Bonjour, tout le monde,
1. Parfois, voire souvent, il vous arrive d'entendre deux personnes échanger ce genre de conversation :
- Excusez-moi, je cherche l'hôpital Fleur-de-Lys.
- Ben, ça doit être près du CHUV.
- On fait comment pour y aller ?
- Ben, vous prenez le métro de Lausanne-Flon jusqu'à CHUV.
- ...
Et, pourtant, surtout vous si vous êtes habitués du Fleur-de-Lys , vous vous dites "mais hey ! c'est pas la bonne route !!!"
Le dites-vous aux touristes peu au courant de l'affaire ? à ces touristes qui ne connaissent pas mieux la région (Lausanne) que vous ?
2. Vous entendez deux personnes discuter d'informatique :
- Heuile, c'est quoi un logiciel libre ?
- Ben, c'est un logiciel qu'tu peux utiliser comme tu veux ?
- Ah ! j'peux pirater tous les comptes sans remord ?
- No way ! tes seules limitations sont juste liées au droit d'auteur ? la plupart du temps, tu dois demander à l'auteur le droit de copier ou diffuser.
- Mais comment puis-je passer outre si je veux PARTAGER ?
- Rienj d'p'u compliqué ! tu mets tes œuvres sous licence CC0 !
- Mais normalement, faut pas d'mander ?
- Enweille ! faut qu'ça change, que le domaine public soit par défaut !!!
3. Tu es avec une gang de mautadits !!! (de maudits / de copains prêts à te faire les quatre-cents coups !!!)
- Hello, je cherche des livres sur comment faire avec une personne Asperger ! mais j'trouve pas !!!
- c'est sûr ! si tu cherches avec des moteurs de recherche, tu ne vas pas trouver grand-chose ! T'as essayé le site kickass.to ?
- Kossé çô ???
- Tu cherches, tu partages ! si tu as beaucoup de sources (seeds), tu auras plus rapidement ton fichier ! C'est décentralisé ! fuck Hadopi, Loppsi, Cispa et compagnie... pas d'état d'âme ! Quand tu buy des œuvres on the web, tu fais plus l'affaire pécuniaire des intermédiaires que des vrais artistes. Va aux vrais concert, jtedzi d'même !
- Et si j'veux aider les pôvz inteurmeurdières ?
- Côlisse ! C'est ton affaire ! pu la mienne !
Vous le savez, mais le dites-vous ?
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Vous le savez, mais le dites-vous ?
Modifié en dernier par freeshost le jeudi 10 juillet 2014 à 16:33, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
Non, je ne le dis pas, car voix basse, timide (manque de confiance en moi) et j'ai l'impression qu'on ne me crois jamais quand je dis quelque chose alors que je le sais.
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
Ou encore :
4. Dans un contexte, des personnes jouent la comédie. Seul(e) Dominique ne le sait pas. Révélez-vous à Dominque qu'il y a anguille sous roche ?
4. Dans un contexte, des personnes jouent la comédie. Seul(e) Dominique ne le sait pas. Révélez-vous à Dominque qu'il y a anguille sous roche ?
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
pour le 1ère, je serais tentée, mais je pense que je ne dirais rien, et après je m'en voudrais d'avoir laissé le touriste partir dans la mauvaise direction, alors que je savais! Mais en même temps, je me dirais que si je l'avais dit, on m'aurait probablement regardé de travers, genre "de quoi tu te mêles?"......
le reste, non, je ne dirais pas.
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"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
Diagnostiquée asperger
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
Pour le premier je pense que oui, ca m'arrive d'orienter dans le métro parisien ou le RER. Plus souvent on me demande.
Après la le soucis c'est que si on interviens ca peux être mal pris comme par exemple on écoute les conversations des autres et on interviens sans y être invité ce qui est très impoli.
Mais bon je pense que la personne qui demande son chemin passera l'éponge sur mon impolitesse si je lui évite de se perdre.
Les deux autres histoires j'ai rien compris de ce qui racontaient alors je les laisse j'interviens pas.
Après la le soucis c'est que si on interviens ca peux être mal pris comme par exemple on écoute les conversations des autres et on interviens sans y être invité ce qui est très impoli.
Mais bon je pense que la personne qui demande son chemin passera l'éponge sur mon impolitesse si je lui évite de se perdre.
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Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
J'ai deux tendances contradictoires, du coup je ne peux pas vraiment répondre : je ne supporte pas de laisser passer une erreur, une injustice, une faute, une méconnaissance. Mais je limite au maximum mes interactions, et surtout je ne parle d'autant moins aux gens que je les connais peu, par peur du jugement et du rejet.
Du coup, des inconnus dans la rue qui se trompent sur une direction, je pense que je n'interviens pas. Des collègues ou connaissances qui font une erreur sur un concept informatique (ou pire, lié à un de mes intérêts présents ou passés), là je les corrige même si ça ne me regarde pas.
