Jacline a écrit :Je ne vais pas donner de sources. Je ne veux pas faire agonir un courant de pensée de haute valeur, des personnes que j'estime.
J'aimerais également que le débat se fasse dans le calme, sans crier à la charlatanerie d'office. Je compte sur les intervenants pour critiquer les
idées, pas les
personnes.
Là où votre manque de sources est un problème, c'est que l'efficacité ne devrait pas dépendre d'un "courant de pensée".
Pour dire que le vaccin homéopathique est plus efficace, il faut avoir pu comparer les résultats des deux traitements, non ?
Jacline a écrit :Les enfants autistes souvent ne les ont pas parce qu'ils se tiennent un peu trop loin des autres.
Source ? Si vous êtes capable de sortir cette conclusion générale, c'est que vous devez avoir... des statistiques. (comparatif des maladies d'enfance chez enfants autistes / non-autistes)
Jacline a écrit :Je n'ai pas échappé à l'autisme, mais je vais relativement bien. Quoique qu'en pensent certains ! Mais pensent-ils vraiment ?
Je ne pense pas que quiconque ait porté de jugement sur votre état de santé. (et, comme je le répète, votre exemple personnel ne peut strictement rien prouver)
Par contre, nous émettons des doutes sur le fait que votre traitement homéopathique vous protège.
> Il peut y avoir des tonnes d'autres raisons pour lesquelles vous n'avez pas attrapé la grippe : pas d'exposition à une source de contamination, contact avec une souche contre laquelle vous étiez déjà immunisée (grippe de l'année précédente par exemple), contamination mais pas de symptômes (un certain nombre de grippe sont asymptomatiques)...
Ce n'est pas une remarque envers votre intelligence. L'un des principes-clés de la vérification de l'efficacité d'une thérapie, c'est que nous sommes tous assez mauvais juges sur ce point. Bien sûr, on peut juger si on se sent bien ou mal, on constate l'évolution de certains symptômes. Mais nous pouvons très bien nous tromper sur ce qui a pu nous guérir.
- J'ai cité l'exemple de la saignée ; des gens pourtant pas bêtes étaient persuadés pendant des siècles que cela guérissait de nombreux maux. (cf. mes liens plus haut)
-
Un autre exemple : des asthmatiques à qui on donne soit un vrai médicament en inhalateur (albutérol), soit un placebo. Les deux groupes se sentent bien mieux ; mais quand on mesure l'amélioration de la fonction pulmonaire, elle ne s'est pas améliorée chez le groupe placebo, qui se mettent en danger sans le savoir. Se sentir bien est un critère appréciable, mais insuffisant.
Pour prendre un autre exemple : j'ai un ami qui soutient que fumer n'est pas si dangereux, son tonton fumait comme un pompier et il est mort à + de 90 ans. Cela suffit-il selon vous à remettre en question le lien entre tabac et cancer du poumon ?
Jacline a écrit :
La disparition des maladies d'enfance serait-elle la cause du plus grand nombre d'autisme ?
Voilà le genre de question que Tugdual pourrait se poser... Plutôt qu'essayer de me battre à coups de statistiques.
De bénigne autrefois, la rougeole est devenue dangereuse. A qui la faute ?
Là vous faites de la rhétorique. Dites clairement (sans exemple personnel) :
- pourquoi vous pensez qu'il y a un lien entre disparition des maladies d'enfance et autisme ?
- à qui incombe la responsabilité de la dangerosité de la rougeole, et pourquoi ?