donc Fred, la veille de l'arrivée, peu après Roquefort. Chris vient de lui soigner une ampoule, mais c'était sans doute par curiosité de sa part. Au 11ème jour, il a toujours des pieds de jeune fille.
La photo du mouton est la preuve que nous n'étions pas loin.
Fred courait en solo de solo, si j'ose dire : cela ne l'empêche pas de faire le singe.
Sur la route des crêtes, avant Aurillac, Fred nous paye l'apéro (thé et café). Gwen se préoccupe de l'inflammation de sa veine et n'est pas encore arrivé. Jolie peluche de Salers ... mais le petit pain au chocolat n'est pas encore arrivé
Ici, l'arrivée à Sénilhès, après Aurillac, si je ne m'abuse : la côte était pentue, longue et fréquentée
Je propose que nous vous parlions de Laurent et Marie, de Gérard et Nicolas, de Fred, de Kathy et Vincent etc...
Voici Fred Gallais, par exemple, breton du Var, qui est arrivé à Rodez dans l'avenue Montaigne - ou de Bordeaux (bordée de cerisiers) juste avant Gwen, ce qui lui vaudra une photo dans l'édition de Rodez du "Midi Libre". Je ne suis même pas sûr qu'il ait pris la peine de dire bonjour aux journalistes ... Il trottinait son petit bonhomme de chemin. Mais nous avons "fait l'article". A signaler que le refuge dans la cabine téléphonique à l'occasion de l'orage n'était pas de Fred, mais de Kathy et Vincent (ceux-ci s'étant aussi équipés de sacs poubelles).
Peu de temps après, Fred et Gwen se retrouvent au Tex-Mex de Rodez - où je finirais par atterrir pour une connexion Wi-Fi. Le serveur était au courant ...
Ci-gît donc Fred, la veille de l'arrivée, peu après Roquefort. Chris vient de lui soigner une ampoule, mais c'était sans doute par curiosité de sa part. Au 11ème jour, il a toujours des pieds de jeune fille.
La photo du mouton est la preuve que nous n'étions pas loin.
Fred courait en solo de solo, si j'ose dire : cela ne l'empêche pas de faire le singe.
Sur la route des crêtes, avant Aurillac, Fred nous paye l'apéro (thé et café). Gwen se préoccupe de l'inflammation de sa veine et n'est pas encore arrivé. Jolie peluche de Salers ... mais le petit pain au chocolat n'est pas encore arrivé
Ici, l'arrivée à Sénilhès, après Aurillac, si je ne m'abuse : la côte était pentue, longue et fréquentée
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Finishers ou non, les ultra-marathoniens gagnent à être connus.
Sur la derniere photo, les deux de gauche...bon d'accord ce sont des pros....mais celle de droite..Waoouuuhh! elle merite de gagner, et elle a gagné toute notre admiration!!!
Serieusement, sur la photo, on peut se rendre compte de l'effort que Chris a fournie. Pour les non-initiés a la marche, il suffit de regarder la difference de longueur des jambes, et Chris a due fournir plus d'un tiers d'effort supplementaire, et en plus c'est elle qui motivé les troupes!!!
Mais c'est Jean qui m'inquiete le plus maintenant. Il s'est sacrifié a manger McDo, TexMex et d'autres nourritures insalubres, pour que nous puissions suivre. Donc je crois qu'il lui faudra une regime TRES stricte avec desintox complet......
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Mais là, dans la côte, elle n'a presque tien fait (d'où son air guilleret). Ils ont marché si vite qu'elle n'est pas allée loin.maho a écrit :Serieusement, sur la photo, on peut se rendre compte de l'effort que Chris a fournie. Pour les non-initiés a la marche, il suffit de regarder la difference de longueur des jambes, et Chris a due fournir plus d'un tiers d'effort supplementaire, et en plus c'est elle qui motivé les troupes!!!
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J'avais l'impression d'être tombé dans un milieu où l'ultra-libéralisme régnait en maître. Marche, cours ou crève !
Un milieu d'individualistes acharnés.
