Céder ou résister
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Céder ou résister
Bonjour,
Il y a un sujet qui est très présent dans mon esprit en ce moment et que j’aimerais partager avec vous.
Voilà la situation : vous avez une opinion sur un sujet et vous êtes plus sûr de vous-même et à l’aise avec cette opinion car elle est conforme à vos valeurs.
Cependant, pour une raison ou pour une autre vous allez être contraint d’exprimer cette opinion, par exemple quand vous allez devoir prendre une décision et la justifier.
Le problème c’est que votre interlocuteur auquel vous êtes contraint d’exprimer cette opinion a lui-même une opinion différente voire contraire à la votre.
Pour compliquer la situation, vous souhaiter garder une bonne relation avec cette personne soit parce que vous l’appréciez soit parce que vous avez pour des raisons pratiques besoin de rester en bons termes avec cette personne (cela peut être par exemple votre supérieur hiérarchique ou tout autre type de relation de dépendance).
Comment réagissez-vous dans ce cas ?
Avez-vous tendance à vous laisser influencer par cette personne, en particulier si celle-ci est sûre d’elle-même et vous fait comprendre que son opinion est la bonne?
Même si votre opinion profonde et intérieure n’est pas changée, votre opinion consciente, celle que vous exprimez se conforme-t-elle à ce que votre interlocuteur attend de vous ?
Commencez-vous à penser que la personne en face de vous raison (alors même que votre petite voix intérieure ligotée et bâillonnée se débat pour vous crier le contraire) ?
Cédez-vous alors à votre interlocuteur et prenez-vous la décision que celui-ci vous recommande parce que vous avez perdu confiance en votre propre jugement ?
Après avoir cédé, vous rendez-vous consciemment compte que vous vous être reniés vous-même ?
Commencez-vous à ressentir une forme de honte, comme si vous vous étiez prostitué ?
Ou bien arrivez-vous à résister, à écouter votre voix intérieure et à y croire ?
Arrivez-vous non seulement à croire en elle mais à avoir la force de la laisser s’exprimer ?
Arrivez-vous à dire ce que vous pensez réellement à cette personne avec qui vous avez besoin de vous entendre ?
Et si la personne se fâche réellement, pensez-vous qu’il était plus important de sauver votre « âme » que de sauver votre relation ?
Pensez-vous qu’il est plus important d’obéir à sa conscience ou de faire le choix qui aura le plus d’avantages pratiques ?
Biensûr l'idéal serait de pouvoir exprimer son opinion ET garder une bonne relation avec la personne . Si celle-ci est suffisamment tolérante, c'est peut-être possible.
Je sais, c’est un sujet chaud . Mais je suis vraiment curieuse de savoir ce que vous avez à dire à ce sujet .
Il y a un sujet qui est très présent dans mon esprit en ce moment et que j’aimerais partager avec vous.
Voilà la situation : vous avez une opinion sur un sujet et vous êtes plus sûr de vous-même et à l’aise avec cette opinion car elle est conforme à vos valeurs.
Cependant, pour une raison ou pour une autre vous allez être contraint d’exprimer cette opinion, par exemple quand vous allez devoir prendre une décision et la justifier.
Le problème c’est que votre interlocuteur auquel vous êtes contraint d’exprimer cette opinion a lui-même une opinion différente voire contraire à la votre.
Pour compliquer la situation, vous souhaiter garder une bonne relation avec cette personne soit parce que vous l’appréciez soit parce que vous avez pour des raisons pratiques besoin de rester en bons termes avec cette personne (cela peut être par exemple votre supérieur hiérarchique ou tout autre type de relation de dépendance).
Comment réagissez-vous dans ce cas ?
Avez-vous tendance à vous laisser influencer par cette personne, en particulier si celle-ci est sûre d’elle-même et vous fait comprendre que son opinion est la bonne?
Même si votre opinion profonde et intérieure n’est pas changée, votre opinion consciente, celle que vous exprimez se conforme-t-elle à ce que votre interlocuteur attend de vous ?
Commencez-vous à penser que la personne en face de vous raison (alors même que votre petite voix intérieure ligotée et bâillonnée se débat pour vous crier le contraire) ?
Cédez-vous alors à votre interlocuteur et prenez-vous la décision que celui-ci vous recommande parce que vous avez perdu confiance en votre propre jugement ?
Après avoir cédé, vous rendez-vous consciemment compte que vous vous être reniés vous-même ?
Commencez-vous à ressentir une forme de honte, comme si vous vous étiez prostitué ?
Ou bien arrivez-vous à résister, à écouter votre voix intérieure et à y croire ?
Arrivez-vous non seulement à croire en elle mais à avoir la force de la laisser s’exprimer ?
