Lita a écrit :Etant enfant, j'étais dans mon monde. Gênée par les bruits et par les mouvements autour de moi. Je les fuyais autant que possible. Allant même jusqu'à fuguer de l'école pour échapper aux bruits.
Mais ce qui m'a fait drôle, c'est que pour la première fois, j'ai pu savoir ce que ma mère avait vu de moi, car elle avait toujours refusé d'en parler jusque là (trop douloureux de se souvenir).
[...]
Dans ce que tu racontes ta mère et ton instit ont l'air d'avoir été compréhensives, c'est rassurant.
Lita a écrit :Au cours des études supérieures, ce n'est pas avec les camarades que j'ai eu le plus de mal, mais avec les profs et les professionnels au cours des stages.
Pareil, beaucoup d'incompréhension et des mots très durs.
charles a écrit :Bref, j'étais caméléon et cela ne m'a jamais posé de problème.
Mais il y avait le coté "sombre" : des activités solitaires, un intérêt précoce pour la science, les filles, une conscience un peu plus développée qu'il ne l'aurait fallu à cet âge, une voix étrange ... Une impression de ne pas être "humain", ou trop mure ou trop lucide ou pas assez naïf .
En fait la vie était une grande pièce de théâtre. Et je ne sais pas ce qui a changé mais au fur et à mesure cela ne m'a plus amusé et le coté sombre à pris le dessus.
J'espère que tu t'en sors quand-même.
J'ai toujours été caméléon aussi. Je remarquais qu'en général les personnes avaient leur façon d'être et puis c'est tout, elles étaient hermétiques aux autres façons d'être. Par exemple quelqu'un de particulièrement positif ne comprendra pas quelqu'un de négatif, quelqu'un de cartésien ne comprendre pas quelqu'un de spirituel, etc. Alors que moi j'avais cette sensation de réussir à me fondre dans chaque "bulle", je peux être tout à fait en accord avec le cartésien, et tout autant avec le spirituel, avec le positif et le négatif, etc. J'aurai mes propres limites dans chacune de ces bulles mais je peux accéder à toutes, il suffit de s'adapter. C'est d'ailleurs souvent ce qui fait que je n'ai pas d'opinion tranchée dans la majorité des cas, je peux accepter une vérité et sa vérité contraire et ça reste cohérent pour moi qui suis très "logique".
chawacee a écrit :Grosse grosse dormeuse. A l'excès. Jusqu'à l'arrivée de ma fille en fait, j'avais toujours eu un besoin vital de mes 12/14h de sommeil et la sieste de 3h jusqu'au milieu du primaire.
Ça m'intéresse parce que je suis une grosse dormeuse aussi, maintenant que tu es obligée de dormir moins, tu te sens reposée quand-même? Moins d'heures de sommeil te suffisent?
chawacee a écrit :La question du caméléon, je la note au collège, j'étais douée aussi (et je le suis restée) à ce petit jeu là. Mais je m'en suis lassée pour les gens qui vraiment me semblent trop loin de ce que je peux aimer chez l'autre..
Je pense que c'est normal, en grandissant (et en vieillissant
), on fait le tri. On accepte moins ce qui ne nous correspond pas. Je pense que c'est une forme de sagesse : moins de quantité pour plus de qualité.
(je viens de l'actualiser ^^)
