had a écrit :
ben, il n'y a pas de pbs. et ce n'est pas ce que j'ai écrit
j'insiste sur le fait que l'autodiag ça ne vaut absolument rien du tout, et que je trouve ça dangereux (= passer à coté d'une autre pathologie et ne pas être soigné, c'est grave !). je ne trouve aucun argument pertinent en faveur de l'auto-diagnostic.
ça ; et que, j'ai rencontré des gens qui se définissent autiste sans diagnostic -et qui me semblaient en plus se faire des illusions sur l'asperger- et crient sur tout les toits qu'ils sont aspies : je trouve ça mal.
ça, je suis d'accord avec toi!
had a écrit :Laura Ingalls a écrit :had a écrit :
vu que l'on ne peux s'autodiagnostiquer, comment savoir si c'est de l'autisme, ou la schizophrenie, la bipoliarité, une depression importante, ou une tumeur au cerveau, un traumatisme cranien, une thyroïde en vrac, etc. ??
pour tout ce qui apparait au cours de la vie, ça peut être exclus si on a toujours été "comme ça", à le reste, ben, effectivement, on ne peut pas dire tout seul comme ça. On peut seulement sentir si ça nous correspond ou pas.
oui !
il est impossible d'être objectif sur soi meme. on peut "sentir", se dire "oh, ça me ressemble ça"
mais on peut pas aller plus loin sans regards extérieurs et sans témoignages concordants de nos proches. On peut aussi oublier, (se) mentir, ou nier, croire que c'est comme ça depuis tjs (alors que les troubles ont en fait commencé pendant l'adolescence, par expl).
croire que c'est depuis tjs alors que non? purée!
Je pensais surtout aux intentions. Je pense quand-même être à même de savoir quelles sont mes intentions, pourquoi je fais telle ou telle chose et si je fais une chose donnée pour la même raison que X ou Y! Ou bien? Genre, si me mets dans un recoin parce que je cherche un endroit tranquille pour déstresser et que d'autres personnes pensent je cherche à disparaître de la surface de la terre, est-ce qu'alors ils ont raison et que je cherche sans m'en rendre compte à disparaître de la surface de la terre? Ou bien suis-je capable de savoir pourquoi je fais ça et que non, je ne cherche pas à disparaître de la terre?
Ou bien par exemple: si je ne vais pas vers quelqu'un parce que je n'ose pas aller vers lui, et qu'alors il pense que je le snobe ou l'évite, je pense que suis quand-même à même de savoir si je le snobe ou pas!
Ou par exemple les nombreuses fois où on m'a dit de parler un peu plus, ou que j'étais quelqu'un qui ne communiquait pas, ou que j'étais bizarre, si un oeil extérieur, même professionnel, m'assure que non, je n'ai pas l'air bizarre et que si, je communique, et que c'est des fausses croyances, je dois comprendre et croire quoi? Que je me trompe et qu'en fait, quand les gens me disent qu'ils me trouvent bizarre ou que je ne communique pas assez, ils ne pensent pas ce qu'ils disent? Pour moi, dans mon esprit (je me trompe peut-être sur ça?), une fausse croyance, c'est quand, par exemple, on croit que les gens nous trouvent bizarre ou qu'ils pensent qu'on ne communique pas assez, alors que non, ou qu'on croit qu'on nous prend pour un neuneu alors non. Sauf que, quand ces gens me disent "t'es un peu bizarre comme fille" ou "tu parles pas! T'es là, pis tu dis rien!" je ne l'invente pas, c'est pas juste un film ou mon imagination!
Ou bien, quand à l'école, jadis, les camarades de classe, pour leur anniversaire, distribuait une invitation à tout le monde, sauf à moi et que quand je les ait invité au mien, 1 fille est venue (+1 de mon ancienne école), là encore, ce n'est pas mon imagination, c'est bel et bien arrivé. Suis-je capable d'affirmer que là non-plus ce ne sont pas des fausses-croyances? Ou bien non?