Arrivez-vous à dire ce que vous pensez réellement à cette personne avec qui vous avez besoin de vous entendre ?
Et si la personne se fâche réellement, pensez-vous qu’il était plus important de sauver votre « âme » que de sauver votre relation ?
Pensez-vous qu’il est plus important d’obéir à sa conscience ou de faire le choix qui aura le plus d’avantages pratiques ?
Biensûr l'idéal serait de pouvoir exprimer son opinion ET garder une bonne relation avec la personne . Si celle-ci est suffisamment tolérante, c'est peut-être possible.
Je sais, c’est un sujet chaud . Mais je suis vraiment curieuse de savoir ce que vous avez à dire à ce sujet .
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Re: Céder ou résister
C'est plutôt rare que je réponds à des sujets à questions, mais je pense que celui-ci vient particulièrement me chercher.
_________
Pas sûre que ça te donne des pistes FloretteRanou... Je n'ai pas de solutions à proposer au sujet que tu évoques. Sinon que je pense qu'il vaut mieux rester au diapason avec ce que l'on sent au fond de soi. Quant à l'exprimer... ça dépend des circonstances, de l'importance du sujet, de la relation et des moyens de se défendre de chacun et de ses limites.
Ça dépend de plusieurs facteurs (contexte, relation que j’ai avec la personne, etc.)FloretteRanou a écrit :Comment réagissez-vous dans ce cas ?
Non, à moins que la discussion m’amène à voir des points que je n’avais pas vus et qui font sens.FloretteRanou a écrit :Avez-vous tendance à vous laisser influencer par cette personne, en particulier si celle-ci est sûre d’elle-même et vous fait comprendre que son opinion est la bonne?
Non. Cependant, selon les circonstances, il peut m’arriver de me taire.FloretteRanou a écrit :Même si votre opinion profonde et intérieure n’est pas changée, votre opinion consciente, celle que vous exprimez se conforme-t-elle à ce que votre interlocuteur attend de vous ?
Ça m’est arrivé une fois dans des circonstances inordinaires et ça a eu des effets catastrophiques (j’ai eu affaire à une personne narcissique, menteuse, manipulatrice et j’étais dans une période particulièrement vulnérable (maladie physique grave + détresse psychologique) et ne connaissais pas ce type de fonctionnement).FloretteRanou a écrit :Commencez-vous à penser que la personne en face de vous raison (alors même que votre petite voix intérieure ligotée et bâillonnée se débat pour vous crier le contraire) ?
Lorsque je suis dans un contexte de confiance, je peux le faire. De même lorsque je ne me sens pas mise en danger. J’ai des opinions qui parfois détonnent et dans certains milieux il est arrivé que ça soit apprécié (lors d’études supérieures à l’université, par exemple). Si je me sens en danger, je perds mes moyens. Alors lorsqu’il y a inquiétude, il m’arrive de me taire pour ne pas me déclencher des stress ingérables.FloretteRanou a écrit :Arrivez-vous non seulement à croire en elle mais à avoir la force de la laisser s’exprimer ?
Encore là ça dépend des circonstances. Il m’est arrivé des difficultés à me faire comprendre dans des contextes médicaux et ça a retardé la prise en charge de certains problèmes… Ce sont des situations qui me mortifient dans le sens où il n’y a pas de solutions : soit tu te tais et le problème médical n’est pas réglé (j’en ai vécu des envahissants que je ne pouvais pas ignorer, de l’ordre de l’intolérable et qui avaient des conséquences sur mon fonctionnement quotidien) / soit tu te pousses à parler et comme le message n’arrive pas à être reçu, l’anxiété monte et tu perds tes moyens et l’interlocuteur occulte le problème que tu lui transmets ne voyant plus que ton état anxieux (et comme tu te rends compte de ce qui se passe, la panique s’en trouve décuplée) – donc bref, on en sort pas. Aujourd'hui je préfère zapper ces moments. Et croise les doigts que cela ne se reproduise pas (c'est une des raisons qui m'avaient motivée à tenter une évaluation - afin de faciliter les échanges, trouver des moyens de me faire comprendre - car je me rends compte que je n'arrive pas à transmettre le degré de ce que je vis, car je crois que mon non-verbal ne suit pas l'intensité de la problématique intérieure / du coup on minimise souvent ce que je vis (je peux raconter quelque chose de grave ou être en grande souffrance comme je raconterais une visite au supermarché...) jusqu'à ce que ça devienne explosif et qu'on me dise que j'aurais du y voir avant ).FloretteRanou a écrit :Arrivez-vous à dire ce que vous pensez réellement à cette personne avec qui vous avez besoin de vous entendre ?
S’il s’agit de quelque chose d’important, je pense que oui, il y a lieu de se préserver soi.FloretteRanou a écrit :Et si la personne se fâche réellement, pensez-vous qu’il était plus important de sauver votre « âme » que de sauver votre relation ?
