antipsychotiques et autisme

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KoaKao
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Re: antipsychotiques et autisme

Message par KoaKao »

had a écrit :par contre, je vais faire l'avocat du diable, il y a des situations où c'est la seule gamme de médoc utilisable : je pense aux crises avec violence par expl, que bcp d'autistes à bas niveau de fonctionnement rencontrent. il est évident que ça doit être en dernier recours (et c'est rarement le cas, malheureusement), et ces crises sont souvent évitable avec un bon environnement et une bonne prise en charge adaptée.
Les Antipsychotique sont basé pour empêcher les psychose, pas pour calmé ou évité les crises, je suis sur qu'il y a autre chose pour ça, même si un des effet secondaire des antipsychotique assomme et même "zombifie" l'individu.

Je me souvient qu'à l'HPJ moi et les autres avions la dose de Risperdal qui nous foutais complètement à la masse, en plus des relation et effort quotidien, je pouvais plus allez dans une voiture sans m'endormir dedans, c'était dur...

Puis l'environnement était assez inadaptée, et si par malheur ont piquait une crise nous étions enfermer dans une pièce... (je me souviens, j'en pleurais quand ils m'enfermais (et ce n’était pas que pour les crises tout les raison était valable)).

Bref voilà, pour l'avoir vécus je suis assez contre les antipsychotiques (surtout pour les autiste, car c'est inadaptée), et pas que ça d'ailleurs vous l'aurez remarquer.
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Pupuce
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Re: antipsychotiques et autisme

Message par Pupuce »

Disturbed a écrit :
Astragale a écrit :Je ne vois pas en quoi prescrire une molécule et faire une thérapie serait éthiquement injustifiable.
D'ailleurs la plupart des TCC sont aujourd'hui conduites pas des psychiatres avec pour le pas le nommer, le célèbre C. André en chef de file !
Soigner le psychisme est l'affaire des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes et maintenant, psycho-praticiens quelles que soient leurs méthodes et leurs compétences.
Ce n'est pas le fait d'avoir les deux compétences, mais de jouer les deux rôles pour une seule personne qui me semble anormal. C'est ce que j'ai souvent entendu dire ma mère, psychologue,e t que j'ai lu plusieurs fois ces dernières années. Mais il est vrai que ce n'est écrit nulle part, il me semble juste logique qu'effectivement le thérapeute ne soit pas le mieux placé pour juger de manière neutre d'un traitement, et que le suivi médicamenteux ne doit pas être corrélé à la relation thérapeutique. J'imagine difficilement un rendez-vous où la thérapie et la prescription se mélangent.
Je peux me tromper, je n'ai aucune certitude (comme dans quasi-tous les domaines, même si je semble parfois sûre de moi)
Le seul psychiatre qui m'ait fait un tant soit peu avancer était psychothérapeute et prescripteur de mes anti-dépresseurs. Je trouve qu'au contraire c'est la façon la plus adéquate d'être au plus proche de son patient. Voilà typiquement le genre de choses que je ne comprendrai jamais. Car d'autres, avant lui, avait cette politique, ne pas mélanger thérapeute et prescripteur mais ça me dépasse complètement.
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Anatheia
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Re: antipsychotiques et autisme

Message par Anatheia »

Disturbed a écrit :
Astragale a écrit :Je ne vois pas en quoi prescrire une molécule et faire une thérapie serait éthiquement injustifiable.
D'ailleurs la plupart des TCC sont aujourd'hui conduites pas des psychiatres avec pour le pas le nommer, le célèbre C. André en chef de file !
Soigner le psychisme est l'affaire des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes et maintenant, psycho-praticiens quelles que soient leurs méthodes et leurs compétences.
Ce n'est pas le fait d'avoir les deux compétences, mais de jouer les deux rôles pour une seule personne qui me semble anormal. C'est ce que j'ai souvent entendu dire ma mère, psychologue,e t que j'ai lu plusieurs fois ces dernières années. Mais il est vrai que ce n'est écrit nulle part, il me semble juste logique qu'effectivement le thérapeute ne soit pas le mieux placé pour juger de manière neutre d'un traitement, et que le suivi médicamenteux ne doit pas être corrélé à la relation thérapeutique. J'imagine difficilement un rendez-vous où la thérapie et la prescription se mélangent.
Je peux me tromper, je n'ai aucune certitude (comme dans quasi-tous les domaines, même si je semble parfois sûre de moi)
Je trouve au contraire cela plus sensé et productif de mélanger les deux. Si j'ai besoin d'un traitement, je ne vois pas de personne mieux placée que celle qui me suis fréquemment et à qui je parle de tout, avec qui je partage mes problèmes. C'est elle qui verra là où ça cloche, si je change de comportement, et quand je progresse.
Il est hors de question que je laisse quelqu'un qui m'est étranger (dans le sens qui en sait beaucoup moins sur moi) de me proposer un traitement.
.Androïde.
.Diagnostic SA.
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Jean
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Re: antipsychotiques et autisme

Message par Jean »

Dans des situations de crise, il y a peut- être des justifications, mais pas en permanence.
Je mets à part melatonine, ritaline, antidépresseur et, pouquoi pas, bumetanide
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans