Orientation, formation professionnelle et recrutement
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Je n'avais pas compris non plus. Mais une fois expliqué, c'est drôle.
Le coup de la franchise, c'est comme les gens qui pense que quand on les regarde dans les yeux, c'est signe de franchise. Sauf que souvent, les commerciaux avisés, ils vous plantent leur regard dans vos yeux (encore faut-ils qu'ils y arrivent ) et vous posent une mains sur votre bras, pour établir une promiscuité.
De la même façon, dans le monde du travail, à chaque fois que j'ai entendu, en arrivant, l'expression "on est une grande famille", ça n'a pas était de bonne augure, bien au contraire.
En gros, ça veut dire, tu t'inclues, tu te plis au mœurs, us et coutumes du lieu, que ça te plaise ou non, que ça soit moral ou non ou tu vas en baver comme tu ne l'imagines même pas.
Bref, au recrutement, les termes "franchises", esprit d'équipe, grande famille et compagnie, ça me laisse dubitative, et m'inspire une grande solitude à venir.
Le coup de la franchise, c'est comme les gens qui pense que quand on les regarde dans les yeux, c'est signe de franchise. Sauf que souvent, les commerciaux avisés, ils vous plantent leur regard dans vos yeux (encore faut-ils qu'ils y arrivent ) et vous posent une mains sur votre bras, pour établir une promiscuité.
De la même façon, dans le monde du travail, à chaque fois que j'ai entendu, en arrivant, l'expression "on est une grande famille", ça n'a pas était de bonne augure, bien au contraire.
En gros, ça veut dire, tu t'inclues, tu te plis au mœurs, us et coutumes du lieu, que ça te plaise ou non, que ça soit moral ou non ou tu vas en baver comme tu ne l'imagines même pas.
Bref, au recrutement, les termes "franchises", esprit d'équipe, grande famille et compagnie, ça me laisse dubitative, et m'inspire une grande solitude à venir.
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Bonjour,meï a écrit :oui c'est vrai. (j'ai été envoyée pas cap emploi!..)
et j'ai du apporté un livret de la compagnie des TED /et asperger aide je crois, sur asperger, (très bien fait) pour expliciter mes besoins et demandes ...
les formatrice (une au moins ,l'autre je ne sais pas.) a lu et été interessée d'apprendre!
du coup les 2 m'ont un peu laissé faire le stage "a ma façon" avec des aménagements en quelque sorte.(moins de groupe, etc.)
mais ont aussi avouer, qu'elles n'y connaissaient rien.....et idem au cap emploi, qui nous dit bien ne pas connaitre.
c'est sur que de ce coté, il y a énormement à faire!
même expérience: je suis allé il y a quelques semaines à un forum handicap emploi. Aucun des recruteurs ne connaissait le SA.
A Cap Emploi, idem : J'ai pris la peine d'envoyer par e-mail un petit document présentant le SA, écrit par Josef Schovanec et édité par Asperger Aide plusieurs semaines avant de rencontrer un conseiller. Il ne l'avait pas lu le jour de notre rendez-vous, et m'a demandé avec aplomb de lui expliquer, ce que j'ai fait tant bien que mal...
C'est pas gagné.
De deux choses lune. L'autre, c'est le Soleil (Jacques Prévert)
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Josef a revu sa présentation. Elle a été publiée dans Aspie-ration n°3 (4 pages).
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Merci pour l'info.Jean a écrit :Josef a revu sa présentation. Elle a été publiée dans Aspie-ration n°3 (4 pages).
De deux choses lune. L'autre, c'est le Soleil (Jacques Prévert)
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
totu à fait.laboulette a écrit :Je n'avais pas compris non plus. Mais une fois expliqué, c'est drôle.
Le coup de la franchise, c'est comme les gens qui pense que quand on les regarde dans les yeux, c'est signe de franchise. Sauf que souvent, les commerciaux avisés, ils vous plantent leur regard dans vos yeux (encore faut-ils qu'ils y arrivent ) et vous posent une mains sur votre bras, pour établir une promiscuité.