J’ai du mal à faire des choix à visée pratique… Ça m’aurait peut-être servi en certaines circonstances...FloretteRanou a écrit :Pensez-vous qu’il est plus important d’obéir à sa conscience ou de faire le choix qui aura le plus d’avantages pratiques ?
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Pas sûre que ça te donne des pistes FloretteRanou... Je n'ai pas de solutions à proposer au sujet que tu évoques. Sinon que je pense qu'il vaut mieux rester au diapason avec ce que l'on sent au fond de soi. Quant à l'exprimer... ça dépend des circonstances, de l'importance du sujet, de la relation et des moyens de se défendre de chacun et de ses limites.
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Re: Céder ou résister
c'est Chateaubriand (je crois) qui disait :"celui qui veut me faire changer de religions ne changerait pas la sienne même pour tout l'or du monde"
ca m'a fait penser a ca.
personnellement, je dirais que ca dépend de mon état de fatigue. Mais en général je reste ouverte a toute possibilité a laquelle je n'aurais pas pensé. ca ne répond pas a ta question qui est très vaste!
mais je dirais qu'au début, j'ai toujours des intuitions que je n'arrive pas a expliquer. si cette intuition, ou conviction est confrontée a quelqu'un d'autre et que je suis fatiguée, c'est pas la peine. clash direct. si j'ai de l’énergie a gaspiller, alors je discute pour comprendre le point de vu de l'autre : comme si on regardait tout les deux le même bâtiment, sauf que la personne regarde la devanture et moi je regarde l'arrière et je me rend compte que c'est un décors en carton pâte. ou vis versa. donc dans cette situation, c'est toujours intéressant d’essayer d'imaginer la configuration d'esprit de cette personne qui l'a amené a voir les choses de cette façon. au final ca ne peut être qu'enrichissant. ca c'est dans le cas ou aucune action n'est a entreprendre, juste un échange d'idées.
dans le cas ou le différent implique une prise de décision, je me méfie beaucoup de ma tendance a adsorber le mode de fonctionnement de l'autre : faire l'éponge au point de s'oublier soit même. dans ce cas, je prend beaucoup de temps et de recule pour décider et toujours a partir d’éléments concrets.
Mais je dirais qu'il y a différent type de sujets : ceux qui sont tellement évident pour moi qu'il n'y a aucun doute possible : ex : un nationaliste qui veut me convaincre de voter fn. dans ce genre de cas, ce n'est même pas la peine de discuter. ou alors si j'ai de l’énergie a en rab
ensuite il y a les sujets d'ordre plus sociale. ou la subjectivité de la situation et les codes utilisés sont trop étrange pour moi pour que je puisse prendre une décision rationnelle. la je suis paumé et c'est très anxiogène. je ressens les tentatives pour me convaincre comme une agression. ca me fait monter la pression. le plus souvent je prend mon temps pour réfléchir et ce qui m'aide a tenir ma conviction c'est le temps que j'ai passé a y réfléchir. si je suis dans une situation ou je n'ai pas le temps et ou il faut me décider vite, je suis larguée. je m'arrive plus a parler et ça me frustre énormément, alors je me met en colère. et quand la personne voit que je suis en colère, en général, elle cherche pas plus loin.
ca m'a fait penser a ca.
personnellement, je dirais que ca dépend de mon état de fatigue. Mais en général je reste ouverte a toute possibilité a laquelle je n'aurais pas pensé. ca ne répond pas a ta question qui est très vaste!
mais je dirais qu'au début, j'ai toujours des intuitions que je n'arrive pas a expliquer. si cette intuition, ou conviction est confrontée a quelqu'un d'autre et que je suis fatiguée, c'est pas la peine. clash direct. si j'ai de l’énergie a gaspiller, alors je discute pour comprendre le point de vu de l'autre : comme si on regardait tout les deux le même bâtiment, sauf que la personne regarde la devanture et moi je regarde l'arrière et je me rend compte que c'est un décors en carton pâte. ou vis versa. donc dans cette situation, c'est toujours intéressant d’essayer d'imaginer la configuration d'esprit de cette personne qui l'a amené a voir les choses de cette façon. au final ca ne peut être qu'enrichissant. ca c'est dans le cas ou aucune action n'est a entreprendre, juste un échange d'idées.
dans le cas ou le différent implique une prise de décision, je me méfie beaucoup de ma tendance a adsorber le mode de fonctionnement de l'autre : faire l'éponge au point de s'oublier soit même. dans ce cas, je prend beaucoup de temps et de recule pour décider et toujours a partir d’éléments concrets.
Mais je dirais qu'il y a différent type de sujets : ceux qui sont tellement évident pour moi qu'il n'y a aucun doute possible : ex : un nationaliste qui veut me convaincre de voter fn. dans ce genre de cas, ce n'est même pas la peine de discuter. ou alors si j'ai de l’énergie a en rab
ensuite il y a les sujets d'ordre plus sociale. ou la subjectivité de la situation et les codes utilisés sont trop étrange pour moi pour que je puisse prendre une décision rationnelle. la je suis paumé et c'est très anxiogène. je ressens les tentatives pour me convaincre comme une agression. ca me fait monter la pression. le plus souvent je prend mon temps pour réfléchir et ce qui m'aide a tenir ma conviction c'est le temps que j'ai passé a y réfléchir. si je suis dans une situation ou je n'ai pas le temps et ou il faut me décider vite, je suis larguée. je m'arrive plus a parler et ça me frustre énormément, alors je me met en colère. et quand la personne voit que je suis en colère, en général, elle cherche pas plus loin.
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Re: Céder ou résister
Parfois, la confrontation est aussi une façon de construire son opinion, d'en tester la solidité et l'étendue. Dans ce cadre, avec l'idée en tête d'emmener son opinion toute jeune s'ébrouer dans la nature sauvage, on ne craint pas les mauvaises rencontres. Juste des idées nouvelles qui permettent d'affiner son propre raisonnement. Ce n'est pas un combat aérien, même avec des gens dont l'opinion est totalement opposée, mais un essai en vol, sans nécessité de vainqueur.
Évidemment, ce n'est pas toujours le cas, cela dépend de la qualité du partenaire... Certains vont vouloir discuter jusqu'à discerner les signes d'une victoire éclatante (ce qui peut être long avec un autiste... ) et in fine imposer leur vue. Ce cas, et d'autres, déclenche pour moi la fuite.
Je ne ressens pas la nécessité de gagner ce genre de confrontations. De plus en plus je ma cantonne à poser mon idée, quelques arguments, et puis laisser vivre. Y revenir, quand le temps est bon. Sans urgence. Parfois, mes idées finissent par survivre. Parfois les gens se les approprient même tellement qu'ils sont persuadés d'en être à l'origine. C'est frustrant, mais c'est comme ça.
Donc, céder, non, résister non plus, pas plus que supportable. Laisser le temps faire ses miracles. Accepter aussi d'être honnête et savoir faire évoluer ses positions quand la confrontation amène des corrections. Savoir construire son opinion, savoir expliquer le cheminement de ses idées à ceux qui pensent d'une façon différente (et ça prend bien plus de temps de savoir expliquer un raisonnement que de le suivre pour soi-même)
Évidemment, ce n'est pas toujours le cas, cela dépend de la qualité du partenaire... Certains vont vouloir discuter jusqu'à discerner les signes d'une victoire éclatante (ce qui peut être long avec un autiste... ) et in fine imposer leur vue. Ce cas, et d'autres, déclenche pour moi la fuite.
Je ne ressens pas la nécessité de gagner ce genre de confrontations. De plus en plus je ma cantonne à poser mon idée, quelques arguments, et puis laisser vivre. Y revenir, quand le temps est bon. Sans urgence. Parfois, mes idées finissent par survivre. Parfois les gens se les approprient même tellement qu'ils sont persuadés d'en être à l'origine. C'est frustrant, mais c'est comme ça.
Donc, céder, non, résister non plus, pas plus que supportable. Laisser le temps faire ses miracles. Accepter aussi d'être honnête et savoir faire évoluer ses positions quand la confrontation amène des corrections. Savoir construire son opinion, savoir expliquer le cheminement de ses idées à ceux qui pensent d'une façon différente (et ça prend bien plus de temps de savoir expliquer un raisonnement que de le suivre pour soi-même)
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
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Re: Céder ou résister
Merci pour vos réponses et vos conseils. C'est très instructif. Je prendrai peut-être le temps d'y répondre individuellement quand j'aurai un peu de temps libre.
J'aurais également tendance à croire qu'une bonne solution est de laisser mon interlocuteur exprimer son opinion librement et l'écouter attentivement afin d'affiner ma propre opinion.
Cependant, je vois un danger dans l'application de cette solution. J'ai remarqué quand je l'appliquais que mon interlocuteur avait tendance à croire que j'étais d'accord avec lui et qu'il m'avait convaincu. Par conséquent, quelle n'est pas sa suprise quand je lui annonce à la fin que mon opinion se s'est pas ralliée à la sienne. Généralement il le prend plutôt mal.
