J'imagine que comme entre-eux ils se comprennent sans le nommer, dès le moment où ils ont passé leur message implicite, cela leur paraît évident que le message soit réceptionné, donc compris.Laura Ingalls a écrit :Quand ils disent un truc implicitement, donc sans formellement le nommer (pour reprendre la définition du Larousse), la chose pas nommée, ils doivent bien savoir qu'ils ne l'on pas nommé, tout de même! Ou bien?
Si tu les confrontes en leur disant "mais vous ne m'aviez pas précisé...vous m'avez exactement dit cela:..."
Il vont faire: en guise de réponse.
Et encore... Lorsque la personne te répond quelque-chose en général c'est pour dire qu'elle n'a jamais dit ça...
ça m'arrive souvent au travail en réunion, et comme personne ne va ajouter qu'effectivement l'autre a dit cela ainsi (alors que c'est mot pour mot ce qu'elle avait dit) ça me donne l'impression que les 15 personnes autour de la table se foutent vraiment de ma gu... Maintenant que j'ai compris le phénomène j'en suis bien gênée
Parce qu'au fait ce n'est pas le message qu'elle a émis, même si c'est la phrase qu'elle a formulée...
Le message global prime sur la phrase en sens littéral, on serait comme eux sensés le comprendre mais ce n'est pas le cas.
Je pense qu'il ne savent pas qu'ils ne l'ont pas nommé mais que cela va de soi pour eux que ce n'est pas nécessaire de nommer, car eux n'ont pas besoin qu'on formule les choses de façon littérale pour pouvoir les assimiler.Et en fait je me dis que soit ils savent bien qu'ils ne l'ont pas nommé, et alors je ne comprends pas pourquoi ils persistent à ne pas la nommer
Aussi, j'ai remarqué qu'il y a des choses qui semblent ne pas se dire de manière explicite dans le code social, comme si c'était impoli de le dire explicitement ou comme un tabou. Ils ne peuvent pas s'exprimer ainsi de façon naturelle, tout comme toi tu ne peux pas dire les choses de façon implicite. Par-contre ils ont leur façon de dire certaines choses de manière subtile que l'on ne décode pas, pour faire passer leur message.
Idem pour moi et c'est quelque-chose d'hyper embarrassant de me retrouver dans ces situations-là...Rien que mettre une main sur l'épaule, faut que je me force. Mais c'est pas du tout du j'm'en foutisme ou de la froideur, ça me fait réellement mal au cœur de le/la voir comme ça, j'aimerais savoir comment le/la réconforter. Et montrer de l'affection, c'est un peu pareil. Je ne sais pas trop comment on fait, je ne suis pas douée pour ça.
Idem aussi, finalement des amies j'en ai que deux car si elles ne prennent pas l'initiative de me contacter, je n'ai pas l'impulsion de le faire,chawacee a écrit :Globalement, mes "véritables" amies, sont celles qui me prennent comme je suis, celles qui apprécient que je fasse ce que je sais faire : les écouter. Les autres ne sont pas des amies proches du coup (les trop tactiles, globalement, finissent par m'éviter naturellement, vu que je fuis, ils prennent ça pour eux, et se disent que je ne peux pas les blairer. Je me dis que s'ils ne passent pas au travers de ça, et ne cherchent pas à comprendre, ils n'ont de toute façon rien à faire dans mes contacts.)
je peux passer 1 an ou des années sans avoir de contact ou de nouvelles sans que cela ne me manque ou ne m'inquiète.
D'ailleurs plus je me dis que je devrais les contacter, plus cela me bloque et m'empêche de le faire.
En général les amis/amies se vexent de devoir toujours entreprendre l'initiative et disparaissent, je préfère cela à la pression ressentie de devoir entretenir le contact...