J'ai révisé ma position au fur et à mesure. En effet, la MILKIL n'est pas facile et l'individualisme y est sûrement plus fort que dans d'autres ultra-marathons.
Mais il s'agit de cette course, pas du milieu.
L'aide apportée par des concurrents ayant abandonné a été très utile. Pour les soins en particulier.
J'ai entendu parler du releveur, de la tendinite du releveur ou tendinite du couleur d'ultra.
http://www.ultrafondus.fr/index.php/Pre ... ultra.html
Vous voyez ici le laçage pratiqué par Gérard Denis dans les vignes (le dernier jour), après le massage. Vous pouvez en profiter pour réadmirer le découpage fait par l'ex-PDG et le tea-shirt de notre sponsor, OLG. Sur les 4 paires de chaussures, avec le gonflement des pieds, Gwen ne pouvait plus en mettre qu'une seule.
Autre soin, toujours pour le releveur : le] massage [/url] C'est Chris qui s'y colle après démonstration par le grand Gérard.
Et enfin, le fameux plantain prescrit par la mère Denis.
Mais je m'arrête là, car dès potron minet, je dois avoir une arrivée matinale au boulot (encore que çà va être dûr, car je dois aller prendre le café, Le monde et le Canard Enchaîné - avec consommation sur place) avant d'y aller. Et je ramène la fourgonnette au "bon Dr L", briquée plutôt 4 fois qu'une.
En vrac, des informations sur Gérard Denis, une "bête" de l'ultra, en attendant mieux.
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 80655.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 72553.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 60607.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/cate ... 92577.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/cate ... 13400.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 57033.html
Un milieu d'individualistes acharnés.
J'ai révisé ma position au fur et à mesure. En effet, la MILKIL n'est pas facile et l'individualisme y est sûrement plus fort que dans d'autres ultra-marathons.
Mais il s'agit de cette course, pas du milieu.
L'aide apportée par des concurrents ayant abandonné a été très utile. Pour les soins en particulier.
J'ai entendu parler du releveur, de la tendinite du releveur ou tendinite du couleur d'ultra.
Voir aussi :La tendinite du coureur d'ultra
http://forum.ultrafondus.net/blog.php?bt=944
Elle arrive sournoisement au bout de plusieurs heures et marque bien souvent le début de la galère. La tendinite du coureur d'ultra attaque votre coup de pied mais reste une blessure bénigne.
Imaginez un pied. Imaginez votre pied, vous vous sentirez plus concerné. Regardez-le. Regardez vos orteils et remontez sur le dessus du pied. Juste à la jonction entre le territoire podologique et celui de la jambe, vous trouvez le coup de pied. Suivant ce creux, et reliant les malléoles, vous avez un tendon. Ce tendon en retient un autre, qui lui est perpendiculaire : le releveur. Le releveur permet de "relever" le pied. L'une des douleurs caractéristiques du coureur d'ultra, c'est une tendinite de ce releveur. Passez moi les approximations entre ce qui est du domaine musculaire et tendineux. Ce qui est certain, c'est que nous avons là une blessure extrêmement douloureuse.
Mauvaise circulation sanguine dans le pied. Au bout de plusieurs heures de course - pour ma part c'est à chaque fois arrivé au bout d'une vingtaine d'heures - le coup de pied devient particulièrement douloureux. Au départ, il s'agit plus d'une gêne à la base du tibia. Puis cette gêne se transforme en difficulté à la marche, au moment de la pose du pied, et un peu à la propulsion. La course, elle, provoque une douleur moins importante pour peu que l'attaque du pied se fasse plus à la verticale, ce qui correspond assez bien à la foulée d'un coureur d'ultra lambda. A mesure que cette douleur s'intensifie, il devient de plus en plus difficile, et ensuite impossible, de "relever" le pied. La cheville reste comme bloquée et une douleur intense s'empare de ce coup de pied qui ne vous appartient déjà plus. Au sommet de cette douleur, je me suis retrouvé à ne plus du tout pouvoir poser le pied parterre.
