
( Texte trouvé dans une église de Baltimore -1692- )
... a une époque (de ma jeunesse lointaine

Hésitation à poster là ou dans "images en pagailles"

Non, pas du tout.G.O.B. a écrit :Requins, loups, ours : sont-ils vraiment des mangeurs d’hommes ?
Je l'ai lu ce matin cet article,G.O.B. a écrit :Requins, loups, ours : sont-ils vraiment des mangeurs d’hommes ?
Rue89 a écrit : Les cinq commandements d’Isaac Asimov pour trouver une idée géniale
Qui ne rêve pas de trouver la bonne idée qui changera le cours de l’histoire ?
Pour tenter de s’en approcher, les entreprises et les Etats multiplient les séances
de brainstorming, sans pouvoir évaluer précisément leur efficacité.
En 1959, l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov avait participé à des recherches
collectives à propos d’un bouclier antimissile pour l’armée américaine. C’est son ami,
le scientifique Arthur Obermayer, qui l’avait invité à se joindre à des sessions de
réflexions autour du projet militaire de l’Agence pour les projets de recherche avancée
de défense (Darpa).
Asimov ne participa qu’à quelques réunions, de peur que sa liberté d’expression ne soit
limitée par les informations confidentielles qu’il allait devoir traiter. Mais ce passage
ne fut pas anodin, puisqu’il laissa derrière lui un texte (en anglais) sur la créativité.
Plus d’un demi-siècle plus tard, son ami scientifique est retombé dessus et a décidé de
le publier. Voici ses principaux conseils qu’il donne pour faire émerger une idée géniale.
1. Rassembler des connaisseurs et des excentriques
Pour Isaac Asimov, le processus de créativité est similaire dans tous les domaines de
recherche. La grande idée ne sort pas de nulle part, mais d’une connexion inattendue
de plusieurs faits ou idées déjà étudiés. Pour faire émerger un concept inédit, il faut
donc rassembler des personnes ayant des connaissances fines du sujet en question et
d’autres qui n’ont pas peur de proposer des rapprochements un peu fous.
Si cette connexion n’a pas nécessité d’audace, c’est qu’elle n’est qu’une idée corollaire
à une idée plus ancienne. Une grande innovation ne devient raisonnable qu’après avoir
émergé.
2. Créer une ambiance de travail ouverte aux réflexions stupides
Une fois les bonnes personnes rassemblées autour d’une même table, rien n’est encore
gagné. Isaac Asimov cherche alors le moyen de les persuader de laisser libre cours à
leur imagination. Pour cela, il faut une grande liberté de ton et de propos.
Ainsi, deux types de personnes doivent être écartés de ces sessions :
- « Le plus important est de laisser une certaine quiétude et permissivité. Le monde,
en général, désapprouve la créativité, et être créatif en public est particulièrement
mal vu. Même émettre une supposition en public semble inquiétant. [En session de
réflexion] les personnes doivent avoir le sentiment qu’on ne les désapprouvera pas. »
L’écrivain insiste :
- ceux qui ne seraient pas prêts à entendre des idées stupides et déstabiliseraient
ainsi les autres ;- et ceux qui auraient une réputation à ne pas perdre ou une autorité trop forte et
réduiraient l’assemblée à une obéissance passive.
3. Pas plus de cinq participants en même temps
- « Même si ces personnes sont individuellement très intéressantes,
elles risquent de neutraliser les autres. »
Isaac Assimov met aussi en garde contre la volonté de multiplier les membres de ces
sessions de réflexions.
L’auteur préconise donc de faire varier les participants plutôt que d’imposer la venue
- « Le nombre optimal de personne dans chaque groupe ne doit pas être très élevé.
Pas plus de cinq personnes ne sont nécessaires. Un nombre plus élevé de personnes
permettrait d’apporter davantage d’informations, mais la tension créée par
l’attente de pouvoir s’exprimer peut devenir très frustrante. »
de tout le monde, en même temps.
4. Cultiver l’informel et éliminer le sentiment de responsabilité
Malgré le caractère très sérieux des recherches militaires auxquels il participe,
Isaac Asimov préconise de cultiver une certaine légèreté dans ces sessions de recherche.
Ainsi, il délaisse volontiers les salles de conférences austères pour réunir les groupes chez
- « La jovialité, l’usage des prénoms, les blagues, sont – je pense – à l’origine des idées.
Pas en eux-mêmes, mais parce qu’ils participent à l’enthousiasme qui doit accompagner
de la folie créatrice. »
l’un des participants ou autour d’un dîner au restaurant.
De plus, le fait de se sentir coupable de ne pas avoir eu une de bonne idée est la manière
la plus sûr de ne jamais faire émerger cette bonne idée.
5. Trouver un psychanalyste et un arbitre
- « La chose qui inhibe le plus cette créativité, est sûrement le sentiment de responsabilité.
Les plus grandes idées des derniers siècles sont venues de personnes qui n’étaient pas
payées pour avoir cette idée. [...] Les idées sortent des portes secondaires. »
Pour faire émerger des idées enfouies profondément, il faut aider les participants à stimuler
leur créativité.
Les sessions de réflexions collectives ne doivent pas non plus être en dehors de toutes règles.
- « Il faut qu’une personne ait un rôle proche de celui du psychanalyste, c’est-à-dire
poser les bonnes questions pour laisser les personnes parler de leur passé afin d’obtenir
de nouvelles connaissances. »
Pour cela, un autre personnage clé doit être présent : l’arbitre. Selon Isaac Asimov, celui-ci doit
poser des repères dans le débat et guider les réflexions vers le sujet central.
Si vous respectez ces règles, les dispositifs artificiels pour stimuler la créativité ne vous seront
plus être nécessaires selon l’auteur. Les idées ne devraient pas tarder à arriver.