La bonne nouvelle, pour les gens de ma génération, c'était qu'on pouvait le passer pendant le service militaire. Dix heures de conduite sur l'unique route à l'intérieur de la caserne, à 30 km/h, puis un examen sur ce même parcours, prodigué par un appelé... Bon, là, je l'ai eu, j'aurais même eu une mention si ça avait existé. J'étais super bon, en 4L

Du coup, j'y tiens à mon papier rose, je voudrais pas refaire l'armée juste pour ça !
Maintenant j'aime bien conduire autour de chez moi, les petites routes, les parcours connus. Plus loin, c'est pénible. Avant le GPS c'était même une aventure qui m'empêchait de dormir les deux ou trois nuits avant l'expédition. Mais bon, j'y arrive, sans être dangereux.
Mon secret ? Les distances de sécurité. Je connais ma faculté à être inspiré par un nuage aux formes sculptées. Donc je me laisse de l'espace. Si on était tous comme moi, le périph parisien ne pourrait contenir que 4 voitures au maximum
