Ton fil est très intéressant, car il montre bien que l'angle de vue est différent. Je pense qu'Evolution et Tugdual voulaient parler de la vérité au sens philosophiques du terme(dites-moi si je me trompe). En tout cas, pas de souci Astragale, je ne pense pas qu'il y ait de jugements de valeursAstragale a écrit :Je vous en prie, si des gens sont intéressés par ce que je dis, j'aimerais beaucoup en parler sans déviation et sans jugements de valeur car c'est un des drames de ma vie.
Le Syndrome d'Authenticité
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Où vois-tu des jugements de valeur dans nos propos?
Nul besoin d'être stressée, chacun exprime son avis, et nous en discutons/débattons.
Prends du recul et n'y voit pas d'attaque personnelle, je crois qu'Evolution essaie de saisir ton fonctionnement, et pourquoi ça ne marche pas. Et de discuter de la valeur des mots que tu emploies.
Tu as un raisonnement scientifique, avec les faits.
Je crois que tu les comprends ces faits, et qu'ils te donnent envie d'agir en justicière (c'est ce que tes propos transcrivent un peu). Sauf qu'il n'y a pas que les faits concernant les humains, c'est une de nos particularités.
Tu ne peux pas changer les autres, tu peux leur dire ce que tu penses, sans soucis, c'est une qualité, la franchise, mais elle peut basculer dans le défaut quand elle est employée de manière abrupte. Je ne dis pas que tu ne te soucie pas de l'autre, mais quand tu veux en parler, prends du recul, n'essaie pas dans l'émotion d'agir et de parler, c'est un bon moyen pour se planter, et que l'autre soit agressif parce qu'il a l'impression que tu l'agresses. Sur le moment, tu n'as certainement pas l'impression de l'être, il nous est difficile, en tant qu'asperger, de mesurer l'impact de nos paroles sur les autres. Je te rassure, ça s'apprend. Notamment dans cette histoire de recul. Le recul permet de saisir les autres événements un peu mieux et de manière plus globale.
Tu as l'impression de ne pas être comprise, qu'on te bafoue, alors tu angoisses, et tu réagis par la colère ou le désespoir. Tu es impulsive. Ça m'arrive aussi.
Donc tu respires un bon coup, tu analyses la situation, si tu sens le conflit se pointer, arrête, c'est pas la peine.
Les non-dits... C'est difficile. Essaie de faire les choses à ton échelle, dis les choses.
Nul besoin d'être stressée, chacun exprime son avis, et nous en discutons/débattons.
Prends du recul et n'y voit pas d'attaque personnelle, je crois qu'Evolution essaie de saisir ton fonctionnement, et pourquoi ça ne marche pas. Et de discuter de la valeur des mots que tu emploies.
Tu as un raisonnement scientifique, avec les faits.
Je crois que tu les comprends ces faits, et qu'ils te donnent envie d'agir en justicière (c'est ce que tes propos transcrivent un peu). Sauf qu'il n'y a pas que les faits concernant les humains, c'est une de nos particularités.
Tu ne peux pas changer les autres, tu peux leur dire ce que tu penses, sans soucis, c'est une qualité, la franchise, mais elle peut basculer dans le défaut quand elle est employée de manière abrupte. Je ne dis pas que tu ne te soucie pas de l'autre, mais quand tu veux en parler, prends du recul, n'essaie pas dans l'émotion d'agir et de parler, c'est un bon moyen pour se planter, et que l'autre soit agressif parce qu'il a l'impression que tu l'agresses. Sur le moment, tu n'as certainement pas l'impression de l'être, il nous est difficile, en tant qu'asperger, de mesurer l'impact de nos paroles sur les autres. Je te rassure, ça s'apprend. Notamment dans cette histoire de recul. Le recul permet de saisir les autres événements un peu mieux et de manière plus globale.
Tu as l'impression de ne pas être comprise, qu'on te bafoue, alors tu angoisses, et tu réagis par la colère ou le désespoir. Tu es impulsive. Ça m'arrive aussi.
Donc tu respires un bon coup, tu analyses la situation, si tu sens le conflit se pointer, arrête, c'est pas la peine.
Les non-dits... C'est difficile. Essaie de faire les choses à ton échelle, dis les choses.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: Le Syndrome de vérité
Astragale, je pense comprendre que tu expliquesAstragale a écrit :Je suis très stressée à cet instant car il semble qu'encore une fois ce que je dis est incompréhensible par la majorité... même ici.
ton soucis d'intercompréhension avec les autres
par une raison structurelle. Ok, pas de soucis.
