Le topic "Est-ce que cela a un nom?" parlait récemment du ressassement. Je me fais la réflexion ce soir plus loin, en prenant conscience à quel point ce genre de problèmes bouffe mon cerveau à longueur de temps. Par ce genre de problèmes j'entend essayer de combler des lacunes dans des situations sociales définies à l'avance, dans la communication (mais aussi pour d'autres choses où je suis personnellement mauvais, comme la planification et l’exécution de tâches a priori banales). Et sans vraiment m'en rendre compte, ces problèmes seuls tiennent mon cerveau en éveil en permanence à tel point que j'ai peur d'avoir un gros coup de fatigue qui suffirait à me faire décrocher. Mais surtout ça masque complètement les sujets que je voudrais approfondir. J'avance, mais à 2 à l'heure, alors que je suis sûr que si j'avais un bon rythme je pourrais faire des choses bien !
L'exemple du moment : mon stage. Je gère mon stage pas mal je trouve, même si j'en reste strictement à ce qu'on me demande de faire. Mais par contre je vais me confronter après le stage à un gros obstacle : l'école. Celle-ci va me demander de faire un rapport de stage. Et alors que pour une bonne partie de la promotion, c'est une banalité, certains vont même le faire dans la nuit avant la remise, je sens déjà l'angoisse qui me ronge et ça annonce que ça va me prendre tout le temps de la fin de mon stage rien qu'à penser comment je vais m'en sortir. Et ensuite il y aura une soutenance, c'est encore pire, en plus l'école se contre-fiche de l'aspect technique du stage, ce qui l'intéresse c'est l'«expérience humaine » et que l'élève fasse la démonstration de ses soft skills. Quelle horreur. Je sais déjà que je fonce vers un mur et qu'en plus ce sera pris en plus pour un manque d'investissement et de volonté. Ben oui
Mais ce dont je veux parler : la perte de temps et d'énergie. Si je pouvais assumer les déconvenues que je risque d'avoir systématiquement avec ce genre de situations, cela pourrait me permettre de libérer de l'énergie et des cases cerveau pour être vraiment bon quelque part.
Quand cela cessera-t'il ? Faut-il renoncer par nous-même et être prêt à en payer les conséquences ? faut-il « se faire décrocher » ? Mais est-ce un jeu trop dangereux ?
Perdre notre temps
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Perdre notre temps
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Perdre notre temps
Plus le temps passe, plus on a de temps à rattraper.
Désolé je ne sais pas quoi dire d'autre... :3
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« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
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Re: Perdre notre temps
Moi aussi j'ai eu d'énormes problèmes de gestion de temps et de planification lors de mon entrée dans la vie professionnelle.
Ça a failli me couter mon emploi.
Aujourd'hui avec l'expérience j'ai acquis des compétente d'organisation.
Quand j'étais étudiante, j'avais aussi besoin de m'y prendre longtemps à l'avance pour travailler sur les projets. Cela m'a causée quelques conflits quand les autres membres de mon groupe préféraient s'y prendre au dernier moment.
Ils attendaient de moi que je passe une nuit blanche avec eux pour terminer le travail.
Et moi je n'en avais pas la force.
Mes parents sont aussi souvent exaspérés par ma lenteur, en particulier pour me préparer le matin.
J'ai aussi besoin de passer beaucoup de temps à rêvasser.
Quand j'étais petite ça ne me posait pas de problème car j'avais une petite vie tranquille. Je passais beaucoup de temps chez mes grands parents où le temps s'écoulaient lentement et je voyais passer chaque heure.
Aujourd'hui j'ai l'impression que ma vie est une course perpétuelle.
Ça a failli me couter mon emploi.
Aujourd'hui avec l'expérience j'ai acquis des compétente d'organisation.
Quand j'étais étudiante, j'avais aussi besoin de m'y prendre longtemps à l'avance pour travailler sur les projets. Cela m'a causée quelques conflits quand les autres membres de mon groupe préféraient s'y prendre au dernier moment.
Ils attendaient de moi que je passe une nuit blanche avec eux pour terminer le travail.
Et moi je n'en avais pas la force.
Mes parents sont aussi souvent exaspérés par ma lenteur, en particulier pour me préparer le matin.
J'ai aussi besoin de passer beaucoup de temps à rêvasser.
Quand j'étais petite ça ne me posait pas de problème car j'avais une petite vie tranquille. Je passais beaucoup de temps chez mes grands parents où le temps s'écoulaient lentement et je voyais passer chaque heure.
Aujourd'hui j'ai l'impression que ma vie est une course perpétuelle.
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Fraîcheur et fantaisie
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Re: Perdre notre temps
J'ai aussi un problème au niveau de la gestion du temps,j'essaie d'établir des priorités,des horaires fixes,mais ça ne tient pas vraiment,j'ai toujours plus à faire,des choses arrivent en biais et en travers,ça ne tiens pas dans les cases,pour les travaux vraiment importants(à l'université notamment),j'arrivais à tout boucler dans les temps(mieux que les autres personnes de mon groupe qui ne finissaient jamais à temps)mais autrement j'avais beaucoup de mal à gérer les choses à faire.
A présent,j'ai un peu de mal à tout faire,des fois je me retrouve un peu dans la lune,notamment lorsqu'on me demande de faire quelque chose,j'ai du mal à m'embarquer,à y aller à bon rythme,à être dans les normes,je réfléchis trop ou des fois je suis à côté de la plaque...
A présent,j'ai un peu de mal à tout faire,des fois je me retrouve un peu dans la lune,notamment lorsqu'on me demande de faire quelque chose,j'ai du mal à m'embarquer,à y aller à bon rythme,à être dans les normes,je réfléchis trop ou des fois je suis à côté de la plaque...