De la même façon, dans le monde du travail, à chaque fois que j'ai entendu, en arrivant, l'expression "on est une grande famille", ça n'a pas était de bonne augure, bien au contraire.
En gros, ça veut dire, tu t'inclues, tu te plis au mœurs, us et coutumes du lieu, que ça te plaise ou non, que ça soit moral ou non ou tu vas en baver comme tu ne l'imagines même pas.
Bref, au recrutement, les termes "franchises", esprit d'équipe, grande famille et compagnie, ça me laisse dubitative, et m'inspire une grande solitude à venir.
et ça me rends même même malade parfois tout ça...
je crois que je déteste le commerce, tout ce qui a attrait à la "vente".
je ne comprend même pas , ça va au dela de ce que je peux comprendre.
je deteste qu'on m'appelle pour me vendre un truc dont je n'ai pas besoin, (en me culabilisant si je dis non!!!! )
exemple, ces temps çi il m'est arrivé de recevoir un appel d'une société qui vent des magasines pour tout petit, des livres type disney etc.
je reponds d'abord non, merci, pas besoin..et là je m entend dire d'un air offusqué (par une midinette qui avait sans doute la moitier de mon âge...)
"mais..madame? il s'agit de l'eveil de vos enfants!!...(sous entendu l eveil de vos enfants ne vous interesse pas, mère indigne?)
à.je crois que si elle avait été en face de moi, j'aurai hurlé.
j'ai juste serré mes dents fort, et dit le plus poliement possible, "ne vous inquietez pas, j ai 4 enfants et tous sont très eveillés, je vous remercie, aurevoir" et j'ai raccroché .ma voix a surement trahi ma colère.
ce type d'appel me met hors de moi.je sais qu'ils ont un "papier a lire" en cas de réponse du client, oui il faut dire ca, non , etc...mais ca me depasse.
tout comme les cadeau idiots pour vendre des truc etc.
et les mails encore plus stupides qui nous prennent pour des "biip", "vous avez gagné?", ou "votre commande en attente, ou "les pseudo prenoms universel qui disent "j'ai un truc pour toi"...tout ça me dépasse.
ma soeur est une commerciale pur jus... ben on parle pas trop de son boulot. je suis gênée car on a pas du tout la même façon de voir les choses.pour elle les gens , quasi sans exceptions, (ceux qu'ele copntacte ds le cadre de son boulot, qu'elle prospecte)sont tous des cons radins qui ne veulent rien acheter..( ) pour moi ce sont des gens qui 'on( pas necessairement besoin de son produit (au passage hors de prix) !...pff.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Je dirais même : "qui n'ont absolument pas besoin" ...meï a écrit :[...] pour moi ce sont des gens qui 'on( pas necessairement besoin de son produit (au passage hors de prix) !...pff.
L'état d'esprit du "commercial pur-jus" me dépasse
également. Jusqu'à son mode de rémunération en
entreprise : il est normal de considérer qu'un
commercial a besoin d'être motivé financièrement
pour faire correctement son boulot, mais les autres
catégories d'employés, par contre, doivent bosser
sans motivation financière. Je ne comprends pas ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Je ne comprends pas non plus cet état d'esprit, mais pour la rémunération, cela s'explique sans doute par la facilité à calculer une part variable pour un commercial en fonction de la hausse du chiffre d'affaires directe sans impacter (ou alors favorablement) la rentabilité. Beaucoup plus difficile pour des métiers de back-office par exemple.
La mentalité de ces personnes qui aiment généralement le challenge aussi peut être ?
La mentalité de ces personnes qui aiment généralement le challenge aussi peut être ?
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Recrutement: la fin du guichet unique
LE MONDE | 25.08.2014 | Anne Rodier
Fin août, c'est la période où tout stagiaire et salarié en CDD serait heureux d'être enfin recruté en CDI pour rejoindre les emplois stables de l'entreprise dans laquelle il s'est investi tout l'été.
