Rôle du Psychologue?

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Loup a écrit :La confiance est primordiale dans une thérapie.


Sinon, personnellement, je me braque, et le thérapeute en sortira rien. J'ai besoin de savoir qu'une personne est là en face, et est attentive, j'ai besoin de savoir que je peux lui sortir des choses en toute confiance...
C'est plus que légitime ... :)
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Aurore71 a écrit : Il y a des huluberlus dans toutes les professions.
Oh que oui ... Malheureusement!
Mais je peux comprendre le désarroi de certains face à la difficulté de trouver quelqu'un de "compétent"
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Tempus Fugit
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Tempus Fugit »

EtudiantePsychoV a écrit : J'ai toujours voulu m’intéresser aux visions différentes de la mienne, je pense (je peux me tromper) que les personnes atteintes d'un TED voient le monde différemment :).

Ca peut faire léger comme motivation je le conçoit, mais je ne vais pas mentir, je n'ai pas d'implication personnelle dans ce désir, contrairement à la plupart des personnes qui se destinent à ce genre de métier.
Je n'ai pas de jugement en ce qui concerne le poids d'une motivation.
Mais ma question concerne ce qui te pousse a t’intéresser a des visions différentes de la tienne. c'est pour faire pareil ou c'est pour les amener a voir le monde selon ta vision?
Orbite quelque part entre la voie lactée et Orion :Aspie:
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Nath62 a écrit :Je vais essayer de te répondre par rapport à mon expérience avec un psychologue et une psychomotricienne qui travaille énormément l'aspect psychologique. La première, c'était pour moi pendant que ma fille avait l'une de ses séances au CAMSP, l'autre, c'est pour ma fille, ça vient juste d'être mis en pause.
Nous sommes toutes les deux sur la sphère autistique, à quel point, on le saura un jour.

"Théraphie familiale" était l'esprit de ce CAMSP. Le psychologue voualit que je réponde à une unique question, précise selon elle "comment allez vous ?". Bug de ma part, je ne vais ni bien ni mal, je fonctionne. Ce n'est pas nouveau, ça a toujours été comme ça, c'est rare que j'aille vraiment mal ou vraiment bien. Je rationalise trop pour ne pas voir à chaque fois les deux versants des choses. Sauf que ce n'était pas la bonne réponse... Et elle a insisté, insisté jusqu'à me dire que je ne pouvais pas aller bien, avec un ado en crise d'adolescence et une tornade. Respect de l'autorité incarnée par cette dame, j'ai acquiécié. Que n'ai je pas fait ? Ma fille "allait mal" parce que j'allais mal, il m'a fallu du temps pour réagir, prendre le côté oppposé "je vais super bien" pour que m"a fille aille mieux" sans que quoi que ce soit ait changé. Evidemment, j'ai perdu confiance en cette personne et dans le CAMSP. Parce qu'hélas pour le personnel médicla, une personne dans l'autisme essaie d'avoir une piste intellectuelle pour tout et réfléchit beaucoup et souvent, on va plus vite que les soignants, on a trouvé le lien de cause à effet, on a suivi la bonne piste. Et si on le dit, on n'est pas vraiment écouté ou pire, on se cherche des excuses.