Et encore moins le moindre jugement.
Mais je ne peux m'empêcher de préciser les choses,
de creuser la question. Ce n'est pas une démarche
contre ce que tu exprimes (absolument pas), mais
juste une envie de pousser le bouchon plus loin,
parce que ça me parait intéressant. Je m'explique ...
Le terme initial de "vérité" me semble à l'origine
que ce qu'on peut ensuite appeler "authenticité".
Ainsi, je pense que passer de "la" vérité à "ma" vérité
n'est pas une simple nuance, c'est un changement radical
de point de vue, qui oblige à se poser la question de notre
système de valeurs et de notre logique, mais aussi de celle
des autres, qui peut être très différentes ...
Ce qui est intéressant à ce point, et on peut le mesurer
dans les témoignages, c'est que la logique autistique
(et peut-être pas "que"), est foncièrement plus rigoureuse
que celle des autres personnes, et cela va de pair avec
un système de valeurs plus cohérent. Cela leur donne donc
cette fameuse authenticité, cette personnalité stable qui ne
va pas changer de logique ou de valeur toutes les cinq minutes.
Cela explique également les incompréhensions mutuelles,
car deux logiques et deux systèmes de valeurs différents
qui se confrontent, ça coince, sauf à faire des efforts,
au moins d'un côté, et idéalement des deux côtés.
Ensuite, ce qui est aussi intéressant, c'est d'imaginer que
la logique et le système de valeurs des personnes standards
ne sont pas seulement différents, mais ils sont également plus
souples, plus malléables, plus changeants (peut-être avec plus
de dimensions), tant ils s'adaptent sans cesse à leur environnement.
Cela augmente forcément nos difficultés, puisqu'ils peuvent réagir
différemment aux mêmes stimulis à deux moments différents
d'une même journée : comment saisir leur logique, et réagir ?
Enfin, ce qui est encore une fois intéressant, c'est qu'il ne
faudrait pas croire que seuls les autistes ont du mal à
communiquer avec les personnes standards. Elles mêmes
ont beaucoup de mal à vraiment se comprendre entre elles :
la plupart du temps elles restent à un niveau superficiel de
conversation où les incompréhensions ne portent pas à
conséquences, mais au delà les quiproquos sont légions.
Elles sont aussi nombreuses à prendre conscience de ça, et à
se retrouver dans des stages de communication non violente
(ou toute autre démarche de développement personnel) ...
Ce dernier point est très prometteur, car on voit de nombreuses
personnes standards se rendre compte que la logique et le système
de valeurs que la société leur inculque ne leur convient pas, les
rend malades (mal-être psychique), et qu'elles arrivent à trouver
des solutions pour aller mieux quand elles rigidifient leur logique
propre, ce qui leur permet de se ré-octroyer leurs valeurs,
de cesser les jugements destructeurs (des autres et de soi),
et enfin d'être capable de communiquer de façon bienveillante
avec presque n'importe quelle personne (atypiques comprises) ...
Tout ce développement pour exprimer un certain optimisme,
parce que si les autistes, structurellement parlant, ont peu
de marge de manœuvre, ce n'est pas le cas des autres, qui
non seulement ont des marges de manœuvre autrement plus
étendues, mais en plus y trouvent leur compte quand elles
s'attardent à ce genre de problématique ...
Je reprécise, pour être clair, que je ne te demande pas ici
de changer, mais qu'au contraire je pense que les autres
ont intérêt à le faire, et bien mieux, ont tout à y gagner ...
Promis, j'arrête là (mais je n'ai pas l'impression de dévier).
Modifications :
- 30/07/2014 : Ajustement (ils/elles).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Ton message est très intéressant, Tugdual.
Je pense que les gens prennent conscience de la diversité du monde. C'est pourquoi je m'escrime à expliquer ce qu'est l'autisme et ses différentes formes, pour sensibiliser à d'autres modes de fonctionnement.
Pour en revenir à la discussion, être authentique, c'est une belle façon de vivre, parce que ça veut dire que tu es en accord avec toi-même. Et si ça gêne les autres, c'est pas grave, c'est juste que vous êtes différents, un peu trop, pour vous accorder. C'est comme ça aussi que tu trouves des personnes avec qui échanger, parce que vous avez des valeurs communes, des choses à partager à l'un et l'autre dans une relation à égal, limpide, et tranquille. Forcément, il y a toujours des points sur lesquels on se pinaille, normal. L'idée, c'est de défendre le fait de vivre en tant que toi, parce que certains bouffent les autres, mais ne pas non plus s'épuiser à tout résoudre autour de soi, nous n'avons pas à supporter le poids du monde, bien que notre sens de la justice nous pousse à faire ça.
Pas soulever la montagne, mais les petites pierres qui la composent.
C'est habituel, ici, que la conversation dévie, parce que plus tu argumentes, plus tu soulèves des points sur lesquels discuter (et c'est frustrant de ne pas y accorder plus d'attention).Spoiler : :
Je pense que les gens prennent conscience de la diversité du monde. C'est pourquoi je m'escrime à expliquer ce qu'est l'autisme et ses différentes formes, pour sensibiliser à d'autres modes de fonctionnement.
Pour en revenir à la discussion, être authentique, c'est une belle façon de vivre, parce que ça veut dire que tu es en accord avec toi-même. Et si ça gêne les autres, c'est pas grave, c'est juste que vous êtes différents, un peu trop, pour vous accorder. C'est comme ça aussi que tu trouves des personnes avec qui échanger, parce que vous avez des valeurs communes, des choses à partager à l'un et l'autre dans une relation à égal, limpide, et tranquille. Forcément, il y a toujours des points sur lesquels on se pinaille, normal. L'idée, c'est de défendre le fait de vivre en tant que toi, parce que certains bouffent les autres, mais ne pas non plus s'épuiser à tout résoudre autour de soi, nous n'avons pas à supporter le poids du monde, bien que notre sens de la justice nous pousse à faire ça.
Pas soulever la montagne, mais les petites pierres qui la composent.
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Cela dit, il me semble que les personnes sans autismes ne sont pas toutes à cacher les problèmes. De plus en plus, me semble-t-il, se rendent compte qu'il vaut mieux affronter le problème le plus tôt possible.
Il arrive que des personnes (avec ou sans autisme) cachent les problèmes :
- parce qu'elles y voient une marque de dévalorisation (contre le besoin d'être valorisé),
- parce qu'elles pensent qu'elles vont le résoudre toute seules (sorte de surconfiance),
- parce qu'elles ne veulent pas faire du mal à autrui, ne veulent pas embêter les autres avec leurs problèmes (l'enfer est pavé de bonnes intentions),
- parce qu'elles pensent que le problème n'est pas si grave (biais donnant une certaine illusion de contrôle),
- ...
En fait, je viens de penser à un truc : les personnes sans autisme vont plus facilement être franches (faire remarquer quelque chose de négatif) à des personnes très proches, parce qu'elles veulent qu'elles les corrigent. Pour des personnes inconnues, elles ne vont pas trop y attacher d'importance. Et faire des reproches est souvent impoli. Disons que "Il y a la manière."
Un autre truc pour paraître moins méchant et être plus constructif, c'est de ne pas seulement pointer le point noir, mais trouver une solution. Au lieu de dire "Ta robe rouge est moche.", dites "T'as pas essayé une robe bleue ?" Au lieu de dire "La salade n'est pas bonne.", dites "Je n'aime pas la salade." Vous pouvez même dire directement la solution (à vos yeux). "Tiens, tu ne voudrais pas essayer cette robe bleue ?" ou "T'as djà essayé la salade niçoise ?" Vous remarquerez qu'il y a bien "montrer la subjectivité de son avis". Sinon, on peut dévier le reproche sur l'objet : "Cette robe rouge ne te va pas trop. Essaie cette robe bleue.", "Tiens, c'est original, cette salade !" Une autre possibilité, que vous avez mentionnée, est de nuancer. Cela implique de s'étendre en plusieurs phrases. Un petit peu de négatif noyé dans la mare de positif.
J'utilise aussi rarement le mot "vérité", plutôt les mots "réalité(s)", "ressenti(s)", "impression(s)", "avis", "opinion(s)", "point(s) de vue". La réalité me semble plus souligner les faits. Dans "vérité", il y a la signification d'une "réalité exprimée", donc exprimée par un être, donc subjective. J'utilise donc rarement le mot "vérité" au singulier pour parler de généralités, mais il arrive que je l'utilise au singulier dans un contexte précis, singulier : "Dis-moi la vérité.", "Tu ne m'as pas dit toute la vérité." mais, là encore, je préfèrerai dire "Dis-moi ce qu'il s'est réellement passé." "Tu ne m'avais pas dit que ..."
Le langage est source de malentendus, dit-on, mais c'est inévitable et le contraire ne me semble pas souhaitable. Cette mauvaise compréhension (misunderstanding) me semble provenir notamment de plusieurs phénomènes linguistiques :
- l'ellipse (ne pas répéter un référent),
- la polysémie (un mot pouvant avoir plusieurs significations ; un signifiant pouvant signifier plusieurs signifiés),
- la synonymie (ou presque : ces mots qui sont reliés à des signifiés très proches),
- la décontextualisation (sortir les propos de leur contexte pour leur donner une autre signification et une autre connotation),
- la surinterprétation (par besoin de compréhension, on remplit des cases alors qu'on ne sait pas comment les remplir, on donne des réponses hasardeuses à des questions juste pour être opérationnels),
- ...
Il arrive que des personnes (avec ou sans autisme) cachent les problèmes :
- parce qu'elles y voient une marque de dévalorisation (contre le besoin d'être valorisé),
- parce qu'elles pensent qu'elles vont le résoudre toute seules (sorte de surconfiance),
- parce qu'elles ne veulent pas faire du mal à autrui, ne veulent pas embêter les autres avec leurs problèmes (l'enfer est pavé de bonnes intentions),
- parce qu'elles pensent que le problème n'est pas si grave (biais donnant une certaine illusion de contrôle),
- ...
Tu peux lui faire un simple salut de la main avec un sourire mais sans parler. Après tout, c'est le geste qui compte.Tugdual a écrit :Un matin, on arrive donc au boulot, et on applique le truc.
On tombe un un collègue au téléphone, et ça se complique.
Un jour on va lui dire "bonjour" et il va nous reprocher de
l'avoir interrompu dans sa conversation téléphonique.
Mais si tu le dis sur le forum, sur l'internet, ce n'est plus un secret (sinon de Polichinelle).Jacquie a écrit :nous préférons garder ce terrible secret entre ma fille et nous ses parents
En fait, je viens de penser à un truc : les personnes sans autisme vont plus facilement être franches (faire remarquer quelque chose de négatif) à des personnes très proches, parce qu'elles veulent qu'elles les corrigent. Pour des personnes inconnues, elles ne vont pas trop y attacher d'importance. Et faire des reproches est souvent impoli. Disons que "Il y a la manière."
Un autre truc pour paraître moins méchant et être plus constructif, c'est de ne pas seulement pointer le point noir, mais trouver une solution. Au lieu de dire "Ta robe rouge est moche.", dites "T'as pas essayé une robe bleue ?" Au lieu de dire "La salade n'est pas bonne.", dites "Je n'aime pas la salade." Vous pouvez même dire directement la solution (à vos yeux). "Tiens, tu ne voudrais pas essayer cette robe bleue ?" ou "T'as djà essayé la salade niçoise ?" Vous remarquerez qu'il y a bien "montrer la subjectivité de son avis". Sinon, on peut dévier le reproche sur l'objet : "Cette robe rouge ne te va pas trop. Essaie cette robe bleue.", "Tiens, c'est original, cette salade !" Une autre possibilité, que vous avez mentionnée, est de nuancer. Cela implique de s'étendre en plusieurs phrases. Un petit peu de négatif noyé dans la mare de positif.
Ça, c'est parce que tu n'y as pas mis ton grain de sel.evolution650HBn°2 a écrit :On me reproche parfois cet espèce de relativisme exacerbé que je peux avoir et qui, je crois, me donne cet aspect fade.
Ben oui, tels des scientifiques, nous savons que beaucoup de phénomènes n'ont pas qu'une cause, mais plusieurs causes, que nous appellerons facteurs. Une analyse multifactorielle est forcément nuancée, et bien plus complexe que les conversation courantes et "de comptoir", autrement dit, le quotidien de la plupart des personnes (les hauts potentiels allant un peu à contre-courant). C'est un avantage que de ne pas être pris dans les mouvements de foule, d'être moins sujets aux effets de l'expérience de Asch.evolution650HBn°2 a écrit :J'ai toujours l'impression de ne pas avoir assez d'éléments en main pour pouvoir en décider, je suis toujours neutre à cause de cela.
C'est souvent le cas, surtout dans des discussions politiques, religieuses, sur les idéologies et autres sujets sensibles qui déchaînent les passions. Il est difficile d'admettre qu'on a eu tort (besoin de se valoriser, mais aussi de compréhension [cohérence dans ses représentations]). Pourtant, l'on sait que errare humanum est, perseverare diabolicum (se tromper est humain, persévérer (persister dans l'erreur) est pire/diabolique). Toute personne, avec ou sans autisme, peut-être sujette au symptôme "Moi seul ai raison, vous avez tous tort !" et autres pensées uniques.evolution650HBn°2 a écrit :Je pars aussi du principe que les gens restent campés sur leur position
Et pas mal de personnes sans autisme auraient le "symptôme de la poudre aux yeux" ou de "la langue de bois qui fait le lèche-cul" ou qui caresse dans le sens du poil. Mais, dans son plus simple apparat, aucun être n'aime qu'on le titille à rebrousse-poil. Il faut une introduction, une préparation, une mise en confiance voire un apprivoisement approprié. Mais on appelle aussi ça le paradigme de l'hypocrisie induite.Astragale a écrit :En fait j'aurais du l'appeler "Le Syndrome de l'Authenticité".
J'utilise aussi rarement le mot "vérité", plutôt les mots "réalité(s)", "ressenti(s)", "impression(s)", "avis", "opinion(s)", "point(s) de vue". La réalité me semble plus souligner les faits. Dans "vérité", il y a la signification d'une "réalité exprimée", donc exprimée par un être, donc subjective. J'utilise donc rarement le mot "vérité" au singulier pour parler de généralités, mais il arrive que je l'utilise au singulier dans un contexte précis, singulier : "Dis-moi la vérité.", "Tu ne m'as pas dit toute la vérité." mais, là encore, je préfèrerai dire "Dis-moi ce qu'il s'est réellement passé." "Tu ne m'avais pas dit que ..."
Le langage est source de malentendus, dit-on, mais c'est inévitable et le contraire ne me semble pas souhaitable. Cette mauvaise compréhension (misunderstanding) me semble provenir notamment de plusieurs phénomènes linguistiques :
- l'ellipse (ne pas répéter un référent),
- la polysémie (un mot pouvant avoir plusieurs significations ; un signifiant pouvant signifier plusieurs signifiés),
- la synonymie (ou presque : ces mots qui sont reliés à des signifiés très proches),
- la décontextualisation (sortir les propos de leur contexte pour leur donner une autre signification et une autre connotation),
- la surinterprétation (par besoin de compréhension, on remplit des cases alors qu'on ne sait pas comment les remplir, on donne des réponses hasardeuses à des questions juste pour être opérationnels),
- ...
Respire un bon coup !Loup a écrit :Donc tu respires un bon coup
Modifié en dernier par freeshost le mardi 5 août 2014 à 22:32, modifié 3 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
c'est dur pour vous suivre !!!
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
J'ai lu ce fil en diagonale à partir du moment où il part en vrille car effectivement il part
dans un débat philosophique un peu dur à suivre et pas tout à fait en rapport avec le message initial...
Je comprends bien qu'Astragale soit heurtée parce que sa réflexion initiale tourne en débat conceptuel
pour un mot qu'elle emploie pour s'exprimer ici sans aucun jugement moral comme elle le reprécise ensuite...
En lisant le post initial, je lis sans ambiguïté que le mot de vérité est employé ici en tant qu'antonyme de mensonge...
Bien sûr que le terme d'authenticité est encore plus adapté mais pas de quoi en faire tout un plat...
dans un débat philosophique un peu dur à suivre et pas tout à fait en rapport avec le message initial...
Je comprends bien qu'Astragale soit heurtée parce que sa réflexion initiale tourne en débat conceptuel
pour un mot qu'elle emploie pour s'exprimer ici sans aucun jugement moral comme elle le reprécise ensuite...
En lisant le post initial, je lis sans ambiguïté que le mot de vérité est employé ici en tant qu'antonyme de mensonge...
Bien sûr que le terme d'authenticité est encore plus adapté mais pas de quoi en faire tout un plat...
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Ce n'est pas faire tout un plat, encore moins chipoter volontairement.
Seulement ça change le sens. Et rend les quiproquos possibles (et ici, effectifs).
Il n'y avait, pour ma part en tout cas, aucune volonté de jouer sur les mots.
Intéressantes, tes réflexions, FreeshoSt.
Seulement ça change le sens. Et rend les quiproquos possibles (et ici, effectifs).
Il n'y avait, pour ma part en tout cas, aucune volonté de jouer sur les mots.
Intéressantes, tes réflexions, FreeshoSt.
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Chaque mot peut avoir plusieurs sens ou des connotations sur divers plans,
si on décortique les mots en les sortant du sens duquel s'exprime le message dans sa globalité on ne s' en sort plus...
Disons que le problème c'est que si on est pas sur du sens que voulait prendre le mot employé,
mieux vaut poser la question que de partir dans un débat alors que l'objectif du message initial
semble être un besoin de partager et d'échanger à ce sujet, plutot qu'un souhait de débattre,
enfin c'est comme ça que je l ai perçu...
si on décortique les mots en les sortant du sens duquel s'exprime le message dans sa globalité on ne s' en sort plus...
Disons que le problème c'est que si on est pas sur du sens que voulait prendre le mot employé,
mieux vaut poser la question que de partir dans un débat alors que l'objectif du message initial
semble être un besoin de partager et d'échanger à ce sujet, plutot qu'un souhait de débattre,
enfin c'est comme ça que je l ai perçu...
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Sans vouloir absolument m'entêter, je n'ai rien souhaité décortiquer, j'ai pris ce mot pour ce qu'il était. Je ne l'ai pas non plus sorti du sens, puisqu'il restait sensé dans le sujet global.
Il m'a simplement induite en erreur.
Et.. j'étais sûre du sens, sinon j'aurais effectivement demandé.
Si quelqu'un dit "j'adore les fraises", alors on lui donne des recettes de gâteaux à la fraise ainsi que différentes manières de les cuisiner.
S'il s'agissait en fait de framboises, eh bien les recettes ne sont plus valables.
Il m'a simplement induite en erreur.
Et.. j'étais sûre du sens, sinon j'aurais effectivement demandé.
Si quelqu'un dit "j'adore les fraises", alors on lui donne des recettes de gâteaux à la fraise ainsi que différentes manières de les cuisiner.
S'il s'agissait en fait de framboises, eh bien les recettes ne sont plus valables.
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Wow.
Je reviens juste et là j'ai vraiment un coup au cœur.
Je n'ai pas le temps de revenir en détails sur tout mais quelques points avant, peut-être, de tout faire disparaitre parce que je me sens terriblement agressée par certaines allégations.
Je n'ai pas changé d'idée.
La phrase la plus maladroite de tout ça est finalement ..."ma vérité si tu préfères". Car tout d'un coup, je me suis dit que c'était peut-être vrai. c'était peut-être uniquement subjectif. Mais non, c'est juste ma sale habitude de croire bêtement le dernier qui a parlé et de tout prendre au pied de la lettre. Je parle de Ma vérité, oui, on peut dire que c'est Ma vérité, mais je parle aussi et surtout des vérités basées sur les faits. Cette vérité là existe bien et je pense que veiller à ce qu'elle ne soit jamais établie c'est encore croire qu'on la détient. Il y a des choses vraies et des choses fausses. Il y a des gens qui mentent délibérément pour sauver leurs fesses mais le faire savoir n'est pas admis. Je parlais de la vérité des faits, pas de La Vérité sur Dieu ou je ne sais quelles croyances personnelles.
M'exprimer est quelque chose de très difficile pour plusieurs raisons : les idées se bousculent dans ma tête, j'ai du mal à hiérarchiser. Elles vont trop vite et je n'ai pas le temps de les mettre en forme. Résultat : j'ai régulièrement des crises de mutisme après avoir reçu des retours que je ressens comme violents sur des choses que j'ai pu dire en toute innocence, comme ici.
Lorsque j'ai demandé à ne pas dévier c'était uniquement par rapport au débat d'idées qui se profilait entre Loup et Evolution. Elles projetaient de l'ouvrir ailleurs, c'est bien qu'elle savaient que ça sortait un peu du sujet. C'est tout.
Finalement ce qui se produit ici est l'exact reflet de ce que j'exprime. Je suis naturelle, j'exprime ce que j'ai à exprimer et un bon nombre de personnes sont scandalisées par mes mots, mes tournures et crient au scandale. Je suis épuisée de ça mais je ne le contrôle absolument pas. Je n'ai voulu que partager quelque chose de difficile à vivre. Il va certainement falloir que je vive avec le fait de créer des levées de boucliers. Ce n'est pas nouveau...