Quelles sont les causes du mal ? D'une part, la sollicitation pendant des heures du tendon, qui finit par se lasser. Ensuite, le pied gonflant dans la chaussure se retrouve souvent enserré, ce qui provoque une mauvaise circulation sanguine et notamment une mauvaise irrigation du tendon. Enfin, les lacets montant trop haut prennent leur appui là où ça fera mal, juste sur le coup de pied.
http://www.ultrafondus.fr/index.php/Pre ... ultra.html
Vous voyez ici le laçage pratiqué par Gérard Denis dans les vignes (le dernier jour), après le massage. Vous pouvez en profiter pour réadmirer le découpage fait par l'ex-PDG et le tea-shirt de notre sponsor, OLG. Sur les 4 paires de chaussures, avec le gonflement des pieds, Gwen ne pouvait plus en mettre qu'une seule.
Autre soin, toujours pour le releveur : le] massage [/url] C'est Chris qui s'y colle après démonstration par le grand Gérard.
Et enfin, le fameux plantain prescrit par la mère Denis.
Mais je m'arrête là, car dès potron minet, je dois avoir une arrivée matinale au boulot (encore que çà va être dûr, car je dois aller prendre le café, Le monde et le Canard Enchaîné - avec consommation sur place) avant d'y aller. Et je ramène la fourgonnette au "bon Dr L", briquée plutôt 4 fois qu'une.
En vrac, des informations sur Gérard Denis, une "bête" de l'ultra, en attendant mieux.
- Gérard Denis**!€ - Abandon le 19/08 intestins en vrac depuis dimanche
Finisher 1 Transe Gaule
! Finisher MiL'KiL 2008
€ Finisher Trans Europe 2009
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 80655.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 72553.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 31140.htmlDésolé pour les autres mais mon héros number one sera Gérard Denis qui, il y a à peine deux mois, devenait finisher de la TransEurope (4500 km en 64 jours). Détenteur du plus beau palmarès de courses ultra parmi les 19 partants, Gérard partira pour ajouter une nouvelle ligne : finisher de deux Transe Gaule, d'une Deutschlandlauf, d'une Milkil et de la TransEurope. Enorme ? Non, plus encore !
Des favoris ? Logiquement, les deux premiers de la MiLKiL I, Alexandre Forestieri et Laurent Brueyre. Songez que Laurent qui passait 13 à 15 heures sur le bitume l'an dernier (arrivé à Sète au bout de 9 jours 22 heures 36 minutes) compte cette fois s'y attarder 18 heures avec l'ambition de franchir la finish line en moins de neuf jours ... Et puis Christian Efflam, Philippe Fuchs et Bernard Constant.
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 60607.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/cate ... 92577.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/cate ... 13400.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/arti ... 57033.html
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Vincent et Cathy
Dernier jour : pendant que Gwen récupère un peu à Roquederonde, Vincent et Cathy surgissent de la brume de l'aube. Ils ont dormi à l'hôtel à Fondamente et courent, courent (ils ne sont pas habitués à la marche).
Nous les reverrons à la sortie de Lodève, quand je les croise et leur dit que Gwen était au cimetière - je voulais dire, of course, qu'il se reposait à l'ombre des murs du cimetière 300 mètres plus loin. Ils vont tracer ensuite leur course, on ne les reverra plus : ils termineront à Sète avant minuit. 100 km en 20 heures de course - ou moins.
La veille, ils étaient allés jusqu'au km 900. Un accompagnateur était venu les chercher à cet endroit, et les avait redescendus jusqu'à l'hôtel, un km avant. Ensuite, pour reprendre la course, il est autrorisé de se faire reconduite à l'étape initiale.
Nous les reverrons à la sortie de Lodève, quand je les croise et leur dit que Gwen était au cimetière - je voulais dire, of course, qu'il se reposait à l'ombre des murs du cimetière 300 mètres plus loin. Ils vont tracer ensuite leur course, on ne les reverra plus : ils termineront à Sète avant minuit. 100 km en 20 heures de course - ou moins.