La psychomot. La séance commence pa un "comment vas tu ?" à chaque gamin. C'est une réponse ouverte à laquelle ma fille ne sait pas répondre. Elle ne sait pas, ça la dépasse. Résultat, la semaine dernière, elle lui a parlé du betta dans sa chambre... Et cette semaine de ses poupées. Moment de parole sans doute très efficace. Là, c'est une adaptation au fonctionnement de ma fille et une connaissance de l'autisme qui manque cruellement. Et j'ai ajouté quelque hose dans la balance, du mauvais côté ce matin, me prendre pour une conne accomplie. Parce qu'il été évoqué des tests, elle m'a parlé longuement de al durée, du rendez vous avec le pédopsy avant et en une phrase dite à toute vitesse, quelques abbréviations mâchées entre ses dents. j'ai entendu wisc. On me reproche d'avoir trop de connaissance médicales, je ne relève pas mais demande si ce ne serait pas mal de contacter le Rased pour faire le bilan demandé par l'intervenante mais que la psychologue n'a pas les moyens de faire faire, le test de précocité. Ah, oui, il va falloir que je prenne contact avec eux... a été la seule réponse... De quelle manière il était négatif de me dire qu ele wisc fait partie des tests dits d'intelligence et que donc, son éventuelle précocité serait testée ? Non, je suis une conne qui invente des choses donc surtout ne pas me dire ce qui va vraiment être testé... Parce quee j suis tellement conne que je ne me suis pas endue compte que de séance en séance, cette femme s'adresse à ma fille comme au gamin autiste typique dans son comportement qui est en séance avec elle (tout en refusant la mot pour ma fille). Non, je n'ai rien repéré, je suis trop conne et il ne faut surtout rien dire aux parents.

J'espère que ta génération changera enfin les choses mais ce n'est pas gagné. je ne dis pas ça pour te fire déchanter mais entre les médecins en place (la psychomot du CAMPS a até muselée et pourtant, elle avait repéré pas mal de choses, mais c'était thérapie familiale, pas "recherche de cause interne") et les collègues, le formatage rique d'être très actif, quelque soit les convictions des néo diplômés...
Ce genre de témoignage m'interpelle ... je me demande comment cela peut encore exister.

J'espère ne pas céder à la pression institutionnelle, et j'espère que mes collègues en feront autant. C'est en partie pour cela que j'ai créé ce post, prendre conscience des dangers et essayer de m'atteler à réfléchir autour de la question "quel psychologue ai-je envie d'être?"

Merci de votre témoignage. J'espère que vous trouverez une prise en charge en adéquation avec vos attentes pour votre fille, et pour vous
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

@Tempus Ni l'un ni l'autre. Je ne pense pas qu'une vision soit meilleure qu'une autre.
Je pense juste qu'il est intéressant de s’intéresser à ce qu'on ne "comprend pas", question d'ouverture d'esprit. J'aime à croire que je peux apprendre beaucoup (sans pour autant adopter un mode de pensée qui n'est pas le mien) en travaillant avec des personnes atteints de TED.
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Nath62 »

2 sur 2, en secteur public, ça fait beaucoup hélas et je n'ai pas parlé des psychiatres rencontrés...

J'espère pour vous et pour les encore étudiants, permettez moi d'être assez pessimiste à cause de mon expérience. Au moins, vous, vous avez pris conscience des choses, ça fait une, si vous supportez la pression (j'ai une connaissance dont le mari est psy comportementaliste, son cabinet est loin, très loin d'être plein... bon, il est peut être nul, je ne l'ai pas pratiqué et sa femme le voit comme un dieu, donc ce qu'elle dit de ses compétences est à prendre avec circonspection :) ), alors, tenez le cap :)
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Disturbed a écrit :Je ne sais pas trop pour les enfants TED sans soucis annexes. (j'y connais pas grand chose, je l'admets volontiers)
Par contre, je pense qu'il y a besoin de considérer les soucis annexes liés ou non aux TED, comme le harcèlement scolaire, les difficultés d'intégration, les dépressions et troubles anxieux, etc.

Pour avoir vu 8 psy (psychiatres et psychologues) et connaitre beaucoup de gens (neurotypiques) qui en ont vu, je ne parlerais pas des erreurs des psy comme étant historiques et passées.
Quand à la première séance on m'a demandé d'apporter dès la fois suivante 3 cahiers : un où j'écrirai les reproches à ma mère, un moins important pour mon père, et un pour le reste... Vraiment ? :? Quand la psy se forge une théorie sur le désir incestueux, ou un traumatisme sexuel (dans la petite enfance puisque pas de souvenirs, c'est facile)...
Le pire à mon avis reste les longs silences, les absences de dialogue ou de réponse. Une séance entière à ne pas réussir à s'exprimer et n'entendre en tout et pour tout que un "alors ?" et deux "oui ?", c'est ultra désagréable.
Du progrès il y en a à faire en psychologie et psychothérapie, pas que pour les TEDs d'ailleurs, et surtout en France.