J'ai remarqué que certaines personnes ont tendance à croire que qui ne dit rien consent et qu'être à l'écoute signifie être soumis et influençable. Ça m'a joué des tours et je me suis fâchée plusieurs fois avec des "amies" à cause de ça. Elles me prenaient pour une petite poupée qu'elles pouvaient manipuler à leur guise. Et le jour où je refuse de me soumettre à une de leurs injonction alors là elles se mettent dans une colère folle et m'accusent de tous les noms. Ça m'est aussi arrivée dans le cas de projets de groupes quand j'étais étudiante.
Avez-vous déjà rencontrer ces désagréments ? Avez-vous trouvé des solution pour les prévenir ?
Je dois avouer que ce qui me fait peur c'est d'être manipulée, volontairement ou involontairement d'ailleurs. Je pense que pour éviter la manipulation, une idée serait de regrouper un maximum d'avis de la part d'un échantillon de personnes le plus hétérogène possible. Pour éviter de subir la propagande, on nous conseille bien de varier les sources d'information.
Que pensez-vous de cette solution ?
J'aurais également tendance à croire qu'une bonne solution est de laisser mon interlocuteur exprimer son opinion librement et l'écouter attentivement afin d'affiner ma propre opinion.
Cependant, je vois un danger dans l'application de cette solution. J'ai remarqué quand je l'appliquais que mon interlocuteur avait tendance à croire que j'étais d'accord avec lui et qu'il m'avait convaincu. Par conséquent, quelle n'est pas sa suprise quand je lui annonce à la fin que mon opinion se s'est pas ralliée à la sienne. Généralement il le prend plutôt mal.
J'ai remarqué que certaines personnes ont tendance à croire que qui ne dit rien consent et qu'être à l'écoute signifie être soumis et influençable. Ça m'a joué des tours et je me suis fâchée plusieurs fois avec des "amies" à cause de ça. Elles me prenaient pour une petite poupée qu'elles pouvaient manipuler à leur guise. Et le jour où je refuse de me soumettre à une de leurs injonction alors là elles se mettent dans une colère folle et m'accusent de tous les noms. Ça m'est aussi arrivée dans le cas de projets de groupes quand j'étais étudiante.
Avez-vous déjà rencontrer ces désagréments ? Avez-vous trouvé des solution pour les prévenir ?
Je dois avouer que ce qui me fait peur c'est d'être manipulée, volontairement ou involontairement d'ailleurs. Je pense que pour éviter la manipulation, une idée serait de regrouper un maximum d'avis de la part d'un échantillon de personnes le plus hétérogène possible. Pour éviter de subir la propagande, on nous conseille bien de varier les sources d'information.
Que pensez-vous de cette solution ?
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Re: Céder ou résister
La peur dans tout les cas est mauvaise conseillère. a un moment j'avais aussi cette peur, mais je me suis rendu compte que je restais "omnibutée" dessus et du coup ca crée des soucis, par ce que ca cache l'objectif final.Je dois avouer que ce qui me fait peur c'est d'être manipulée, volontairement ou involontairement d'ailleurs. Je pense que pour éviter la manipulation, une idée serait de regrouper un maximum d'avis de la part d'un échantillon de personnes le plus hétérogène possible. Pour éviter de subir la propagande, on nous conseille bien de varier les sources d'information.
Je me suis aussi rendu compte que ce qui me rendais "faible" face a la manipulation ( qui n'en ai pas une a tout les coup) c'est que dans ma tete, dans l'absolu, il n'y a pas de réalité et il n'y a pas de vérité. Il y a juste des points de vue et des normes ( qu'une minorité a instauré selon son point de vue) C'est mon interet pour la physique quantique qui m'a perdue dans le monde quantique, lorsque tu allume une cigarette par exemple, tu ne saura jamais si elle va t'exploser a la figure, se transformer en loutre, ou ne rien faire du tout. spin up spin down (ceux qui savent, savent.)
un autre exemple : imagine un carrefour avec des feu dans le monde quantique. tu a plein de voiture qui arrivent dans tout les sens, et la fréquence des feu rouges feu vert est totalement aléatoire, et parfois même ces feu son arc-en-ciel! toi t'es sur le trottoir et tu veux traverser. mais a chaque trottoir il y a une personne qui te donne une indication sur quand traverser sans danger. est ce qu'en regroupant les avis de ces différentes personnes tu va réussir a traverser sans danger? j'en doute! puisqu'a partir du moment ou une personne émet un avis, la source de cet avis a déjà évolué.
que faire dans ce cas? moi je ferme les yeux et je traverse.
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Re: Céder ou résister
J'ai remarqué également par expérience que la peur était mauvaise conseillère. Il est important de ne pas ignorer son influence sur notre jugement. Ah, compliqué tout ça !!!
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Re: Céder ou résister
Mon expérience est différente de celle que tu exprimes. Je vois la peur comme un signal. Et mon expérience m'a démontré, sur le chemin qui est le mien, qu'elle visait juste la plupart du temps.FloretteRanou a écrit :J'ai remarqué également par expérience que la peur était mauvaise conseillère.
