evolution650HBn°2 a écrit :J'ai toujours été admirative de mes amies, je les trouvais bien mieux que moi (qui n'en étais qu'une pâle copie), je voulais faire tout comme elles, ou plutôt pensais que je devais le faire pour être acceptée. [...]
Je ne me souviens plus réellement de la manière dont je pensais, mais je sais que je ne me suis jamais aimée ; pour grand nombre de choses que je faisais/pensais, j'avais l'impression que cela n'était pas naturel et je me trouvais ridicule [...]
Ces amies étaient mon point de repère, et je ne sais pas comment j'aurais fait sans, elles étaient mon "fixe" dans le changeant.
Tout pareil. Ça a duré tout le collège et ça s'est estompé au lycée. Mais mes "amies" me le faisaient payer, j'ai compris avec le recul que c'était pesant et dérangeant pour elles.
Il faudrait que tu te retrouves
toi , je reviendrai t'en parler dans l'autre sujet.
Idée a écrit :Cependant, je crois que d’autres facteurs interviennent aussi, comme par exemple le milieu de vie (différent pour chacun). Pour ma part, sans avoir été complètement mise de côté, je ne me suis pas sentie tout à fait acceptée telle que j’étais dans mon milieu familial.
C'est mon cas aussi et c'est clair que ça joue beaucoup. Je pense que ça rejoint ce que disent Loup et WinstonWolfe dessous puisque c'est quand on n'est pas accepté qu'on doit lutter et qu'on se fatigue.
Merci pour ton témoignage! Et je suis contente que tu aies réussi à mieux adapter ta vie à tes besoins, c'est chouette de voir que c'est possible.
Loup a écrit :WinstonWolfe a écrit :
@ Loup
Y'a un moment où on comprend, et un moment où ça commence à fatiguer de fonctionner comme ça, je crois. Parfois, l'absence d'encouragements pour nos succès, qui ne reviennent en fait qu'à faire ce que tout le monde fait sans effort, n'aide pas à surmonter la difficulté.
Je suis d'accord avec ton raisonnement.
La fatigue est souvent l'un des points de départ du diagnostic ou du moins des questionnements...
Ça explique pas mal de choses oui.
Il y a peut-être deux caps difficiles : le moment où on réalise que "le" monde est différent de "notre" monde, puis le moment où on fini par se fatiguer à essayer de faire coïncider les deux.
chawacee a écrit :Riwanon : en fait honnêtement... non. Je suis usée, me cogne d'autant plus, et finalement, ça fait des années et des années que j'ai oublié ce qu'était d'être "en pleine forme". Conduire au delà de 20 min, et je perds un peu le fil.
Ah mince.
Moi qui voulais être rassurée c'est loupé.
Dans ces cas-là il faudrait peut-être s'aménager des "soupapes", non? Des moments à soi, de repli, ou de "retraite" ailleurs. Je ne sais pas mais ça m'embête pour toi en tous cas.
Loup a écrit :chawacee a écrit :
Sans parler de l'organisation de mes pensées, parfois, je me surprend à galérer à parler dans ma tête. Jsais pas si tu imagines ! Je bute carrément sur mes mots... en pensée.
Ça m'arrive aussi!
Bon, bah on est trois alors.