Moral en berne
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Re: Moral en berne
coucou Lilette, le manque de motivation (envie de rien) et les perturbations du sommeil sont les 2 marqueurs principaux d'une dépression ... après il y a la durée et l'intensité à prendre en compte ... en tous les cas ce qui serait bien c'est de pouvoir en parler auprès d'une personne de confiance ...et ce de façon un peu régulière et suivi, ça te permettrait d'évacuer (faire baisser la pression) et peut-être mieux cerner ce qu'il se passe en toi)
Mère d'une jeune adulte aspie et hp
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Re: Moral en berne
Courage Es-ce que ce cheval peut te remonter le moral :
Au moins j'aurais essayer
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loup autiste
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Re: Moral en berne
Il est vrai que j'ai du mal à dormir ces derniers temps, j'ai toujours été couche tard/lève tard, mais là c'est de pire en pire ...Baobab a écrit :coucou Lilette, le manque de motivation (envie de rien) et les perturbations du sommeil sont les 2 marqueurs principaux d'une dépression ... après il y a la durée et l'intensité à prendre en compte ... en tous les cas ce qui serait bien c'est de pouvoir en parler auprès d'une personne de confiance ...et ce de façon un peu régulière et suivi, ça te permettrait d'évacuer (faire baisser la pression) et peut-être mieux cerner ce qu'il se passe en toi)
Wombat Il n'est pas aussi beau que mon poulinou mais top quand même
TSA.
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Re: Moral en berne
C'est possible oui, il est souvent difficile de pointer exactement le moment où on s'assombrit parce que c'est progressif.Lilette a écrit : Un jour où je discutais avec ma mère, il y'a un bon moment, je ne sais plus de quoi on parlait, elle m'a répondu "Tu ne fais pas une dépression quand même ?", c'était peut-être déjà là. Je lui ai répondu "non évidemment", mais je sentais bien que quelque chose clochait.
Concentre-toi sur ce qui te fait plaisir ou qui te faisait plaisir. Si tu sais que ça devrait te plaire de voir ton poulain, alors c'est que ce plaisir existe encore mais que tu as du mal à le voir. Tu peux essayer d'y penser, de te dire (ou d'écrire) pourquoi tu aimes ton poulain. Ça peut sembler bête mais face à un esprit qui voit trop le négatif, je pense qu'il peut être utile de lui rappeler que le positif est là aussi et qu'il ne faut pas le jeter dans un coin. Il y a des désavantages (le monde), bien sûr qu'il y en a. Tu peux t'en plaindre, tu peux t'énerver, tu n'es pas obligée de te forcer à te répéter que tout est parfait et que rien ne cloche. Mais tu peux te dire "ok ça, ça me saoule. Mais il y a aussi des choses qui ne me saoulent pas."Lilette a écrit : je voudrais déjà retrouver le plaisir d'aller voir mon Poulinou, on a toujours été super proches, dès le début, j'ai pas envie de perdre ça, mais je ne sais plus comment faire. En plus ça me gonfle d'aller le voir en pension, et croiser ENCORE du monde là-bas, partout où je vais il y'a du monde ...
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Re: Moral en berne
Je vois ce que tu veux dire
Le "souci" avec le fait de voir le positif en allant voir mon poulain, c'est que c'est plus compliqué depuis quelques temps, je n'ai plus le droit de passer du temps tranquille avec lui au pré (ou si, mais il faut que j'accepte qu'il ne soit plus qu"avec un seul copain, je trouve ça naze et pour son bien je serre les dents), et puis y'a encore un mini truc ces jours-ci, pas grand-chose, mais bon, ça + ça + ça ... Ça me fait beaucoup.
Le "souci" avec le fait de voir le positif en allant voir mon poulain, c'est que c'est plus compliqué depuis quelques temps, je n'ai plus le droit de passer du temps tranquille avec lui au pré (ou si, mais il faut que j'accepte qu'il ne soit plus qu"avec un seul copain, je trouve ça naze et pour son bien je serre les dents), et puis y'a encore un mini truc ces jours-ci, pas grand-chose, mais bon, ça + ça + ça ... Ça me fait beaucoup.