Les difficultés que j'ai rencontrées (que je rencontre encore en certaines circonstances) sont d'un autre ordre. J'ai du mal à bien percevoir les signaux (tant physiologiques, qu'émotionnels) et à les traduire de façon à décoder ce qui est préférable que je fasse en telle ou telle situation. Ce processus est très lent chez moi et le temps que je m'aperçoive que quelque chose ne va pas ou que je me trouve dans une situation de danger et de comprendre comment je dois y réagir, m'a souvent posé problème.
Quand je parle de "signal", je vois la peur un peu comme quand on met la main sur un rond de poêle brûlant. La sensation de douleur ressentie sur la paume n'est pas là pour rien. Si quelqu'un a du mal à percevoir et à décoder la sensation sur sa main et/ou qu'il n'y réagit pas promptement, ben sa main va finir par cramer.
C'est quelque chose que mon psy a travaillé avec moi en thérapie, de façon à ce que j'arrive à réagir plus vite aux signaux qui se manifestent. Semble-t-il que les analyses que j'arrive à faire des situations sont particulièrement justes. Mon problème principal est probablement ma difficulté à y réagir de manière optimale. Et à me défendre.
Je me sens aussi assez mal prise lorsque je me trouve dans une situation qui m'envoie des signaux contraires. Par exemple, j'apprécie discuter sur le forum, certaines choses (lectures, discussions) me font du bien, m'aident même, mais j'ai aussi en parallèle un signal en ce moment qui "pulse en rouge". Je ne sais pas comment réagir à ces deux signaux opposés. Mais si ça pulse un chouia de plus, je sais que je ne pourrai pas rester. J'écris un peu en mode automatique .
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Re: Céder ou résister
Je trouve ça extrêmement intéressant tout ce que tu racontes.
Ça me fait penser à mon apprentissage de la conduite automobile.
Avec l'expérience, il s'est révélé que je faisais de bonnes analyses des situations.
Ce qui subsistait c'était une hésitation quant à la décision à prendre suite à cette analyse.
Il faudrait donc que je trouve un moyen de passer de l'analyse à la prise de décision.
J'ai essayé la méthode qui consiste à prendre une décision en listant les avantages / inconvénients.
Mais il s'est révélé que cette méthode m'a fait parfois prendre des décisions que j'ai regrettées par la suite, justement parce que j'avais ignoré certains signaux, parce que j'avais laissé de côté l'intuition pour privilégier une analyse "mécanique".
La question est de savoir si je peux ou dois faire confiance en mon intuition.
Il semblerait que oui mais je n'arrive pas à le faire car c'est difficile à justifier déjà envers moi-même alors encore plus difficilement envers une autre personne.
Ça me fait penser à mon apprentissage de la conduite automobile.
Avec l'expérience, il s'est révélé que je faisais de bonnes analyses des situations.
Ce qui subsistait c'était une hésitation quant à la décision à prendre suite à cette analyse.
Il faudrait donc que je trouve un moyen de passer de l'analyse à la prise de décision.
J'ai essayé la méthode qui consiste à prendre une décision en listant les avantages / inconvénients.
Mais il s'est révélé que cette méthode m'a fait parfois prendre des décisions que j'ai regrettées par la suite, justement parce que j'avais ignoré certains signaux, parce que j'avais laissé de côté l'intuition pour privilégier une analyse "mécanique".
La question est de savoir si je peux ou dois faire confiance en mon intuition.
Il semblerait que oui mais je n'arrive pas à le faire car c'est difficile à justifier déjà envers moi-même alors encore plus difficilement envers une autre personne.
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Re: Céder ou résister
Je comprends bien ton problème.
Partager mon opinion a tendance à m'énerver car la plupart des gens lors des discussions ont tendance à oublier ce qu'implique la notion de débat. C'est une confrontation d'idée dont le but est d'amener chaque personne à éprouver son opinion face à l'autre pour s'enrichir mutuellement. Et non de vouloir à tout prix sortir vainqueur d'un combat d'une arène de gladiateurs. Il ne s'agit pas de vouloir écraser l'opinion de l'autre coûte que coûte sinon il ne peut y avoir que des perdants. Mais ça on s'en fout apparemment, ce qui compte, c'est de sortir en ayant l'air d'être le vainqueur...
Je n'ai pas souvent eu la possibilité IRL de participer à un vrai débat. Et dans mon cas, on ne m'a jamais vraiment donné les moyens d'avoir confiance en moi. Du coup, face à quelqu'un qui n'est pas d'accord et qui trouve mon opinion "stupide", je fond. Je ne crois plus en moi, dans le sens où ma propre idée me parait stupide, je ne sais même plus pourquoi elle me faisait vibrer et je me sens idiot. Je suis complètement à la merci de la personne en face dont je n'ai rien à redire. En plus d'être à la vue des autres, me rendant grâce de leur bienveillance puante.