Du coup, des inconnus dans la rue qui se trompent sur une direction, je pense que je n'interviens pas. Des collègues ou connaissances qui font une erreur sur un concept informatique (ou pire, lié à un de mes intérêts présents ou passés), là je les corrige même si ça ne me regarde pas.
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Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
jai très peur de reagir , (je suis bcp en retrait la plupart du temps) mais je ne supporte pas les imprécisions, les erreurs d'appreciation etc.je ne peux pas m'empecher d'intervenir, ça l'emporte sur la "timidité", et ça me coute parfois des regards en biais...
je me souviens qu'à la caf quand je travaillais je corrigeais mes superieurs....quand j'entendai une erreur (une fois une sup. citait une citation pour faire bien, mais elle s'est trompée, je l'ai corrigée et ai ajouté l'auteur...puis suis repartie aussitot. je me souviens du blanc..ça arrive tout le temps avec moi ce type de situation et apres je ne sais pas si j'ai bien fait ou pas, mais je ne peux pas m'en empecher! genre j'ai un vioyant rouge qui s'allume si j'entends des gens se trompe, ça bug dans ma tête si je ne reagis pas...
idem la notion de "superieur" pour moi ne veut rien dire. je me souviens avoir été genée par le ressenti de mes collègues qui pour certaines changeaient d'attitude dès qu'un superieur entrait ds la pièce! je ne comprenais pas du tout ça.
moi j'ai en face un être humain, avec ses faiblesses et ses qualités. je juge uniquement sur ça....et sur si on peut s'entendre ou pas (compatibilité) du coup je peux dire de aneries énormes devant un "superieur" sans etre gênée, c'est l'avantage. (des blagues ou autres. je ne change pas de "personnalité" en fonction des gens. Mais j'ai observé ce petit "jeu" des centaines de fois auprès de collègues et ça me laisse toujours perplexe.ça sent le "faux" et le paraitre, je déteste ça
je pense que je ne sais pas doser, ce que je peux dire, ce qui ne se dit pas, dans ces cas là. je réagis comme une enfant...même aujourd'hui.
parfois ça m'apporte du positif. parfois, moins....
je me souviens qu'à la caf quand je travaillais je corrigeais mes superieurs....quand j'entendai une erreur (une fois une sup. citait une citation pour faire bien, mais elle s'est trompée, je l'ai corrigée et ai ajouté l'auteur...puis suis repartie aussitot. je me souviens du blanc..ça arrive tout le temps avec moi ce type de situation et apres je ne sais pas si j'ai bien fait ou pas, mais je ne peux pas m'en empecher! genre j'ai un vioyant rouge qui s'allume si j'entends des gens se trompe, ça bug dans ma tête si je ne reagis pas...
idem la notion de "superieur" pour moi ne veut rien dire. je me souviens avoir été genée par le ressenti de mes collègues qui pour certaines changeaient d'attitude dès qu'un superieur entrait ds la pièce! je ne comprenais pas du tout ça.
moi j'ai en face un être humain, avec ses faiblesses et ses qualités. je juge uniquement sur ça....et sur si on peut s'entendre ou pas (compatibilité) du coup je peux dire de aneries énormes devant un "superieur" sans etre gênée, c'est l'avantage. (des blagues ou autres. je ne change pas de "personnalité" en fonction des gens. Mais j'ai observé ce petit "jeu" des centaines de fois auprès de collègues et ça me laisse toujours perplexe.ça sent le "faux" et le paraitre, je déteste ça
je pense que je ne sais pas doser, ce que je peux dire, ce qui ne se dit pas, dans ces cas là. je réagis comme une enfant...même aujourd'hui.
parfois ça m'apporte du positif. parfois, moins....
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
L'ordi s'est éteint pendant que j'étais au toilettes, le vilain! Je suis obligée de recommencer maintenant!
Bon, je disais...
Je suis un peu pareille. Il m'est aussi arrivée de corriger un supérieur. Juste après je me suis sentie con, mais j'ai pas pu m'en empêcher, c'est sorti un peu tout seul, c'était plus fort que moi, mais c'était faux!
Même avec les gens qui sont pas mes supérieurs, j'ai du mal à me retenir de corriger, et généralement ça ne passe pas bien, et généralement je ne comprends pas pourquoi c'est si mal pris et pourquoi "j'ai raison" c'est tabou comme phrase!
Je me suis d'ailleurs souvent pris de bec avec des gens parce que quand je sais que ce que je dis est juste, je n'en démords pas, alors qu'eux, ils s'en foutent de savoir qui a juste et qui a faux, c'est pas le plus important pour eux. Le problème c'est que pour moi, si je sais que ce que je dis est exacte, donner raison à l'autre, ou simplement estimer que c'est moi qui doit la boucler, c'est comme me demander de reconnaître que ce qu'il dit serait juste. Mais je ne peux pas, puisque c'est faux. Et qui que soit la personne en face. J'ai tendance à penser que si c'est lui qui se trompe, c'est à lui de reconnaître son erreur, pas à moi de faire comme si son erreur était juste!