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Re: Moral en berne
Moi je cautionne suriciole, je pense qu'il faut que tu retrouves le moyen de te concentrer sur ce que tu vas tirer de bon de ce que tu vas faire, même si tu ne le finis pas, même si ça ne se passe pas comme tu le voulais (parfois, tente aussi de trouver du bon dans les imprévus, dans les expériences négatives, ne serait-ce qu'un mini-progrès dans ta façon de gérer les événements déplaisants).
Tu as des animaux pour qui te démener, pour eux tu fais les choses plus tard, mais tu sais que tu ne peux pas y couper car ils t'attendent... si tu as des amis humains qui savent être dans ta vie sans t'envahir ni t'oppresser, ils peuvent aussi contribuer à mettre en place ce genre d'effet.
Les choses que tu ne fais pas, tu ne les fais pas parce que tu ne les ferais que pour toi et que "toi" tu n'y trouves pas assez de plaisir ces temps-ci, alors parfois, en attendant de retrouver l'envie et le plaisir pour toi-même, "délocaliser" la motivation ça peut aider.
Par où commencer, par le commencement.
Prends un projet réaliste qui t'apportera un plaisir modéré, mais certain, et concentre-toi sur l'étape en cours, pas sur le but à atteindre si loin si difficile... Sérieux, l'hiver dernier, j'étais tellement au fond du trou que je considérais faire le ménage ou les courses comme un "projet", et je m'auto-félicitais avec un carré de chocolat et un petit verre (de lait ou de vin lol) quand je m'en étais bien acquittée. C'est débile, mais ça m'a aidée, petit à petit, à reprendre au moins un train de vie normal qui donnait place à des projets un peu plus dignes de ce nom.
Tu dis que tu ne sais pas quand ça a commencé ? Saurais-tu dire quand ça a pris un tour si accentué que tu t'en rendais vraiment compte ? S'est-il passé quelque chose d'important dernièrement ? Est-ce que ça pourrait être les embrouilles avec ton ex qui te rongent la tête ? Ou autre chose ?
Tu as des animaux pour qui te démener, pour eux tu fais les choses plus tard, mais tu sais que tu ne peux pas y couper car ils t'attendent... si tu as des amis humains qui savent être dans ta vie sans t'envahir ni t'oppresser, ils peuvent aussi contribuer à mettre en place ce genre d'effet.
Les choses que tu ne fais pas, tu ne les fais pas parce que tu ne les ferais que pour toi et que "toi" tu n'y trouves pas assez de plaisir ces temps-ci, alors parfois, en attendant de retrouver l'envie et le plaisir pour toi-même, "délocaliser" la motivation ça peut aider.
Par où commencer, par le commencement.
Prends un projet réaliste qui t'apportera un plaisir modéré, mais certain, et concentre-toi sur l'étape en cours, pas sur le but à atteindre si loin si difficile... Sérieux, l'hiver dernier, j'étais tellement au fond du trou que je considérais faire le ménage ou les courses comme un "projet", et je m'auto-félicitais avec un carré de chocolat et un petit verre (de lait ou de vin lol) quand je m'en étais bien acquittée. C'est débile, mais ça m'a aidée, petit à petit, à reprendre au moins un train de vie normal qui donnait place à des projets un peu plus dignes de ce nom.
Tu dis que tu ne sais pas quand ça a commencé ? Saurais-tu dire quand ça a pris un tour si accentué que tu t'en rendais vraiment compte ? S'est-il passé quelque chose d'important dernièrement ? Est-ce que ça pourrait être les embrouilles avec ton ex qui te rongent la tête ? Ou autre chose ?
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Re: Moral en berne
Dire quand ça a pris un tour si accentué non, s'est-il passé quelque chose d'important ? Oh non, y'a 3 mois j'ai découvert le SA, à part ça ...la Bête a écrit :Saurais-tu dire quand ça a pris un tour si accentué que tu t'en rendais vraiment compte ? S'est-il passé quelque chose d'important dernièrement ? Est-ce que ça pourrait être les embrouilles avec ton ex qui te rongent la tête ? Ou autre chose ?
