Si tu prend un aspi pour 1500 euros net, faut pouvoir, en tant que patron, valoriser son travail pour 2700, pas pour 4200 comme un salarié "classique" > tu as des réductions de charges si il a une RQTH, tu peu avoir des aides a l'installation/organisation de poste et équipement. La problématique est tout autre.Astragale a écrit :Je comprends ce souci du temps de travail, j'ai le même.
Je pense qu'un aspi ne peux pas être vraiment bien à temps plein. 25 h est vraiment la maximum (j'en sais quelque chose, je bosse à double temps).
Néanmoins il n'est pas facile de gérer une entreprise dans laquelle les salariés touchent 1500 € pour 25h de travail...
Mais je ne renonce pas, je cherche des solutions;
Autant un salarié "classique" pour le rentabilisé il faut minimum 2 fois son salaire rien que pour payer ses charges + marge (sachant qu'au final ton benef sera (marge - matière première - reliquat TVA) divisé par deux)
La "solution" pour trouver le "bon calcul" a l'embauche d'un handicapé, c'est d'inclure les aides dans son salaire :
En repartant du salaire de 1500 net, on obtiens donc 2900 (environs) de salaire total - cotisation agefiph - AETH
Reconnaissance de la lourdeur du handicap
La demande de reconnaissance de la lourdeur du handicap incombe à l'employeur, ou au travailleur handicapé s'il exerce une activité professionnelle non salariée. L'employeur doit toutefois informer le salarié de sa demande.
Ce dispositif vise à compenser les conséquences du handicap sur l'activité professionnelle, qui sont évaluées sur la base des coûts pérennes supportés par l'entreprise du fait du handicap : charges liées à une organisation particulière du travail, à un accompagnement social ou professionnel, à un tutorat, à un manque à gagner du fait d'une productivité moindre du bénéficiaire de l'obligation d'emploi...
En cas de changement de poste de travail ou d'évolution du handicap, une demande de révision doit être déposée.
Cette reconnaissance est une décision administrative de l'Agefiph, qui donne droit, pour une durée généralement de 3 ans, soit au versement de l'aide à l'emploi (AETH) au taux normal ou majoré en fonction de la lourdeur du handicap, soit à une minoration de la contribution due par l'établissement assujetti à l'obligation d'emploi des personnes handicapées.
La reconnaissance est accordée si le surcoût pour l'employeur ou le travailleur indépendant est égal ou supérieur à :
pour un salarié handicapé : [(Smic horaire x nombre d'heures de la durée collective du travail applicable dans l'établissement) x 20/100],
pour un travailleur handicapé non salarié : [(Smic horaire x nombre d'heures de la durée légale du travail, soit 35 heures) x 20/100].
Le montant annuel de l'aide à l'emploi (AETH) est indexé sur le Smic horaire, auquel s'applique un taux forfaitaire de 21,5 % au titre des cotisations patronales fiscales et sociales.
Le montant de l'AETH en milieu ordinaire, par poste de travail occupé à plein temps, est de :
4 288,5 € (9,53 € x 450) pour le taux normal (contre 4 243,50 € en 2013),
8 577 € (9,53 € x 900) pour le taux majoré (contre 8 487 € en 2013).
Les aides à l’aménagement des postes de travail
L’État peut consentir une aide financière aux entreprises qui emploient des personnes handicapées, pour l’adaptation des machines ou des outillages, l’aménagement de postes de travail, y compris l’équipement individuel nécessaire aux travailleurs handicapés pour occuper ces postes, et les accès aux lieux de travail.
La demande doit être adressée au préfet du département où est situé l’établissement, accompagnée d’une description technique du projet et d’un devis estimatif ainsi que de l’avis du CHS-CT ; son montant ne peut excéder 80 % du coût de l’adaptation ou de l’aménagement envisagé.
L’aide peut également être destinée à compenser les charges supplémentaires d’encadrement. Dans ce cas, elle ne peut concerner que la seule période durant laquelle la présence d’un encadrement supplémentaire est nécessaire pour assurer l’adaptation à l’emploi des travailleurs handicapés et son montant ne peut excéder 50 % des dépenses d’encadrement supplémentaire afférentes à cette période.
A demander par l'employé :2) Les incitations à l'emploi de salariés handicapés
a) La réduction des charges sociales payées par l'employeur
Depuis le 1er janvier 2002, les employeurs qui recrutent des handicapés ou qui reclassent des salariés devenus handicapés bénéficient d'une réduction des cotisations sociales qu'ils paient au titre de l'assurance invalidité et de l'assurance chômage. Cette réduction s'élève à 2 042 € par an et par salarié handicapé. Selon qu'il s'agit d'un recrutement ou d'un reclassement, la réduction est appliquée pendant trois ans ou pendant un an.
Lorsque le salaire du handicapé est inférieur à 50 % du salaire minimum, la réduction annuelle de charges n'est que de 454 €. En revanche, lorsque le salarié handicapé est jeune (8(*)), elle est augmentée de 1 361 €. Cette réduction de charges sociales s'applique notamment aux personnes qui travaillent à domicile dans le cadre du télétravail.
Cette mesure se substitue au dispositif précédent, qui permettait aux employeurs recrutant ou reclassant des salariés handicapés de percevoir des subventions. L'ancien dispositif continue néanmoins à s'appliquer aux salariés handicapés qui ont été recrutés avant le 1er janvier 2002.
Et toi tu peu cumuler avec (donc généralement tu peu avoir double salaire pendant 6 mois pour la personne handicapée ):Aide à l'insertion professionnelle (AIP)
L'employeur qui souhaite embaucher une personne handicapée en CDI ou en CDD d'au moins 6 mois, peut percevoir une aide à l'insertion professionnelle, si le salarié :
est âgé à partir de 45 ans,
est au chômage et a travaillé moins de 6 mois consécutifs dans les 12 mois précédant son recrutement,
ou sort d'un établissement protégé ou adapté.
L'aide doit être prescrite par le conseiller de Cap emploi, de Pôle emploi ou de la Mission locale qui accompagne la personne handicapée.
Récapitulatif assez bien foutu : http://www.valdessonne-economie.com/dos ... avantages-c) L'embauche à l'essai
Il est possible de recruter un salarié handicapé à l'essai pour une durée maximale de six mois, pendant laquelle l'intéressé travaille sans être rémunéré par l'employeur. Il perçoit alors une allocation de réintégration, qui complète les prestations financières auxquelles il a droit en tant que handicapé.