J'ai l'impression qu'à cause de ce genre de cas, même quand je me retrouve dans un endroit où un vrai débat s'ouvre, j'ai de grosses difficultés à rassembler mes idées, exprimer mon opinion, la faire valoir pour ce qu'elle est et profiter de la différence des autres. Ce genre de chose, je ne peux la faire qu'après coup, en y repensant plus tard.
Partager mon opinion a tendance à m'énerver car la plupart des gens lors des discussions ont tendance à oublier ce qu'implique la notion de débat. C'est une confrontation d'idée dont le but est d'amener chaque personne à éprouver son opinion face à l'autre pour s'enrichir mutuellement. Et non de vouloir à tout prix sortir vainqueur d'un combat d'une arène de gladiateurs. Il ne s'agit pas de vouloir écraser l'opinion de l'autre coûte que coûte sinon il ne peut y avoir que des perdants. Mais ça on s'en fout apparemment, ce qui compte, c'est de sortir en ayant l'air d'être le vainqueur...
Je n'ai pas souvent eu la possibilité IRL de participer à un vrai débat. Et dans mon cas, on ne m'a jamais vraiment donné les moyens d'avoir confiance en moi. Du coup, face à quelqu'un qui n'est pas d'accord et qui trouve mon opinion "stupide", je fond. Je ne crois plus en moi, dans le sens où ma propre idée me parait stupide, je ne sais même plus pourquoi elle me faisait vibrer et je me sens idiot. Je suis complètement à la merci de la personne en face dont je n'ai rien à redire. En plus d'être à la vue des autres, me rendant grâce de leur bienveillance puante.
J'ai l'impression qu'à cause de ce genre de cas, même quand je me retrouve dans un endroit où un vrai débat s'ouvre, j'ai de grosses difficultés à rassembler mes idées, exprimer mon opinion, la faire valoir pour ce qu'elle est et profiter de la différence des autres. Ce genre de chose, je ne peux la faire qu'après coup, en y repensant plus tard.
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Re: Céder ou résister
Pour rester dans le même sujet, j'aurais aimé parlé de l'impact que notre appréciation de notre interlocuteur sur la confiance qu'on lui accorde et donc sur son influence sur notre propre jugement.
Par exemple, j'ai une très bonne relation avec ma mère et je m'entends très bien avec elle.
Depuis toute petite, j'avais tendance à lui accorder une confiance sans bornes.
Mais lors de certains événements que nous avons rencontrées, ma mère que je croyais si parfaite n'a pas toujours des réactions que j'approuvais.
Je suppose que ça s'appelle grandir que de se rendre compte que ses parents ne sont pas infaillibles.
Si je donne cet exemple, c'est que j'ai vraiment l'impression que mon propre jugement se laisse fortement influencer par l'appréciation que j'ai de mon interlocuteur.
Si je m'entends bien avec lui, alors j'aurai plus tendance à lui faire confiance bien qu'il soit un être humain et donc susceptible de commettre des erreurs.
Je pense qu'il y aussi une peur de décevoir et de dégrader la relation.
Cela a donc un impact sur mon objectivité.
Pensez-vous que quelque chose peut / doit être fait contre ça ?
Par exemple, j'ai une très bonne relation avec ma mère et je m'entends très bien avec elle.
Depuis toute petite, j'avais tendance à lui accorder une confiance sans bornes.
Mais lors de certains événements que nous avons rencontrées, ma mère que je croyais si parfaite n'a pas toujours des réactions que j'approuvais.
Je suppose que ça s'appelle grandir que de se rendre compte que ses parents ne sont pas infaillibles.
Si je donne cet exemple, c'est que j'ai vraiment l'impression que mon propre jugement se laisse fortement influencer par l'appréciation que j'ai de mon interlocuteur.
Si je m'entends bien avec lui, alors j'aurai plus tendance à lui faire confiance bien qu'il soit un être humain et donc susceptible de commettre des erreurs.
Je pense qu'il y aussi une peur de décevoir et de dégrader la relation.
Cela a donc un impact sur mon objectivité.
Pensez-vous que quelque chose peut / doit être fait contre ça ?
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Re: Céder ou résister
je me retrouvais souvent dans ce genre de problèmes avant, par ce que pour moi c'est tout ou rien.Pensez-vous que quelque chose peut / doit être fait contre ça ?
en discutant avec mon psy il m'a dit deux choses :
1. dissocier l'amour pour la personnes de ses capacités et de ses croyances
2. faire confiance a la personne dans la mesure de ses capacités ( j'en ai déjà parlé il me semble) ex: mon meilleur ami, je lui fais confiance, mais si je sais qu'il ne sait pas piloter un avion, je ne vais lui dire, vasy pilote cet avion (avec moi dedans) je te fais confiance, tu va y arriver. C'est illusoire.