La veille, ils étaient allés jusqu'au km 900. Un accompagnateur était venu les chercher à cet endroit, et les avait redescendus jusqu'à l'hôtel, un km avant. Ensuite, pour reprendre la course, il est autrorisé de se faire reconduite à l'étape initiale.
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Kathy et Vinent courent en solo, c'est-à-dire sans accompagnateurs.
Avec un humour un peu vache '"mort aux vaches" !), "Mon colonel" les appelle le duo de solos.
Ils sont de la région de Toulouse et ont soigneusement préparé leur course, reconnaissant des étapes de parcours, pré-positionnant un sac en cours de route avant les cols. L'année dernière, les concurrents avaient eu très froid au col du Legal (683 km - 1231 mètres, point culminant de la Milkil).
Ils ont récupéré leur sac vers les 500 km, et ce matin, à l'arrivée à Bourganeuf, cela a été très dur. Kathy craque, et Vincent nous avoue qu'il est aussi épuisé. Il a laissé un message sur le portable, mais il nous voit arriver sur la place de Bourganeuf et vient nous chercher. Nous sommes à la bourre pour rejoindre Gwen - ce qui ne nous empêche pas d'acheter "Le Monde" et 'la Montagne" et de prendre des photos de la belle place.
Allez, un petit tour au café. Et commence l'opération remotivation.
Cela commence en larmes
et se termine avec du sourire : nous prenons tout ce qui est possible dans les sacs (il y avait du poids !) et nous les remettrons au boucher de Peyrelevade (569,6 km) pour que Kathy et Vincent le récupère ce soir. De toute façon, même s'ils abandonnent (ils décideront ce soir), on se reverra vendredi à Sète : ils reviendront retrouver tout le monde à la fin.
Je ne suis pas très doué pour les encouragements (j'ai du mal à gueuler "Allez Gwen" sur une route déserte quand on le rejoint). Mais tout coureur qui se respecte s'intéresse à la position des autres, à leurs problèmes ... Il y a une connexion WiFi dans le café, alors je vais chercher mon portable pour se connecter sur le site de Yanoo.
Pas de pot, en fin de compte, c'est possible, mais il faut payer un pass à Orange. Allez, on remballe.
J'ai un air studieux sur cette photo .. et Chris me dit que je suis comme çà depuis 12 ans ! Voilà pourquoi mon chef ne peut me parler quand je travaille.
Le lendemain matin, nous sommes soulagés d'apprendre qu'après une bonne nuit, Kathy et Vincent sont repartis. Laurent, Marie, Gérard, Nicole se sont succédés : Gérard leur a démontré qu'ils pouvaient arriver à la fin de la Milkil classés en faisant 71 km par jour de moyenne. No problem, of course (mais ce sont des ET, ces ultra-fondeurs).
Avec un humour un peu vache '"mort aux vaches" !), "Mon colonel" les appelle le duo de solos.
Ils sont de la région de Toulouse et ont soigneusement préparé leur course, reconnaissant des étapes de parcours, pré-positionnant un sac en cours de route avant les cols. L'année dernière, les concurrents avaient eu très froid au col du Legal (683 km - 1231 mètres, point culminant de la Milkil).
Ils ont récupéré leur sac vers les 500 km, et ce matin, à l'arrivée à Bourganeuf, cela a été très dur. Kathy craque, et Vincent nous avoue qu'il est aussi épuisé. Il a laissé un message sur le portable, mais il nous voit arriver sur la place de Bourganeuf et vient nous chercher. Nous sommes à la bourre pour rejoindre Gwen - ce qui ne nous empêche pas d'acheter "Le Monde" et 'la Montagne" et de prendre des photos de la belle place.
Allez, un petit tour au café. Et commence l'opération remotivation.
Cela commence en larmes
et se termine avec du sourire : nous prenons tout ce qui est possible dans les sacs (il y avait du poids !) et nous les remettrons au boucher de Peyrelevade (569,6 km) pour que Kathy et Vincent le récupère ce soir. De toute façon, même s'ils abandonnent (ils décideront ce soir), on se reverra vendredi à Sète : ils reviendront retrouver tout le monde à la fin.