Mais bon, j'étais déjà comme ça avant de connaître le SA.
Les embrouilles avec mon ex y'a sûrement un peu de ça oui, un peu, parce que bon mine de rien ça faisait un moment que c'était terminé, malgré le fait qu'on se voyait encore un poil.
Il n'y a pas que ça, il y'a aussi le fait que d'avoir des boulots précaires, ne pas pouvoir faire ce que je veux de ma vie, qui me pèse.
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Re: Moral en berne
Bon, a priori ça permet déjà de déterminer les domaines où ça coince donc.
Bon, pour ton ex, quand tu veux je te remonte le moral, en plus il semblerait qu'on partage quelques problématiques similaires, et je commence à savoir comment botter les fesses qui le méritent avec la sérénité du Dalaï Lama, je peux t'apprendre
Pour ta vie professionnelle et ton accomplissement personnel, bon, j'avoue, je suis un peu moins sûre de l'efficacité de ma poudre de perlimpinpin, mais ça permet au moins d'axer la réflexion et de voir ce que tu peux faire, si ce n'est pour atteindre ton objectif, pour t'en rapprocher et rendre ta vie un peu plus épanouissante peut-être.
Au moins tu nous dis que tu veux faire quelque chose de ta vie, tu sais donc ce que tu voudrais ? C'est un premier point important (j'ai une amie elle sait même pas, je te raconte pas l'angoisse existentielle). Qu'est-ce que c'est ?
Bon, pour ton ex, quand tu veux je te remonte le moral, en plus il semblerait qu'on partage quelques problématiques similaires, et je commence à savoir comment botter les fesses qui le méritent avec la sérénité du Dalaï Lama, je peux t'apprendre
Pour ta vie professionnelle et ton accomplissement personnel, bon, j'avoue, je suis un peu moins sûre de l'efficacité de ma poudre de perlimpinpin, mais ça permet au moins d'axer la réflexion et de voir ce que tu peux faire, si ce n'est pour atteindre ton objectif, pour t'en rapprocher et rendre ta vie un peu plus épanouissante peut-être.
Au moins tu nous dis que tu veux faire quelque chose de ta vie, tu sais donc ce que tu voudrais ? C'est un premier point important (j'ai une amie elle sait même pas, je te raconte pas l'angoisse existentielle). Qu'est-ce que c'est ?
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Re: Moral en berne
Je dois t'avouer Lilette que les mois qui ont suivi la découverte du SA ont aussi été difficiles pour moi.
Si par contre c'est quelque chose qui s'est installé bien avant, il faut faire attention, d'autant plus que les autistes ont souvent la fâcheuse tendance de ne pas se rendre compte de leur état dépressif (dixit Attwood).
Concernant la fin de ton contrat et la rupture avec ton ex, il faut essayer de positiver (pas facile on est d'accord) car cela te permettra plus facilement de reconstruire une vie sur des bonnes bases suite à ton pré-diag (même si le diag est forcément nécessaire)
Si par contre c'est quelque chose qui s'est installé bien avant, il faut faire attention, d'autant plus que les autistes ont souvent la fâcheuse tendance de ne pas se rendre compte de leur état dépressif (dixit Attwood).
Concernant la fin de ton contrat et la rupture avec ton ex, il faut essayer de positiver (pas facile on est d'accord) car cela te permettra plus facilement de reconstruire une vie sur des bonnes bases suite à ton pré-diag (même si le diag est forcément nécessaire)
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Re: Moral en berne
Mon ex, je ne le vis pas si mal que ça, c'était prévisible, ce que je digère mal c'est la demande de présentation, qu'il m'ait crue assez naïve pour accepter ça au bout de 3 semaines (enfin plus, vu que c'était prévu pour fin octobre).
Il ne me connaissait vraiment pas si bien que ça en fait, et j'ai du mal à accepter de m'être plantée à ce point moi-même, mais ça va passer, c'est pas le fond du problème en fait.
Pour mon contrat pareil, j'ai l'habitude, j'ai juste peur de devoir encore accepter quelque chose pour dépanner, et je ne veux plus de ça, jsuis fatiguée de ça.
Il ne me connaissait vraiment pas si bien que ça en fait, et j'ai du mal à accepter de m'être plantée à ce point moi-même, mais ça va passer, c'est pas le fond du problème en fait.
Pour mon contrat pareil, j'ai l'habitude, j'ai juste peur de devoir encore accepter quelque chose pour dépanner, et je ne veux plus de ça, jsuis fatiguée de ça.
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Re: Moral en berne
Tu penses donc qu'il y a autre chose qui cause cette chute de moral ?
Parce que si non, il ne faut pas minimiser non plus ce que tu ressens par rapport aux événements récents.
Enfin, c'est bien d'être dans l'optique "je peux le surmonter", de rester optimiste, surtout ne remets pas cette idée en question !
Mais ce que je veux dire c'est qu'il y a quand même un moment où il faut identifier et reconnaître la (ou les) source(s) du malêtre pour mieux s'en débarrasser, et que parfois se forcer à rassurer les gens en disant "tout va bien, c'est juste ça" ça peut parfois aussi être néfaste.
Je dis ça, j'ai peut-être tort, c'est parce que moi je n'ai commencé à me remettre de ma dépression post-rupture de l'an dernier qu'après le moment où j'ai pu avouer "ouais, quand même, putain, en fait, c'est vrai, il m'a vraiment fait mal", parce que pendant plus de 2 mois j'avais répété ce qu'il s'était "juste" passé en cherchant des excuses, des espoirs et des circonstances atténuantes à tout, comme si c'était pas trop grave, et j'avais jamais vraiment fait face à la douleur qui coinçait et qui ne passait pas vraiment de cette manière. Et j'ai remarqué une mécanique similaire pour la plupart des trucs qui me marquent et dont j'essaye de dénier l'importance en espérant que ça les fasse disparaître, en général je ne peux aller mieux qu'une fois que j'ai vraiment admis que, oui, en fait ça va mal. Mais je peux me tromper, mon cas ne s'applique pas à tout le monde bien sûr.
Et puis ce que je veux dire c'est qu'en tout cas nous on n'est pas là pour juger de ce qui te met à terre, de ce que tu devrais être capable d'endurer ou non : si ça te fait quelque chose, ça te fait quelque chose. On est surtout là pour essayer de t'aider à le prendre par le bon bout.
Parce que si non, il ne faut pas minimiser non plus ce que tu ressens par rapport aux événements récents.
Enfin, c'est bien d'être dans l'optique "je peux le surmonter", de rester optimiste, surtout ne remets pas cette idée en question !
Mais ce que je veux dire c'est qu'il y a quand même un moment où il faut identifier et reconnaître la (ou les) source(s) du malêtre pour mieux s'en débarrasser, et que parfois se forcer à rassurer les gens en disant "tout va bien, c'est juste ça" ça peut parfois aussi être néfaste.
Je dis ça, j'ai peut-être tort, c'est parce que moi je n'ai commencé à me remettre de ma dépression post-rupture de l'an dernier qu'après le moment où j'ai pu avouer "ouais, quand même, putain, en fait, c'est vrai, il m'a vraiment fait mal", parce que pendant plus de 2 mois j'avais répété ce qu'il s'était "juste" passé en cherchant des excuses, des espoirs et des circonstances atténuantes à tout, comme si c'était pas trop grave, et j'avais jamais vraiment fait face à la douleur qui coinçait et qui ne passait pas vraiment de cette manière. Et j'ai remarqué une mécanique similaire pour la plupart des trucs qui me marquent et dont j'essaye de dénier l'importance en espérant que ça les fasse disparaître, en général je ne peux aller mieux qu'une fois que j'ai vraiment admis que, oui, en fait ça va mal. Mais je peux me tromper, mon cas ne s'applique pas à tout le monde bien sûr.
Et puis ce que je veux dire c'est qu'en tout cas nous on n'est pas là pour juger de ce qui te met à terre, de ce que tu devrais être capable d'endurer ou non : si ça te fait quelque chose, ça te fait quelque chose. On est surtout là pour essayer de t'aider à le prendre par le bon bout.
Modifié en dernier par la Bête le jeudi 18 septembre 2014 à 18:19, modifié 1 fois.
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Re: Moral en berne
Les conseils des autres me semblent avisés
Je ne saurais trop t'aider, je n'ai jamais su gérer ma dépression quand j'en ai fait une et j'ai été un zombie pendant 2 ans, donc bon. Ne fait pas pareil, c'est juste ce que j'aurais à dire!
Si vraiment ça ne va pas effectivement un suivi "psy" avec quelqu'un de compétent peut-être utile, ne serait-ce que pour réussir à mettre de l'ordre dans ses idées et repartir sur un cheminement plus positif.
Je ne saurais trop t'aider, je n'ai jamais su gérer ma dépression quand j'en ai fait une et j'ai été un zombie pendant 2 ans, donc bon. Ne fait pas pareil, c'est juste ce que j'aurais à dire!
Si vraiment ça ne va pas effectivement un suivi "psy" avec quelqu'un de compétent peut-être utile, ne serait-ce que pour réussir à mettre de l'ordre dans ses idées et repartir sur un cheminement plus positif.
"Neuro-atypique en attente de définition"
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
Ma présentation ici
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Re: Moral en berne
Courage!
Aspie, 36 ans, diagnostiquée le 10/09/14 au centre expert FondaMental de Créteil, Hôpital Chennevier-Montdor, rattaché au CRAIF
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Re: Moral en berne
la Bête a écrit :Et puis ce que je veux dire c'est qu'en tout cas nous on n'est pas là pour juger de ce qui te met à terre, de ce que tu devrais être capable d'endurer ou non : si ça te fait quelque chose, ça te fait quelque chose. On est surtout là pour essayer de t'aider à le prendre par le bon bout.
Merci à tous
Aujourd'hui, sms de ma soeur, entre autres choses :
- "Je sors de la mairie, j'ai été faire certifier ma signature sur la procuration( pour une question d'héritage dont je vous épargne les détails).
- QUOI !!? Fallait la faire certifier à la marie !? (panique à bord !)
- Oui c'est écrit dans le mail, tu n'as pas vu ?
- (Après vérif) Ah oui, et me*de, j'ai envie d'y aller comme de me pendre ...
- Ca m'a pris 5min, courage
.......................... Bon voilà, un truc en plus à faire, un truc en plus pour lequel je n'ai aucun courage, allr là-bas, exposer ma demande, trouver le bon service, ré-expliquer, comprendre ce que je dois faire, blabla .....
Là j'ai pas le choix, va bien falloir y passer, mais ça m'angoisse
TSA.
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Re: Moral en berne
awh, allez courage, Maman me dit (et ça m'exaspère, mais je le répète quand même parce qu'elle a raison) : "ce qui est fait n'est plus à faire", pense à la "toi" d'après l'avoir fait qui sera bien contente de ne plus avoir ça sur sa liste, et qui sera reconnaissante à la "toi" du passé de s'être donné cette peine pour elle.
(non non, je n'ai pas e dédoublement de la personnalité, enfin j'en ai un mais purement fonctionnel : je rends des services à la moi du futur, et je congratule la moi du passé pour ses efforts et ses sacrifices lorsqu'ils me profitent dans le présent, du coup ça fait plaisir à tout le monde )
(non non, je n'ai pas e dédoublement de la personnalité, enfin j'en ai un mais purement fonctionnel : je rends des services à la moi du futur, et je congratule la moi du passé pour ses efforts et ses sacrifices lorsqu'ils me profitent dans le présent, du coup ça fait plaisir à tout le monde )