Je pourrais parler longtemps du négatif que j'ai vu ou qu'on m'a rapporté (je suis très impliquée en soutien psy, rapport à mon intérêt retreint principal et j'ai échangé avec plusieurs centaines de gens en souffrance). Et pourtant, je me suis décidée il y a un peu plus d'un an à retenter une thérapie, et je ne regrette pas. Je déplore qu'il soit si difficile de trouver quelqu'un qui mette à l'aise. Je dirai que l'essentiel pour faire ce métier serait au minimum d'être intéressé par la personne en face. Et parler, être honnête, impliqué, ne pas garder secret ses idées sur l'autre.
Les psys du passé ne sont pas encore tous à la retraite malheureusement!

"Je dirai que l'essentiel pour faire ce métier serait au minimum d'être intéressé par la personne en face. Et parler, être honnête, impliqué, ne pas garder secret ses idées sur l'autre" ==>J'espère avoir les qualités minimum requise alors :)
Nath62
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Nath62 »

J'ai 43 ans, la psychologue du CAMSP est plus jeune que moi, la psychomot du CMP aussi... J'suis partie pleurer par là :hotcry: :arrow:
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

@Nath62 Votre pessimisme est plus que normal ... J'espère que la génération nouvelle dont je fais partie sera vous redonnez confiance, à vous comme aux autres, en cette discipline et que la prise en charge en France évoluera plus rapidement qu'elle ne la fait au cours des dernières années.

Merci pour les encouragements :)
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Nath62 a écrit :J'ai 43 ans, la psychologue du CAMSP est plus jeune que moi, la psychomot du CMP aussi... J'suis partie pleurer par là :hotcry: :arrow:
La jeunesse peut avoir ses avantages ;) Notamment apporté des connaissances plus fraîches :wink:
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Benoit
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Benoit »

EtudiantePsychoV a écrit :Bonjour,

Etant étudiante en psychologie et accompagnante à domicile d'enfant TED à l'heure actuel, je souhaiterai échangé avec vous (parents, famille, asperger, autiste, etc.) de vos attentes vis-à-vis de cette discipline.

J'ai pu, en effet, constaté avec plus ou moins surprise que ce métier n'inspirait réellement pas confiance au sein même de ce forum :) ... Je connais les erreurs commises par le passé dans cette discipline, mais j'aimerais réellement entendre vos avis et témoignage sur ce que vous attendriez des nouvelles générations (dont je fais partie) de psychologues prêt à s'engager dans cette voie dans le but d'élaborer une réfléxion autour de ma future ( et actuelle) prise en charge de patient TED et de leurs familles.

Au plaisir de vous lire :)
Bonsoir

Il y a un éventail énorme de situation dans les cas que vous mentionnez, donc je vais me restreindre au cas du S.A. adulte qui me concerne.
Dans ce cadre là, je pense que l'évolution actuelle de la société (française certes mais pas seulement) peut effectivement rendre nécessaire une sorte de prise en charge, non pas de la personne Asperger mais de son environnement (ou de l'interface entre les deux). Ceci afin de rappeler jusqu'à ce que ça passe dans les esprits que oui il y a des gens que "l'évolution de la société" laisse sur le carreau, que oui ils peuvent faire des efforts pour "s'adapter" et que non c'est idiot à long terme et que oui en les mettant en capacité d'exprimer leur talents tout le monde sera gagnant, enfin presque tout le monde.
(Le presque couvrant des profils psychologiques dont la société gagnera à être débarrassé, sociopathes à divers niveaux, arrivistes et carriéristes convaincus, personnes sans capacité d'écoute s'autorisant à parler au nom des autistes etc...)