Du très classique CV à la cooptation, par réseaux sociaux ou autres, en passant par la mise en situation, l'entretien de visu ou par Internet, l'entrée sur le marché du travail n'est plus un guichet unique. Les candidats ont de nouveaux moyens de se faire connaître (LinkedIn, Skype, Hangout pour un contact vidéo, etc.).
Portés à la fois par l'usage devenu courant des nouvelles technologies et la recherche d'innovations des équipes de ressources humaines pour gagner l'éternelle « guerre des talents », les modes de recrutement des candidats se sont également transformés.
« Le “big data” fait partie de l'écosystème recrutement, au même titre que le CV ou les sites emploi en 2003. Exit la formation RH, le recruteur est un ingénieur informatique, spécialiste de l'analyse de données (…) relatives à une population cible : présences sur les médias sociaux, activité on-line, contenu partagé et produit, comportement et interactions avec les autres acteurs de l'écosystème, soft skills, trajectoire professionnelle, performance dans le job actuel ou précédent, compatibilité culturelle… » Ce scénario, écrit par Jean-Christophe Anna, cofondateur et directeur associé de Link humans, spécialiste du recrutement innovant, n'est pas le quotidien des responsables des ressources humaines mais une projection pour 2025, c'est-à-dire demain.
On n'en est pas encore là, mais «la diversification des moyens se confirme» dans toutes les entreprises, indique l'Association pour l'emploi des cadres (APEC). Son enquête annuelle « Sourcing cadres », publiée en juin, révèle que les entreprises qui choisissent la diffusion d'une offre comme unique mode de recrutement sont devenues rares (10 %), même si 82 % y ont recours. « Les entreprises de plus de 1 000 salariés sont celles qui utilisent le plus de canaux, cinq en moyenne », précise Pierre Lamblin, directeur des études et de la recherche à l'APEC.
COMPLÉMENTARITÉ DES MOYENS
Car les recruteurs jouent la complémentarité des moyens, d'abord pour trouver, puis pour sélectionner la perle rare. Concours, challenge, business games, tout est bon pour élargir le champ des possibles. A titre d'exemple, l'assureur Allianz a créé Allianz Experience, un business game pour faire découvrir et valider les compétences en conseiller en gestion de patrimoine, un métier dit en tension.
Les recruteurs cumulent dans l'ordre : les candidatures spontanées (62 %), les contacts du recruteur (55 %), la cooptation (36 %), les candidatures d'anciens stagiaires (34 %) et les réseaux sociaux (22 %). Dans 40 % des recrutements, le candidat était connu de l'entreprise avant le début du processus. « Les recruteurs se tournent d'abord vers les moyens de sourcing les moins chronophages et les moins coûteux », commente l'APEC.
C'est pour les profils difficiles, très recherchés, que la complémentarité des moyens joue à plein. Des agrégateurs de profils, comme Talentbin ou Riverside, qui dénichent le « profil unique » à partir de données disséminées sur le Web, surfent sur la vague et envahissent le marché.
Pour les employeurs, il s'agit à la fois d'attirer des profils atypiques et de vérifier qu'au-delà du CV, voire au-delà de l'entretien, les compétences seront au rendez-vous.
Les recruteurs recourent à la présélection téléphonique, aux jeux de rôle, aux tests de personnalité et à l'enquête sur le Web. Sans surprise, la part des employeurs qui recherchent sur Internet des informations sur leurs candidats est à la hausse, indique l'APEC. Surtout quand la candidature est parvenue par les réseaux sociaux.
D'un point de vue sectoriel, la présélection téléphonique est plus courante dans l'informatique et l'ingénierie. En revanche, dans l'hôtellerie-restauration, le social ou le secteur culturel, ce sont les tests de mise en situation professionnelle qui ont la faveur des recruteurs.
« PAS DE CV ! »
La mise en situation ravit même la place du CV. « Surtout pas de CV ! », affiche, un brin provocateur, le site de recrutement Job2.0. En février, c'est Pôle emploi qui lançait une expérimentation de recrutement sans CV, en Midi-Pyrénées et en Aquitaine. L'employeur conçoit une trentaine de questions relatives au poste à pourvoir.
Ni l'âge ni le lieu d'habitation ne sont demandés, seules les compétences. «Le talent, la motivation, le savoir-être et le savoir-faire ne se jugent pas toujours avec le CV. Et les employeurs ont de plus en plus de doutes par rapport au CV affiché», expliquait alors Frédéric Toubeau, directeur régional de Pôle emploi en Midi-Pyrénées, dans une interview donnée au Journal toulousain.
L'expérience qui avait été testée par l'APEC en 2010 a recueilli de bons échos du côté des DRH, chez Auchan, Areva, Veolia.
Le bémol est que cette approche demande un travail préparatoire « sur mesure » pour chaque poste. La méthode est donc coûteuse mais qualitative. Une innovation à méditer pour les employeurs qui recherchent toujours le mouton à cinq pattes.
LE MONDE | 25.08.2014 | Anne Rodier
Fin août, c'est la période où tout stagiaire et salarié en CDD serait heureux d'être enfin recruté en CDI pour rejoindre les emplois stables de l'entreprise dans laquelle il s'est investi tout l'été.
Du très classique CV à la cooptation, par réseaux sociaux ou autres, en passant par la mise en situation, l'entretien de visu ou par Internet, l'entrée sur le marché du travail n'est plus un guichet unique. Les candidats ont de nouveaux moyens de se faire connaître (LinkedIn, Skype, Hangout pour un contact vidéo, etc.).
Portés à la fois par l'usage devenu courant des nouvelles technologies et la recherche d'innovations des équipes de ressources humaines pour gagner l'éternelle « guerre des talents », les modes de recrutement des candidats se sont également transformés.
« Le “big data” fait partie de l'écosystème recrutement, au même titre que le CV ou les sites emploi en 2003. Exit la formation RH, le recruteur est un ingénieur informatique, spécialiste de l'analyse de données (…) relatives à une population cible : présences sur les médias sociaux, activité on-line, contenu partagé et produit, comportement et interactions avec les autres acteurs de l'écosystème, soft skills, trajectoire professionnelle, performance dans le job actuel ou précédent, compatibilité culturelle… » Ce scénario, écrit par Jean-Christophe Anna, cofondateur et directeur associé de Link humans, spécialiste du recrutement innovant, n'est pas le quotidien des responsables des ressources humaines mais une projection pour 2025, c'est-à-dire demain.
On n'en est pas encore là, mais «la diversification des moyens se confirme» dans toutes les entreprises, indique l'Association pour l'emploi des cadres (APEC). Son enquête annuelle « Sourcing cadres », publiée en juin, révèle que les entreprises qui choisissent la diffusion d'une offre comme unique mode de recrutement sont devenues rares (10 %), même si 82 % y ont recours. « Les entreprises de plus de 1 000 salariés sont celles qui utilisent le plus de canaux, cinq en moyenne », précise Pierre Lamblin, directeur des études et de la recherche à l'APEC.
COMPLÉMENTARITÉ DES MOYENS
Car les recruteurs jouent la complémentarité des moyens, d'abord pour trouver, puis pour sélectionner la perle rare. Concours, challenge, business games, tout est bon pour élargir le champ des possibles. A titre d'exemple, l'assureur Allianz a créé Allianz Experience, un business game pour faire découvrir et valider les compétences en conseiller en gestion de patrimoine, un métier dit en tension.
Les recruteurs cumulent dans l'ordre : les candidatures spontanées (62 %), les contacts du recruteur (55 %), la cooptation (36 %), les candidatures d'anciens stagiaires (34 %) et les réseaux sociaux (22 %). Dans 40 % des recrutements, le candidat était connu de l'entreprise avant le début du processus. « Les recruteurs se tournent d'abord vers les moyens de sourcing les moins chronophages et les moins coûteux », commente l'APEC.
C'est pour les profils difficiles, très recherchés, que la complémentarité des moyens joue à plein. Des agrégateurs de profils, comme Talentbin ou Riverside, qui dénichent le « profil unique » à partir de données disséminées sur le Web, surfent sur la vague et envahissent le marché.
Pour les employeurs, il s'agit à la fois d'attirer des profils atypiques et de vérifier qu'au-delà du CV, voire au-delà de l'entretien, les compétences seront au rendez-vous.
Les recruteurs recourent à la présélection téléphonique, aux jeux de rôle, aux tests de personnalité et à l'enquête sur le Web. Sans surprise, la part des employeurs qui recherchent sur Internet des informations sur leurs candidats est à la hausse, indique l'APEC. Surtout quand la candidature est parvenue par les réseaux sociaux.
D'un point de vue sectoriel, la présélection téléphonique est plus courante dans l'informatique et l'ingénierie. En revanche, dans l'hôtellerie-restauration, le social ou le secteur culturel, ce sont les tests de mise en situation professionnelle qui ont la faveur des recruteurs.
« PAS DE CV ! »
La mise en situation ravit même la place du CV. « Surtout pas de CV ! », affiche, un brin provocateur, le site de recrutement Job2.0. En février, c'est Pôle emploi qui lançait une expérimentation de recrutement sans CV, en Midi-Pyrénées et en Aquitaine. L'employeur conçoit une trentaine de questions relatives au poste à pourvoir.
Ni l'âge ni le lieu d'habitation ne sont demandés, seules les compétences. «Le talent, la motivation, le savoir-être et le savoir-faire ne se jugent pas toujours avec le CV. Et les employeurs ont de plus en plus de doutes par rapport au CV affiché», expliquait alors Frédéric Toubeau, directeur régional de Pôle emploi en Midi-Pyrénées, dans une interview donnée au Journal toulousain.
L'expérience qui avait été testée par l'APEC en 2010 a recueilli de bons échos du côté des DRH, chez Auchan, Areva, Veolia.
Le bémol est que cette approche demande un travail préparatoire « sur mesure » pour chaque poste. La méthode est donc coûteuse mais qualitative. Une innovation à méditer pour les employeurs qui recherchent toujours le mouton à cinq pattes.
- Commentaire : ces techniques de mise en situation, ou de recrutement sans CV ne donnent pas beaucoup plus de garanties, si ce sont des choses aussi peu objectives que la motivation, le savoir-être, le talent .. qui sont censées être évaluées.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Ah bah on sera recrute comme chez gan prevoyance : on ne lit pas le cv mais on juge le comportement.
En tout cas je vais demander a l'apec une formation la dessus.
En tout cas je vais demander a l'apec une formation la dessus.
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
PARENT André. TSA et orientation : le b.a.-ba de l’intervention. L’Orientation, le magazine des
conseillers et conseillères d’orientation du Québec, juillet-août 2014, vol. 4, n° 2. 4p.
conseillers et conseillères d’orientation du Québec, juillet-août 2014, vol. 4, n° 2. 4p.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Un très bon article, fort à propos qui plus est, sauf peut être là :
Food for thought. (pour moi aussi donner un conseil en langue étrangère).
En tant que conseiller d'orientation, ne faudrait il pas au contraire faire en sorte de placer le monde des personnes neurotypiques en position d'être obligé de s'adapter à la personne atypique, afin de bénéficier de son savoir faire, de ses compétences, uniques à plus d'un titre?Néanmoins, les individus présentant un TSA ne parviennent trop souvent à s’adapter au
monde des personnes neurotypiques qu’avec difficulté et beaucoup d’anxiété et de détresse.
Food for thought. (pour moi aussi donner un conseil en langue étrangère).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Vu que ce sont les personnes neurotypiques qui ont l'argent je vois pas comment.Une enieme loi?
Mais on est pas la pour faire du social on veux des gens productifs et maleables on est la pour gagner du fric,un point c'est tout!
C'est comme ca on peux pas faire autrement.
Apres pour parler argent vous avez le piston mais dans le cas lambda on en revient a un vieux debat: ne mentionnez pas la rqth( et non svp pas l'argumentation legale, la loi Mr le patron s'en fout)
Une petite entrevue avec Pierre gattaz?
Mais on est pas la pour faire du social on veux des gens productifs et maleables on est la pour gagner du fric,un point c'est tout!
C'est comme ca on peux pas faire autrement.
Apres pour parler argent vous avez le piston mais dans le cas lambda on en revient a un vieux debat: ne mentionnez pas la rqth( et non svp pas l'argumentation legale, la loi Mr le patron s'en fout)
Une petite entrevue avec Pierre gattaz?
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
Je peux me tromper, mais la dernière fois que j'ai vérifié la statistique il n'y avait au maximum qu'un autiste sur 40 personnes, et c'était aux États-Unis (avec le système de santé que l'on sait et ses impacts possibles).
Du coup, la question d'organisation du monde du travail (et d'évolution de la société dans son ensemble) que tu soulèves, elle n'a à mon avis rien à voir avec la question de l'autisme, et ce n'est pas aux autistes de la résoudre.
Et histoire de revenir sur le sujet original, les autistes au travail que je connais n'en ont rien à faire "du social", bien au contraire, et peuvent être extrêmement productifs.
Et le type dont tu parles est une caricature même dans son milieu.
Du coup, la question d'organisation du monde du travail (et d'évolution de la société dans son ensemble) que tu soulèves, elle n'a à mon avis rien à voir avec la question de l'autisme, et ce n'est pas aux autistes de la résoudre.
Et histoire de revenir sur le sujet original, les autistes au travail que je connais n'en ont rien à faire "du social", bien au contraire, et peuvent être extrêmement productifs.
Et le type dont tu parles est une caricature même dans son milieu.
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
C'est peut etre une caricature mais pour avoir un emploi en France tu sais bien que les patrons sont plus reticents.Ce que je t'ai dit x'est peut etre une caricature mais si c'etait si simple pourquoi on parlerait en France que de 2% d'aspies qui travaillent?
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Re: Orientation, formation professionnelle et recrutement
bonjour
juste pour donner une petit truc que j utilise pour trouver du travaille .
comme vous je ne passe jamais a un entretien d embauche donc ( c est paradoxale je sait ) je passe par l intérim
la différence c est que l on vous envois directe sur le lieux de travaille pour faire un essai .
bien sur il vont tirer la gueule en vous voyant arriver mais vue que la journée serra payer de toute manière ils vont attendre le soir pour vous dire de pas revenir
seulement le soir il verront le travaille effectuer et généralement change d avis
je vous dit pas le nombre de longue mission que j ai effectuer ou le chef d atelier a fini par me dire " toi quand je tes vue j ai tout de suite penser que tu ne ferais pas plus de 1 ou 2 jour "
ps : j ai bien conscience que ce truc ne peux pas marcher avec tout le monde mais si ca peut aider certain .
juste pour donner une petit truc que j utilise pour trouver du travaille .
comme vous je ne passe jamais a un entretien d embauche donc ( c est paradoxale je sait ) je passe par l intérim
la différence c est que l on vous envois directe sur le lieux de travaille pour faire un essai .
bien sur il vont tirer la gueule en vous voyant arriver mais vue que la journée serra payer de toute manière ils vont attendre le soir pour vous dire de pas revenir
seulement le soir il verront le travaille effectuer et généralement change d avis
je vous dit pas le nombre de longue mission que j ai effectuer ou le chef d atelier a fini par me dire " toi quand je tes vue j ai tout de suite penser que tu ne ferais pas plus de 1 ou 2 jour "
ps : j ai bien conscience que ce truc ne peux pas marcher avec tout le monde mais si ca peut aider certain .