Je ne suis pas très doué pour les encouragements (j'ai du mal à gueuler "Allez Gwen" sur une route déserte quand on le rejoint). Mais tout coureur qui se respecte s'intéresse à la position des autres, à leurs problèmes ... Il y a une connexion WiFi dans le café, alors je vais chercher mon portable pour se connecter sur le site de Yanoo.
Pas de pot, en fin de compte, c'est possible, mais il faut payer un pass à Orange. Allez, on remballe.
J'ai un air studieux sur cette photo .. et Chris me dit que je suis comme çà depuis 12 ans ! Voilà pourquoi mon chef ne peut me parler quand je travaille.
Le lendemain matin, nous sommes soulagés d'apprendre qu'après une bonne nuit, Kathy et Vincent sont repartis. Laurent, Marie, Gérard, Nicole se sont succédés : Gérard leur a démontré qu'ils pouvaient arriver à la fin de la Milkil classés en faisant 71 km par jour de moyenne. No problem, of course (mais ce sont des ET, ces ultra-fondeurs).
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Non, non Brigitte, tu as tout faux (je le dis très amicalement).
Je n'avais pas l'intention au départ de faire autant "d'efforts" physiques, c'est vrai, mais, au fur et à mesure, c'est devenu évident car Gwen avait besoin d'être accompagné, notamment le soir. Je maintiens que tout le monde aurait pu le faire car la motivation amène à se surpasser sans se poser de question.
Je répète et insiste, je n'ai aucun mérite mais beaucoup de chance d'avoir pu accompagner Gwen jusqu'au bout. Donc, inutile de me jeter des fleurs ! En plus c'est à chaque fois un "attentat à ma modestie" et ça me gêne.
Sur la photo j'ai l'air fatigué car je viens de me tartiner d'écran total, ça ne donne pas particulièrement bonne mine.
Je suis très admirative de Kathy, Vincent et Fred que nous avons beaucoup croisés et soutenus. Je viens d'ailleurs de retrouver deux paires de socquettes et une casquette appartenant certainement à une femme dans le fourbi du fourgon ! Kathy a une énergie du tonnerre et, comme le disait Vincent, l'amour leur donne des ailes. Très belle histoire ! Je suis d'autant plus ravie qu'ils aient terminé la course que nous les avons vus dans des moments très délicats.
L'atmosphère d'entraide entre les coureurs mérite d'être signalée, ça n'est sûrement pas la même chose dans tous les sports.
Vive la Milkil, vive Asperansa !
Je n'avais pas l'intention au départ de faire autant "d'efforts" physiques, c'est vrai, mais, au fur et à mesure, c'est devenu évident car Gwen avait besoin d'être accompagné, notamment le soir. Je maintiens que tout le monde aurait pu le faire car la motivation amène à se surpasser sans se poser de question.
Je répète et insiste, je n'ai aucun mérite mais beaucoup de chance d'avoir pu accompagner Gwen jusqu'au bout. Donc, inutile de me jeter des fleurs ! En plus c'est à chaque fois un "attentat à ma modestie" et ça me gêne.
Sur la photo j'ai l'air fatigué car je viens de me tartiner d'écran total, ça ne donne pas particulièrement bonne mine.
Je suis très admirative de Kathy, Vincent et Fred que nous avons beaucoup croisés et soutenus. Je viens d'ailleurs de retrouver deux paires de socquettes et une casquette appartenant certainement à une femme dans le fourbi du fourgon ! Kathy a une énergie du tonnerre et, comme le disait Vincent, l'amour leur donne des ailes. Très belle histoire ! Je suis d'autant plus ravie qu'ils aient terminé la course que nous les avons vus dans des moments très délicats.
L'atmosphère d'entraide entre les coureurs mérite d'être signalée, ça n'est sûrement pas la même chose dans tous les sports.
Vive la Milkil, vive Asperansa !
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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il suffisait de demander :Jean a écrit :L'article est paru dans "Ouest-(France" du 30 avril 2009. Il ne reste plus qu'à trouver le texte.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... 5_actu.Htm