Heureusement, quelques un(e)s ont compris ce que je vouais dire et je les en remercie car comme le dit très bien Isra, je venais juste partager ici quelque chose qui m'est difficile et en aucun cas déclencher un débat d'idées, parce que, curieusement, je ne pense pas détenir aucune vérité sur des choses subjectives.
Je reviens juste et là j'ai vraiment un coup au cœur.
Je n'ai pas le temps de revenir en détails sur tout mais quelques points avant, peut-être, de tout faire disparaitre parce que je me sens terriblement agressée par certaines allégations.
Je n'ai pas changé d'idée.
La phrase la plus maladroite de tout ça est finalement ..."ma vérité si tu préfères". Car tout d'un coup, je me suis dit que c'était peut-être vrai. c'était peut-être uniquement subjectif. Mais non, c'est juste ma sale habitude de croire bêtement le dernier qui a parlé et de tout prendre au pied de la lettre. Je parle de Ma vérité, oui, on peut dire que c'est Ma vérité, mais je parle aussi et surtout des vérités basées sur les faits. Cette vérité là existe bien et je pense que veiller à ce qu'elle ne soit jamais établie c'est encore croire qu'on la détient. Il y a des choses vraies et des choses fausses. Il y a des gens qui mentent délibérément pour sauver leurs fesses mais le faire savoir n'est pas admis. Je parlais de la vérité des faits, pas de La Vérité sur Dieu ou je ne sais quelles croyances personnelles.
M'exprimer est quelque chose de très difficile pour plusieurs raisons : les idées se bousculent dans ma tête, j'ai du mal à hiérarchiser. Elles vont trop vite et je n'ai pas le temps de les mettre en forme. Résultat : j'ai régulièrement des crises de mutisme après avoir reçu des retours que je ressens comme violents sur des choses que j'ai pu dire en toute innocence, comme ici.
Lorsque j'ai demandé à ne pas dévier c'était uniquement par rapport au débat d'idées qui se profilait entre Loup et Evolution. Elles projetaient de l'ouvrir ailleurs, c'est bien qu'elle savaient que ça sortait un peu du sujet. C'est tout.
Finalement ce qui se produit ici est l'exact reflet de ce que j'exprime. Je suis naturelle, j'exprime ce que j'ai à exprimer et un bon nombre de personnes sont scandalisées par mes mots, mes tournures et crient au scandale. Je suis épuisée de ça mais je ne le contrôle absolument pas. Je n'ai voulu que partager quelque chose de difficile à vivre. Il va certainement falloir que je vive avec le fait de créer des levées de boucliers. Ce n'est pas nouveau...
Heureusement, quelques un(e)s ont compris ce que je vouais dire et je les en remercie car comme le dit très bien Isra, je venais juste partager ici quelque chose qui m'est difficile et en aucun cas déclencher un débat d'idées, parce que, curieusement, je ne pense pas détenir aucune vérité sur des choses subjectives.
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
je trouve ASTRAGALE que tu te rends bien malheureuse pour une chose qui n'a aucune importance en soi : l'avis de plusieurs personnes sur un forum
je vais te parler en bonne NT de base en langage vrai
arrêtes de te torturer, de te faire du mal pour des choses qui n'en valent
pas la peine, car moi ça me fait mal de te voir bouleversée à ce point
pour une chose qui n'est vraiment pas importante, c'est à dire le ressenti
de plusieurs personnes, il ne faut pas que ça te touches au point de t'en rendre
malheureuse. Il ne faut pas te sentir "agressée"
un forum est un lieu où les gens conversent, donnent leur avis
et tu ne devrais pas aller chercher plus loin et te rendre malade
par rapport à la teneur des réponses.
je te dis ça en toute amitié
je vais te parler en bonne NT de base en langage vrai
arrêtes de te torturer, de te faire du mal pour des choses qui n'en valent
pas la peine, car moi ça me fait mal de te voir bouleversée à ce point
pour une chose qui n'est vraiment pas importante, c'est à dire le ressenti
de plusieurs personnes, il ne faut pas que ça te touches au point de t'en rendre
malheureuse. Il ne faut pas te sentir "agressée"
un forum est un lieu où les gens conversent, donnent leur avis
et tu ne devrais pas aller chercher plus loin et te rendre malade
par rapport à la teneur des réponses.
je te dis ça en toute amitié
Jacqueline (52 ans - NT) mère d'un jeune aspie de 27 ans, diagnostiqué à 24 ans (CRA Bordeaux)
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Ça partait sur autre chose, donc, oui, j'ai proposé qu'on le fasse ailleurs.
