Bon, pour l'Unsafe Book..., je n'encourage pas à s'y rendre (comme pour tout site du genre). Par contre, les forums me semblent plus sains, plus faits pour des discussions au bon contenu, plus faits pour se concentrer sur le contenu et non sur son image (ou sa réputation). Sur un forum, tu n'as pas besoin de te pâmer ou d'enjoliver la page de ton profil.
Sinon, oui, je suis aussi pour accepter la différence ET la similitude. Il me semble que le problème est que, souvent, des personnes ont trop "peur" pour leur image, pour l'apparence. Je ne veux pas être accompagné de cette personne ("Tcheu... la honte !", mauvais pour la réputation, et pas seulement celles des personnes politiciennes). Ou parce qu'elles croient qu'un groupe homogène est préférable à un groupe hétérogène.
A défaut d'expliquer aux enfants (de quel âge ?) qu'il peut y avoir différentes orientations sexuelles, qu'il existe des LGBT - faudrait pas lui cacher certaines facettes que je nomme diversité (puis il y a la prostitution, le proxénétisme, la pornographie, les maladies sexuellement transmissibles, les moyens de contraception, les personnes qui veulent rester célibataires, etc. - on peut estomper (réduire, atténuer) les stéréotypes (ne pas forcément donner les légos à Louis et les barbies à Louise ; Louise est capable de marteler, Louis est capable de faire la vaisselle). Les activités n'ont pas de genre, mais des personnes voudraient leur en donner. Allez ! un sac "activités pour femmes" et un sac "activités pour hommes". Et est-ce que le sac "activités pour bi" sera aussi bien remplis ?

Bref, quel que soient notre sexe ou notre genre, aucune activité ne nous est interdite. Vive la diversité des savoir-faire, la polyvalence !
Les formes d'intolérances viennent souvent de la recherche d'un bouc émissaire. Reste à comprendre pourquoi ce besoin "pressant" d'avoir un bouc émissaire ("une tête de Turc", un défouloir) pour certaines personnes. J'émets l'hypothèse qu'elles n'ont pas appris à répondre "Je ne sais pas." aux questions. Société de l'immédiat, société de la réponse immédiate ? Impatience et peur du vide ? Pourtant, s'il n'y a que du vide, il n'y a pas de zone d'ombre.

(On dit bien de faire le vide pour se relaxer, se détendre.) Exemples connus de recherche de bouc émissaire : "il y a des problèmes dans le pays, c'est la faute aux étrangers" ; "il se passe des choses bizarres dans le village, ce gars-là est toujours dans le coin, il ressemble à un sorcier" ; "un schtroumpf masqué m'a offert un cadeau, qui m'a explosé à la figure, c'est évidemment le schtroumpf farceur ! on le connaît bien !" ; etc. Peut-être faudrait-il que nous (toutes et tous) envisagions toujours le changement de nos représentations, au lieu de chercher quelque chose de définitif. Bon, pour moi, la tolérance c'est : libre à toi d'être comme tu es tant que tu ne nuis à personne d'autre, tant que tu ne forces personne à être comme ci ou à faire ça ; si tu n'es pas content dans ce contexte (un forum, une école, un club, etc.), envisage de quitter ce contexte. Puis pose-toi des questions si tu as été rejeté par plusieurs contextes (t'as fait le troll condescendant ?). "Hmmm... quels contextes me reste-t-il où je ne serai pas rejetés ?"
"Une société sans école", ne serait-ce pas Ivan Illich ? Il est vrai que je me retrouve pas mal dans sa position (aussi avec Guy Debord, Jacques Ellul, et d'autres de la philosophie politique). Je suis aussi, actuellement, en pleine remise en question des institutions, ou plutôt de l'obligation de faire partie de quelque institution (État, école, entreprise, etc.). Il me semble éthiquement pertinent que chaque être soit libre de décider de participer à une institution ou de ne pas y participer, et de changer d'orientation quand bon lui semble (le droit de ne pas payer d'impôts, de ne pas payer d'assurances, de vivre hors du marché, de vivre dans une commune sans monnaie, de partager sans attente de contre-partie monétaire ou sociale, etc.). Encore plus quand des écoles utilisent des logiciels propriétaires (des logiciels qui ne sont pas des
logiciels libres). Sans jeter aveuglément l'anathème sur l'école, je dirais qu'elle n'est qu'un contexte parmi tant d'autres, et peut-être qu'on devrait y passer moins de temps (d'autant plus que le nombre d'heures d'activité physique a fondu comme
peau de chagrin, et aussi parce qu'on nous apprend certaines choses fausses... [mais étions-nous capables d'appréhender certaines complexités, certaines nuances, qu'il s'agisse de science ou de langage ?]). Peut-être que l'école est comme certaines activités consuméristes-productivistes : juste pour créer de l'emploi (l'argument de la "droite"

). Bon, je caricature pas mal, mais gauche-droite, même combat. Bon, je termine ma glissade politique.

[Je n'ai pas beaucoup regardé du côté de Summer Hill ou Pestallozi, mais Montessori me plaît bien. Bon, pour ma part, j'ai appris à lire et écrire... à la maison... tout seul, sans vraiment en avoir conscience. L'enseignante comme la mère étaient étonnées.

]
Bon, les mannequins maigres, ce n'est pas de l'intolérance à notre égard, c'est plus pour leur santé (ne crachons pas sur les personnes anorexiques, mais si on peut éviter de le devenir, ce n'est pas de refus).
Bon, allez ! vous savez que derrière les Jeux Eaux Limpides, l'eau n'est pas si limpide. Encore une affaire de saouls sous au détriment de tout le reste, que ça soit en rut-scie ou en amer hic.