Le problème c'est que selon qui on a en face de nous, on est sensés faire comme si c'était juste (je ne sais pas comment le dire mieux), ne pas contredire. Comme justement un supérieur, ou un prof, un médecin, en particulier un psy ou un spécialiste, un expert en n'importe-quoi, la Reine d'Angleterre......
Si un ornithologue, même très réputé, affirmait que les pingouins ne volaient pas, s'il le dit, alors c'est que c'est juste et les pingouins ne volent pas? Je ne peux pas! Si ça arrivait en vrai, je pense que je répondrais que si, ça vole et que ce sont les manchots qui ne volent pas. Et je passerais pour une conne et serais mal vue! Ou alors je ferais des efforts incommensurables pour me taire et ça se verrait à 10km que je me retiens et ça ne passerais pas bcp mieux!
Bon, je disais...
Je suis un peu pareille. Il m'est aussi arrivée de corriger un supérieur. Juste après je me suis sentie con, mais j'ai pas pu m'en empêcher, c'est sorti un peu tout seul, c'était plus fort que moi, mais c'était faux!
Même avec les gens qui sont pas mes supérieurs, j'ai du mal à me retenir de corriger, et généralement ça ne passe pas bien, et généralement je ne comprends pas pourquoi c'est si mal pris et pourquoi "j'ai raison" c'est tabou comme phrase!
Je me suis d'ailleurs souvent pris de bec avec des gens parce que quand je sais que ce que je dis est juste, je n'en démords pas, alors qu'eux, ils s'en foutent de savoir qui a juste et qui a faux, c'est pas le plus important pour eux. Le problème c'est que pour moi, si je sais que ce que je dis est exacte, donner raison à l'autre, ou simplement estimer que c'est moi qui doit la boucler, c'est comme me demander de reconnaître que ce qu'il dit serait juste. Mais je ne peux pas, puisque c'est faux. Et qui que soit la personne en face. J'ai tendance à penser que si c'est lui qui se trompe, c'est à lui de reconnaître son erreur, pas à moi de faire comme si son erreur était juste!
Le problème c'est que selon qui on a en face de nous, on est sensés faire comme si c'était juste (je ne sais pas comment le dire mieux), ne pas contredire. Comme justement un supérieur, ou un prof, un médecin, en particulier un psy ou un spécialiste, un expert en n'importe-quoi, la Reine d'Angleterre......
Si un ornithologue, même très réputé, affirmait que les pingouins ne volaient pas, s'il le dit, alors c'est que c'est juste et les pingouins ne volent pas? Je ne peux pas! Si ça arrivait en vrai, je pense que je répondrais que si, ça vole et que ce sont les manchots qui ne volent pas. Et je passerais pour une conne et serais mal vue! Ou alors je ferais des efforts incommensurables pour me taire et ça se verrait à 10km que je me retiens et ça ne passerais pas bcp mieux!
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Re: Vous le savez, mais le dites-vous ?
Et si tu étais "supérieure" ?meï a écrit :idem la notion de "superieur" pour moi ne veut rien dire. je me souviens avoir été genée par le ressenti de mes collègues qui pour certaines changeaient d'attitude dès qu'un superieur entrait ds la pièce! je ne comprenais pas du tout ça.
moi j'ai en face un être humain, avec ses faiblesses et ses qualités. je juge uniquement sur ça....et sur si on peut s'entendre ou pas (compatibilité) du coup je peux dire de aneries énormes devant un "superieur" sans etre gênée, c'est l'avantage. (des blagues ou autres. je ne change pas de "personnalité" en fonction des gens. Mais j'ai observé ce petit "jeu" des centaines de fois auprès de collègues et ça me laisse toujours perplexe.ça sent le "faux" et le paraitre, je déteste ça
Par exemple, sur un forum, j'ai changé un peu d'attitude quand je suis devenu modérateur.
Sinon, en ce qui concerne de renseigner une personne dans la rue :
- si je suis directement interpellé, je n'hésite pas à répondre dans la mesure de mes connaissances,
- si je suis à côté de deux personnes, j'écoute. Si la réponse est donnée, pas besoin d'intervenir. Si la réponse n'est pas donnée, ça va dépendre du sujet. En général, si c'est une question pratique/touristique, je réponds si j'ai la réponse. Pour des questions touchant des sujets plus "sensibles", je vais souvent m'abstenir. Pour des questions scolaires, j'ai pris l'habitude de ne pas répondre car je pense qu'il est mieux de laisser les élèves/étudiants faire eux-mêmes leurs recherches. A moins, bien sûr, qu'ils me demandent si je peux les aider à résoudre telle équation...
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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