Au fil de mon histoire dans le milieu, je suis plus ou moins convaincu qu'il s'agit bien plus d'un métier qui relève du "sociologique" (et de l'ouverture à une culture aspie) que "psychologique", j'espère que ça ne vous choque pas (il me semble que les barrières passées entre les deux spécialités s'estompent par endroit).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par isra »

Benoit a écrit :Au fil de mon histoire dans le milieu, je suis plus ou moins convaincu qu'il s'agit bien plus d'un métier qui relève du "sociologique" (et de l'ouverture à une culture aspie) que "psychologique", j'espère que ça ne vous choque pas (il me semble que les barrières passées entre les deux spécialités s'estompent par endroit).
Très intéressant, ta réflexion :bravo:
Elle rejoint mes réflexions intérieures à propos de ce qui est considéré par les professionnels comme des "incapacités" relationnelles, empathiques...
Alors que j'ai plutôt l'impression que ce sont des codes internes différents de ceux de la norme qui nous empêchent d'intégrer les codes sociaux-relationnels-typiques...
Diagnostiquée SA en janvier 2015
Aurore71
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Aurore71 »

EtudiantePsychoV a écrit :
Aurore71 a écrit : Il y a des huluberlus dans toutes les professions.
Oh que oui ... Malheureusement!
Mais je peux comprendre le désarroi de certains face à la difficulté de trouver quelqu'un de "compétent"

Bonsoir,

Une chose m'échappe très régulièrement quant aux gens qui s'enterrent avec des pseudos marabouts : c'est simple si le spécialiste n'écrit pas c'est déjà un charlot. Ca se détecte tout de suite.

J'en ai croisé pour la prise en charge de mon fils : la première orthophoniste, pas de de demande de vérification de l'audition. Mon fils a l'époque avait un souci d'articulation et c'était évident. Conclusion, problème de communication car moi-même je n'avais pas tout dit à mon père. Tu m'étonnes, il est mort j'avais 20 ans.....
Une psychologue, mon fils ayant un problème de praxie fine, je devais encore lui remonter sa braguette à 8 ans : problème d'oedipe.

Franchement, je sais, par ma profession que ces personnes suivent encore des enfants, leurs bilans nauséeux sont retoqués en CDAPH, ....Ce que je comprends pas c'est que des parents continuent d'y aller. La détresse n'excluent pas un minimum de bon sens. Elles m'ont croisé une seule fois.

A part ça je suis toujours tombées sur des gens très bien, qui sont passés longtemps à coté du diagnostic réel, se contentant de voir dans mon fils un dyspraxique mais j'ai toujours eu de bonnes prises en charge, de l'écoute pour lui et pour moi J'habite un coin perdu où il y a quelques années je faisais une heure trente de route aller et une heure trente retour pour que mon fils voient un psychomot et une ergo.

Je ne suis quand même pas tombée par hasard sur des gens d'aplomb ????
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Padmé
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Padmé »

EtudiantePsychoV a écrit :
Aurore71 a écrit : Il y a des huluberlus dans toutes les professions.
Oh que oui ... Malheureusement!
Mais je peux comprendre le désarroi de certains face à la difficulté de trouver quelqu'un de "compétent"
J'ai appris il y a peu que pour trouver une bonne psy (ou autre) on pouvait être conseillé par les assos. J'ai mis 6 mois pour en trouver une bien et encore elle n'est pas de mon département, mais elle fait le déplacement. Dans les départements ruraux on rame..
Maman atypique d'une fille nt de 20 ans tout aussi atypique et d'un gars de 17 ans dyspraxique et AHN
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Tempus Fugit
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Tempus Fugit »

C'est cool alors que tu ouvre ton esprit.
Alors pour répondre a ta question, si jamais tu rencontre dans ton parcourt quelqu'un comme moi ou comme mon fils : lorsque tu va nous parler d'une branche, on va regarder l'arbre et se demander de quel branche tu parle. et lorsqu'on est fatigués, on va regarder la foret et se demander de la branche de quel arbre tu nous parle. voila. j'espère que cette image ( que j'aime bien) va t'aider.
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