Et j'ai bien compris que tu parlais d'expériences qui se rapportent au quotidien. J'essayais de t'aider comme je saisissais les choses, avec mes moyens.
Mais je ne vois pas où sont les levées de bouclier, il n'y a pas d'agressions personnelles non plus envers toi, en tout cas, je ne les saisis pas.
Peut-être qu'avant que tu n'exprimes les choses, tu devrais attendre que ça se calme.
Personnellement, j'évite de réagir si je suis trop prise par la bousculade dans la tête, ou dans les émotions.
J'ai juste l'impression que tu te sens agressée par certains propos. Explique précisément ce qui t'agresse, ça peut nous aider à te faire comprendre des choses. Le mutisme ne règle pas les choses, bien que je saisis que tu n'aies pas vraiment le choix, mais fuir ne va pas t'aider à avancer. On essaye plutôt d'être calmes ici, et que ça ne dérape pas, n'hésite pas à dire les choses.
Peut-être que c'est ton interprétation des propos qui pose souci? Ou bien, est-ce moi qui ne perçoit pas les agressions?
(je me pose juste la question, mais ça m'étonnerait de lire qu'il en y a)
Et j'ai bien compris que tu parlais d'expériences qui se rapportent au quotidien. J'essayais de t'aider comme je saisissais les choses, avec mes moyens.
Mais je ne vois pas où sont les levées de bouclier, il n'y a pas d'agressions personnelles non plus envers toi, en tout cas, je ne les saisis pas.
Peut-être qu'avant que tu n'exprimes les choses, tu devrais attendre que ça se calme.
Personnellement, j'évite de réagir si je suis trop prise par la bousculade dans la tête, ou dans les émotions.
J'ai juste l'impression que tu te sens agressée par certains propos. Explique précisément ce qui t'agresse, ça peut nous aider à te faire comprendre des choses. Le mutisme ne règle pas les choses, bien que je saisis que tu n'aies pas vraiment le choix, mais fuir ne va pas t'aider à avancer. On essaye plutôt d'être calmes ici, et que ça ne dérape pas, n'hésite pas à dire les choses.
Peut-être que c'est ton interprétation des propos qui pose souci? Ou bien, est-ce moi qui ne perçoit pas les agressions?
(je me pose juste la question, mais ça m'étonnerait de lire qu'il en y a)
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Jacquie a écrit : un forum est un lieu où les gens conversent, donnent leur avis
et tu ne devrais pas aller chercher plus loin et te rendre malade
par rapport à la teneur des réponses.
Je suis tout à fait d'accord.
Pas d'attaque personnelle à lire ici, ou pas de manière publique, dirons-nous (après, ça regarde les gens).
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Re: Le Syndrome d'Authenticité
Merci Loup et Jacquie, vous avez raison, il ne faut pas me rendre malade pour ça.
Il semblerait que je ne sois pas la seule à percevoir des agressions mais bon.
Le problème, et c'est pour ça que je suis venue l'exprimer est que C'EST UN PROBLÈME pour moi.
Parce que je ne peux pas ouvrir la bouche sans déclencher ce genre de chose.
Parce que je ne le maitrise pas.
Parce que c'est un des symptômes du SA et que je considère pouvoir en parler ici en toute liberté.
Parce que je suis certainement hypersensible à ça, l'ayant vécu depuis toujours avec en apothéose il y a quelques jours, mon bannissement total de ma famille pour excès d'authenticité.
Finalement je pense que seules les personnes qui vivent cela peuvent le comprendre et le croire.
Il semblerait que je ne sois pas la seule à percevoir des agressions mais bon.
Le problème, et c'est pour ça que je suis venue l'exprimer est que C'EST UN PROBLÈME pour moi.
Parce que je ne peux pas ouvrir la bouche sans déclencher ce genre de chose.
Parce que je ne le maitrise pas.
Parce que c'est un des symptômes du SA et que je considère pouvoir en parler ici en toute liberté.
Parce que je suis certainement hypersensible à ça, l'ayant vécu depuis toujours avec en apothéose il y a quelques jours, mon bannissement total de ma famille pour excès d'authenticité.
Finalement je pense que seules les personnes qui vivent cela peuvent le comprendre et le croire.