Donc voila, pour moi ca marche la plupart du temps, sauf les fois ou j'ai du mal a évaluer la personne. dans ce cas je teste et si le résultat est concluant je peux faire confiance. mais une situation après l'autre. par ce que c'est pas par ce que quelqu'un est digne de confiance dans une situation qu'il l'est dans toutes.
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Re: Céder ou résister
Tester la personne ça me parait une bonne idée.
Par contre, comme tu en parles, je pense qu'il y a deux choses à tester chez la personne : d'une part ses compétences / capacités et d'autre part ses croyances et ses valeurs.
Car même si la personne est compétente, si ses croyances / valeurs sont différentes des tiennes alors il se peut que ses conseils qui pourraient lui convenir à elle ne te convienne pas à toi.
Par contre, comme tu en parles, je pense qu'il y a deux choses à tester chez la personne : d'une part ses compétences / capacités et d'autre part ses croyances et ses valeurs.
Car même si la personne est compétente, si ses croyances / valeurs sont différentes des tiennes alors il se peut que ses conseils qui pourraient lui convenir à elle ne te convienne pas à toi.
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Re: Céder ou résister
tu a raison, et je rajouterais qu'il faut aussi se méfier du fait que certaine personne disent des choses et agissent autrement. a ce moment ne croire que les actes et non les paroles.
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Re: Céder ou résister
ceder ou resister ?
je suis binaire dans ma relation aux autres:
1) j'ai toujours raison tant qu'on ne m'a pas demontré que j'avais tord ( et c'est pas facile car j'ai la comprenatte lente)
2)je fais souvent des erreurs grossieres ( mal compris , inverser un sens mal calculé etc,) là c'est facile il suffit de me montrer l'erreur )
3) j'ai la tendance idiote de faire allegeance aux diplomes pour accorder de la valeur aux propos de celui qui est en face
4) sur le meme ordre d'idée , le rang social aura aussi une importance dans mon acceptation ou non des propos
les points 3 et 4 sont , bien sur , completement ringards et idiots mais relevent chez moi d'un acquis dont j'ai un mal fou à me defaire
Tempus , j'adore la façon dont tu explique la physique quantique et surtout le principe d'incertitude d'Heisenberg
L'incertitude, c'est d'ailleurs un principe que j'ai fait mien : j'ai tres peu d'avis et suis capable d'en changer suivant le point de vue de mon interlocuteur et suivant les point 3) et 4)
Donc pour les quelques avis ( ne pas confondre avec mes assertions /affirmations qui ne sont que des autoderisions à mon manque d'avis ) que je peux ou pense avoir, appliquer le point 1)
Souvent aussi j'ai un avis parce qu'il faut en avoir un , sans plus .
Je crois qu'en resumé je suis tellement apte à precher le pour ou le contre que par faineantise je n'exprime ni le pour ni le contre
Toute exploitation de mes aveux de faiblesse sera severement sanctionné
je suis binaire dans ma relation aux autres:
1) j'ai toujours raison tant qu'on ne m'a pas demontré que j'avais tord ( et c'est pas facile car j'ai la comprenatte lente)
2)je fais souvent des erreurs grossieres ( mal compris , inverser un sens mal calculé etc,) là c'est facile il suffit de me montrer l'erreur )
3) j'ai la tendance idiote de faire allegeance aux diplomes pour accorder de la valeur aux propos de celui qui est en face
4) sur le meme ordre d'idée , le rang social aura aussi une importance dans mon acceptation ou non des propos
les points 3 et 4 sont , bien sur , completement ringards et idiots mais relevent chez moi d'un acquis dont j'ai un mal fou à me defaire
Tempus , j'adore la façon dont tu explique la physique quantique et surtout le principe d'incertitude d'Heisenberg
L'incertitude, c'est d'ailleurs un principe que j'ai fait mien : j'ai tres peu d'avis et suis capable d'en changer suivant le point de vue de mon interlocuteur et suivant les point 3) et 4)
Donc pour les quelques avis ( ne pas confondre avec mes assertions /affirmations qui ne sont que des autoderisions à mon manque d'avis ) que je peux ou pense avoir, appliquer le point 1)
Souvent aussi j'ai un avis parce qu'il faut en avoir un , sans plus .
Je crois qu'en resumé je suis tellement apte à precher le pour ou le contre que par faineantise je n'exprime ni le pour ni le contre
Toute exploitation de mes aveux de faiblesse sera severement sanctionné
mieux vaut un qui sait que dix qui cherchent, et je suis celui là